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Apprenti-fleuriste
Salomon Strueux
Apprenti-fleuriste
Lun 1 Mai - 19:41


Dernière édition par Salomon Strueux le Mar 2 Mai - 22:43, édité 1 fois
Salomon Strueux

Salomon Strueux

âge : 26 ans
pronoms : Il
métier : Apprenti-fleuriste
groupe : Neutre
habite à : Banlieue d'Uthyrgham
feat : Al-Haitham | Genshin Impact
Starter : Sélection

Quels sont les objectifs de votre personnage ? Ce qu'il y a de sûr, dans ses objectifs, c'est de poursuivre sa thérapie et ne pas lâcher son apprentissage afin d'avoir enfin un diplôme et un emploi stable.

Quelque chose de moins sûr encore, voire d'improbable, c'est de prendre le courage de confronter son père à ses erreurs avec fermeté, lorsque el courage pointera le bout de son nez. Courage qu'il n'a pas encore, mais il y travaille.

Plus improbable et même utopique, sans doute, si possible, retrouver sa mère qu'il n'a pas vue depuis ses seize ans. Il a l'impression de courir après une chimère, mais la région n'est pas si grande que cela, n'est-ce pas ? Il a tenté de la chercher avec son nom de jeune fille, mais cela n'a aboutit à rien. Sans doute a-t-elle décidé de se remarier, mais cela lui complique bien les choses.

Enfin, une chose sans doute plus réalisable, bien que complexe dans son état actuel : avoir une vie stable, saine et bien rangée. Un foyer, une famille. C'est tout ce qu'il souhaite. il a bien son oncle, qui est un pilier mental, pour lui, mais il a un mode de vie très... nomade.

Quel est son lien avec les Pokémons ? Les craint-il ?
Les Pokémons ? Bah, c'est des êtres vivants, comme les gens, les plantes et les champignons. Ils méritent autant de vivre que tout le monde. Leur contrôle n'est pas une chose qu'il considère comme normal. Cependant, sans doute par flemme, il ne se prononce pas sur le sujet. En tout cas, pour le moment. Sinon, il adore les Pokémons plantes et les chats. Il ne résiste jamais à leurs charmes. Il ne le dit pas à haute voix, cela dit.

Comment voit-il l'Organisation Trismegis ? Et le Groupe Victini ? Il n'apprécie pas plus que ça l'Organisation, mais ne la déteste pas d'une haine viscérale encore, pour le moment. Tout système a ses failles, certains plus que d'autres. Il a cependant déjà insulté des membres de l'Organisation quand on lui a refusé des aides sociales, mais il était en manque, oups.

Concernant le Groupe Victini, il les voit comme des héros de l'Ombre plutôt que des terroristes. Les actes visant à prendre des vies lui déplaisent, mais il ne pense pas que le Groupe Victini ait recours à ce genre de pratique. En tout cas, il l'espère. Il aimerait bien rencontrer des personnes actives dans le Groupe, histoire de s'y intéresser un peu. Surtout s'ils organisent des festivités.


Physique :
❅ Morphologie globale : Grand d’un mètre soixante-dix-huit et doté d’un physique mince et élancé, même un peu maigre, diront certains, selon les périodes. Cela ne l’empêche pas de posséder une légère musculature qu’il prend soin d’entretenir, juste pour le style.

❅ Cheveux : Gris, avec quelques mèches vertes. Sa chevelure est courte, lisse, avec une frange comme balayée par le vent, cachant parfois son œil gauche, lui donnant un air fourbe et joueur. Il possède quelques épis, un genre de coiffé-décoiffé qui lui sied à merveille, en tant que bordel organisé vivant. Des mèches plus longues sur le devant, et surtout à sa gauche, en fait. Cette asymétrie semble parfaitement calculée.

❅ Visage : Sur sa peau mate, notamment lorsque les beaux jours se montrent, vous remarquerez très rapidement ses yeux comme deux orbes turquoise incrustés de petites ambres. Un regard très particulier, surmonté de fins sourcils, qui donne envie de s’y plonger. Un piège idéal pour tomber dans le panneau et penser qu’il s’agit d’un saint. Ses lèvres fines sont souvent étirées en un sourire nonchalant, donnant ainsi l’impression que rien n’a d’importance.

❅ Revêtement : Des vêtements très proches du corps. Un certain chaos mais classe tout de même. Des hauts noirs, et des pantalons divers de la même couleur. Le confort avant tout mais… Si seulement ça s’arrêtait là ! Tout serait plus simple ! Mais écrivons, écrivons ! Il porte parfois des vestes de kimono aux motifs divers et variés, à moitié démises, avec des sarouels aux couleurs diverses, allez savoir pourquoi. Pour le style ? Ou parce qu’il est débraillé ? Oh non, il est assez propre sur lui, tout de même. Ce que l’on peut remarquer à ses bijoux. Celui qu’il porte le plus souvent est un Topaze Kiwi autour du cou. Ouais. Un bordel ambiant par moment. Mais ça reste plutôt classe et coûteux. Souvenirs de son ancienne vie de luxe.

❅ Signes distinctifs : Des bagues en or ou en argent à ses doigts, ainsi que des boucles d’oreille pendantes surmontées d’émeraudes. Souvenirs du milieu duquel il vient initialement. Oui.

❅ Parfum : Léger, à la fleur d’oranger et à la vanille, lorsqu’il trouve le moyen de s’en procurer. Il n’a jamais pu changer de parfum, trop attaché à ces senteurs lui rappelant des souvenirs d’enfance. En fond, vous sentirez sûrement une odeur de tabac froid ou une odeur légère et naturelle de transpiration, s’il vient de passer la journée dehors.

Mental :
Le Salomon est un animal avant tout débrouillard, intelligent et malin dans n’importe quel environnement. Plaisanteries à part… Ayant grandi dans un milieu bourgeois, puis passé de longues années dans les quartiers les plus défavorisés de Lapis-Cité lorsqu’on lui a coupé les vivres, il connaît tous les codes à respecter, quel que soit le milieu. Même s’il refuse dorénavant de respecter les us et coutumes de la bourgeoisie à moins d'y être contraint selon les circonstances. Et puis quoi, encore ? Le monde, ce n’est pas que soie et velours, et ça, il s’en est rendu compte très rapidement.

Loin d’être naïf, notre jeune homme possède un regard très critique sur ces milieux riches et aisés. Et pourtant, il apparaît comme très nonchalant, je-m’en-foutiste, même. Comme si rien n’avait réellement d’importance. Ce qui le rend sans doute un peu… impulsif. Il a envie d’un tatouage ? Il se le fera. S’il a l’argent. Il a besoin d’argent ? Ah ! Il fera en sorte d’en obtenir, même illégalement ! Il sait qu’il joue avec le feu et que ses bêtises ont bien failli le jeter en prison, par moment, mais il se sent comme intouchable, ou presque. Il y a eu une fois où il a eu un éclair de génie et s’est dit qu’il était allé bien trop loin et qu’il lui fallait fuir. Ce qu’il a fait. Heureusement pour lui, il n'a pas été attrapé. Et dès qu’il sent que ça commence à chauffer, il déménage de district, hop !

Il est donc très indépendant, puisque très débrouillard. C’est ainsi qu’il parvient à se débrouiller et à plus ou moins sortir de différentes situations complexes. Pas toujours en bon état, mais eh, il fait comme il peut ! Le tout est de s’en sortir. En un seul morceau.

Venant du coup d’un milieu où les faux-semblants sont des armes très efficaces pour survivre, ne soyez pas étonné d’avoir face à vous le roi des menteurs sans même vous en rendre compte. Mentir pour survivre… oui, c’est comme ça qu’il fonctionne. Il est un grand opportuniste, par ailleurs. S’il en flaire une, d'opportunité, soyez certains qu’il ne la ratera pour rien au monde. Que ce soit une opportunité d’emploi (dont la légalité est somme toute relative), de relation d’un soir, ou quoi que ce soit d’alléchant pour lui. Ces choses l’ont souvent mis dans de sacrés pétrins, par ailleurs.

Pour ce qui est de son rapport aux autres… Il n’a pas d’attaches (qu’il croit). Il n’a pas d’amis. Ou du moins, pas de vrais amis. Déjà, parce qu’il est compliqué de lui faire confiance. Cette girouette vous la mettra toujours à l’envers, malgré son charmant sourire. Ce qui lui fait une très mauvaise réputation. Il est un homme charismatique, de prime abord, bien entendu. Mais honnêtement… Ce charisme n’est que physique. C’est un leurre. Il vous décevra par son inconstance. Il a certes des névroses qui le poussent à agir ainsi, mais ça n’excuse jamais rien.

En parlant de charisme, il sait le mettre tout à son avantage. Charmant à la fois hommes et femmes simplement pour se divertir et s’amuser, il omet tout de même de préciser que ce n’est jamais réellement sérieux, ces amourettes. Il lui arrive d’ailleurs d’avoir plusieurs relations… en même temps. Dans le dos de ses partenaires. Ne voyez pas là l’œuvre d’un polyamoureux, non. Il manque juste cruellement de respect envers ses conquêtes. Il est infidèle et volage. Il ne sait pas garder de relation. Pas qu’il ne le souhaite pas. Il a envie d’être entouré et de recevoir de l’amour, comme beaucoup. Mais il s’y prend affreusement mal et ne voit pour l’instant pas l’intérêt de construire quelque chose de solide. Il ne souhaite pas s’enchaîner à une personne. Il est jeune, et n’a aucune envie d’être enfermé dans une relation, d’autant plus que sa situation instable ne se prête pas du tout au concept même de couple. Il l’est pourtant souvent. Il aime la passion. Mais sans doute a-t-il peur qu’elle s’éteigne, alors il coupe court à la chose avant de réellement s’attacher. Il est toujours responsable de ses ruptures. Il va toujours trouver des excuses banales pour rompre. Dire qu’il n’était pas prêt, qu’il a besoin de se recentrer sur lui… des excuses toutes trouvées. Bien qu’avérées, la cause est plus profonde. Il a peur. Peur de s’attacher et d’être blessé plus profondément qu’il ne l’est déjà.

Pourtant, malgré son charisme, est-ce qu’on peut dire que Salomon s’aime et a confiance en ce qu’il fait ? Pas vraiment. Il sait qu’il fait n’importe quoi. Et il culpabilise. Il rêve parfois d’une vie plus saine et bien rangée… Mais il n’essaye pas spécialement d’en sortir non plus, puisque c’est pas si pire, comme on dit. Tant qu’il a de l’argent et qu’il peut s’amuser, ça va, non ? En réalité, s’il s’adonne à ces petits boulots dangereux et ne reste jamais longtemps au même endroit ou dans la même relation, c’est parce qu’il est plein d’insécurités. On en a tous, naturellement. Mais lui, il est incapable de concevoir qu’on l’aimera et l’acceptera, du fait des multiples abandons qu’il a connu. Ses différences l’ont toujours suivi. Il en a toujours souffert, et c’est pour cela qu’il les cache en jouant à des jeux dangereux. Il inhibe son cerveau constamment pour oublier qui il est. Oublier ses angoisses. Au travail, dans ses relations, ou avec des produits illicites, lorsqu’il peut s’en fournir. Pour résumer, il a besoin d’un bon psy, mais il a été trop fainéant pour consulter jusque-là. Après une connerie de trop, il semble tout de même essayer de changer et passer le cap. Pas facile, mais il faut un début à tout.

Des passions ? Oh, oui, il en a, comme tout le monde. Mais celles-ci n’ont jamais été acceptées. Il a toujours été dénigré pour celles-ci, alors il n’en parlera sans doute que très peu. D’abord, il est un grand amateur de plantes. Surtout les fleurs. Que ce soit le jardinage ou la décoration ! Il a réellement la main verte, par ailleurs. Et s’il avait pu, sans doute aurait-il fait de l’arrangement floral, ou de l’ikebana. « Mais c’est trop féminin. » Ce n’est pas avec ça qu’il pourra gagner sa croûte, qu'on lui dit. Pas spécialement plus qu’avec ce qu’il fait actuellement, mais passons. Aussi, il adore peindre, et surtout à l’aquarelle. S’il a passé son enfance et son adolescence à peindre en cachette d’un père tyrannique qui refusait l’âme d’artiste de son fils, de nos jours, il ne le fait plus. Il n’y arrive plus. Ce n’est pas l’envie qui lui manque, mais dès qu’il tient un pinceau, ces mots aiguisés comme des lames de rasoirs lui reviennent en tête : « Tu n’y arriveras jamais. Tu as besoin d’un vrai travail. » Classique.

S’il tente tant bien que mal à pleinement assumer sa bisexualité ouvertement, il ne peut s’empêcher de trouver que quelque chose cloche. Mais tout ce qui cloche, ce sont ses pensées obsessionnelles. Ces mots qu’on lui a répétés sans cesse pour le dissuader. Alors qu’on ne peut pas enfermer nos préférences. Il le sait, mais au fond de lui, c’est bien présent. Il sait que les deux genres lui plaisent. Mais il ne sait pas comment être en paix avec cette idée. Alors il ne dévoile jamais vraiment son attirance pour les deux genres. Par peur d’être encore méprisé.

[TW : Tentative de Suicide, Drogues, Alcool, Dépression, Toxicité psychique, Violences parentales.]

Les fleurs d’orangers. Le jardin d’intérieur et ses odeurs inoubliables. Ce sont ces souvenirs en compagnie de ma mère qui m’apportent le plus de baume au cœur. Dès mon plus jeune âge, je dessinais à ses côtés en prenant le goûter sous les orangers. J'étais trop jeune pour m’en rendre compte, mais c’était ça, le bonheur. Aucune pression sur les épaules. L'ignorance de ce que mon nom de famille signifiait, aussi. Je n'étais qu'un enfant comme un autre. S'amusant à gribouiller et à courir dans le jardin, les couloirs, ou à sauter sur mon lit avec débilité, sourire aux lèvres et peintures diverses plein le visage et les vêtements.

Dès que j'ai eu dix ans je dirais, tout devint différent. Progressivement. J'avais moins le temps de m'adonner à ces plaisirs innocents. Je passais moins de temps avec ma mère, et bien plus à étudier. J’étais plus ou moins contraint d’être séparé d’elle pour me préparer à être un adulte, un vrai. Sérieux, austère. Je devais être dans les meilleurs, disait mon père. Je devais cesser ces enfantillages. Les gribouillages, ce n'était qu'une passion passagère. Quelque chose de stupide, réservé aux ignares et aux fainéants.

Tout ça marchait, car j’étais doué naturellement et rigoureux, qui plus est. J'avais d'excellentes notes et je rendais mon père fier de moi, je crois, malgré son visage peu expressif. Ma mère aussi, l'était. Mais on se voyait si peu. Trop peu, pour un pré-adolescent. Et dès qu'on me le permettait, je lui offrais des aquarelles. Pas toujours excellentes, mais ça la faisait sourire. Le plus important, pour moi, c'était tout simplement de passer du temps avec elle. Le reste n'avait aucune importance. Je devais obéir à mon père puisque cela assurait mon avenir. Mais c'était quoi, l'avenir, pour un enfant de dix ans ? Je n'en savais trop rien, mais je l'écoutais sans broncher, car c’était le rôle des enfants, d’écouter le patriarche.

Si mes parents s'aimaient ? Quelle question ! Je n'en savais rien. Ils passaient si peu de temps ensemble. C’est dire si j’avais déjà vu mon père se montrer affectueux une seule fois avec elle. Mon père travaillait. Tout le temps. Trop, tout le temps. Et lorsqu'il était à la maison, il ne nous parlait que de son travail. Lorsqu’il parlait, en tout cas. Il ne parlait à ma mère que de l'entretien de la maison. Il ne me parlait que de mon soi-disant avenir. Devenir ingénieur comme lui ? Je ne savais même pas ce que c'était, mais visiblement, ça devait être très bien, puisque mon père voulait que j'en fasse aussi. En plus, il en parlait tellement, que ça devait être pas-sion-nant. Il voulait que je lui succède. Il voulait que je le rende fier.

Durant l'adolescence, je commençais peu à peu à perdre de l'intérêt pour les cours. Que c’était chiant ! Sauf pour les cours d'art, et un peu de biologie, quand on parlait de plantes et d’écologie. Bien sûr, même en ne foutant plus grand chose, j'avais toujours de très bonnes notes. J'avais ce qu'on appelait des facilités. Cela énervait grandement mes professeurs. AInsi que les élèves travailleurs connaissant des difficultés. Au début, en tout cas, ça fonctionnait, ce petit manège. Durant tout le collège, j'étais en haut du classement. Indétrônable. Adulé par les professeurs, malgré leurs remarques concernant mes airs nonchalants. J’étais également populaire auprès des filles, qui plus est. Tout le monde était à mes pieds. J'avais tout pour moi. Puis, je dessinais toujours autant. Mes aquarelles étaient de plus en plus belles. Tous mes professeurs me voyaient déjà artiste, que ce soit ma première comme ma deuxième fonction. Mais ça entrait en désaccord avec ce que mon père voulait. Je devais devenir ingénieur. J'étais un petit rebelle, mais pas au point de mettre en colère le paternel. Même ma mère ne s’y risquait pas, et à raison.

Le lycée... Aaaah ! Quelle période incroyable ! Plus de libertés. Plus de bêtises à faire. La déchéance ! De nouvelles personnes prêtes à nous faire découvrir tout un monde. J'avais des fréquentations peu enviables. Tout le monde me le disait. C'est à ce moment-là que j'ai commencé à sortir plus souvent. Prétextant travailler mes cours chez des amis, ou à la bibliothèques, alors que je partais charmer des filles sans aucun scrupule. J'étais populaire, je devais bien en profiter ! C'est au même moment que j'ai commencé à fumer, boire... Oh, beaucoup d'adolescents font leurs expériences, ne me faites pas croire que vous êtes tous des saints. Au début, c’était occasionnel.

J'avais ma première petite amie, à un moment. Elle était sympa, facile d’accès, fragile et tellement dépendante affectivement. Si j'étais amoureux ? Non, pas vraiment. Mais j'aimais la façon dont j'étais aimé, admiré. J'avais de l'affection. On m’aimait, et ça me suffisait. C'était horrible, j'en ai conscience, maintenant. D'autant plus que je n'étais pas fidèle. Je passais du temps avec d'autres filles. Des moments courts mais intenses. Je n'avais qu'une seule petite amie, officiellement ! Non, je ne les collectionnais pas. Pas encore, en tout cas.

Tout ceci marcha un temps. Jusqu'au jour où... Cette fois-ci, ce fut un garçon, qui attira mon attention. J'avais réussi à l'attirer dans mes filets. Je ne savais pas où j'en étais. Il m'avait complètement perturbé. Je n'étais pas non plus amoureux. Mais je savais que je n'avais pas de préférences. Je l’avais appris. Hommes, femmes... Et même non-binaires que je découvris plus tard. Tout m'allait, tant que je pouvais avoir de la chaleur. Je ne savais pas si j'étais normal. Je gardais ça pour moi. J'oubliais la pression paternelle grâce à ces effluves d'alcool, de parfums et d'hormones. Et ça me suffisait.

Durant la seconde moitié du lycée, ce fut la descente aux enfers.

Ma mère avait été virée de la maison, un beau jour d’avril. Mon père ne lui laissait plus la possibilité de me revoir. Je ne comprenais pas. J’avais beau hurler, crier, pleurer, je n’avais pour l’instant aucune explication. Elle n’était pas morte. C’était tout ce que j’avais besoin de savoir. Elle nous avait visiblement trahi. Mais en quoi ? Tant de questions… auxquelles je n’avais pas eu de réponses.

J'avais mal. Elle était une des seules personnes de ma famille avec qui je m'entendais réellement. Elle m'avait appris à peindre. Sa passion pour le jardinage, le langage des fleurs, sa culture Kôyôïte. Elle m'avait toujours donné le sourire.

Elle était loin, maintenant. C'était ce que mon père me disait. Il voulut ensuite me faire croire qu'elle était partie d'elle-même avec un autre homme. Mais je n'y croyais pas. Elle l'avait sans doute trompé puisqu'il ne passait jamais de temps avec elle. Mais elle m'aimait, et ça, je le savais. Son sourire n’avait pas pu être faux tout ce temps. Elle voulait me revoir, mais elle avait peur des conséquences. Je voulais y croire.

J'étais en colère. Je ne me reconnaissais plus. Mes émotions éclataient souvent, violemment. Je faisais des choses de plus en plus dangereuses pour calmer le monstre qui me criait de tout dévaster. Mes relations d'une nuit se multipliaient. J'étais un vrai Don Juan. Sans être aussi heureux que lui, je le crains. Ma petite amie finit par apprendre tout ça. Mon petit manège. Mes infidélités. Je l'avais détruite. Elle souffrait peut-être autant que moi quand ma mère était partie, et quelque part, ça me rassurait de ne plus être seul à souffrir. Elle me détestait. Je ne pensais qu'à mon profit. J'étais cruel. Monstrueux. Et c’était vrai. Même si je ne voulais rien entendre.

Un infidèle. Une traînée. Quelques injures biphobes, aussi, accessoirement. C'était ma réputation auprès d'elle, maintenant. Peu importe ! Je ne m'empêchais pas de vivre pour autant. Je faisais mine de ne pas être atteint. Je commençais à venir en cours alcoolisé, aussi. Désinhibé. J'étais plus serein comme ça. Mes notes commençaient à dégringoler la pente. Je me débrouillais avec la moyenne, quand bien même ! Tout allait bien, non ? Et ça, mon père avait fini par le remarquer à mes bulletins. Je devais vite me reprendre. Il m'avait frappé au visage. A plusieurs reprises. Parce que j'étais rentré quelques fois défoncé. Ivre mort. Avec plusieurs filles aux bras. Ou cette fois, avec un homme plus âgé que moi, un étudiant majeur. C'était la fois la plus violente. Ouais, le vieux ne l’avait pas vu venir, celle-là.

J'allais jamais réussir dans la vie si j'étais un déviant. Une traînée. Comme ma mère. Ahah.

Je n'avais plus le droit de sortir quelques jours. Jusqu'à ce que je redevienne normal. Par magie, peut-être. Il m'emmenait en cours et venait me chercher systématiquement. Je n’avais jamais eu autant d’attention qu’à ce moment-là. Mais c'était invivable. Et sans ces substances anesthésiantes, mes angoisses remontaient en flèche. J'étais un monstre. Je détruisais tout. Je détruisais les gens autour de moi par mon comportement. Tout ça, je m’en rendais bien compte, maintenant. J'allais si mal. Si mal. Et je ne m'en rendais compte qu'à retardement. Je ne voulais pas de cette vie à m'enivrer pour oublier cette pression déchirante. Cette pression, elle me rendait fou. Et cette folie, je la cachais en m'auto-détruisant. Détruisant mes relations, ma santé. Qu'est-ce que je pouvais y faire ? Je voulais partir. Loin, très loin. Retrouver ma mère, son parfum floral, et ses gâteaux à la vanille et à la fleur d'oranger. La douceur de ses mains. Si elle avait un autre homme, qu’il vienne remplacer mon père, par pitié. Je pouvais tout accepter.

Et un soir, j'avais tenté d'en finir.

Une connaissance du lycée avait appelé les secours. Et à mon réveil, je fus plus ou moins soulagé. J'étais aux urgences. Désinhibé de manière légale, cette fois. J’en avais grandement besoin. Mon père était venu me voir. J’espérais qu’il comprenne mon appel à l’aide. J’avais grand espoir. Et au lieu de comprendre mes gestes... Ce fut violent. Ses mots résonnent encore dans ma tête. Il n’était resté que trois minutes dans ma chambre avant de repartir.

Je gâche ma vie. Je suis un monstre déviant. Je vais finir à la rue, à faire le trottoir. Comme ma mère.

Ces mots m'ont mis hors de moi. Tout était sorti sous les regards des infirmiers. Je l'avais insulté. Je lui avais dit que le chemin qu'il avait choisi pour moi ne me convenait pas. Qu'il pouvait bien aller se faire foutre. Et que m’interdire de voir ma mère témoignait de sa cruauté en tant que père.

J'étais finalement sorti après une semaine. Les infirmiers me disaient que mon père finiraient par accepter mon état, à termes. Que ce genre de scènes arrivait souvent. Mon cul, ouais.

J'avais obtenu des moyens de m'en sortir. Des traitements. Un suivi régulier. Pour parler. Mais je n'en avais pas envie. Je voulais juste me casser loin. Tout détruire. Me détruire. Alors que j'étais en route vers la maison familiale... J'avais été mis à la rue. Une valise posée devant moi par mon père. Son visage taciturne et inhospitalier. Juste des fringues et des effets personnels. Pas un rond. Rien du tout. Même pas majeur, sans diplôme, et je devais finir dehors !

Je vous passe la crise psychique qui a suivi. De toute façon, c’était interne. Je ne me voyais pas faire une scène dans la rue. Non merci.

Je squattais chez des potes. Jamais les mêmes. Ils finissaient par en avoir marre d’avoir un squatteur chez eux. J'avais pas passé mon examen final. J’étais pas en état. Donc… Accepté dans aucune des écoles que je voulais. J'avais envie de faire de l'arrangement floral. Mais forcément, fallait des notes prestigieuses. Les places étaient limitées. Fleuriste ? Non plus. J'avais aucune expérience. Pas les moyens de me payer d'études du tout. J'étais dans la merde. Le futur me permettra de repasser l'examen final du lycée à l’âge de 25 ans en candidat libre. Un équivalent pour faire une formation par la suite. Mais nous en sommes encore loin, donc restons dans le passé.

J'avais dû enchaîner les petits boulots, de fait. Agent d'entretien, serveur, barman, caissier... Des taffs ennuyeux. Je finissais toujours par me casser pour aller voir ailleurs. J'avais un toit, plus ou moins. Un vieux studio mal isolé. Mais ç'aurait pu être pire. J’ai pas été à la rue si longtemps que ça. J'étais débrouillard. J'avais pas le choix, de toute façon. Je ne voulais pas aller chouiner chez mon père. Hors de question.

J'avais aussi fait des jobs illégaux. Je faisais passer de la marchandise. Drogues, armes... j'en passe. J'étais pas toujours au courant de ce que je trafiquais. C'était comme ça que je gagnais le mieux ma vie. C'était plus occasionnel, mais j’étais doué. Que ça soit pour des criminels ou des rebelles.

Et à côté, j'étais toujours aussi inconstant. Des relations aussi stables que ma situation financière. Je mentais. Je disais qu'elle était la seule et unique dans mon cœur. Et quelques minutes ensuite, j'étais dans d'autres draps. J'en ai brisé, des cœurs. Bien trop. Non pas par sadisme. Juste pour répandre la peste qui me ronge. Et ne pas être seul à souffrir. Je n'arrive juste pas à me poser, même quand j’essaye de toutes mes forces. Appelez-moi "connard" ou "salaud", si ça vous plaît. La pluie de vos sarcasmes, glissent sur la toile cirée de mon indifférence, qu’on dit. Ouais, j’en étais là.

J'étais tombé amoureux. Je n'aimais pas ça. J’étais faible, fébrile, à sa merci. Même s’il était l’homme le plus gentil et inoffensif du monde, ma paranoïa me faisait du tort. Alors j'agissais comme avec n'importe qui. Faussement. J'étais infidèle. Fidèle à moi-même. C'était un mécanicien de Lapis-Cité. Je devais distribuer de la marchandise dans le coin, pour un taff en intérim. J’aurais pu profiter de cette occasion pour me reprendre et mener la vie de rêve. J’aurais pu renaître et enfin faire ce que je voulais. Être honnête.

Pour lui, j'étais fleuriste. J'étais ce beau gosse sans aucune imperfection, à ses yeux. Il m'aimait. Et mon cœur battant dans ma poitrine trahissait une réciprocité qui me donnait des angoisses monstrueuses. Je ne pouvais pas dépendre de quelqu'un. On s'était échangé nos numéros, puisqu’on n’avait pas toujours le temps de se voir. C'était rare, mais je dois dire que j'étais heureux de le revoir, quand ça arrivait. Même si je le trompais. Il ne pouvait pas le savoir, lui. Je ne voulais pas qu'il le sache. Je culpabilisais de faire ces atrocités dans son dos. Je n'avais jamais ressenti autant de scrupules et de honte. Je ne me reconnaissais pas. Je n'en avais pas habituellement ! A ses côtés, je voudrais vraiment être fleuriste, jardinier, arrangeur floral, et j'en passe. Fonder une famille à ses côtés.

Laisser tomber le masque. Ne plus être le Roi des Menteurs.

Il était collant. Peut-être un peu trop, par moment. Et ça devenait dangereux. Je voulais m'en détacher. J'allais lui faire du mal. Nous faire du mal. Je ne pouvais pas être avec quelqu'un. Même si je l'aimais. J'avais mis deux ans à le faire. Mais on s'était séparés. Sans explications autres que :

"Ce n'est pas toi, c'est moi ! Je suis perdu dans ma vie, j'ai besoin de temps pour moi !"

Des excuses bateau. Mais c'était du passé. J'étais pas la bonne personne pour lui. J'étais un menteur infidèle. Un monstre qui détruisait tout ce qu'il touchait.

J'étais dans la merde.

Oui, encore.

Mais plus que d’habitude, à ce niveau.


J'avais des dettes. D'énormes dettes, envers mon employeur illégal. Si je ne payais pas avant la fin de la saison, je pourrais dire adieu à mes organes en trop. J'aurais jamais dû collaborer avec ces tarés. Putain... Qu'est-ce que je suis doué pour m'auto-foutre dans la merde, c'est aberrant !

J’avais réussi à obtenir un prêt bancaire en attendant. C’était la dèche. Je me serrais vraiment la ceinture, mais j’avais pu éradiquer ce problème. Cependant, je ne me sentais pas en sécurité. Puis j’en avais marre, de cette cité souterraine. Je suffoquais. Je devais partir, et vite.

N’ayant que peu d’affaires, j’avais fini par tout rassembler et rendre les clefs de mon appartement. La caution allait me permettre de me barrer dans un autre district. Le quel ? Là où mes jambes me lâcheront, tant que c’est loin d’ici.

Alors que j’étais dans l'ascension qui me mènerait aux Sables d’Agates, j'ai reçu un message très… surprenant. Il s’agissait de mon oncle. Le frère cadet de mon père. Ces deux-là n’avaient que très peu de contacts, et je l'avais pas vu depuis bien dix ans. J’avais des sueurs froides, alors que…

“T’es où ???!!! Ton père m’a dit qu’il t’avait foutu dehors, j’y crois pas !!!!! Réponds-moi vite, faut qu’on se boit un truc, rattraper le temps perdu, normal, quoi.
PS : On se connaît peu, mais on est du même sang, je serai là si t’as besoin de moi.”


J’avais fini par lui répondre que j’étais en train de partir pour le désert. Il m’avait rejoint un peu plus tard, d’ailleurs. Me parlant de sa relation avec mon père, de ma mère… Et de toutes ses aventures dans le désert. Un homme assez barré, mais plein de sagesse, quand on creuse un peu.

De l’eau avait coulé sous les ponts. Je vivais maintenant dans la banlieue d’Uthyrgham. Le climat était vachement différent, mais c’était toujours plus lumineux qu’une ville souterraine. J’avais fait de nombreuses conneries, encore. Inutile de toutes les citer, mais un jour, je le recroisai. Le premier homme dont j’étais tombé amoureux. On se parlait amicalement. Il n’y avait aucun problème. mais je culpabilisais. Si fort que j’avais fini par tout lui avouer. Tout. On avait tous les deux explosé. La vérité avait éclaté. Nos contacts ont été rompus par la suite. Il avait raison. Je lui avais fait tant de mal sans qu’il ne s’en rende compte.

C’est à partir de ce moment que j’ai décidé de me reprendre en main. Je lui avais promis, la dernière fois que nous nous sommes parlé. Nous ne nous reverrons sans doute jamais, mais je devais avancer. J’avais trop de tares. Je ne pouvais pas rester comme ça, sinon, j’allais sombrer encore plus. Et je ne voulais pas souffrir encore plus. Surtout, je ne voulais plus faire souffrir qui que ce soit. Je devais canaliser ma colère de manière plus saine.

Les thérapies sont difficiles. Vraiment. J’ai cru que j’allais devenir fou. Mais après plusieurs mois, ma santé s’améliorait, il semblerait. Rien n’était parfait. Je continuais certaines substances assez peu dangereuses, et moins illégales, on va dire. Quoique ça devenait rare, si on compare à avant.

J’étais en apprentissage depuis presque an, maintenant. Assez peu ponctuel au début et très désorganisé, j’avais fini par prendre le pli. J’aimais beaucoup ce que je faisais, ça jouait pas mal. J’avais encore beaucoup de chemin à faire pour vivre correctement. Les soins que je recevais y étaient pour quelque chose, et j’avais eu tort de ne pas en profiter il y a dix ans. Cela m’aurait évité toutes ces merdes. Enfin ! Depuis que je vis ici, j’ai relativement la paix. Même si Bedwyr avait de nombreuses failles.


Surnom :Dryade
Espèce : Olivini
Sexe : Femelle
Talent : Matinal
Niveau : 10
Nature : Prudent
Teracristal : Poison

Description : Alors que Salomon partait pour les Sables d'Agates dans le but de quitter Kalahari, un petit Pokémon vert le suivit de près et assez longtemps dans le désert. Salomon voulut d'abord la dissuader de continuer à le suivre, considérant qu'il n'était pas assez responsable pour s'occuper d'un autre être vivant. Cependant, un Olivini ne peut pas survivre seul dans le désert, alors, malgré tout, il l'a gardé et protégé, même après avoir débarqué dans une zone plus hospitalière par la suite. Maintenant, ce Pokémon est comme son bébé. Une enfant unique, un peu. Il s'en occupe comme si c'était la prunelle de ses yeux, tout en veillant à ce qu'elle n'assiste jamais à ses travers. Jusque-là, tout se passe bien, la créature se sent très bien avec son dresseur. Ah, aussi, évidemment, il ne va jamais assumer qu'il en est complètement gaga.

Pseudo : Gratiné
ge : 22 ans
Pokémon préféré : Beaucoup trop... Brindibou, Giratina, Draïeul, Trousselin, notamment.
Découverte du forum : Alors là, je suis acculé, je l'ignore.
Autre ? : Vous avez tous une physionomie lugubre. Surtout Hermes.
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Salomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. 2510Salomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. 4610Salomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. 052-pngSalomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. Sprite_0570_NB


Olivini : Une plante, c’est ce qu’il aime, non ? Le Pokémon est cependant très peureux, ce qui pourrait faire écho à la personnalité de Salomon – il a encore peur d’affronter son père, après tout. Néanmoins, avec un peu de soin et d’attention, la créature pourrait devenir un fort Arboliva. Comme Salomon, qui, en continuant ses efforts, pourrait la vie saine qu’il désire tellement.

Virovent : Une plante desséchée – comme Salomon, ayant passé du luxe à la misère. Qu’il se laisse vivre, sans trop savoir où il va. Pas la plante la plus glamour qu’il soit, mais une plante quand même. Qui-sait, peut-être qu’il pourrait se voir un peu dans cette dernière ? Ça pourrait même lui rappeler son district d’origine, enfin … En espérant maintenant qu’il renaisse de ses cendres …  

Miaouss d'Alola : Déjà, un chat – mais aussi, un Pokémon extrêmement fier et intelligent, et qu’il le sait. Une créature encore plus nombriliste que lui, étant habitué à vivre dans le luxe. Sans doute un challenge pour Salomon, qui se révelerais probablement être complétement gaga. De fait, peut-être que s’occuper d’un Pokémon aussi égocentrique lui apprendrais à l’être un peu moins de son côté.

Zorua : Un renard – presque un chat. Presque. Une créature très trompeuse et jouant avec les apparences, comme Salomon. Les deux pourraient alors se comprendre, voir se pousser vers le haut. A moins qu’avoir un illusionniste avec lui ai l’effet inverse … Et puis, ça ferait aussi une bonne peluche. Même si c’est pas un chat.

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Salomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. 0ely
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Jeu 4 Mai - 19:09
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Bienvenu.e à Ahovu !

Salomon Strueux | Promis, c'est vraiment légal, cette fois. Hexago13


Validé ! Fait attention à ce que tu consommes, la police te surveille 👁

Tu commences donc ton aventure avec 500 P$, ainsi que 5 Pokéballs ! N'oublie pas de faire ta T-Card avant de commencer à RP ! En espérant que tu te plaises à Ahovu. ]

Halloween
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