Je dois avouer... Que j'adore les vieux et les enfants. Les uns comme les autres ont tendances, par l'innocence ou l'âge, à oublier les règles et les principes de base, créant un chaos de gêne des plus amusant. Venir tenir compagnie à certains d'entre eux ne me pose donc aucun soucis, surtout quand je sais que je dois laisser du repos à Brûme. On a passé ces quelques jours à s'entrainer non plus à la discrétion, mais au combat et la bestiole en est épuisé. Certes, j'exige la qualité dans le chaos à venir, mais pas au péril de sa santé. Un Pokémon mal au point est bien moins efficace et loyal.

Reste de cigarette aux lèvres, chapeau sur la tête, veste noir sur chemise blanche et cravate bleuté, je me rends à l’hôpital, longeant les murs par habitudes. Je me sépare du mégot devant la porte, l'écrasant et le rangeant dans une pochette gardé à l'intérieur de ma veste, puis me dirige vers l’accueil avant d'être arrêté par une voix qui ne m'est pas inconnu. "Bingo"... Ah, que ce nom me colle à la peau. Pourtant, je ne le dit pas si souvent, si ? Je tourne le regard sur la silhouette souriante puis esquisse un sourire. Je le connais pas tant que ça, lui, comme je ne suis pas celui qui l'a flairé, mais je sais le minimum. Parait qu'il a des doigts de fée quand il s'agit de machine ou d'informatique.... Et qu'il fout souvent la merde où il va. Je n'ai pas vraiment eu l'occasion de travailler avec lui, mais on s'est croisé souvent lors de quelques réunions ou rendez-vous des Victini. Plutôt habitué de le voir avec des rajouts et l'apparence d'un Grondog Punk, je hausse un sourcil à sa tenue plus "correct" qu'il arbore cette fois.

"Intéressant. J'aurais jamais parié te voir dans ce genre d'endroit, ni dans cette tenu si simple, petit."

De mon souvenir, la première fois que je l'avais vu, j'avais pensé que c'était une demoiselle punk et rebelle. Faut dire qu'il a le teint fin et que j'avais quelques peu lorgné sur la courbure de ses reins quand on l'avait présenté au groupe, avant de me rendre compte, avec amusement, que ce n'était pas le cas. Si je n'avais pas été gêné de cette méprise - et lui non plus il me semble - cela n'avait pas été le cas de tout le monde. Le gêne et les rires que ça avaient déclenché au sein du groupe avait été des plus savoureux pour moi. En y repensant, je rajoutais, amusé :

"Cela te va bien, les shorts ~"

Se fondre dans le paysage ? J'ose un sourcil avant d'avoir un léger rire bref. L'habit ne fait pas le moine et les gens ne changent pas. Si Haru est un "petit con", il le sera toujours, peu importe comment il s'habille ou où il se trouve. Quand il répond à ma petite taquenie, je hausse les épaules, amusé:

"Je ne le fait plus depuis un moment déjà. A force, cela deviendrait banal et ennuyeux, a moins que tu ne me fasses une surprise inattendue."

Comme... Porter une tenue vraiment affriolante? Ou un cosplay? Ou une tenue de BDSM ? Ou au contraire une salopette de camionneur ? Bref, qu'il se retrouve dans laquelle je ne suis pas habitué à le voir ou qui choquerait 90% de la population.

Je le suis tranquillement vers la porte quand il rajoute que ce serait surement des enfants. Un soupire de déception passe rapidement entre mes lèvres. Les enfants malades sont les moins amusants... Ils sont souvent mornes d'avoir du grandir trop vite et n'ont aucune information intéressante. Ne peut-on pas changer pour les vieux... ? Enfin, bon. J'ai pas envie de me faire remarquer alors je ferrais avec.

"J'ai rien prévu, je n'aime pas ça. Je préfère y aller à l'instinct, au feeling comme dirait certains. Nous verrons bien ce que cela va donner. Je ne m'inquiète pas trop cela dit, tu es réputer pour faire des problèmes partout ou tu vas. Cela peu être amusant à voir dans ce contexte là."

Je souris avant de rajouter :

"Je n'aurais pas cru que tu étais du genre à donner ton temps pour les nobles causes... "

Je ne rajoutais rien d'autre comme la porte laissait place à une petite salle aménagé pour les malades et nous même. Je levais mon chapeau en guise de salut sans pour autant l'enlever avant de les observer les uns après les autres : Des regards curieux, d'autre impatient, d'autre déjà ennuyer... Il y avait du boulot. M'approchant, je toussotais pour attirer l'attention :

"Mesdemoiselles et Messieurs... Je vous présente Hura le magicien !"

Je tendais alors les mains vers Haru, attirant tout les regards vers lui et en profita pour m'éloigner tranquillement vers le fond de la pièce. A toi de jouer, petit.

Sans doute avions-nous les mêmes intérêts pour certaines petites choses, lui et moi, comme les sous-entendus où trainent le flou et le doute. J'aime beaucoup ça, personnellement, quand sous couvert d'une taquinerie, on lance une affirmation qui peut être vrai. Voir certaine personne se torturer l'esprit en se demandant si c'est juste une plaisanterie ou non est dès plus agréables. Peut-être aurais-je vraiment cette "surprise" un jour? Ou non ? Je me demande si il en serait vraiment capable et cela m'amuse à en glisser un sourire amusé sur mes lèvres.

Bref, passons aux choses sérieusement. Heureusement pour moi, Haru poursuit le manège du magicien. A vrai dire, je n'en doutais pas trop même si dans le cas contraire, j'aurais surement étais déçus et contrarié.

Attendez... Déçus ? Attendrais-je de lui plus que d'être qu'un pion pour risquer d'être déçus ? Hum... Je ne devrais pas. Les gens finissent toujours par n'être que ça, déception et ennui. Rien attendre des autres, c'est ne pas prendre le risque de l'être.

Pendant qu'il improvise un tour de disparition de pièce, j'observe chaque enfant. Je note dans ma tête le produit des perfusion, l'endroit des plâtres ou bandages, les noms sur les bracelets blancs, et ainsi de suite. Rien d'intéressant à première vu. Pas de nom connus... Pas de quoi récupéré quelque chose d'intéressant.

Les rires fusent quand la pièce tombe et je retourne mon intérêt sur Haru qui cache maladroitement sa maigre fortune sous son pieds. Si la majorité des enfants trouvent ça drôle, un autre râle et fustige que c'est même pas un vrai magicien ! Vu son œil au beurre noir et son bras plâtré, je me demande un instant si on l'a pas passé à tabac pour sa grande gueule.

Une grande gueule, Haru en a une aussi. Je repose mon regard sur lui : Son assistant ? Moi ? ... Bordel, j'ai horreur d'être le centre de l'attention pourtant, il devrait savoir. Lui, il a la belle bouille de merdeux pour ça, pas moi. M'enfin. Ce serait encore plus bizarre de ne rien faire ou de refuser alors je sors discrètement Brûme juste sous un des lits à roulette des malades les plus atteint puis m'approche pour rejoindre Haru.

"Ah, merci merci Hura..."

Le regard que je lui lance est entre le jeu et la menace. D'un côté, son défi est une petite gorgée d'air frais, de l'autre, j'ai envie de l'en faire baver de me mettre a cette place là où tout les regard ce pose. Je me vengerais ~ Mais avant. Les gosses. Bon. Je toussote pour attirer l'attention - vu qu'il y a pas le choix - puis lève les bras de façon théâtrale :

"Pourquoi faire disparaitre une petite pièce de monnaie quand...."

Grand sourire. Qui montre toutes mes dents. L'air un peu effrayant, peut-être, mais faut que ce soit exceptionnel non ?

"... On peut faire disparaitre une pièce entière ?! Ahahahaha"

Gardant les bras droit, je les descends devant moi et claque les mains. Brûme comprends le signale et agite les ailes, enfumant la pièce d'une buée noire opaque. Je suis ravie, les entrainements de la Cornèbre portent leur fruit et je sens d'ailleurs son plumage se frotter à ma jambe. Esquissant un sourire au coin, mes yeux se pose sur les ténèbres qui la recouvrent et murmure à son attention :

"Brave bête ~"

Dans la pénombre, Haru se rapproche. J'entends ses insultes qui glisse sur moi aussi légérement que la brise du vent. Il pourrait sortir tout les gros mots du monde que ça ne m'atteindrait pas. Moi, cette surprise dans les ténèbres, elle m'amuse. Follement. Le sourire que j'arbore n'est pas qu'une simple esquisse le long de mes lèvres, non, là il est grand comme le pétillement dans mon regards que l'obscurité rends difficile à voir.

Qu'Haru ne s'inquiète donc pas, de ce que j'ai vu, aucun de ces mômes n'a de problème au niveau de la respiration ou des poumons, cela ne les tueras pas. Est-ce que je le rassures à voix haute ? Pas du tout. Laissons-le aussi paniqué une peu. Les gamins auront peut-être un léger traumatisme mental, à la limite, si ils sont sensible au niveau de l'esprit mais ce ne sera pas un mal. J'aime les gens dont le cerveau dysfonctionne : Ils sont ceux avec le chaos le plus imprévisible.

Je sens le courant d'air des fenêtres qu'il ouvre et Brûme qui vient se poser sur mon épaule.

"Donne lui un petit coup d'aile, ma belle."

La Cornèbre s'exécute et agite ses plumes pour aider l'air à être chassé. J'en profite pour observer les autres qui réapparaisse. Une gamine se met même à pleurer. Si prévisible... Je sens déjà mon amusement disparaitre comme mon sourire. Haru me lance d'ailleurs un regard, comme pour me dire de faire quelque chose. N'a-t-il pas retenu la leçon ? Je ne suis pas fait, du tout, pour être le centre d'attention. Je me grattouille la barbe, retenant mon envie de fumer, avant de proposer :

"Bon, qui veut une histoire? Hura est un grand conteur, donnez lui des mots, au hasard, et il vous en ferra un merveilleux récit ~ "

Les mots, pas très certains, sont lancé, comme si ils attendaient de voir si ça valait le coup. Dans le tas, ya "nul", "méchant", "amour", "caca", "bisous" et "snif" Ah non, ça, c'est la petite qui renifle encore... Bonne chance petit pour nous sortir un merveilleux conte avec ça.

J'avais pris une chaise et m'était installé au milieu des enfants pour écouter son histoire bizarre qui avait eue tout de même le bon effet de faire rire quelques malades. Comme tout bon assistant "nul" (et malade ~), je ne pouvais le laisser finir sur une tel fin qui ne m'en semblait pas une.

"Attends, attends, ce n'est pas une fin ça : ton prince n'a pas trouvé sa douce et ton Bersekat ne peut toujours pas faire de bisou. Ce n'est pas en étant gentil l'un avec l'autre que ça va changer"

Je remue la tête de gauche à droite d'un air exagéré avant de rajouter, amusé :

"Sauf si..."

J'enlevais mon chapeau que je posais sur mes jambes tendus et croisés devant moi puis me passa une main dans les cheveux en réfléchissant :

"Sauf si le Bersekat, en vrai, est une princesse piégé dans un sortilège dont seul un bisous peut la libérer. Un bisou que personne ne peut lui faire à cause de ses gros poils. Pourtant, ce sont des poils tout doux..."

Je me caresse la barbichette. Je me demande un rapide instant si j'aurais plus de conquête en me rasant ? L'idée s'envole presque aussi vite qu'elle est venue. Je m'en fiche, je ne compte pas finir en couple dans une monotonie amoureuse à en vomir... Ce serait abandonné mon chaos pour un sentiment qui ne serrait peut être qu'une illusion inutile et douloureuse. Je ne dirais pas que ma solitude ne me pèse pas mais au moins, elle ne me fait aucun mal... Enfin, aucun d'insurmontable. Mon regard retourne vers Haru, bientôt suivit de celui des enfants :

"Alors dit nous, le prince, va-t-il finir par l'embrasser ? Ou le Bersekat, même en étant gentil, ne sera rien d'autre finalement que l'animal de compagnie du dresseur qui ne le verra jamais autrement que comme, au mieux, un ami ?"

J'esquissais un rapide sourire à sa justification plutôt bien trouvé mais lui fit signe de continuer, à croire que mon objectif était davantage de m'occuper de lui que des autres enfants.

Je notait pour moi même qu'Haru avait bien du mal avec les fins "clichés" et je ne pus m'empêcher de m'en frotter la barbichette en réfléchissant sérieusement.  Aurait-il un problème avec l'amour en général ? Ou avec la simple idée que les choses peuvent bien finir ? Je ne voyais pas l’intérêt de faire apparaitre des ciseaux magiques pour quelques poils.. Etait-ce une façon inconsciente, pour Haru, d'exprimer ses difficultés sociales, amicales et amoureuses ? Comme autant de longs poils qu'il ne sait pas couper ? Cela le blesse-t-il sans qu'il ose l'avouer ?...

Un gamin, celui qui l'avait alpaguer sur son tour de magicien, râla de nouveau sur cette fin d'histoire. Une autre petite, elle, défendit mon acolyte, adorant particulièrement "cette histoire d'amour où tout fini bien". Je les laissais débattre et en profitait pour me relever. Mon chapeau retrouva bien vite sa place sur ma tête alors que je me rapprochais d'Haru, lui soufflant avec une pointe d'amusement :

"Ne te reconverti jamais en écrivain, tu anéantirais la littérature dans son ensemble."

Mon regard passa sur l'heure qui me semblait si lente à passer. Il allait falloir trouver autre chose pour occuper ces bambins. Mes iris passèrent d'Haru au sale gamin chieur puis aux autres avant de soupirer.

"Bon. Jouons à un dernier jeu. Je n'ai pas le talent d'Hura pour la magie (Petit sourire au coin), mais j'ai mes petits atouts. Je vous pari qu'en un regard, je peux an savoir plus sur vous que n'importe qui."

Mes yeux plongèrent sur le garnement jamais content.

"Comme le fait que certains ne savent toujours pas se retenir pour aller jusqu'aux toilettes. A cet âge, c'est tout de même ennuyant ~"

Simple déduction d'un ensemble de pyjama dépareillé, d'un draps neuf et d'une odeur de produit quand les autres semblaient l’être du matin (Et d'un diagnostique dont le manque de retenu est un des effets secondaire.) Certes, peut être était-ce cruel de lancer ça devant des gamins qui vont en rire et se moquer, mais Haru semblait mettre beaucoup d'effort pour les occuper et celui-là ne faisait que l'enfoncer. Moi, je m'en fichait qu'on me trouve nul, c'était même plutôt mieux pour me permettre de jouer les espions, mais Haru ne méritait pas tant de réflexion. Surtout venant d'un sale gosse.

Peut-être me trompais-je aussi et qu'il avait juste renversé quelque chose ? Mais j'en doutais. Aucun repas entre deux et on n'aurait pas nettoyé au produit pour un simple verre d'eau renversé... Non, j'étais certains à 78% que c'était cela.

Si je restais face aux enfants, mon regard tourna vers mon collègue avant de rajouter :

"A moins que tu ne sois tenter par une autre idée?"

Ce qui serait peut-être mieux, connaissant mon manque de tact...

"Foutre la merde" me convient bien. C'est plus ou moins le chaos non ? J'esquisse un sourire amusé, le laissant tirer la langue comme un enfant. Petit môme va.

Une meilleur idée: Mario Kart. Tu parle d'une perte de temps que de jouer, les yeux rivés sur un écran. Je ne comptais pas participer, pour ma part, avant qu'Haru ne me mette au défis. Mon regard se posa sur la console puis les manettes. Allons bon, comment tu veux conduire un kart avec des truc droits comme ça? On pourrait pas avoir des volants plutôt ? En vrai, je n'avais jamais jouer à ce genre de jeu. Je préférais tout ce qui était "réel" et dont l'impact était bien plus intéressant. Perdre ou gagner sur un écran ne changeait rien à la vie alors que dans la réalité, on pouvait être marqué par des bléssures, des trahisons et j'en passe. Un jeu, parfois, pouvait même être mortel.

Mais pas sur ce genre de truc...

Si il n'y avais pas le défis, j'aurais refusé simplement, mais les futurs ordres d'Haru pourrait s'avérer des plus amusants et chaotiques. Encore fallait-il qu'il mette des vrais règles :

"Tout ce que tu veux? C'est bien trop vague. Cela m'enchaînerais à vie. Choisi mieux tes règles et j'accepterais le défis. Je veux une limite de temps au moins."

Je prends l'une des petites manettes et observe ce que font les autres avec.

Une journée... Bien il avait en effet définis davantage le gain mais pas la manière de parvenir au but. Il fallait juste gagner donc, peu importe la façon.

Après une petite observation, j'ai vite comprit que de toute façon, si je jouais honnêtement, je ne gagnerais jamais alors à la place de chercher à m'améliorer, j'étudiais plutôt l'appareil, les autres, et calculait les meilleurs moyens d'y parvenir. Définition de perdre ? Avoir le dessous dans une lutte, un jeu, etc.  Donc même une seconde place me mettait à défaut, sauf dans la possibilité qu'Haru soit après moi mais j'en doutais largement. Non, le mieux était simplement d’improprement la partie. Définitivement.

Les deux meilleurs options ? La destruction de la console ou l'interruption de la séance. Mettre en péril la vie des enfants pour instaurer une alerte médical ? Aggraver un des malades serait possible, tous, c'est plus compliqué. Faire tomber l'objet a terre "malencontreusement" ? Non, surement que les concepteurs avaient penser déjà à ce genre de maladresse. Il fallait mieux.. ou pire. Déclencher l'alarme incendie ? Une cigarette ne suffirait pas et plus reviendrait à commettre un délit qui ne m'arrangerait pas.  Rouler une galoche à Haru pour le contrarier et le faire perdre ? Je ne le connais pas assez pour juger des conséquences et je préfère éviter les contacts intimes avec les Victinis (Et les trismegis... et les gens neutres... en fait presque tous sauf ceux dont c'est les métiers et qui ne demandent alors rien d'autre que le prix fixé).

Réfléchissant, je me grattais la barbichette alors que la course était commencé, chacun se concentrant sur sa place. Je tendis mes manettes à l'un des petits en lui promettant un billet si il jouait mon personnage puis m'approcha de la console que j'embarquais avec moi. Je me plaçais alors de façon à ce que seul le môme qui jouais à ma place puisse en voir l'écran (vive le portatif) et menaça du regard le reste de l'assemblé.

"N'"oubliez-pas que je peut faire réapparaitre le Néant."

Pas sans Brûme, certes, mais ce n'était qu'un détail. De toute façon, aucun d'eux n'était apte à venir me chercher vraiment des noises, sauf Haru. Je le défiais d'ailleurs du regards. Jusqu'où irait-il pour gagner cette partie ? Je posais la console sur le brancards, près a embarquer mon "chauffeur de kart" dans une course poursuite de lit à roulette dans les couloirs si il le fallait. Ou a envoyer Brume lui picorer le crâne.

"De la triche? Tu n'a mis aucune règle contre tout cela il me semble ~"

Je ne me sentais pas malhonnête pour ma part, après tout, il n'avait jamais dit qu'il fallait que tout le monde voit l'écran ou qu'on devait conduire soit-même le kart du jeu. Les règles sont faîtes pour être contournée après tout et quand il n'y en à pas de définis, c'est encore mieux.

Si tendu, si irrité. Qu’est-ce qui peux autant tenir au cœur de ce petit dans ce simple boitier de jeu ? Une édition limité ? C'est si rare que ça, cette chose? Pourquoi l'avoir emmener alors à des enfants malades? L'un d'eux aurait pût lui casser sans faire exprès. Pas très malin tout ça.

J'ai peut-être sous-estimé l'importance de la console quand je le voit en sortir son Motisma pour faire flotter l'appareil bien au dessus de nous. Pas sur que l'appareil résiste si il tombe de cet hauteur jusqu'au sol. Mon regard passa de l'appareil à Haru quand il me déclara comme quelqu'un de fourbe. Allons, Haru, Haru... Cela ne devrais même pas te surprendre.

"Je n'ai jamais déclaré être quelqu'un de droit ou d'honnête, seulement quelqu'un de parole."

Je sortais à mon tour Brûme qui voleta au dessus de moi. Tout les petits c'étaient tuent, comme à l'affut d'un combat à venir. Un duel pokémon devant eux, quel classe non ? Comparé à lui, je restais d'un calme olympien et désigna l'objet en lévitation :

" Je n'ai pas l'avantage du type mais je ne suis pas certain que ta bestiole arrive à la fois à sauvegarder ta console et à se défendre. Sois certains que je ne te laisserais pas ma liberté si facilement mais..." Grand sourire sadique de ma part "... la tienne est-elle plus importante que ton jouet ? Abandonne et je serais bon seigneur pendant ta journée à mon service."

Brûme croassa de manière menaçante, prête à se jeter au choix sur le Motsima ou la console.

C'est... cruel. Je fis la moue et fronçais les sourcils quand il affirma que ce n'était même pas sûr que je sois un homme de parole. Avais-je menti une seule fois ?! Non! je faisais attention à mes mots, à ceux des autres, et agissait en conséquence. On pouvait dire ce que l'on voulait de moi mais surement pas que je manquais de parole.

Haru sorti un autre Pokémon, vociférant des menaces, son Motisma et la console fuyant dans les couloirs. Pour ma part... La réflexion sur ma parole, je ne la digérais toujours pas. Ce n'était plus un jeu ou un défis maintenant, mais un règlement de compte. Ma voix fut ferme et dure quand je donnais mon ordre à la Cornèbre :

"Brûme, que cette console ne franchisse plus les murs de cette pièce. Si c'est le cas, détruit-là."

Aucune pitié. Il va voir si j'en ai pas de parole. Si cet appareil revient dans mon champs de vison, je le défonce. Je le brise en mille morceau. J'en fait de la charpie. Des miettes. Il va voir si je n'ai pas de parole ! Son joujou, là, ne sera pas reconnaissable et si il le faut, je lui ferrais avaler, petite pièce par petite pièce ! Histoire qu'il comprenne bien qu'une parole, si, j'en ai qu'une ! Regard furieux sur lui, comme si je pouvais le brûlé et le réduire en cendre juste avec, je rajoutais :

"Je ne lâcherais pas alors fait donc!"

Je m'approchais de lui, pas par pas, sans le lâcher du regard :

"Je t'ai tendue la perche pour que tu impose tes règles. Tu aurais dût y réfléchir à deux fois et ne pas sous-estimer ton adversaire. Tu n'es pas certains de ma parole ? Voyons voir si tu en as, toi. Castre-moi donc comme c'est la choix que tu m'a donné mais ne pense pas que ça suffira pour que je te laisse gagner. Même à genoux, plié de douleur, Brûme gardera ces ordres."

Mon regard restait fixer de lui, glacial. Peu importe que je l'énerve, peu importe que oui, je sois un manipulateur. Le fait est que SI, j'avais une parole. Et si il fallait lui prouver en détruisant ce qu'il avait de plus cher alors je le ferrais. Les gens devraient plus souvent apprendre à passer plusieurs fois leur langue dans leurs bouches avant de parler.

Un petit bruit attira mon attention sur le Motisma qui revenait, l'air épuisé de son petit voyage. A peine eut-il franchi de nouveau la limite de la pièce que Brûme chopa l’appareil pour le déchiqueté de ces serres et de son bec, les morceaux métallique tombant à terre sous l'exclamation de désarroi d'Haru. Un tel spectacle, pour ma part, ne me fit ni chaud ni froids. J'avais respecté ma parole, tout simplement. Pour moi, c'était suffisant pour que ma colère s’apaise.

J'aurais pût reprendre la vie où on l'a laissé d'ailleurs, le taquiner de nouveau et reprendre notre activité comme si de rien. Le passé est le passé après tout. Mais mon partenaire du jour ne le vit pas ainsi. Je le vit essayé de récupérer chaque débris, avant de fuir. Oh, oui, avec un "je te déteste" et un geste peu joli. Ah. En faire autant pour une machine quand même... Bah, je ne comprendrais jamais les jeunes. Le retenir? Surement pas, je ne suis pas sa nounou et, plus embétant, la sécurité de l’hôpital commence à s'inquiéter. Je fais rentré Brume rapidement dans sa ball et hausse les épaules devant leur regards accusateurs.

Techniquement... J'ai rien fait moi ~ Les gamins essayent d'expliqué, tous en même temps, provoquant un chahut qui me permet de m'éclipser tranquillement.

Bien, cette sortie ne s'est pas trop mal passé, finalement et j'ai gardé ma liberté ~