Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

XP :
780
Agent Funéraire
Jīnguó Lóng
Agent Funéraire
Sam 8 Juil - 0:52


Dernière édition par Jīnguó Lóng le Lun 18 Mar - 14:53, édité 1 fois
Jīnguó Lóng

Jīnguó Lóng 金国龙

âge : 29 ans (13/05)
pronoms : Il
métier : Agent Funéraire
groupe : Victini (Informateur mais +/- polyvalent, tant qu'il est le cerveau des opérations)
habite à : Bigorn’Eau
feat : Zhongli | Genshin Impact
Starter : Choix

Quels sont les objectifs de votre personnage ? Déjà, faire en sortes que son entreprise continue à se populariser, même si… des pompes funèbres populaires, c’est assez bizarre, dit comme ça.

Ensuite même si c’est assez inattendu venant de lui… il voudrait changer complètement le régime établi sur Ahovu. En effet, le régime presque autoritaire et militariste de Bedwyr est en total désaccord avec ses opinions politiques. En tout cas, c’est comme ça qu’il perçoit les choses. Alors, dans son coin, il agit dans la rébellion pour, lorsque ce sera l’heure, agir et renverser le régime dictatorial en devenir. Il semble convaincu que c’est ce que va devenir Ahovu, si personne n’agit.

Quel est son lien avec les Pokémons ? Les craint-il ?
Ayant grandi dans un district où la fête est presque omniprésente, et où les gens ne se soucient guère de ce genre de choses, Jīnguó ne craint pas du tout les Pokémons. Et encore moins ceux de type énormes dragons plein de dents et de griffes acérées. En même temps, son père possédait un Libégon depuis tant d'années. C’était comme le Ponchien de la famille, on va dire. Alors non, il ne les craint pas. Ce sont pour lui des créatures extraordinaires qui méritent le respect. D’ailleurs, il se sent souvent plus détendu en présence de Pokémons que des gens.

Comment voit-il l'Organisation Trismegis ? Et le Groupe Victini ? Il n’aime pas du tout l’Organisation. Il trouve absurde le fait de vouloir séparer les Humains et les Pokémons. Ce serait catastrophique, la fin de la civilisation actuelle. Ayant étudié à Uthyrgham pendant cinq ans,et travaillé à l'Académie pendant une année, il a pu observer et étudier cette société qu’il considère comme… dystopique. C’est comme s’il pressentait que rien n’irait en s’arrangeant, et que Trismegis allait peu à peu obtenir l’hégémonie totale de la région. Que c’était son but depuis le début. Ce genre de choses s’est déjà produit des milliers de fois dans l’histoire, après tout. C’est au cours de soirées étudiantes qu’il a entendu parler du groupe Victini et de ses idéologies. Il fut rapidement charmé par leur vision des choses, ne tardant pas à les rejoindre. Maintenant qu’il est agent funéraire, il détient de nombreuses informations très importantes, bien que ce soit malheureusement souvent de personnes déjà mortes et presque enterrées… Toujours est-il que ça peut servir.


Physique :
Jīnguó Lóng est un jeune homme grand d’un mètre quatre-vingt-cinq pour soixante-quinze kilos, d’un physique élancé, avec une peau claire, sans être non plus blanche, qui peut tout de même bronzer par une exposition régulière au soleil, lui donnant souvent un teint doré, puisqu’il est souvent exposé. Ainsi, il n’a pas l’air complètement blafard, contrairement à ce qu’on pourrait attendre d’un agent funéraire. Eh non. Les clichés ne sont pas toujours véridiques !

Sa démarche change souvent selon les situations. Tantôt confiante, comme celle d’un prédateur persuadé qu’il aura sa proie, lorsqu’il est dans son élément. Mais en situations sociales, lorsqu’il se retrouve comme un poisson hors de l’eau, il est… pataud. Il se prend les pieds n'importe où, donne des coups de coudes, marche sur les pieds de ses partenaires de danse… Bref, une démarche sans grande confiance ni conviction.

Comme précisé dans sa description psychologique, il possède au premier abord une expression sévère. Ses yeux fins et oblongs sont brillants et nets, de couleur ambrée avec des reflets jaunes brillants. Très légèrement maquillé, il porte du fard à paupières orange-rouge sur le côté de ses yeux. Simplement car il en a pris l’habitude, sa sœur s’amusant à le maquiller et à le coiffer comme une poupée lorsqu’ils étaient plus jeunes. Ses yeux paraissent presque luminescents, d’ailleurs, la nuit, quand il y a un peu de lumière qui s’y reflète, de quoi être un peu… inquiété. Et de quoi devenir parano, aussi, puisqu’il est du genre à fixer les gens droit dans les yeux. Comme s’il allait vous croquer tout cru, au sens propre comme au figuré. Puis entendu, ça n’est pas son genre de le faire. Il a la phobie du sang. Oui, c'est paradoxal avec son travail. Mais quand il travaille, ça va.

Ses très longs cheveux bruns chocolat sont coiffés d'une manière… comme balayée par le vent avec une frange plus longue qui penche du côté droit de son visage. Ils s'estompent en brun plus ambré aux extrémités grâce à l’exposition au Soleil (promis, c’est sa couleur naturelle, il aurait de toute façon la flemme d’aller chez le coiffeur). Sa chevelure est tirée en arrière en une longue queue de cheval qui tombe au-delà de sa taille. Il se coiffe souvent comme ça, en fait. Il lui arrive d’avoir les cheveux détachés lorsqu’il est chez lui, ou bien de les attacher différemment, genre en chignon, mais ça reste plus rare.

Depuis qu’il n’est plus à Bedwyr, il s’est mis à se faire tatouer les bras presque en entier, jusqu’à les recouvrir presque entièrement de motifs draconiques divers et harmonieux, dans un style oriental. On ne voit pas ses tatouages lorsqu’il porte des manches longues, en tout cas.

Généralement, ses tenues sont élégantes et relativement ajustées près de son corps. Elles sont composées assez régulièrement de chemises de couleurs claires, blanches ou beiges (d’ailleurs, il privilégie les couleurs moins « immaculée » pour que ça ne soit pas trop salissant), de vestons marrons et ambrés, voire noirs (ses couleurs fétiches, oui !), et de pantalons noirs slim. Malgré le climat d’Uchinâ, il est rare de le voir très découvert. En chemise à manches courtes, c’est possible, cela dit. Pour ce qui est des chaussures, il privilégie les mocassins bruns foncés ou noirs, lorsqu’il est en ville. Par contre, en forêt, ce sera des chaussures de randonnées assez classiques que vous apercevrez à ses pieds. Moins classe, mais confortable ! Vous le verrez également souvent porter des gants fins en cuir, avec parfois des anneaux dorés dessus. Lorsqu’il travaille, le plus souvent, à son cou sont nouées des cravates épinglées par une pierre ambrée. Son oreille gauche est ornée d'une boucle d'oreille « pompon » ornée de bijoux. Encore de l’ambre. Paraît-il que ça lui va bien. Par-dessus le tout, il porte assez souvent ce même long « tailcoat » brun foncé avec des motifs d'écailles de dragon ou de serpent, des accents d'or et d'argent, des pompons dorés et un symbole de diamant dans le dos. Il ne quitte jamais ce manteau, à vrai dire. C’était à son grand-père quand il était jeune.

En gros, pour résumer tout cela, malgré un style vestimentaire classique, sévère et formel, Jīnguó Lóng est quelque peu fantaisiste par ces motifs draconiques et ces nombreux accessoires de joaillerie.

Mental :
Jīnguó est un homme, qui, ne soyez pas étonnés, vous semblera en premier lieu froid et sévère, comme impénétrable. Il apparaît donc comme assez intimidant, lorsqu’on ne le connaît pas. Presque sauvage et indomptable. Son regard pénétrant ne vous lâchant pas une seule seconde n’arrange en rien la chose, il faut dire. Ce qui peut rendre l’approche assez difficile. Il n’est que rarement expressif, et fronce régulièrement les sourcils lorsqu’il se concentre sur son travail et ou ses passions qui demandent parfois beaucoup de neurones. Il arbore en fait cette expression la plupart du temps sur son lieu de travail. Quand il est seul. En face des clients, il fera de son mieux pour être un humain neurotypique normal. Promis, il essaye et ça fonctionne à peu près bien, parfois.

La vérité est qu’il n’est pas si froid qu’il puisse paraître, sinon, ce serait clairement ennuyeux. Il est avant tout un homme calme, réservé et très souvent dans la Lune, comme s’il n’était finalement pas vraiment ancré sur Terre. En effet, ayant régulièrement la tête dans les nuages et pensant énormément à ses passions, il en devient même oublieux, si je puis dire. Si bien qu’il peut oublier des choses jugées comme essentielles, à savoir les tâches quotidiennes qu’il doit faire, la date du jour, et s’il a bel et bien fermé sa porte à clef. Il n’est pas pour autant stupide. Le jeune homme est peut-être un peu plus intelligent que la moyenne mais… On va dire que ça ne se voit pas toujours. Et il n’est pas vraiment prétentieux, alors ça peut être compliqué de le remarquer, d’un point de vue externe.

D’ailleurs, ses passions, parlons-en ! Il adore l’archéologie, l’histoire en général, même, et la minéralogie. Il s’intéresse de très près à l’Histoire ancienne et aux anciennes civilisations, surtout celles qui ont disparu. Il connaît d’ailleurs de nombreuses choses à ce sujet. Il cherche davantage à en apprendre le plus possible sur les vestiges de notre passé en travaillant le jour comme la nuit, ne pouvant parfois plus s’arrêter tant il est pris par cette passion qui anime son corps et son âme. Même s’il est un homme inexpressif, on peut facilement discerner une jolie lueur d’un éclat brillant dans ses yeux ambrés lorsqu’il fait des fouilles amatrices ou bien des recherches, mais également lorsqu’il trouve un auditoire pour se lancer en long en large et en travers dans un monologue interminable digne d’un cours magistral de quatre heures qui n’intéresse que lui.

A côté de cela, ce drôle d’excentrique adore l’Histoire et les Traditions en général. Peu importe la culture, il s’y intéressera toujours et cherchera à tout comprendre en détails. Il comprend rapidement, du moins à l’écrit, plusieurs langues, modernes et anciennes, mais… Croyez-moi, vous ne voulez pas l’entendre parler une autre langue. A l’écrit, ça va. Mais par pitié, son accent et sa syntaxe sont abominables lorsqu’il parle.

Pour résumer, donc, malgré les apparences, il est clair que Jīnguó est un sage érudit, un puits de sagesse continuellement assoiffé de savoir ! Un peu trop assoiffé, diront certains, ce qui en fait un OVNI aux yeux des autres. Cependant… Des défauts contrebalancent ses nombreuses connaissances et son travail acharné.

Il est en fait doté d’une certaine maladresse sociale. Tête en l’air, il va facilement oublier qui vous êtes, ou alors mettre un moment à s’en rappeler. Ne le prenez pas mal, il ne fait pas exprès et s’en veut beaucoup d’être aussi oublieux. Oh, le pire, c’est que même s’il se rappelle de vous, il ne se souviendra probablement pas de votre prénom. Ou alors, il va le modifier de manière extrêmement bizarre, de sorte à ce qu’au final, on ne reconnaisse même plus votre prénom initial. Et ça ne servira probablement à rien de lui répéter qu’il a tout faux. La vérité lui viendra… un jour. Mais elle viendra. Après tout, c’est un homme qui aime la vérité plus que quiconque. Il n’a pas spécialement honte de se tromper, reconnaissant assez facilement ses erreurs. Même s’il peut les reproduire. Des fois. Mais promis, il fait de son mieux.

Avec les autres, il est très poli et courtois. Même s’il est quelque peu intimidant par son regard perçant et ses sourcils souvent froncés, il reste un homme doux et gentil, même attentionné. Lorsqu’il est proche de quelqu’un, il y tient énormément et en prend grand soin, notamment en tentant des approches disons… parfois peu conventionnelles. Comme des étreintes. Ce qui peut déranger certains, c’est qu’il est capable de regarder les gens droit dans les yeux pendant de longues minutes, d’un regard peu amical, voire menaçant. Alors que la vérité est qu’il n’ose parfois tout simplement pas engager la conversation ou s’incruster dans celle-ci. Il reste alors là, à écouter avec attention ce qu’il se passe, à attendre le bon moment pour y participer (si tant est qu’il y arrive).

D’ailleurs, excusez-le d’avance si vous le prenez pour un prédateur sexuel un peu louche, il n’a aucune intention de ce genre, généralement. Disons que c’est même la dernière chose à laquelle il pensera. Sans être prude non plus. Il a quelques expériences quand ça le chante, comme tout le monde, et ne dira jamais non à une occasion, se laissant assez souvent guider. Pas vraiment un meneur, il a tendance essayer de suivre le moule, même s’il s’en écarte sans réellement s’en rendre compte par moment, tenant plus du Moumouton noir que du Lougaroc.

Enfin, Jīnguó est maladroit. Oui, ça, je l’ai déjà dit. Mais, pas uniquement socialement, comme je viens de le dire, mais aussi physiquement. Par manque d’attention, il fait parfois tomber des objets fragiles, se cogne les orteils dans des coins de table, ou trébuche sur de grosses racines. Selon lui, il a un karma négatif pour contrebalancer son excellente mémoire. Mais la vérité est… qu’il toujours dans la Lune, comme dit précédemment.

Le karma ? Est-ce qu’il y croit ? C’est assez compliqué. Il est un homme rationnel et se considère comme sceptique, bien qu’il croit comme tout le monde à la Création du monde par Arceus. Même en dehors des Pokémons Légendaires, il lui arrive de penser qu’il doit peut-être y avoir des forces plus ou moins obscures qui rôdent et gèrent ce mauvais karma ? Ou alors, serait-il maudit ? Des questions loin de la rationalité de Jīnguó, mais qui subsistent.

Si le jeune homme peut paraître un peu trop… nonchalant, par moment, il possède tout de même ses propres craintes. Celle de périr, surtout. D’avoir vécu et de disparaître sans laisser de traces du jour au lendemain. La Mort, ce Néant qui en effraie plus d’un et qui a, selon lui, sans doute poussé les hommes à se tourner vers la foi. S’il aimerait croire en une vie après la mort, peu importe sa forme, lui n’y parvient pas. Enfant, il a longtemps essayé de trouver des moyens d’obtenir la vie éternelle, mais en grandissant, il a fini par abandonner, puisque c’est littéralement impossible.

…Impossible, vraiment ? Il n’aime pas ce mot. Alors, dans un coin de sa tête, il espère être capable de conserver son esprit éternellement. Il n’ira pas jusqu’à se tourner vers une secte étrange ou devenir un être immortel, non. De toute façon, pour le dernier cas, c’est impossible. Profiter de sa potentielle unique vie est pourtant plus important, car il le sait. La vie est courte. Même si la science permet de vivre plus longtemps qu’il y a un millénaire. Ayant perdu son grand-père et ayant été très choqué par cela, il tient à vivre le plus longtemps possible en oubliant que… La Finalité existe et existera toujours. Que personne n’est éternel.


On ne peut pas dire que je sois né dans une famille dite “classique”. Je n’ai pourtant pas eu une enfance bien malheureuse, malgré la profession pour le moins insolite de mes parents. Et de mes grands-parents. Ainsi que de tous mes ancêtres depuis aussi longtemps que l’histoire s’en souvienne. J’étais le fils aîné d’une famille spécialisée dans les pompes funèbres. De quoi faire froid dans le dos, en premier lieu. Parmi nous, il y avait toutes sortes de métiers autour de la mort. Hormis tout cela, je considère tout de même avoir une vie plutôt banale. Traversées par des joies et des peines. Des gains et des pertes. Tout le monde traversait des difficultés. Le tout, c’était de trouver la force et la paix intérieure pour surmonter tout ça.

Ma famille est composée de mon père, ma mère et ma sœur. Plus largement, j’ai des grands-parents des deux côtés, mais la personne la plus notable dans tout cela, c’est bien mon grand-père paternel. Je m’attarderai sur lui plus tard. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il m’a transmis son goût pour l’aventure et cette curiosité insatiable.

J’étais un enfant assez atypique. Même étrange. Les voisins, les professeurs, et même les inconnus le disaient. Si bien que j’avais fini par le penser aussi, dès le plus jeune âge. Mes parents n’avaient jamais pensé cela une seconde. Pour eux, j’étais Jin, et c’était tout ce qui comptait. Pourtant, il y avait bien quelque chose qui clochait chez moi. Je n’avais pas de retard de développement, loin de là. Pourtant, il m’arrivait parfois de ne pas parler pendant de longues durées, par exemple. Quand je suis contrarié, surtout. Et parfois, sans raison apparente. Pour remédier à cela, ma grande sœur savait s’y prendre. Tantôt à m’effrayer avec des Spectres qu’elle capturait sur un coup de tête, à m’en donner des terreurs nocturnes. Tantôt à me parler de ce qui m’avait toujours fait briller les yeux. Les Pokémons Dragons. Une fois que j’étais lancé sur ça, ou sur les Fossiles, je devenais survolté. C’était sans doute parce que mon père possédait un Libégon. Il venait souvent dormir avec moi, depuis que j’ai l’âge d’avoir un lit. Cela ne rassurait pas les autres enfants, quand j’en parlais. Et le fait que mes parents aient une profession pour le moins particulière les rendait très méfiants. Parfois blessants. On me voyait comme dangereux. Même à l’âge de six ans. Un Moumouton noir pris pour un Lougaroc.

Cela n’était pas tout. En plus de mes intérêts spécifiques, il m’arrivait souvent d’observer les autres sans un mot. Je ne savais jamais vraiment comment m’associer à un groupe de personnes. Ni comment me faire des amis. J’en avais pourtant très envie. On trouvait mes sujets de conversation trop étranges. Car lorsque je ne parlais pas de Dragons ou de Fossiles… Je parlais de la Mort. Je la craignais férocement depuis un très jeune âge. Mes parents ne m’y avaient pourtant pas confrontés pour le moins du monde. Ma sœur, peut-être un peu trop, cependant. Mon cerveau avait assimilé ce phénomène naturel trop jeune. Plus jeune que les autres enfants. J’en étais apeuré constamment. J’en faisais une fixette. La Mort guettait partout. Même si je n’avais que six ou sept ans. Elle était à chaque coin de rue. Les Spectres de ma sœur me guettaient sans cesse. Riant de manière malsaine.

Régulièrement, mon institutrice convoquait mes parents. Je n’écoutais pas en cours, lorsque ça ne m'intéressait pas. Et j’étais trop bizarre pour les autres élèves. Elle souhaitait que je sois un peu plus “normal”, et que je m’adapte en société. Pour mon bien et celui des autres, puisque je les effrayais. Je le prenais mal. Je ne voulais pas être bizarre. Et mon père faisait de mon mieux pour me remonter le moral. L'institutrice souhaitait que je sois suivi par un psychiatre, pensant que j’étais perturbé, voire malade.

“Je suis pas normal, Papa.”, avais-je déclaré un jour dans un élan de conscience, du haut de mes sept ans.

“Jīn, écoute. Tu es très bien comme tu es. Être différent, c’est une force. Un jour, ils finiront par comprendre. Moi aussi, on me trouvait bizarre, à ton âge, à cause du travail de Papy et Mamie.”

“Mais le travail… ils disent… ils disent que… tu croques les morts. Alors que c’est même pas vrai ! T’es pas un croque-monsieur !”, m’étais-je indigné en faisant de grands gestes.

Mon père avait beaucoup ri. Je ne comprenais pas pourquoi, d’ailleurs. J’avais dit quelque chose de stupide. Il m’avait corrigé sur le terme exact et expliqué en quoi consistait son travail, que je récitais mot pour mot à mes camarades pour qu’il n’y ait plus de quiproquos dès le lendemain matin à la première moquerie.

Le surnom de “Croque-Monsieur” m’est pourtant toujours attribué par mes connaissances. Et maintenant, cela me fait sourire avec nostalgie.

Un diagnostic était pourtant tombé, un beau jour. Mes parents m'avaient emmené voir une psychiatre puisque je ne dormais pas bien, souvent troublé par des angoisses de mort (et ma sœur que je n’osais pas accuser). Durant plusieurs séances, je n’avais pas parlé. J’avais mordu la main de la médecin, aussi. Je mordais souvent quand j’étais contrarié, à l’époque. Heureusement, je ne le fais plus depuis la pré-adolescence.

Après un moment, la psychiatre m’avait tendu un piège. Bénéfique, mais qui m’avait contrarié. Des jouets Pokémons Dragons. Et j’étais devenu une vraie pipelette, d’un seul coup. J’avais ensuite passé quelques tests, m’étant laissé porté, puisqu’avoir le droit de jouer ensuite m’avait motivé à être aussi sage qu’une image.

On m’avait qualifié d’un mot que je ne comprenais pas. Un trouble du spectre autistique. Autant dire que pour un enfant, c’était du charabia. Je n’avais même pas retenu le mot. C’était trop compliqué, contrairement aux dragons. Ce trouble, donc. Assez léger pour que je n’ai pas besoin d’accompagnement scolaire. Je n’avais pas beaucoup de difficultés à communiquer, en tout cas. Il fallait simplement que j’arrête d’être têtu et travaille toutes mes matières sérieusement. Même la géométrie. Ma pire ennemie de l’époque.

“Et ça veut dire quoi ? Je peux jouer avec les dragons ?”, avais-je demandé le jour-même.

Pas vraiment concentré ni intéressé par tout ça, mes parents s’étaient renseignés à ce sujet auprès de la spécialiste. Elle préconisait simplement qu’ils soient à mon écoute. Ils pouvaient venir la consulter avec moi de temps à autre, sans que ce soit un suivi spécialement régulier. J’avais dit oui. Pour les dragons. Et pour rien d’autre.

Cela ne m’avait pas spécialement dérangé, et je ne parlais pas de tout ça aux autres enfants. Pour eux, j’étais bizarre et marrant, parfois. On ne m'embêtait plus autant, depuis que l’institutrice avait expliqué aux parents d’élèves que j’étais neuroatypique. Encore un mot extraterrestre, dans mon esprit. Il fallait simplement m’intégrer comme n’importe qui. Je n’avais jamais été aussi heureux. Mes angoisses de mort commençaient à s’estomper doucement.

Je devais avoir huit ans, quand nous avons commencé à être amis. Nous nous connaissions déjà, puisqu'il était mon voisin et camarade de classe, mais nos liens s’étaient drastiquement renforcés lorsque mon père s’est occupé d’honorer la mort du sien. …Atypique, ça aussi.

Il s’appelait Pyrus, et le voir aussi triste m’avait fendu le cœur. Il avait de jolis cheveux verts. Comme les Draïeuls. Je voulais sincèrement lui remonter le moral, alors je lui avais pris la main, les yeux humides, lorsqu’il était venu avec sa famille pour organiser les funérailles.

“La mort, c’est trop nul. Tu veux voir le Libégon de mon Papa ?”

Avec le recul, je crois que je lui avais un peu forcé la main. Mais nous avions fini par devenir amis malgré nos différences. Il était mon premier ami. Même si nous n’avions rien à voir l’un et l’autre.

L’adolescence. C’était plus ou moins la période des changements. Pyrus et moi étions toujours très proches, mais il était bien plus à l’aise avec les autres que moi. J’étais bien plus discret, et rester parfois seul ne me dérangeait pas vraiment, tant que nous passions un peu de temps ensemble. D’ailleurs, grâce à lui, je m’étais un peu ouvert aux autres. Je faisais parfois la fête, même si au début, je me sentais comme un Magicarpe hors de l’eau. Avec un peu d’alcool, lorsque j’en ai eu l’âge (ou un peu avant), j’étais beaucoup plus à l’aise, cela dit.

Mon grand-père avait disparu. En montagne. Il se prenait pour un explorateur depuis qu’il était en retraite. Il n'avait aucune pathologie psychiatrique, je vous rassure. Même si le doute était permis. Il avait toujours eu ce besoin de liberté et d’aventures. Et lorsqu’il partit à Tôkan, on ne le revit plus jamais. Pas de corps à honorer. Une âme impossible à retrouver. Cela m’avait profondément affecté et traumatisé. Il était comme un héros, pour moi. Il grimpait sur tous les sommets qu’il voulait. Explorait une multitude de grottes plus profondes les unes que les autres. Il en était toujours revenu vivant. Je ne voulais pas accepter. Il reviendra. Comme toujours.

Pourtant, du temps avait passé. Ses affaires avaient été retrouvées. Aucune trace de son corps. Je m’étais résigné.

Faire mon deuil avait été compliqué, mais j’avais réussi à aller de l’avant, tout de même. Il le fallait. Il n'aimerait pas que je me laisse totalement aller. Et je ne pouvais pas infiniment m'empêcher de vivre, même si mes angoisses liées à la mort revenaient au galop. Je détestais la Finalité. Le temps était si volatile. Incontrôlable. C’était injuste.

Les études que je décidais de faire… C’était à Agapé. C’était là qu’il fallait que j’aille pour faire des études d'archéologie et d’histoire ancienne. J’étais un grand féru d’histoire, depuis toujours. Surtout de l’histoire ancienne. Celle d’avant Ahovu, lorsque les autres régions existaient encore. J’avais une soif de savoir énorme. Soif qui ne saurait être étanchée à Uchinâ. J’y revenais tout de même chaque weekend pour voir mes amis et ma famille. J’aimais sincèrement mon district et sa chaleur.

…Pourquoi pas Bedwyr ? Je n’aimais pas ce district. Cette clique militariste qui faisait sa loi me répugnait. Je ne croyais pas à leurs discours. Les Pokémons n’étaient pas plus dangereux que les hommes. En plus, je détestais le froid.

Lors de soirées étudiantes, j’avais été particulièrement sensible à des discours mettant en cause l’hégémonie de Bedwyr. Je m’y étais intéressé d’assez près, et avais fini par rejoindre le Groupe Victini. J’étais assez actif dans les manifestations pacifistes, pour commencer. J’avais rapidement compris que cela ne suffisait pas vraiment. J’avais alors continué à mener des actions avec d’autres membres. Loin d’être extrêmes, pour le moment, bien que cela soit assez tentant, aux vues de leur comportement.

Parallèlement à cela, j’avais eu ma première relation sérieuse, durant ma première année d’études. Le souci étant qu’il s'agissait de ma professeure. Au début, je lui posais simplement des questions sur son cours, et discutais avec elle régulièrement. Sans intention de ma part autres que d’en apprendre plus. Elle avait fait les premiers pas sans que je m’y attende. Je n’avais aucune arrière-pensée, mais je m’étais laissé guider. Je n’arrivais pas à dire non. Je ne savais même pas ce que je voulais. Avais-je le droit de refuser, au juste ? Après tout… Elle m’ensevelissait de compliments et de cadeaux. Je me sentais bizarre. Je pensais que c’était un coup de foudre, mais il n’en était rien. J’étais simplement très mal à l’aise, avec le recul. Contraint. Elle dégageait une aura étrange qui me faisait me sentir faible. N’ayant jamais eu de relations, je pensais que c’était ça, l’amour. Mais je me trompais sur toute la ligne. Même si mon cœur battait un peu pour elle, à mesure que le temps passait, puisque j’essayais de me persuader que tout était normal. Je compris qu’elle était malsaine. Cette dépendance affective était difficile.

Après quelques mois, une fois qu’elle s’était suffisamment amusée avec moi et qu’elle se lassa, elle m’ignora. J’étais particulièrement frustré que tout s’arrête sans explication. Et un jour, je la pris à part pour lui demander ces fameuses explications. Ce à quoi elle me répondit qu’elle s’était sentie forcée d’être avec moi. Qu’on allait la virer par ma faute, si  on finissait par découvrir notre relation. Elle m’accusa de toutes ses tares. C’était moi qui l’avais charmée, selon ses dires. Elle était souillée par ma faute. Moi, à peine majeur et ne connaissant rien aux relations amoureuses. Pourtant, je n’avais jamais fait les premiers pas et était très passif dans cette relation. Je me sentais si mal. J’avais envie que rien ne soit jamais arrivé entre cette professeure et moi. C’était ma faute ? Oui. Je le pensais dans un premier temps. J’avais passé beaucoup de temps à pleurer et à suivre les cours à distance, n’étant plus capable de voir qui que ce soit pendant deux semaines.

Peu de temps après, elle avait démissionné.

Profondément perturbé, j’avais fini par en parler à ma sœur aînée. Il était rare que je me montre ainsi, mais des pluies torrentielles s’étaient échappées de mes yeux. Je me demandais si c’était ma faute. Je n’arrêtais pas d’y penser. Jusqu’à ce qu’elle m’explique pendant plusieurs heures, et avec insistance, que j’avais été manipulé. Victime. C’était difficile à concevoir, mais quelque part, cela m’avait rassuré. Je n’étais pas malsain. Je n’avais forcé personne. Je me sentais plus serein.

J’appris plus tard que des plaintes avaient été déposées contre elle. Des personnes avaient vécu la même chose que moi, mais en parfois bien pire, et à des âges plus jeunes. Quelle horreur. Je préférai pourtant garder le silence. Je ne le vivais plus vraiment mal. J’avais réussi à en parler à quelques rares personnes. Puis je m’étais à nouveau concentré sur mes études et les quelques soirées étudiantes auxquelles je participais avec d’autres membres du Groupe Victini.

J’avais terminé mes études. Sans difficulté autre. Un poste de professeur m’avait été proposé. Je pensais que j’allais m’épanouir. Mes parents étaient fiers de moi, même si habituellement, les Lóng ne s’écartaient jamais du chemin des pompes funèbres. Ma sœur aînée s’était lancée là-dedans. Une sur deux, ce n’était pas si mal.

Je ne me sentais pourtant pas épanoui. Enfin, j’aimais beaucoup retransmettre mon savoir et passionner les élèves. Mais je ne me sentais pas vraiment à ma place. C’était épuisant, comme profession. J’avais besoin d’autre chose. Je le savais au plus profond de moi. Uchinâ me manquait, même si j’y retournais toujours pendant les vacances. J’avas besoin d’être auprès des miens. Sous le Soleil battant.

J’allais démissionner à la fin de l’année.

Plusieurs élèves étaient venus me voir, le dernier jour. En plus de m’offrir des mots et des cadeaux pour me souhaiter une bonne continuation… Ils m’avaient invité à boire et à faire la fête. Nos âges ne différaient pas vraiment, puisqu’ils étaient en dernière année. Et n’étant plus leur professeur… j’avais accepté. Je garde même quelques bons contacts avec eux, surtout ceux engagés dans le Groupe Victini. J’avais tout de même passé une bonne année, grâce à ces bons éléments.

De retour à Uchinâ, j’entrepris de me former au métier de “Croque-Monsieur”, comme je le disais si bien, enfant. C’était un jeu d’enfant. Pas littéralement, bien entendu. Mais tout était concordant, dans mon esprit. Malgré mon angoisse de la mort, j’étais comme transformé lorsque je travaillais. Professionnel. Rassurant et serein.

J’avais fini par prendre la relève du Faucheur de Chrysanthèmes. Mes parents ne travaillaient plus et avaient pris une retraite anticipée. C’était à moi de tout gérer, maintenant. Je travaillais avec ma sœur aînée ainsi qu’un autre homme de mon âge, rencontré à Agapé durant nos études.

Être agent funéraire m’assurait une certaine… bonne couverture. Je m’engageais de plus en plus pour le Groupe Victini. J’étais devenu un genre d’informateur très impliqué et participait à des missions plus dangereuses. Cela me permettait de supporter la pression que je ressentais parfois au travail, comme tout être ayant un emploi, finalement.

La vie était parfois sans pitié. J’avais failli perdre un autre être cher. Pyrus. Je remercie chaque jour le sort de t’avoir épargné. Et chaque jour, j’espère que tu te sentiras mieux. Même si tu t’en es remis en grande partie, quelque chose s’est perdu. Je garde précieusement ta Malamandre avec moi en attendant le jour où tu pourras la regarder en face et la chérir comme à l’époque.

Il y a quelques mois, le Libégon de mon père s’était mis à décliner. Il allait bien certains jours. Et d’autres, il dormait toute la journée. Il avait bien vécu. Très bien vécu, même. Il était beaucoup plus vieux que mon père, alors je le sentais inquiet et maussade. C’était si difficile de savoir qu’un être cher allait bientôt partir.

Un jour, mon père et ma mère ont décidé de partir à Kalahari pour y emmener le Libégon, avant qu’il puisse revoir une dernière fois le désert d’où il venait initialement.

Lorsqu’ils sont revenus, ils avaient un œuf de Kraknoix avec eux. Apparemment… C’était celui du Libégon et d’une autre dragonne de son espèce. Le dragon familial me l’avait confié d’un air triste, mais confiant. Je lui avais promis de m’en occuper, lorsqu’il ne serait plus là.

Il était parti, maintenant. Je m’étais occupé de ses funérailles, mon père s’en sentant bien incapable. Cela avait été difficile, mais je voulais lui rendre hommage pour toutes ces années passées à nos côtés.

Quelques semaines ensuite, sa fille était née. Une Kraknoix très énergique qui était persuadée que c’était moi, son père. C’était assez touchant. Malgré le deuil, devoir m’occuper d’elle et du reste de mon équipe me maintenait en forme.

Mon travail me plaisait. Ma vie actuelle me convenait enfin. Malgré ces pertes. Je continuais à vivre et à profiter de mes proches. L’avenir était impossible à prédire. Ce que je savais, c’était que j’étais le seul à pouvoir le bâtir de mes propres mains, en ce qui me concerne. La société n’allait pas forcément pour le mieux, mais j’agissais dans l’ombre pour changer la dystopie dans laquelle nous vivions. Je ne voulais plus laisser Bedwyr avoir une si grande mainmise sur la région. Plus le temps passait, et plus je me posais de questions. Ce n’était pas possible qu’Ahovu soit le dernier rempart de l’Humanité. Cela me semblait surréaliste. Nous n’étions pas dans une fiction. On nous cache quelque chose. Sans vouloir être conspirationniste. Je serais prêt à tout pour découvrir la vérité cachée. Même à être considéré comme un criminel par Bedwyr.


Surnom :Wùchén
Espèce : Kraknoix
Sexe : Femelle
Talent : Hyper Cutter
Niveau : 5
Nature : Curieuse
Teracristal : Dragon

Description : Unique fille biologique du défunt Libégon du père de Jīnguó qu’elle n’a pas connu, cette petite Kraknoix souhaite découvrir le monde avec curiosité. Elle mord et pince tout ce qui bouge, pour le moment, ce qui n’est pas très facile à vivre pour les pieds des gens… Elle reste néanmoins très affectueuse et globalement sage, comme son père.

Pseudo : Gratiné
Âge : 22 ans
Pokémon préféré : Giratina
Découverte du forum : Co-Fondateur
Autre ? : J’ai choisi mon starter cette fois, et ce sera normalement la seule fois !! C pour le lore, mdr
Staff
Ce membre fait parti du staff ! Respect ou conséquences ...
Connaisseur
Ce membre a 6 mois d'ancienneté
Collectionneur
Ce membre a réussi 3 captures !
Charité
Ce membre a adopté 1 Pokémon au refuge
Bourg-Palette
Ce membre a terminé 1 RP
Curieux
Ce membre a participé à 1 événement
Brillance
Ce membre a trouvé un Pokémon chromatique dans la nature.
The Very Best
Ce membre a une équipe complète ! Bravo l'équipe.
XP :
8312
PNJ
Staff
PNJ
Mar 18 Juil - 1:17
Staff

Bienvenu.e à Ahovu !

Tout commença par un Croque-Monsieur... [Terminé] Hexago13



Rien à redire sur la fiche. Enfin un perso pour qu'on puisse enterrer nos morts!
Amuses toi bien pour la 4ème fois et fait pas des attentats trop fort stp.

Tu commences donc ton aventure avec 500 P$, ainsi que 5 Pokéballs ! N'oublie pas de faire ta T-Card avant de commencer à RP ! En espérant que tu te plaises à Ahovu. ]

Halloween
Staff
Ce membre fait parti du staff ! Respect ou conséquences ...
XP :
8312
PNJ
Staff
PNJ
Mar 18 Juil - 1:17
Staff
Le membre 'Staff' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Chromatique' :
Tout commença par un Croque-Monsieur... [Terminé] 0ely
Staff
Ce membre fait parti du staff ! Respect ou conséquences ...
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum