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Trafiquant & Informateur de la Jaspe
Madoka Tokumei
Trafiquant & Informateur de la Jaspe
Jeu 25 Avr - 15:36


Dernière édition par Madoka Tokumei le Sam 11 Mai - 15:03, édité 1 fois
Madoka Tokumei


Madoka Tokumei




Quels sont les objectifs de votre personnage ?

Madoka veut retracer son « Journal de la fin du monde ». Pour lui, Ahovu est le dernier bastion de l’humanité. Pour lui, nous sommes déjà foutus, alors … il veux garder des traces de son espèce. Il veut tout retracer. Plus encore, il veut récolter le plus d’informations possible : le passé de la région, les secrets de l’Organisation … il a un besoin de tout savoir.

Sinon, accessoirement, gagner un max de blé c'est vraiment pas mal aussi.

Quel est son lien avec les Pokémons ? Les craint-ils ?
Madoka a une relation assez neutre avec les Pokémons ; les siens, il s’y attache beaucoup. Les autres, il s’en moque pas mal. Il n’est pas sans cœur, mais a tendance à se soucier de ses proches en priorité. Cependant, il sait qu’ils sont dangereux ; il ne se fit jamais totalement à eux, car il a conscience qu’ils pourraient le tuer à chaque instant. Enfin, ça ne l’empêche pas de jouer un peu avec le feu.

Néanmoins, il n’aime certainement pas les plus dangereux ; non, lui, aime ceux qui ont l’air stupide ; il les trouve drôle, et affectueux, et plus encore … les gens les voient souvent comme plus inoffensif, ce qui peut clairement être un avantage pour les prendre par surprise.
Parce qu’il est prêt à prendre la plus mignonne des créatures et d’en faire une Bête.

Comment voit-iel l'Organisation Trismegis ? Et le Groupe Victini ?
L’Organisation, étonnamment, il ne la déteste pas tant que ça. Après tout, elle lui a permis un nouveau départ, loin de sa famille de sang sanglante. Même s’il a servi de rat de laboratoire. Et alors ? Il en a profité pour obtenir une bonne situation, et jouir des privilèges des Bedwyrois.

Et il a tout perdu, au prix d’une nouvelle liberté ; cette liberté, c’est le Groupe Victini. Contrairement à la plupart de ses membres, la lutte pour les Pokémons est secondaire. S’il est là, c’est pour amasser de l’information, encore et encore … pour défier l’Organisation, et continuer ses recherches. Et surtout, foutre la merde. quitte à devoir commettre quelques actes criminels, de temps à autre.
Âge40 ans (1er avril)
Pronoms il/iel/elle (s’en fout)
Métier Trafiquant/Informateur pour la Jaspe + Feux Follets
Groupe Victini
HabiteKalahari
Feat OC | Nénuphar

Mental


Tu es quand même un sacré emmerdeur Madoka, non ? En tout cas, pas mal de gens te voit comme ça – et ce qui est sûr, c’est que tu n’as pas volé ton titre.
Tu t’exprimes souvent de manière théâtrale, irréaliste. Tu joues avec les mots, avec les émotions des autres, parfois. Oui ! Le monde est un peu une scène, et tu fais toujours de ton mieux pour donner une bonne représentation. Mais qu’est-ce que tu peux être lourd, parfois.

Toi, tu ne t’énerves jamais ; tu n’insultes que rarement. Tu te contentes de piques, de plaisanterie, de sous-entendu qui sont tout aussi tranchant. Et tu es toujours plein d’imagination et de fantaisie pour faire chier ton monde.
Tu es un peu sadique, dans le fond, tu ne crois pas ? Enfin, ce plan de ta personnalité, tu l’assumes sans trop de soucis.

Et pourtant, les gens t’apprécient pour la plupart ; Coloré, exubérant, fantaisiste, ton côté petit clown plaît aux autres, mais pas seulement ;tu dégages un sentiment de zen, du point de vue de ceux qui t’entourent. Tu possèdes une capacité à canaliser les émotions des autres, à calmer leurs blessures, leurs tourments interne. Après tout, que ce soit pour faire le bien, ou le mal, tu sais te servir des mots.
On pourrait appeler ça de la manipulation, mais pour toi, c’est juste de l’intelligence.

Et puis, tu es observateur, tu sais apprendre des autres, les écouter, aussi : un peu psy à tes heures perdues, surtout quand tu te perds dans un bar et des discussions aléatoires. Alors, pour aider les autres, tu sembles avoir les mots juste, presque réponse à tout.
Même si c’est plus souvent par opportunisme que simple gentillesse.
Tu es souvent en retrait, et tu conserves toujours ton petit air énigmatique ; tu ne parles jamais trop de toi, et tu te plais à toujours conserver une part de mystère.

Tu sembles presque ne jamais t’énerver – tu sembles presque en permanence maître de tes émotions, serein, trop calme pour un mafieux. Tes émotions, tu sais les mettre de côté ; tu n’es pas quelqu’un de très sentimentaliste. Ton esprit est très cartésien ; tes choix, ils sont toujours murement réfléchis. Ta détermination n’est plus à prouver ; après tout, tu as déjà abandonné tant de choses pour en arriver là. Et quand tu es au travail, quand tu prends ton rôle de mafieux, tu n’as que peu de mal à te faire respecter.
Car tu ne crains pas de menacer. Tu ne crains de blesser. Tes mains ont déjà fait du mal à d’autre humains ; elles peuvent aussi bien Réparer, que Détruire. Panser les plaies que remuer la lame à l’intérieur.

Peut-être que tu es aussi un peu cassé, au niveau émotionnel. Il te manquait déjà des cases, à la base, tu en as bien conscience.
Tu n’en souffre pas tant que ça – après tout, tu n’as pas envie de t’ouvrir ; tu as trouvé ton propre équilibre… en tout cas, c’est ce que tu crois. Mais des cases, il t’en manque plus que ce qu’on pourrait penser au premier abord.

Tu as des problèmes, Madoka, tu ne crois pas ? Est-ce que tu va chercher de l’aide, un jour ? Tu as perdu bien plus que tu ne le penses. Parfois, tu n’as même plus l’impression d’être toi-même. La nuit, tes souvenirs traumatiques remontent, t’empêchant d’accéder aux mondes des rêves ; Tu n’as jamais bien dormi, et sans doute que tu ne dormiras jamais bien.

La douleur te ramène sur Terre. La douleur, elle est confortable ; trop longtemps, tes traitements l’ont atténué. Alors, quand tu sens ta chair s’ouvrir, quand le sang coule et que les neurotransmetteurs réagissent, tu te sens , tu te sens vivant. Tu sais que ce n’est pas normal – tu en as honte, parce que sinon, tu ne cacherais pas tes bras abimés sous des tonnes de bandages. Le reste des blessures de ton corps, elles ne te gênent pas ; mais il n’en ait pas de même pour celles qui sont preuves de ta propre faiblesse, de ta propre instabilité.
Mais c’est ainsi. La douleur est parfois ton repère, parce qu’elle te prouve que tu es libre, à présent.

Tu n’es pas une bonne personne – mais est-ce que tu n’es pas si mauvais, si ? L’organisation, les Victinis, la Jaspe … ce ne sont que des outils, des échelons pour accéder à la Connaissance. Qui pourrait vraiment t’en vouloir ? Tu as besoin de savoir.

Enfin, tes côtés un peu avare … ça, tu pourrais t’en passer ; Mais tu aimes l’argent aussi bien que tu aimes dépenser, même si depuis que tu es dans la Jaspe, tu as perdu cette habitude de te promener dans les portefeuilles innocents des autres. Pas le choix ; tu aimes renouveler ta garde-robe, tu aimes mettre la main sur des livres cher, tu aimes goûter à de bons alcools et profiter de ta nouvelle vie. L’Organisation t’a mis une cuillère d’argent dans la bouche, et tu n’as certainement pas envie de la retirer.

Ton caractère de rapace est finement dissimulé, mais reste que tu as bien saisis le monde ; avec l’argent, tu peux tout avoir. Tu as récupéré tes jambes, tu as récupéré ta liberté … en vouloir un peu plus, c’est bien normal, non ?

Néanmoins, dans le fond tu ne veux pas spécialement faire le mal ; même si, inévitablement, c’est le cas. Combien de personne à tu éliminé, roulé ? Combien de litres de sang as-tu sur les mains ? Tu ne veux pas vraiment le savoir – tu esquives ces questions, profitant de l’instant présent.
Parce qu’après tout, tout ce que tu veux, c’est savoir.
Personne ne peut t’en vouloir pour ça, non ?

Trucs en vracs :
Madoka a très souvent le nez dans un livre ; il s’intéresse plus particulièrement à l’histoire, aux sciences, et à la médecine.

Sa passion d’enfance est l’astronomie, et il est toujours vivement intéressé par le sujet ; plus encore, il essaie de retracer une partie de l’histoire perdue grâce à la position des étoiles. Le temps écoulé, la position d’Ahovu sur la planète …

Il se déplace la plupart du temps en skateboard magnétique, flottant à quelques centimètres du sol. Ce qui lui permet de ne pas forcer sur ses jambes et de ne pas attirer l’attention sur sa démarche maladroite.

Il se débrouille souvent pour être en hauteur, lorsqu’il parle à quelqu’un de plus grand (donc quasiment tout le temps). Il s’assied parfois sur les tables, sur les plans de travails, debout sur les bancs …

Ses mains sont très agiles ; il est très bon dans tout ce qui touche à l’adresse. Avec ça et son amour pour la logique, il passe souvent du temps à démonter des choses, pour comprendre comment elles fonctionnent. Il apprécie beaucoup d’être à Kalahari pour aiguiser ses connaissances auprès des mécaniciens et des ingénieurs. Même si la mécanique qu’il connais le mieux, c’est celle des êtres vivants.

Il possède plusieurs (fausses) identités, et les papiers (numériques, ou pas) qui vont avec ; il lui arrive, de temps en temps (quasi tous les jours), d’utiliser un faux nom, si la situation l’exige.

Il possède encore une certaine croyance en le Culte du Soleil, et se perd parfois à prier pour Ho-Oh, bien que ce soit rare. Il reste toujours attaché à Koyô.
De même, il a un certain intérêt pour les arts de divination, sans forcément y croire totalement. Les sciences occultes le fascine, et il fait souvent des tirages de tarot, par simple curiosité presque scientifique.


Physique


Tu te regardes dans le miroir. Qu’est-ce qu’il te reste, de ton ancienne identité ? Qu’est-ce qui a changé, depuis tout ce temps ? Tu es Haruka – il est toi ; vous êtes indissociables.
Pourtant, tu as l’impression d’avoir perdu quelque chose ; et lorsque tu le vois en photo, tu peines à te reconnaître.
Mais il est toi, et tu es lui.

Est-ce que tu leurs manquent, à tes anciens proches ? A tes anciens collègues ? A tes patients, peut-être ?
Haruka donnait une impression étrange aux autres. Du « haut » de son mètre cinquante-deux, le médecin ne faisait pas bien peur. Il avait des petits bras pas très musclé – tu en as hérité, il faut bien l’avouer – et une fine silhouette, semblant aussi fragile que du verre. Une maigre poitrine, souvent dissimulée sous une bonne couche de vêtement. On le prenait souvent pour une femme ; mais il s’en moquait pas mal. Qu’est-ce que ça voulait dire, être une femme, de toute façon ?

Ce médecin était ainsi – étrange, hors des normes, pourtant talentueux. Ayant l’air d’un enfant dans un monde d’adulte. Tu es encore un peu comme ça, dans le fond. Ton essence reste la même, bien que des choses aient changées.

Son visage sahara ne rappelait en rien le sérieux d’un professionnel de la santé. Des cheveux corbeaux, coupés courts, lui donnant un air masculin, et surtout enfantin, avec ses longueurs inégales, comme s’il se les coupait soi-même. Et tu n’as pas perdu cette habitude.
Ses grands yeux vert pomme, décorés de longs cils étaient pétillant, plein de malice ; beaucoup se souviennent de ce regard perçant, semblant toujours avoir un coup d’avance.

Son style vestimentaire restait un minimum soigné et dans les normes, pour un membre de l’organisation. Chemise blanche, blouse de médecin… ses cravates étaient néanmoins bien plus excentrique et colorée, arrachant des sourires aux enfants finissant en consultation avec lui.

Puis, Haruka Sato avait rejoint les étoiles – il est mort, pour que tu puisses naitre. Toi, fantôme, vestige de cette personne. Mais n’oublie pas ; tu es lui, il est toi, et ça ne pourras jamais changer.

---


Tu lances un regard dans la glace – c’est toi. Tu ne peux t’empêcher de te poser une question, bien particulière.
Qu’est-ce qu’il te reste de lui, dans le fond ?

Ta main châtaigne glisse sur ton visage. Il est plus dur – il commence à se fatiguer, à se creuser sous l’âge. Ces petites rides, sous tes yeux, elles sont récentes, non ? Tu te moques un peu de vieillir ; les gens ont encore du mal à te donner un âge, de toute façon.

Tes cheveux, comme Haruka, tu ne sais pas les gérer ; et on dirait que tu as abandonné l’idée d’en faire quelques choses. Dans un fouillis de mèches désordonnées, ils cachent tes tempes, viennent caresser ta nuque.

Toi, tu aimes la couleur ; toi, tu ne te forces plus à les couper, parce que ton employeur se moque de ta tenue, tant que tu apportes quelques choses. Alors, tu laisses libre court à tes folies capillaires. Peut-être un peu trop, du point de vue de certains. Jaune, vert, orange … c’est à peine si on peut identifier ce que tu as tenté de faire. Mais sans doute que c’était ça, ton but, non ?

Oui, ton visage, ce n’est plus exactement le même ; de près, peut-être qu’on pourrait vous reconnaître, ou au moins vous imaginez un lien de parenté plus ou moins éloignés.
Haruka avait ce regard pétillant, orné de longs cils ; on retrouve toujours cet éclat verdoyant, ces yeux qui sourissent, se plissent facilement, lorsque tes lèvres sont redressées d’un rictus joueur.

Cependant, dissimulé sous un cache-œil noir, ton orbe gauche a laissé place à une profonde cicatrice, zébrant le creux où reposait avant son œil, jusqu’à se nicher à la racine de ton nez. Tu es bien abimé, Madoka … tu n’as pas l’impression de ne pas prendre soin du corps qu’on t’a confié ?
Une autre marque est allée abimer ta peau autrefois sans impureté, creusant légèrement ta lèvre supérieure, n’entachant pourtant pas tes rictus taquins. Plus naturelle, une tâche de naissance ressemblant à une plume vient colorer ta nuque - mais avec les années, tu as presque oublié.

Et … tiens, ce ne serait pas quelques dents, que tu as égarées ? Combien de fragments de toi à tu abandonné, perdu ? Tu es presque comme une poupée en pièce, parfois, et tu t’en rends bien compte. Celles restants, elles sont un peu plus longues que la moyenne – en plus de celui de zombie, peut-être que tu as un petit charme de vampire ?
Ça fait longtemps que tu ne t’es pas rasé, non ? Contrairement à Haruka, tu as une fine pilosité ; une barbe un peu timide que tu ne prends pas la peine d’entretenir.

Sans surprise, tes épaules se sont un peu élargies ; tu as même pris un peu de muscle, mais tu continues de combler ton manque de force avec de bons réflexes ; tu sais que contre la plupart des gens, tu ne fais pas le poids. Tu n’as pas triché, sur la taille. Mais tu sais que parfois, on ne te prend pas au sérieux à cause de ça ; alors, tu as tendance à toujours te nicher un peu en hauteur, ne serait-ce pour avoir ton regard au niveau de celui de ton interlocuteur. Oui, comme un Ouisticram, tu grimpes partout. Et, habile de tes mains, tu n’as aucun mal à manier des armes.

Tu n’as pas plus pris soin de ton corps que de ton visage – mais qui pourrait t’en vouloir ? Comme si tu avais choisi d’être aussi abimé. Tu es marqué de bons nombres de cicatrices, ayant déjà bien blanchies sur ta peau. Elles se promènent, ici et là. Certaines sont vestiges d’une maigre poitrine, que tu n’as jamais détesté. Mais tu préfères passer pour un homme ; c’est plus simple, surtout quand ton corps ne provoque pas des lever de sourcils.
Et les bras – oh, ça, tu en est bel et bien coupable, n’est-ce pas ? Après tout, tu prends bien soin de les dissimuler, sous des bandages anthracite, tranchant avec ta peau foncé. Mais ce n’est ni l’endroit, ni le moment pour en parler, non ?

Tes doigts sont brulés ; tes empreintes digitales, annihilées. Tu n’avais pas le choix ; même si désormais, tu sens encore moins le bout de tes doigts. Ce qui n’arrange en rien ton souci de perception de la douleur.

Haruka pouvait courir librement ; Haruka était entier.
Toi, tu as déjà perdu beaucoup ; tu n’es plus entier. Tes jambes sont métalliques. Tes jambes font partis de toi, sans vraiment être tiennes. Elles sont un quasi-toi, autre chose. Parce que toi, tu ne peux pas courir comme tu le désires. Tu ne tiens pas très bien debout, parfois, et ta démarche est un peu étrange, maladroite, presque mécanique.
Tes prothèses artificielles commencent un peu au-dessus de tes genoux ; des bijoux de grandes qualités. Tu as bien profité de la bonne place de ton ancien toi, non ? Est-ce que tu mérites vraiment de si belles jambes ?

Des gravures florales viennent les décorer – le F que Haruka avait sur ses papiers n’avait sûrement pas jouer en ta faveur. La texture, presque de marbre ; d’une froideur glaciale, contrastant avec la chaleur du reste de ton corps.
Tu aimes les peindre ; parce que ça te donne l’impression qu’elles t’appartiennent vraiment, qu’elles sont à toi. Elles sont légères, mais tu ne marcheras jamais parfaitement avec, et tu le sais.

Mais tu en profites. Après tout, a première vue, tu es tout à fait normal – en un seul morceau. Alors, tu caches des lames, dans des compartiments que tu as faits ajouter toi-même.
C’est aussi une faiblesse ; parce qu’elles sont reconnaissables. Parce qu’on pourrait te relier à lui, et tu n’as aucune envie que ça arrive. De ce fait, c’est une Victini qui effectue l’entretien, parce que tu sais qu’elle ne va certainement pas te vendre.

Maintenant, tes tenues sont bien plus colorées, à l’image de ta chevelure. Mais même si tu n’es plus forcé, tu continues de porter des chemises bien ajustées, bien que moins ennuyantes. Et il y a tes cravates, de toutes les couleurs ; tu regrettes celles que ton ancien toi à laisser derrière lui. Quelle perte …
Tu portes des bretelles, par-dessus tout ça, décorées de broches ou de pins à l’effigie de Pokémon. Ça te rappelle ton ancienne vie, et comment ça faisait sourire les enfants. Pour les bas, tu ne prends pas la tête : pantalon noir, simple et large, pour ne pas laisser entrevoir ce qu’il s’y cache.

Tu es presque comme une version abimée, cassée de Haruka ; mais est-ce que ce sont vraiment seulement des parties physiques de toi, que tu as laissé ? Madoka, qu’est-ce qu’il te reste vraiment, à l’intérieur ? Cette question reste en suspens. Car tu n’es plus vraiment le même, mais tu es lui, et il est toi. Tu ne peux pas changer ça, malgré toutes les altérations que tu as subi ou effectué. Ton passé, tu l’as renié, mais un jour, il finira bien par toquer à la porte.
Mais en attendant, tu as bien le droit de t’amuser un peu.

Histoire


TW : maltraitance, violence sur Pokémon, abus, dérives médicales, meurtres, dérives sectaires, mention de violences sexuelles, agressions, cracra

Parfois, les souvenirs se mélangent dans ta tête. Après toute ces années, tu n’as pas pu oublier toutes les vies qui se sont déroulées, avant la tienne. Avant ta naissance, avant ta renaissance
Parfois, tout se déconstruit, et tu dois remettre de l’ordre dans ta prison crânienne.
Parfois, tu te perds, tu t’oublies dans cette mer de souvenirs.
Souvent, tu veux oublier. Mais tu sais que tu en est incapable.

Fragment #1


Elle a mal. La lune est haute dans le ciel. Le rouge a envahi sa vision. Le rouge a envahi ses mains. Le rouge a envahi ses mains.
Elle a peur. Elle entend du bruit dans le couloir. Le rouge a envahi sa vision, ses mains, son corps. Son corps. Ses yeux glissent une dernière fois sur la masse informe qui était sa m è r e.
Les fragments de porcelaine décorent le sol. Elle court – elle ne sait pas où, elle s’enfuit ; elle ne sait pas où, elle quitte cette rue de Koyo, elle déambule, elle hurle, elle crie, elle a mal, elle a mal.
Mais elle n’a pas le droit ; car c’est son premier péché, et le pire d’entre eux : car elle l’a ■■■. Pourtant, elle a tout fait pour la satisfaire ; elle a acceptée les blessures, les insultes. Parce qu’elle était destinée à devenir importante, non ? Après tout, une plume avait marquée sa nuque, à la naissance.
Encore une fois, elle a tout gâché ; elle se déteste. On l’emmène, sans qu’elle ne sache où ; elle a honte. Elle a peur – est-ce qu’eux aussi, ils vont la punir ? Elle ne sait pas.
Ce jour, elle aussi, elle est morte, au plus profond d’elle.

Rapport du centre Hospitalier : Dossier N°■■■ de l’Orphelinat ■■■


Age : 9 ans
Taille : 142 cm
Poids : 34 kg
Sexe : F
Observations : Retard important dans la courbe de croissance dues à une probable malnutrition.
Coupures superficielles aux doigts
Etat psychologie altéré : Précautions sur la stabilité et le suivi psychologique de l’enfant
Amnésie partielle
L’enfant présente un sang-froid rare. Elle répond aux questions sans broncher.
[…]

Extrait du rapport de police :


L’enfant a été retrouvée le ■■ ■■■■ 20■■ dans les rues de Koyô. Elle semble avoir fui de chez elle, après des blessures et des coups.
Le corps de sa mère a été retrouvée dans le domicile familial. La chute d’un vase lui a perforé le crâne.
L’enquête a mené à un homicide involontaire. L’enfant n’a pas de famille proche.
Une enquête était en cours sur la famille de la victime. Une liaison au culte du Soleil est suspectée. […]
Conclusion : Transfert favorable de Haruka ■■■■■■ à l’orphelinat ■■■■. Son nom de famille à été changé pour celui de Sato.
Attention particulière à la santé psychologique de l’individu. Nous sommes à votre disposition pour tout renseignements supplémentaires.
Dr ■■■■■

Fragment #2


Haruka regarde autour d’elle – elle ne connais pas ce lieu. C’est là, l’endroit de sa punition ?
Mais … pourquoi elle était punie, déjà ? Elle serre contre elle sa vieille peluche d’Ho-Oh – tout ce qu’il lui reste. Les médecins sont gentils, avec elle – elle n’a aucun mal à prendre les traitements.
Et elle oublie.
Elle oublie presque le Culte, sa mère, son entourage. Mais elle s’accroche à cette peluche décousue, comme un dernier espoir ; elle n’oublie pas ; même si elle doit se souvenir chaque jour, elle se souvient. Peut-être que Ho-oh avait pitié d’elle. Ou peut-être qu’elle avait fait la bonne chose.
Peut-être que sa libération, c’était finalement une récompense.
Et lorsque le soleil se couche, elle se cache pour faire sa prière au soleil.
Il veille sur moi.
Même si c’est un déchet de la société ; elle l’a bien compris, elle n’a aucune raison d’être à Bedwyr. Toute son existence est un tabou, une honte.

Rapport de l’orphelinat ■■■■ – Sujet ■■■


Le sujet a désormais 13 ans. Ses capacités intellectuelles ont été décuplées par les traitements.
Néanmoins, le conseil médical est d’avis à réduire les doses. L’enfant est animée de comportement dangereux pour les autres : nous risquons qu’elle soit incapable de devenir une citoyenne responsable.
Nous l’avons vu observée, avec une curiosité scientifique, détaillé le corps inerte d’un Laporeille. L’enfant nous indique « Vouloir EN savoir le fonctionnement interne. » Les psychiatres de l’équipe sont contre la poursuite de l’opération. Les émotions et l’éthiques semblent ne pas fonctionner correctement.
Les neurotransmetteurs liés à la douleur semblent aussi faire défauts. Des soignants ont remarqué l’absence de réaction face aux brûlures, ou lors des coups. L’enfant se retrouve souvent avec des blessures d’inintention, sans qu’elle ne sache d’où elles viennent.
Conclusion : Réduction progressive du traitement, jusqu’à l’arrêt complet. Les effets sur l’intellect devraient être persistants dans le temps.

Fragment #3


Retour dans le monde des vivants. Ses émotions ont commencé à revenir, au compte-goutte ; Elle ne se souvient pas de tout.
Elle a commencé à s’en vouloir ; elle veut étudier la vie, la respecter … pas la piétiner.
Tout avait changé, comme si elle venait de se réveiller d’un long sommeil.
Haruka rentre à l’Académie Uxie. Elle avait décidée que il, c’était mieux, mais de toute façon, le genre ça n’a jamais voulu dire grand-chose, à ses yeux. Il a aussi décidé que ce serait une bonne idée, d’appuyer sur un besoin de diversité au sein de l’école pour s’assurer une place dans le cursus de médecine. Être un jouet de l’organisation ? Ça, ce n’est pas grave.

Il s’en moque – tant qu’il peut apprendre plus de chose. Eh bien, qu’ils jouent avec lui, alors – et lui, il continuera d’apprendre les secrets de ce monde ; d’écumer tout ce qu’il peut écumer, de créer des liens dans sa boîte crânienne. C’est ce qu’on a toujours attendu de lui, non ?

Mais un grain d’instabilité dérange déjà sa machine interne. Il a besoin de se sentir humain – de se rappeler qu’il est plus qu’une expérience ; Alors il plante se ongles dans sa peau, et ressentir la d o u l e u r lui montre bien qu’il est encore en vie.
Il se voit déjà au sommet de l’Organisation ; il se voit déjà dépasser ses créateurs ; il se voit déjà tout apprendre sur Ahovu, tout savoir et tout connaître.

Rapport du Dr. ■■■■ – Sujet ■■■


Le sujet a retrouvé des capacités sociales dans la norme. Haruka Sato est en tête de classe dans sa licence de médecine. Le bilan mental n’indique rien de spécial. Le bilan physique démontre une courbe de croissance encore insuffisante, ainsi qu’une transmission de la douleur inégale.
Plus aucune mention de Koyô ou de violences : en tout cas, les souvenirs, s’ils sont encore présents, ne perturbe plus sa vie.
Avis favorable pour intégration futur dans l’Organisation. L’élément semble des plus prometteurs. Des visites seront effectuées de façon annuelle.

Fragment #4


L’Ascension. De rat à roi. Haruka est monté dans les échelons ; après son doctorat en médecine, du haut de ses 29 ans, il commence son résidanat en chirurgie générale. Espoir de sa génération, il se fait rapidement remarquer dans l’Organisation : en s’engageant à servir le Centre Hospitalier et de ne pas partager son cerveau si brillant a d’autre district, il devient Lieutenant pour l’Organisation. A côté de ça, il entre en liaison avec un garçon de la Haute. Est-ce qu’il l’aime vraiment, non. Et il n’aime pas plus que ça jouer le rôle de petite fille parfaite.

Mais il aime ce goût de luxe, cette impression de ne manquer de rien, de pouvoir vivre dans une indécence totale. Il aime sentir le pouvoir au bout de ses doigts, il aime pouvoir remplir son cerveau de nouvelle connaissance, pouvoir épier les dossiers de l’organisation, en apprendre plus sur son passé, tout en y mettant de la distance. Comme si tout était arrivé dans une autre vie.

Il vit comme un roi, dans le luxe ; ses mains agiles et précises n’ont aucun mal à apprendre. Tout le monde l’envie, et il jouit presque de leur regard plein de haine et de jalousie.
Pourtant, il veut apprendre plus, encore et encore ; Il veut briller plus, marquer l’Organisation de son intelligence. Il a trop le goût du risque, et il ne s’en pas compte : cette cuillère en argent toute nouvelle dans sa bouche le fait se sentir invincible. Il est plus fort que t o u t. Il veut monter, de plus en plus.
Pourquoi ?
Pour se faire une place confortable, au première loge pour assister au dernier acte de l’espèce humaine. Parce que pour lui, tout est clair : l’humanité était à ses d e r n i e r s i n s t a n t s.
Et il préfère y assister dans un fauteuil en velours, plutôt que dans la poussière et la misère.

Alors, il infiltre un des groupes de la Milice, qui lui permet d’étendre ses compétences médicales. Lui, il se sent déjà prêt à opérer, sans support, sans aide, sans rien d’autre que ses mains pour le guider.
Et sur un plateau d’argent, il apporte à son Commandant l’identité d’un groupe entier de cette Mafia. Il est bel et bien un bon investissement pour l’Organisation.

Fragment #5


Son corps entier le fait souffrir ; il n’a jamais ressenti une telle douleur. Est-ce qu’il va mourir, là, dans une rue servant d’abri à de vulgaire Rattata ? Son corps est sale et souillé, il le déteste, il se déteste pour être tombé dans un piège aussi idiot, pour avoir laissé des traces. Son holomontre sonne, pourtant, il n’a pas la force de bouger, de le toucher. Il veut vomir, s’arracher les tripes, se couper ses membres qui le font tant souffrir, se venger, les défigurer, les brûler à vif. Et tout ce qu’il fait, c’est fermer les yeux.

Rapport du Dr. ■■■■ au sujet du patient Haruka Sato


Description des blessures :
Le patient à été retrouvé dans une rue de Mahina, inconscient. Il présentait des blessures graves, de nombreuses coupures un peu partout sur le corps, et de graves hémorragies aux niveaux des membres inférieurs, notamment les jambes. Après examen, des lésions internes ont été détectées. Son œil droit, perforé, a du être retiré pour diminuer les risques d’infection.
Interventions médicales :
Perfusion pour contrer la perte de sang. Une amputation de la jambe gauche et droite à dû être réalisée, sans complications. Les lésions internes ont nécessité une intervention chirurgicale. Plusieurs plaies ont nécessité l’applications de fils résorbables. Des soins intensifs ont été promulgués pour stabiliser l’état du patient.
Evaluation psychologique :
Le patient est victime d’un traumatisme sexuels présumé. Des signes de détresses émotionnelles ont été observés lors de l’observation de mes confrères. Néanmoins, son état psychologie semble se stabiliser à une vitesse presque inquiétante. L’équipe de médecins se chargent de lui fournir un soutien psychologique approprié.
[…]

Fragment #6


Haruka rêve de ces visages depuis des semaines ; pourtant, tout ce qu’il veut, c’est oublier. Il a l’impression d’être mort, une seconde fois. Il veut s’arracher ce qui lui reste de corps, le détruire.
Alors, il abuse des traitements médicaux, même si c’est pour oublier, seulement le temps de quelques heures. Il a peur, tout aucun qu’il est en colère.

Il a peur, car il sait que des enfoirés de la Milice viendront bien finir le travail un jour. Et il est en colère, car tout ce dont il rêve, c’est de voir leurs tripes s’étaler sur le sol. Mais il veut oublier, alors il passe des semaines à l’hôpital, dans un état second.
Après son Ascension, voilà la chute ; tel Icare s’étant approché trop prêt du soleil, il s’est brulé les ailes de lui-même.

Fragment #7


Seulement quelques mois depuis sa déchéance. Haruka ne quitte que peu sa maison ; ses nouvelles prothèses sont magnifiques, mais elles font mal, lui rappel ce qu’il a perdu. Il déteste la sensation de légèreté, le froid du métal, la couleur rose marbré. Et pourtant, c’est tout ce qu’il lui reste.

Il a 30 ans, et il est déjà mis de côté. Il a perdu toute sa valeur aux yeux de l’organisation, et il déteste son Commandant qu’il avait pourtant si enviait. Et il reçoit du courrier ; toute sortes de courrier.
Des lettres de rétablissement venant de certains de ses anciens collègues, ou camarades d’écoles ; Il ne prend même pas la peine de les lires. Et à côté de ça, des courriers de l’Organisation : on lui indique que son arrêt maladie cause du tort à ses recherches et ses tuteurs, entre deux lignes sur la volonté qu’il se rétablisse ; Et ensuite, comme si ce n’est rien, on lui dit qu’on va tout lui prendre ; on va vider son bureau, ses recherches, ses informations. Ses dossiers. Contenant des recherches qu’il a pratiquement illégalement. Comme s’il n’avait pas profité de la Milice pour laisser parler son génie scientifique.
On va tout lui prendre, sans même lui demander son avis. Et il veut se battre, pour préserver des miettes de sa vie de luxe.

D’autres lettres s’accumulent. Il marche un peu, maintenant : il n’a plus besoin de demander à son Kecleon d’aller chercher le courrier.
Des menaces de la Milice. Cette fois, il va vraiment y passer.
Il va tout p e r d r e.

Fragment #8


Son plan, il y a réfléchi des jours. Il s’habille pour donner l’impression d’être vivant, pour aller à son laboratoire. Pour le moment, il est le seul à connaître vraiment son bureau et ses compartiment cachés. Il est tard, lorsque ses collègues partent ; il prétexte de devoir faire un peu de rangement.

Son Pokémon se glisse dans la salle de sécurité pour désactiver les caméras.
Et alors, il détruit les meubles, il retourne les placards, il emporte les dossiers les plus importants avec lui. Il se tranche le bras, une fois de plus, pour libérer le sang sur le sol. Les yeux vides, il regarde le vermeil se répandre. Avant de laisser un mot sur le bureau.
« Ne vous approchez plus de la Milice. » Un meurtre improvisé, le meilleur des alibis. De toute façon, il n’est qu’une pièce jetable pour l’Organisation, désormais.

Son Kecleon reviens. Il sait le rôle qui lui ai attribué. Se morfondre, s’énerver, déplorer le départ de son dresseur. Haruka lui lance un dernier regard, avant de fuir.
Tout ce qui lui reste, ce sont ses recherches ; son compte en banque vidé aux compte-gouttes pour ne pas attirer l’attention, et c’est tout. Il abandonne sa vie, abandonne son mari qu’il n’a jamais aimé. Un instant, il a une pointe de remords ; mais cet homme ne mérite pas de subir la rage de la Milice, de mourir dans d’atroces souffrances. Il finirait bien par retrouver quelqu’un, non ? En tout cas, ce n’est plus son problème
Aujourd’hui, Haruka est mort, et une nouvelle personne est née.

Fragment #9


Bigorn’eau, Uchinâ.
Il a désormais 32 ans. Il s’est bien intégré dans le district : il vit à l’abri, même si l’argent n’est pas toujours là. S’est dégotté de nouveau papier, à laisser le temps et le bruit des vagues panser un peu ses blessures. Se balade la plupart du temps en fauteuil roulant, car il n’a pas encore apprivoisé ses nouveaux appendices, car il ne veut pas qu’on le relie à son ancien lui.
Lors qu’il ne travaille pas comme simple employé dans un salon d’art-thérapie, il continue ses recherches. Ecume internet, enfermé chez lui. Sa vie est simple, sans emmerdes, à l’abri de la violence ; pourtant, il s’ennuie, déteste ce quotidien.

La cuillère d’argent lui manque, tout est insipide. Il souhaite vengeance, sans pourtant l’obtenir. Le drame de la mort d’Haruka a vite été effacé par un autre gros titre de la presse ; ce n’était qu’un soldat, une petite fourmi ouvrière. Lui, les cendres de sa dépouille, ne veulent plus de ça, refuse les chaines, la soumission.

Fragment #10


Pendant quelques temps, il a erré, d’identité à identité, sans rester longtemps aux mêmes endroits. Pourtant, le danger l’appelle toujours ; aucun des petits train-train auxquelles il a gouté ne lui plait. Il s'en veut d'abandonner son carnet de la fin du monde, commencé des années auparavant.

Mais il arrive à obtenir sa vengeance, aux prix de longues recherches.
Il a enfin tué ces trois hommes, a vu leur intérieur se répandre sur le sol, leur sang, ce doux vermeil, imbibé des dalles. L’odeur âcre lui rappelle son premier meurtre ; ce Laporeille qui n’avait rien demandé, des années auparavant. Cette fois-ci, la peine est méritée. Son esprit s’est imbibé de leurs cris et gémissement de douleur.
Le meurtre de ses trois mafieux attire l’attention ; c’est un membre de la Jaspe qui le retrouve. Pourtant, il ne souhaite pas lui faire la peau. Et le garçon y voit une opportunité de commencer une nouvelle vie bien plus palpitante.

Le présent


Il a pris entre ses mains les fragments de lui, et a tenter de les remettre en ordre : d’en refaire quelque chose.
Il a gravi les échelons, peu à peu. Madoka s’est recréer une identité, une nouvelle vie. Plusieurs, même – il jongle entre les noms et les prénoms, lorsque le besoin se faire sentir. Mais aux yeux du monde, c’est Madoka qu’il est, le plus souvent. Il s'intègre comme Victini, adhérant aux Feux Follets, plus par volonté de voir leurs méfaits que par réel intérêt pour la cause.

Désormais, il a son labo au sein de la Jaspe ; son petit laboratoire clandestin, où il est maître, où la science anime ses doigts et où il n’a aucune limite. Au sein de cette Mafia, il est connu comme étant le Médecin. Et s’il sait soigner les gens, il sait tout autant les briser.

Trafiquant principalement, assassin quand l’occasion se présente, il brille dans l’ombre. Il a changé, aussi bien physiquement que mentalement. Il modifie son corps, affiche de vives couleurs sur sa tenue, ses cheveux, faisant sauter les limites qu’il s’était mis lui-même, pour rentrer dans les cases.
Et lorsqu’il travaille, lorsqu’il parlemente, un masque chirurgical anis cache son rictus joueur, cachant un peu plus sa vraie identité ; ce fantôme qui plane encore sur lui. Parfois, une peluche de Pokémon lui reviens en tête, et il se souviens presque de ses coutures abimées et de ses traces d’anciennes tâches de sang.

Chronologie


Naissance – Haruka nait à Koyô, d’une mère investie dans le Culte du Soleil, très proche de la famille de la grande prétresse, et d’un père inconnu. Son foyer est particulièrement maltraitant.
9 ans – L’enfant blesse mortellement sa mère sans le vouloir et est recueillie par l’Organisation, puis envoyé dans un des orphelinats de la capitale.
13 ans – Tue un Laporeille de sang-froid, par simple curiosité. Les médecins de l’orphelinat stoppent progressivement son traitement expérimental sur la mémoire et les capacités cérébrales. Les symptômes ? Un manque d’empathie flagrant et un dysfonctionnement des neurotransmetteurs liés à la douleur. Pourtant, ses capacités de réflexion sont bien plus rapides que la moyenne.
15 ans - Ses émotions et son fonctionnement se « normalisent » aux cours des années suivantes. Elle rejoint l’Académie Uxie pour étudier la biologie (et décide désormais de se genrer au masculin)
29 ans – Lieutenant pour l’Organisation, Haruka infiltre un réseau de la Milice, ce qui cause leur arrestation par l’Organisation. La Milice se venge quelques semaines après, en remontant sa trace, et en laissant pour mort : aux prix de ses jambes et de son œil gauche, Haruka survit et passe un bon moment au Centre Hospitalier de Bedwyr.
30 ans – Quelques mois après son agression, l’Organisation veux lui retirer ses cherches, alors que la Milice le menace de bientôt revenir finir le travail. Il simule une mort, récupère ses documents et change de vie.
32 ans – Sous un nouveau nom, il s’est intégré à Uchina. La vie calme lui déplait.
34 ans – Il met fin à la vie de ses trois agresseurs, et est reperé par la Jaspe. Il y voit une opportunité de commencer une nouvelle vie.
38 ans – Rejoint les Victinis
40 ans – Sous le nom de Madoka, il a monté les échelons de la Jaspe, est vit désormais à Kalahari, sous le nom de Madoka. C’est un trafiquant influent, un assassin parfois, mais il gère aussi son laboratoire, et peut soigner ses collègues lorsqu’ils en ont besoin. Mais ses mains peuvent tout autant panser les blessures que les agrandir.



silly goofy 168y

Empereur

Espèce: Insécateur ★
Sexe: Mâle
Talent: Techicien
Nature: Fier
Téracristal: Acier
Niveau: 5

Descriptions: Un Pokémon que Madoka a récuperé sur un coup de tête : une créature volée à la nature par un membre de la Jaspe, mais indomptable. Le type insecte cause le chaos partout où il passe, et n’obéit à personne … jusqu’à ce qu’il rencontre Madoka.
Les deux se sont compris assez rapidement et entretiennent une relation de confiance. Le dresseur lui apporte confort et nourriture, là où le Pokémon sert de lame et d’arme lorsque la situation l’exige.

silly goofy Pom10

Nénuphar


Âge Une construction sociale
Pokémon préféré Sous-côté
Découverte du forum L’illumination divine
Autre? Quoicoubeh ou Feur ??


XP :
8307
PNJ
Staff
PNJ
Ven 10 Mai - 23:04
Staff

Bravo pour la validation!

Ben bravo, j'ai pas pleuré mais ça m'a glacé le sang !!!
Faut s'faire soigner, quand même, chacal 😔
Hâte de voir toutes tes malveillances, amuses-toi bien, toussa toussa.
Et arrête de faire des trous dans tes bras :c Après y'en a pu.

Tu commences donc ton aventure avec 500 P$, ainsi que
5 Pokéballs ! N'oublie pas de faire ta T-Card avant de commencer à RP ! En espérant que tu te plaises à Ahovu!  



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