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Mer 21 Juin - 16:33


Dernière édition par Zaya Khan le Jeu 29 Juin - 22:13, édité 10 fois
Anonymous

Zaya Khan

âge : 34 ans
pronoms : elle
métier : Cheffe de la mafia locale de Mahina, patronne du bar Velvet Venom
groupe : Victini
habite à : Mahina
feat : Sofiya Pavlovna/Balalaika | Black Lagoon
Starter : Sélection svp =)

   Quels sont les objectifs de votre personnage ?
   Zaya n'a qu'une seule obsession : faire tomber la Haute-Uthyrgham. Elle veut décimer les parvenus qui y vivent et faire brûler Bedwyr. Le dialogue étant impossible, il ne reste plus que la violence brutale sur fond de révolte. Et cette révolte, elle la mènera à bien, contre vents et marées.  Elle se battra bec et ongles pour que le peuple d'Oma-Oma se soulève, poussé par ce vent de ressentiment qu'elle compte bien attiser. Elle souhaite que tous et toutes entendent les supplications de Mahina et les douleurs injustes de ses habitants. Elle veut qu'ils comprennent. Elle veut qu'ils ressentent leur frustration, leur peur, leur colère.  

   Quel est son lien avec les Pokémons ? Les craint-il ?
   Zaya aime sincèrement les pokémons et elle possède pour eux un grand respect. Elle les considère comme des êtres aussi intelligents que sensibles et qui peuvent s'avérer être d'une aide incommensurable. Ainsi, pour elle, vivre coupé de ces êtres est une aberration stupide édictée par des incultes terrifiés se cachant dans leurs tours d'ivoire. Tout ce qu'elle méprise.
Cependant, tout comme pour les humains, elle ne fera preuve d'aucune pitié ni intransigeance face à un ennemi, même si c'est un pokémon. Si vous êtes contre elle, peut importe votre race : votre fin sera la tombe.  

   Comment voit-il l'Organisation Trismegis ? Et le Groupe Victini ?
 Clairement hostile à l'organisation, Zaya les considère comme les chiens de ce système injuste qu'elle veut renverser. De ce fait, ce sont ses ennemis par essence et il n'en sera jamais autrement. Quand au groupe Victini, elle est plutôt en phase avec leur courant de pensée même si elle pense qu'ils sont, globalement, bien trop doux dans leurs façons de faire. Ceci dit, il y a quelques éléments intéressants du côtés des plus radicaux et activistes d'entre eux. Elle pense sincèrement à ouvrir le dialogue avec ces derniers et à semer les graines de la révolte. Et qui sait, peut-être deviendront-ils des alliés pertinents...
   

   
   Physique :
- Blonde - Cheveux ondulés - Yeux bleus - 1m78 -
- Cicatrices sur le visage et tout le corps -
Zaya est une grand plante d'un mètre soixante dix-huit, bâtie comme une athlète. Ne possédant pas la moindre trace de gras, son corps n'est fait que de muscles souples desquels elle prend grand soin. Grande amatrice de combat à main nues, notre dame en pratique fréquemment, tant pour rester en forme que pour savoir se défendre. Après tout, là où elle vie, c'est tuer ou être tuée. Et ça, elle l'a comprit bien trop vite. Dans cette même veine, elle ne se défait jamais d'un petit révolver qu'elle garde toujours sur elle en cas de besoin. Il est d'ailleurs bon de noter que, si elle n'excelle pas au corps à corps, c'est en revanche une véritable tireuse d'élite qui n'hésite pas à utiliser ses capacités aussi bien sur les humains que sur les pokémons.
Inhumain vous dites ?
Mais bien sur !
Ici, c'est la survie avant tout. Les bons sentiments n'ont pas leur place en ces lieux. D'ailleurs, c'est un fait qui lui est rappelé quotidiennement par son propre corps. Si d'aventure il vous arrivait de la voir dénudée, vous vous rendrez vite compte qu'elle possède un nombre incalculable de cicatrices. Que ce soit le visage, le dos, le ventre, les bras, les jambes... Aucune partie de son anatomie ne semble épargnée. C'est là le prix à payer pour survivre dans un endroit aussi dur que les bas-fonds de Mahina. Pour autant, ne croyez pas qu'elle complexe là-dessus. Au contraire : ces plaies voyantes sont le signe de sa résolution et, de part leur présence, elle sait qu'elle ne peut pas s’arrêter, qu'elle ne doit pas s’arrêter. Alors elle les aborde fièrement, sans se poser la moindre question.

Tant que nous sommes sur l'idée de montrer les choses telles qu'elles sont, passons donc au vestimentaire, voulez-vous ? La trentenaire est coquette et féminine dans ses vêtements, ayant un faible pour la couleur rouge et tout ce qui a tendance à être plus ou moins qualifié de sexy. Elle part du principe que l'image est une part importante de ce qu'elle est et en ce sens, elle se doit donc d'être parfaite. Ainsi, il n'est pas rare de la voir en tailleur classique ou en robe longue de soirée épousant joliment ses formes sans jamais entrer dans la vulgarité. Couplez à ces tendances vestimentaires son allure générale de conquérante peut importe où elle passe et vous obtenez une femme qui attire les regards, en bien comme en mal. Mais en soit, elle s'en fout. Elle est simplement fière de ce qu'elle est devenue et elle ne se cachera plus. Jamais.  



   Mental :
- Bonne oratrice - Ambitieuse - Charmeuse - Protectrice - Loyale -
- Têtue - Cynique - Intransigeante - Violente - Renfermée sur elle-même -
Le moins que l'on puisse dire c'est que Zaya ne laisse pas indifférents ceux qu'elle côtoie et les réactions sont généralement très tranchées. Soit elle est sincèrement aimée et soutenue, soit elle est clairement détestée et traité d'utopiste. C'est comme s'il existait un consensus tacite qui faisait qu'il était impossible d'avoir une vision neutre de cette femme. Lorsqu'elle se présente en public, ce qui frappe tout de suite c'est de voir à quel point elle est parfaitement à l'aise en tout temps et en tout lieux. Ce n'est pas qu'elle arrive à un endroit mais bien plus qu'elle le possède ; tout ce qu'elle touche lui appartient et, de ce fait, elle fait preuve d'une assurance et d'une prestance sans borne. Très bonne oratrice et se laissant facilement porter par la passion dans ses discours, elle sait toucher ceux qui l'écoutent et les rallier à sa cause. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'elle a pu mettre sur pied sa petite mafia locale que les habitants appellent sobrement La Milice. Se caractérisant également par un sérieux certain dans les affaires mais surtout, par une capacité innée à ne pas flancher face à l'adversité, elle frôle parfois dangereusement l'arrogance ce qui ne plaît pas forcément à tous. De plus, elle est pourvue d'une force morale que rien ne semble pouvoir ébrécher : c'est une femme monstrueusement forte que l'on compare aisément à un roc solide au milieu d'une tempête voir même, à un phare. Enfin ça, ce sont pour les personnes qui la connaissent en surface. Pour eux, elle peut être soit un modèle contre l'adversité, soit une folle qui se débat inutilement contre des forces la dépassant.

Pour autant, pour ses proches, c'est une toute autre histoire. Quand on apprend à la connaître et qu'elle accepte de se laisser approcher, laissant tomber sa méfiance naturelle, on se rend alors compte que notre demoiselle est bien plus chaleureuse, protectrice et douce qu'elle ne le laisse à penser de prime abord. Si ses proches se comptent sur les doigts d'une main, elle les aime sincèrement et leur voue une loyauté aussi aveugle que sans faille. Elle ferait tout pour eux et c'est aussi pour eux qu'elle s'est lancé dans cette croisade dantesque : pour qu'ils puissent voir la naissance d'un monde plus juste. Si elle paraît indéniablement froide et sévère, c'est en faite une simple façon pour elle de se protéger. En vérité, c'est quelqu'un de simple qui aime les grasses matinées et fumer en regardant le soleil se coucher. Elle aspire à un monde meilleur mais elle sait que rien ne changera si l'on ne frappe pas un grand coup. Et si personne ne le fait, alors elle le fera même si ça lui laisse des séquelles. N'étant pas du genre loquace, elle ne se confit que très peu et à tendance à tout garder pour elle surtout quand quelque chose la touche, en bien comme en mal. Attention, ça ne veut pas dire qu'elle est asociale, au contraire, elle ne communique seulement pas du tout sur ce qu'elle ressent et ne parle que très rarement d'elle. Alors forcément, elle encaisse en silence, se cachant sous son « devoir » et se défoulant en cumulant les coups d'un soir pour évacuer comme elle le peut. Elle sait que ce n'est pas bien mais elle ne voit pas comment faire autrement : elle ne peut pas se résoudre à faire porter le fardeau que sont ses pensées tourmentées à autrui. Elle sait pertinemment qu'elle est bien plus brisée et mal rafistolée qu'elle ne le laisse voir mais elle n'est pas encore prête ni à le montrer ni à l'accepter de vive voix. Après tout, si elle protège les siens, ce n'est pas pour leur infliger ce genre de choses en prime.  

Revenons quelques instants sur son travail et plus spécifiquement sur la petite organisation qu'elle préside. Elle gère la Milice d'une main de fer dans un gant de velours mais toujours de façon juste ; comprenez que si le travail est fait en temps et en heure, tout se passera bien. Si ce n'est pas le cas, elle sera en revanche beaucoup moins conciliante. Elle n'est pas là pour faire dans la dentelle et elle ne le fera jamais. Elle a un objectif, un but et elle n'y dérogera pas. S'il faut faire les pires crasses pour y parvenir, mettre en place les plus sordides chantages ou même tuer ceux qui se mettent en travers de sa route, elle le fera sans une once d'hésitation. Elle l'a déjà fait après tout ; elle peut donc parfaitement recommencer. Et c'est dans ces moments là, lorsque la seule et unique solution se trouve être la violence, que Zaya se laisse aller à une part très sombre d'elle-même. Dans ces affrontements qui mêlent pokémons et armes à feu, elle se montre d'une violence et d'un sadisme sans faille. Se révélant volontiers vicieuse, elle ne recule devant rien pour faire mordre la poussière à tel point qu'elle en devient terrifiante, tant aux yeux de ses alliés que de ses ennemis. Elle est inarrêtable et c'est dans cette violence qu'elle relâche tout ce qu'elle ne peut relâcher en temps normal. Tout sort de façon chaotique, incohérente et extrêmement brutale et c'est absolument délectable. L'ivresse frénétique que ça lui procure est incomparable.
C'est alors que l'on comprend pourquoi elle porte du rouge.

   


Attention : Cette histoire contient des passages parlant de relation toxique ainsi que de violences morales et physiques sur adulte et enfant. Si vous êtes un peu sensible à ces thématiques, mieux vaut ne pas lire.

   Comme souvent, notre histoire commence par la rencontre de deux êtres ; un homme et une femme. Le premier était mécanicien dans un garage du bidonville de Mahina. La seconde était femme de ménage et travaillait pour des clients bien plus aisés qu'elle. Il n'est pas important de connaitre tout les tenants et aboutissants qui firent que ces deux âmes se rencontrèrent. Ce qui est intéressant en revanche, c'est que ces deux là s'aimèrent au point de se marier et de, rapidement, fonder un foyer avec la naissance de la petite Zaya. Mais tout était loin d'être rose dans cette famille. Les parents ne cessaient de se quitter pour mieux se retrouver et leur quotidien était parsemé par une certaine violence morale. Elle, avait très mal vécu sa grossesse et pire encore, son accouchement. Elle ne se sentait plus femme, elle ne se sentait que comme un sac de viande disgracié. Cette vision erronée et déformée fut nourrit par une dépression et, en proie à un baby-blues sévère, elle avait commencé à boire ; et avec l'alcool, était arrivé les premières gifles.
C'était lui qui en était la cible et, malgré sa carrure, il l'aimait, alors il supportait ses sauts d'humeur, ses raillerie méchantes et ses coups. Ça lui passerait sûrement qu'il se disait. Et puis, il préférait qu'elle s'en prenne à lui plutôt qu'à leur nourrisson...
Mais ça ne passa pas.
Et le temps ne fit qu'empirer les choses.

Zaya grandit dans la peur des coups de sa mère et dans le désarroi le plus complet vis à vis de son père. Lorsqu'il fut en age de marcher et de parler correctement, rabaisser et battre son mari ne lui suffisait plus. Elle s'en prenait dès qu'elle pouvait à son enfant. Cependant, vicieuse, elle ne le faisait jamais quand son géniteur était là, sachant parfaitement qu'il s'interposerait farouchement, préférant prendre les coups pour elle. Alors, elle faisait ça dès qu'elles étaient seules et la petite en vint à être terrifiée à l'idée de rester seulement avec sa mère. Dans ces moments là, la femme lui reprochait tout et n'importe quoi : la déformation de son corps, sa dépression, leur manque d'argent, leurs difficultés financières, son accouchement compliqué...
Tout aurait été plus simple si elle n'avait jamais existé !
Ce fut là que la petite eut ses premières marques, marques qu'elle cachait à son père pour ne pas l'inquiéter. Malgré son jeune âge, elle avait parfaitement comprit la dynamique du couple et, voulant leur faire plaisir et les aimant envers et contre tout, l'enfant se pliait à tout, espérant réussir à obtenir un peu d'affection. Heureusement pour elle, ce que sa mère lui offrait en horreur, son père le rattrapait en petites attentions douces. S'il ne savait rien des violences physiques, il avait en revanche parfaitement conscience des violences psychologiques que la chair de sa chair subissait. Il essayait, tant bien que mal, d'alléger la dure réalité de la petite blonde. Dès qu'il le pouvait, il lui racontait des contes heureux, il l'emmenait hors de la maison, juste pour se balader, jouer et rire. Ces moments étaient de véritables bouffées d'air frais et Zaya chérissait tendrement ces moments passés avec son paternel. Les souvenirs de ces moments lui permettaient de tenir lorsque tout devenait compliqué et dur à endurer avec sa mère. Ils étaient son oasis personnelle, sa bouée de sauvetage.  

Pour autant, au bout d'un moment, elle ne put plus endurer les châtiments corporels qui lui était infligés. Alors, dès que son père partait, sa fille fuguait aussi vite. Elle se mettait à arpenter les rues du bidonville du matin au soir, se cachant de sa mère qui la cherchait, enragée de la voir fuguer. Ce n'était que temporaire et ça ne faisait que repousser la chose mais au moins, elle avait un peu de répit.
Au fils de ses déambulations dans les bas-quartiers, la petite débrouillarde apprit très vite à survivre dans ce lieu qui n'avait rien de plus clément que sa maison. Malgré ça, elle aimait ce sentiment de liberté que lui offrait le simple fait de courir sur les routes à peine bitumées. C'était un sentiment nouveau et si doux qu'elle en devint vite accro. Passant la majorité de son temps seule dehors, Zaya commença à connaître très bien le bidonville et certains de ses habitants. D'aucuns s'étaient prit d'affection pour elle et, quand elle passait, ils lui offraient de petits biscuits et discutaient avec bienveillance de la pluie et du beau temps. Ils ne la questionnaient jamais sur ses bandages ni sur ce qu'elle faisait seule alors qu'elle avait à peine 10 ans ; la réserve et la pudeur étaient des lois tacites ici bas.    

Ce fut durant l'une de ses excursions qu'elle fit une rencontre qui allait se révéler décisive. Alors qu'elle s'était aventurée un peu loin dans les bas-fonds mal famés du bidonville, elle avait découvert, couché entre des ordures, un petit pokémon vert. Il était, comme elle, couvert de traces de coups et il semblait si faible qu'il peinait à garder les yeux ouverts. Malgré son état déplorable, le petit être eut tout de même la force de grogner férocement en voyant la blonde approcher, en un regain de vitalité terrifiée. Elle hésita puis, voyant qu'il ne pouvait clairement rien faire dans son état, elle décida de le prendre en charge. Elle essaya de le faire bouger mais il était bien trop lourd pour elle et elle faillit écoper de quelques morsures.
Alors, elle eut une idée.
Elle le cacha un peu mieux en espérant qu'il serait toujours là à son retour puis, elle partit en courant de là où elle était venue.

Dévalant à toute vitesse les ruelles, elle se précipita chez celle qu'elle appelait Madame Gigi. Gigi était une vieille femme qui avait toujours été très gentille et douce avec elle : elle saurait quoi faire. Expliquant sa découverte à la femme, celle-ci fut désolée de lui répondre qu'elle ne pouvait pas l'aider avec son vieux corps noueux. Mais qu'à cela ne tienne, si elle ne pouvait pas l'aider, son pokémon le ferait ! Son partenaire était un puissant Zoroark qui accompagna avec diligence et sérieux la petite fureteuse jusqu'au blessé du tas d'ordures. En chemin, elle fit un rapide crochet chez Andreas et Tonino, un couple tenant une échoppe vétuste pour laquelle l'enfant faisait parfois office de livreuse. Elle leur expliqua sa situation et les deux hommes lui offrir quelques baies oran ; radieuse, elle promit de les rembourser en les aidant deux fois plus par la suite. Le couple répondit simplement d'un joyeux rire et d'une petite tape complice sur l'épaule.

Retournant cavaler dans les ruelles, accompagné de Zoroark, ce fut avec soulagement qu'elle se rendit compte qu'il était toujours là, toujours grognant. Réussissant, avec l'aide du pokémon renard, à sortir le râleur de là où il était, la petite fille se mit à lui donner des baies oran pour qu'il recouvre des forces. Ça ne valait pas une potion ou un centre pokémon mais elle ne pouvait s'offrir ni l'un, ni l'autre alors elle faisait avec ce qu'elle pouvait. Rapidement, les marques de coups de l'Embrylex disparurent à demi et son regard se fit plus vif. Alors qu'il terminait d'engloutir la dernière baie, il se releva sur ses pattes, jugeant la fillette durant quelques secondes avant de la pousser férocement à terre, manquant de la mordre au passage, avant de fuir à toute vitesse dans une ruelle adjacente, disparaissant dans les tréfonds des bas quartiers.
Il y eut plus de peur que de mal pour Zaya, Zoroark ayant délicatement amortie sa chute en la rattrapant. Elle regarda simplement la petite forme verte disparaître en espérant qu'il irait bien dorénavant.

Remerciant chaleureusement Madame Gigi, Zoroark, Andrea et Tonino, elle rentra chez elle en pensant au petit pokémon craintif, espérant qu'il ne se remettrait pas dans de pareilles situations. Elle avait le cœur léger quand elle passa la porte de sa maison, se disant qu'elle pourrait raconter son aventure à son père qui s'en amuserait assurément.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas.
Ce jour là, son père n'était pas rentré à l'heure habituelle. Il avait eut du travail en plus à faire alors il était resté un peu plus longtemps au garage. La fillette marqua un temps d'arrêt sur le pas de la porte, sentant sa gorge se serrer en entendant le pas caractéristique de sa mère. Pétrifiée de terreur, la petite ne put rien faire lorsque la porte se referma lourdement dans son dos.
Elle subit de nouveau la colère de sa génitrice sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Elle se mit juste en boule, attendant que ça passe. Finalement, lorsque la femme en eut assez, l'enfant en profita pour aller se réfugier dans la toute petite pièce qui lui servait de chambre. Fondant en larmes, ne comprenant pas l'injustice dont elle était victime, elle finit par s'endormir de fatigue, en oubliant de refermer sa fenêtre qui resta ouverte.
Au petit matin, elle découvrit une baie oran posée sur le rebord de la fenêtre.  

Cette triste routine continua durant quelques mois encore. Étonnement, tout les matins succédant à une crise de rage de sa mère, Zaya retrouvait une baie bleue sous sa fenêtre. Dans son malheur, cette simple apparition lui donnait du baume au cœur et elle était sure que c'était ce petit grognon vert qui était l'auteur mystérieux de ces donations. Même si c'était faux, cette pensée lui permettait de tenir.

Et puis un jour, tout s’arrêta brutalement.

Sans crier gare, sa mère disparu, ne laissant derrière elle qu'une simple note. Elle expliquait qu'elle quittait ce « trou à rats » et cette « famille d'incapables » pour filer le parfait amour avec l'un de ses employeur, un bedwyrien aisé.
Cet abandon détruisit le père de Zaya. Indépendamment de tout ce qu'elle lui avait fait subir, il l'aimait encore éperdument et il vécu très mal cette brusque rupture. Rejetant toute la faute sur Bedwyr et ses richesses, il développa une haine féroce à l'égard de ce district qui lui avait prit ce qu'il avait de plus précieux. Sans s'en rendre compte, il passa ce venin à sa fille qui, elle aussi, se mit à mettre tout ses mots sur le dos de la Haute-Uthyrgham.
Si elle avait été plus riche, sa mère l'aurait aimé, c'était sur !
C'était si injuste que tout soit concentré uniquement là-bas, à Bedwyr !
Pourquoi avaient-ils tout et eux, rien ?! Pourquoi devaient-ils vivre si misérablement ?
Pourquoi la capitale leur prenait tout sans rien en retour ?!
Cependant, contrairement à son père, la blonde vécu le départ de sa maternelle comme une délivrance. Elle avait l'impression qu'enfin, elle pouvait respirer un peu plus.
A partir de ce moment là, elle ne reçu plus de baies oran mais un jour, une petite forme verte familière vint à sa rencontre. S'il ne se laissait ni approcher de trop prêt ni toucher, il semblait pourtant apprécier rester prêt de la petite qui s'amusait de cette drôle de situation. Petit à petit, avec beaucoup de temps et d'efforts, la vitre invisible qui séparait l'humaine de l'embrylex finit par voler en éclats le jour où il accepta d'entrer chez elle pour ne pas dormir dans la rue. Dès lors, il ne la quitta plus et obtenu le surnom d'Hypérion.

* *** ** *** *

Le temps passa et l'enfant devint une adolescente joyeuse et vive. En pur produit du bidonville, elle connaissait toutes les rues de Mahina sur le bout des doigts et savait parfaitement comment se défendre et fuir si besoin. Elle connaissait les lieux à éviter et les gens à ne pas déranger quand bien même elle avait réussit à se faire apprécier d'une grande partie des personnes vivants ici. Toujours prête à aider de quelque façon que ce soit, elle était toujours là quand on avait besoin d'elle et elle officiait principalement comme coursière pour les uns et les autres, tant pour des choses légales que des objets beaucoup plus discutables. Elle, elle s'en fichait pas mal de savoir si c'était bon ou pas aux yeux de la justice ; tant que ça pouvait aider ceux qui l'entourait, c'était tout ce qui l'importait.
La vie aurait pu continuer ainsi, sans problème majeur mais ce fut sans compter une sombre après-midi d'été alors qu'elle entrait dans sa quatorzième année.

Ce jour là, la chaleur était particulièrement lourde et il était difficile de travailler. Pour autant, Zaya continuait ses livraisons sur son vélo de fortune emprunté à son père. Alors qu'elle était en route vers sa prochaine destination, elle remarqua quelque chose dans le ciel qui se dirigeait à vive allure vers le quartier défavorisé. Elle se rendit compte que ce truc était en vérité deux pokémons qui se battaient férocement. Un Dracaufeu et un Corvaillus se livraient une lutte acharnée, le premier ayant apparemment perdu tout bon sens, le second tentant de l'éloigner avec difficulté. Finalement, le flamboyant brûla violemment l'oiseau sombre, le projetant contre un vieux building décrépit. Le haut bâtiment, sous l'impacte, s'affaissa à demi et prit en partit feu. Le sang ne fit qu'un tour dans la tête de la jeune fille : c'était là que vivait mamie Gigi !
Abandonnant son vélo et ses livraisons au milieu de la rue alors que la panique se saisissait des gens, la blonde entra dans le bâtiment qui tanguait dangereusement. Au dehors, elle entendait les râles du Corvaillus et les hurlements furibonds du Dracaufeu. La chaleur se faisait étouffante, signe que le lézard continuait à inonder de son feu les alentours. Montant les escaliers quatre par quatre, elle découvrit dans le couloir du troisième étage, Gigi au sol avec Zoroark qui tentait de la relever pour partir. Aidant le pokémon en se ruant vers lui et sa dresseuse, elle réussit à sortir tant bien que mal la vieille femme de la bâtisse qui se faisait dévorer à grande vitesse par les flammes. Aidée par d'autres locaux, la blonde mit Gigi en sécurité de l'autre côté de la rue avant que des cris stridents ne lui parviennent aux oreilles.
Son sang se glaça dans ses veines.
Reconnaissant la voix d'un enfant qui provenait du champs de bataille des deux pokémons, l'adolescente repartit en courant vers le petit gratte-ciel, suivant la voix désespérée. Elle ne savait pas franchement ce qui l'animait mais elle ne pouvait juste pas rester là sans rien faire. Entrant de nouveau dans le bâtiment qui rougissait à cause du feu, elle fut prise d'une odeur acre à la gorge qui lui fit monter les larmes aux yeux. Mais il en fallait plus pour la décourager et elle entra dans ce petit enfer, cherchant l'origine des cris et des pleurs. Elle trouva finalement un petit garçon, recroquevillé dans un coin. Elle le rassura et l'emmena à sa suite avant qu'un premier craquement ne se fasse entendre.
Commençant à courir par instinct de survie, l'enfant dans les bras, un second craquement venant de devant elle lui envahit les oreilles. Une partie d'un mur venait de s'effondrer et une raie de flammes en sortit, accompagné de quelques éclats de roche, se rapprochant dangereusement. Mué par la survie, Zaya eut pour réflexe de placer le petit derrière elle pour faire barrage de son corps. Sur certaines parties de sa peau, elle sentit une chaleur et une douleur si vives qu'elle lui arrachèrent un hurlement de douleur. Mais ce n'était rien comparé à la souffrance qu'elle ressentait au niveau de son visage. Elle avait l'impression que son côté droit était en train de fondre. Pour autant, il ne fallait pas rester là. Son instinct lui hurlait de partir. De partir vite. Prenant le petit dans les bras alors qu'elle pleurait de douleur, elle fit fie de ses muscles douloureux et se mit à courir.
Le reste fut très flou.
Elle se souvenait surtout d'un air soudainement très frais, de quelques cris et de la dureté du bitume.

Zaya se réveilla deux jours plus tard, sur un lit de camping aménagé à la va-vite.
Elle avait été transporté d'urgence auprès du seul médecin du bidonville qui, suite à cette tragédie, avait été débordé. Ce qui la frappa en premier, avant même qu'elle ne réussisse à ouvrir les yeux, ce fut la douleur. Tout son corps semblait la brûler et sa peau la tirait atrocement dès qu'elle faisait le moindre geste. Malgré toutes les fibres de son corps qui lui faisait souffrir le martyre, elle s'inquiéta tout de suite ce qu'il était advenu de mamie Gigi et de l'enfant. L'air contrit, le docteur lui apprit que l'enfant allait bien mais que la vieille femme ne s'en était pas sortit. Elle avait inhalé trop d'air contaminé et elle s'était éteinte quelques heures après avoir été sortit du brasier. Et comme le bidonville n'avait eue aucune aide suite à cet événement dévastateur, ils avaient du essuyer de lourdes pertes dues au manque d'aide et de capacités de soins. Des pertes aussi bien humaines que pokémons.
Cette nouvelle anéantit la jeune fille.
Elle venait de perdre l'un des êtres qui lui était le plus cher et soudain, son corps ne sembla plus lui faire si mal que ça. La perte qu'elle venait d'apprendre la tourmentait bien plus, lui déchirant le cœur si fort qu'elle n'en trouva pas la force de pleurer. Mais rapidement, la peine fit place à l'incompréhension puis à la colère.
Elle n'aurait pas du mourir !
Elle aurait pu vivre s'il y avait eue de l'aide !
Elle aurait put se faire soigner si les hauts placés s'étaient bougés le cul !
Oui, c'était leur faute ! Tout était de leur faute ! Eux qui, dans leur tour d'ivoire étaient sourds aux supplications et aux difficultés de Mahina !
C'était injuste, c'était pas normal !
Il fallait que ça change...

Ce jour là, une rage sans commune mesure s'empara de la gentille adolescente.
Une rage qui ne la quittera plus et qui la poussera bien plus loin que tout ce qu'elle avait imaginé.

* *** ** *** *

Quelques années plus tard, on entendit parler dans les bas-quartiers d'un petit groupe qui obtiendra rapidement le surnom de Milice. Ce groupe était connu pour aider et protéger les habitants tout d'abord du bidonville, puis plus largement, de Mahina dans son ensemble. Très proche des pokémons, c'était un groupe qui était aussi accueillant envers les locaux et les touristes qu'il était virulent et sans pitié envers les intrus incorrectes, surtout envers ceux en provenant de Bedwyr. Pour autant, le groupe avait comme réputation d'être toujours juste et, quand bien même il était de notoriété public qu'il baignait dans des affaires plus louches tel que le trafic d'armes, les habitants le soutenait envers et contre tout. C'était la seule entité qui daignait s'occuper d'eux et les écouter alors ils n'allaient assurément pas cracher dessus. De plus, le groupuscule avait commencé à offrir du travail comme coursiers à certains habitants du bidonville : du véritable pain béni que certains habitants n'attendaient plus.
Mais ce petit empire n'était pas suffisant.
Il se murmurait que la dirigeante de la Milice était insatiable et qu'elle visait quelque chose de bien plus haut, de bien plus ambitieux.
Est-ce que Mahina la suivrait pour autant ?
Elle ferait tout pour que ce soit le cas.                

   
   
Surnom :Hypérion
   Espèce :Embrylex
   Sexe : Mâle
    Talent :Cran
   Niveau : 10
   Nature : Caractérielle
   Teracristal : Spectre
   

   
Description : Ce petit être pourrait être mignon s'il y mettait du sien sauf que non. Il est tout le contraire de mignon. Turbulent et n'en faisant qu'à sa tête, il ne fait que ce dont il a envie, quand il en a envie. Et si on le réprimande ? Coup de corne ou morsure assurés, voir même les deux parfois ! En plus de ça, il est d'un naturel méfiant et bagarreur ce qui n'arrange absolument rien au tableau. Cependant, de part leur passé en commun, il s'est attaché à Zaya qui est la seule personne qu'il semble bien vouloir écouter. Il est d'ailleurs amusant de noter qu'il déteste être dans une pokéball mais qu'il reste généralement assez proche de sa dresseuse, ne semblant pas apprécier en être séparé.
   

   
Pseudo : Seth
   Age : La trentaine
   Pokémon préféré : Mimiqui, Miaouss, Farfuret, Lanssorien.... Ha! Vous aviez dit préféré au singulier ? Ha bah zut... XD
   Découverte du forum : En cherchant sur le net !
   Autre ? : Grand merci pour votre accueil très sympathique et au plaisir de rp avec vous ♥
   
XP :
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Staff
PNJ
Dim 25 Juin - 0:34
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Starter


Let's burn them all  Sprite_0215_%E2%99%82_XYLet's burn them all  Sprite_0761_SLLet's burn them all  Sprite_0624_XYLet's burn them all  Sprite_0246_XY


Farfuret : Pokémon très coquet, en raison de ses plumes rouges qu'il porte tels des bijoux, on peut dire qu'il accompagnera très bien sa dresseuse sur l'aspect esthétique. De plus, il est un Pokémon vivant généralement en petite meute, comme s'il s'agissait d'une petite mafia. Il est réputé pour être un Pokémon très violent en évoluant, en plus d'être particulièrement malicieux et intelligent. Assez pour que la chasse soit bonne, à ce qu'on dit.

Croquine : Pas du rouge, mais du rose assez criard ! Cependant, couleur à part, ce Pokémon est une proie extrêmement facile pour les autres Pokémons sauvages. Même au cœur de Mahina, on ne peut pas dire que le Pokémon soit en sécurité. Si ton choix se porte sur elle, tu pourras peut-être devenir une mère affectueuse et protectrice, et ainsi faire de ce petit fruit une reine combattante au jeu de jambes inégalé pour protéger les plus faibles ! Hautaine et têtue, il va cependant falloir montrer la quelle des deux est la réelle cheffe...

Scalpion : Un Pokémon impitoyable, sans émotions, et surtout prêt à attaquer les autres – en outre, un Pokémon qui serait tout aussi bien une bonne arme qu’un bon compagnon pour toi.  La violence est alors un point commun fondamental. En plus, son évolution finale est un général, un meneur de troupes, tout comme toi … quelqu’un qui est là pour diriger les autres. C’est un Pokémon redoutable, parfait pour mener à bien une rébellion.

Embrylex : Un Pokémon dur comme le roc, prêt à affronter toute les épreuves – un partenaire sans faille qui pourrait te soutenir dans les épreuves futures. Néanmoins, c’est aussi un Pokémon violent, et une fois évolué, il peut tout détruire sur son passage – en outre, il est aussi destructeur que toi, peut-être plus. Tyranocif est imposant, forçant le respect, et pourrait donc t’aider à propager ce vent de rébellion auquel tu tiens tant. Vivant sous terre, ce n’est pas non plus le Pokémon le plus sociable, à l’image de Zaya plutôt renfermée sur elle-même et peu loquace.

Halloween
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Sam 1 Juil - 13:58
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Bienvenu.e à Ahovu !

Let's burn them all  Hexago13




[Merci d'avoir pris mon scénario olalah 😳 J'adore ce que tu en as fait, et le fait que ce soit une femme aux commandes, ça me fait encore plus plaisir !!! Désolé pour le temps de validation, j'espère que ça ne t'a pas trop démotivée TT Allez, je vais te mettre tes rôles 👀]

Tu commences donc ton aventure avec 500 P$, ainsi que 5 Pokéballs ! N'oublie pas de faire ta T-Card avant de commencer à RP ! En espérant que tu te plaises à Ahovu. ]

Halloween
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