Encore un matin comme les autres. Je me lève aux aurores comme d'habitude pour aller profiter du calme de la mer et pour permettre à Chaac de penser son énergie dans l'océan pendant que je vais pêcher. Également, ça évite qu'il décide d'attaquer d'autres bateaux de pêches. Je crois qu'il va faire beau aujourd'hui malgré les quelques nuages, je vois que quelques rayons commencent déjà à percer les cumulus. Après quelques heures, je rentre au port avec mes prises de la journée. Je vais m'arrêter chez le poissonnier pour vendre mes poissons avant de rentrer chez moi.

Lorsque j'ouvre la porte, je vois ma soeur assise à table en train de prendre un café. Je vois la porte de la chambre de notre mère toujours fermée. Je referme lentement la porte derrière moi.

- Elle dort toujours...

Ma soeur baisse la tête et je vois à sa mine triste qu'elle s'inquiète toujours pour notre mère. Je serre les poings, mais je me retiens pour ne pas forcer ma mère à se mettre debout. Depuis plusieurs mois déjà qu'elle reste enfermée dans sa chambre. Il arrive même parfois qu'elle dort toute la journée. Je ne me souviens pas de la dernière fois qu'elle soit sortie de sa chambre pour venir manger avec nous ou juste tenir compagnie à ma soeur.

- Elle devrait au moins faire un effort...

- Lysandre... Tu sais bien que maman est malade.

- Ce n'est pas une raison! Si elle était vraiment malade, elle accepterait de voir un médecin!

- Ne cri pas...

Je détourne le regard et je me tais. Je suis consciente que ma mère ne va pas bien, mais elle ne veut pas faire les efforts pour se soigner. Ma soeur passe tout son temps à son chevet pour tenter de lui faire décrocher un sourire, mais notre mère semble enfermer complètement dans sa bulle. Combien de fois suis-je rentrer du travail et j'ai vu ma soeur en larme dans sa chambre. Je n'en peux plus de cette situation, elle doit vraiment prendre ses responsabilités et arrêter de faire comme si nous n'existions pas! Je passe devant ma soeur et m'arrête devant la porte de chambre de ma mère. Je sens ma soeur qui s'agrippe à mon chandail pour m'arrêter.

- S'il te plait... soit gentil avec elle...

Je reste silencieux et entre dans la chambre de ma mère et referme la porte derrière moi. Il fait noir. J'aurai envi d'ouvrir les rideaux de sa chambre pour illuminer la pièce. Il y a une odeur de renfermer. Je ne peux pas croire que ma mère vit là dedans à longueur de journée! Elle n'était pas comme ça avant... Je m'avance vers son lit et je la regarde dormir. Elle semble si paisible. Je replace une de ses mèches de cheveux qui se rebelles et tombent sur son visage. Ils sont gras. Je ne sais pas quand est-ce qu'elle a prit une douche la dernière fois. Mon coeur se serre de la voir comme ça. Je ne peux pas rester là sans rien faire... Nous risquons de la retrouver morte un jour où l'autre. Voir les couvertures monter et descendre sur son dos me confirme qu'elle respire encore et qu'elle est bien vivante, mais à quel point?

Je ressors de la chambre, ma soeur dépose sur la table une tasse de café. Je m'assois et boit une gorgée.

- Tu devrais être plus présent pour elle... Nous ne te voyons pas souvent à la maison.

- Je dois bien travailler si nous voulons avoir de la nourriture sur la table.

- On pourrait demander à Iris de nous aider un temps... Tu n'es pas obligé de tout faire.

- Non, on ne va pas la déranger, elle a suffisant à faire avec ses jumeaux.

- Et pourquoi pas Alexandrine... Elle pourrait...

- Elisabeth! Assez... Elles ont leur vie maintenant, nous n'allons pas les déranger avec nos problèmes.

- Elles devraient être mises au courant de l'état de mère...

Je baisse les yeux sur ma tasse de café. Ma soeur à raison, mais je ne veux pas voir toute la famille se réunir ici et se questionner sur pourquoi notre mère est comme ça. Tout me tomberait tout sur le dos et je n'ai pas envie qu'on m'accuse de mal m'occuper de notre mère. Finalement, je me redresse et vais dans chercher le téléphone et compose un numéro.

- Qu'est-ce que tu fais?

- J'appelle un médecin... Ça ne peut plus durée tout ça.

- Tu crois vraiment qu'un médecin voudra se déplacer jusqu'ici?

- J'ai rencontré un médecin durant le travail, je suis persuadé qu'il acceptera de venir.

La sonnerie résonne jusqu'à ce que j'entende une voix de l'autre côté.

- Bonjour Dr Sen, c'est Lysandre, nous nous sommes rencontré au pokécafé à Bedwyr. J'aurai besoin de vos services, seriez-vous disponible pour une rencontre à domicile?

J'espère de tout coeur qu'il pourra se déplacer jusqu'à Vermillon. Je peux même lui payer son billet de train s'il le faut! Ma mère ne peut pas rester dans cet état!


HRP: Défi facile - Drama is coming
 

  Je vois dans le regard de ma soeur qu'elle n'est pas très convaincue. Je ne réagis pas au regard qu'elle me jette et me concentre sur mon appel téléphonique avec le Dr Sen. J'espère qu'il aura de la disponibilité rapidement! J'attends un moment au bout du fil alors que ce dernier regarde son agenda. Je passe ma main dans mes cheveux avec nervosité. Je suis déçu lorsqu'il me dit que sa prochaine disponibilité ira seulement à mercredi prochain.

- Oui, ça me convient!

Je confirme le rendez-vous, donne mon numéro de téléphone si jamais il a un contre-temps, ce que je n'espère pas, ainsi que le nom de ma mère. Une fois fait, je raccroche le combiner et me tourne vers ma soeur.

- Tu aurais pu appelé le praticien du village, il aurait sans doute pu aider mère avant de demander à quelqu'un de la grande ville.

Je vois bien qu'elle n'est pas d'accord d'avoir demander de l'aide à quelqu'un venant de Bedwyr, la région souvent critiquer pour son manque d'ouverture d'esprits et siège des dirigeants corrompus. J'hoche la tête de gauche à droite. Ils ne sont pas tous comme ça: j'ai discuté avec Sen et j'ai vraiment apprécié notre échange. Il semblait également compétent selon les quelques informations que j'ai pu trouver sur lui.

- La dernière fois qu'il est venu faire un examen de routine, il a dit à notre mère de se reposer et il lui a prescrit je ne sais pas quel médicament à base de plante. Ça l'a drogué pendant une semaine avant qu'on décide qu'elle arrête le traitement tu te souviens! J'ai fait des recherches sur ce médecin et il est compétent. Il trouvera sûrement ce qu'à mère.

Elisabeth voudrait avoir l'avis de nos soeurs, mais je désapprouve. Avant qu'elle n'en rajoute, je prends mon sac et quitte la maison. Peut-être que je fuis les problèmes, mais je ne veux pas devoir endurer des critiques. Je fais ce que je peux pour tout le monde, mais personne ne semble le reconnaitre! Je vais donc me réfugier à mon endroit habituel pour réfléchir à tout ça.

Une semaine s'est écoulée depuis que j'ai pris la décision d'appeler le Dr Sen. Entre temps, l'état de notre mère n'a pas vraiment changé. Il lui arrivait parfois de se lever et de venir manger un peu avec nous, mais elle restait la plupart du temps silencieuse. Ma soeur me suppliait presque de rester avec elle pour l'aider avec notre mère qui maigrissait à vu d'oeil. J'acceptais à contre coeur de rester plus longtemps le matin pour l'aider, mais je n'aimais pas voir ma mère comme ça. Depuis combien de temps était-elle devenu végétative? Je m'ennuyais de la femme souriante, travaillante et enjouée qu'elle était. J'espérais que le docteur puisse trouver ce qu'elle a et qu'il puisse l'aider à reprendre sa vie en main.

Le jour venu, je fais les cent pas dans la cuisine. Notre mère a accepté de se lever aujourd'hui, mais elle n'a pas beaucoup d'énergie. Elle accepte le porridge que ma soeur a préparé. Habituellement, je serais déjà sortie pêché, mais je suis trop nerveux et je ne veux pas manquer la visite du médecin.

- On devrait peut-être la nettoyer avant que le médecin n'arrive...

- Tu vas m'aider? Elle tient à peine debout...

Je m'arrête et me tourne vers ma mère. Elle a le teint pâle, les joues creuses, le regard vide. Elle fixe devant elle, mais elle semble perdue dans ses pensées. Mon coeur se serre. J'ai la nausée. Je n'aime pas la voir comme ça. Lorsqu'elle a terminé d'avaler son déjeuner, je l'aide à se mettre debout. Elle est si légère! Je sens ses côtes sous sa robe de nuit. Elle ne se débat pas comme il peut lui arriver parfois, puis je l'amène dans la salle de bain. Je me retourne alors que ma soeur lui retire ses vêtements. Je l'aide à s'asseoir dans la baignoire remplie d'eau.

- Je serais de l'autre côté... Tu n'auras qu'à m'appeler lorsque tu auras terminé.

Je laisse ma soeur faire la toilette de notre mère et j'attends dans la cuisine. Je débarrasse la table et met le tout dans le lavabo. Quelques minutes plus tard, ma soeur m'appelle. Je vais aider ma mère à sortir de la baignoire et l'amène vers sa chambre. Je ressors pour laisser ma soeur l'habiller, puis tout deux ressorte quelques minutes après. Ma mère va s'assoire sur une chaise devant la fenêtre et regarde dehors.

Le temps me parait si long... J'espère qu'il ne s'est pas perdu en chemin! Je voudrais l'appeler, mais au même moment, j'entends cogner à la porte. Ma soeur va ouvrir et j'entends la voix du médecin de l'autre côté. Ma soeur l'invite à entrer dans la maison.

- Ne faite pas attention aux désordres. S'excuse ma soeur.

- Je vous remercie d'être venu si loin de Bedwyr. Dis-je en tendant la main vers le docteur pour la serrer. Je lui fais signe de me suivre jusqu'au salon où ma mère est toujours assise à fixer devant elle.

- Elle a accepté de se lever et de manger aujourd'hui, mais la plupart du temps, elle reste couchée toute la journée. Il lui arrive parfois de hurler sans raison, mais elle est relativement calme depuis les derniers jours. Elle n'a pas toujours été comme ça, mais depuis quelques mois, elle s'est renfermée sur elle-même. Explique ma soeur.

- Nous avons déjà fait appel au praticien de notre village, mais il n'a pas été très efficace. Pouvez-vous l'aider? Demandais-je inquiet.

  Je laisse toute la place qu'il faut pour que le docteur puisse faire correctement son travail. J'hoche la tête lorsqu'il nous avise vouloir d'abord discuter avec notre mère. J'espère qu'elle fera un peu d'efforts et qu'elle aidera le médecin à trouver le bon diagnostic! Je reste un peu en retrait, ma soeur également et nous regardons le spécialiste faire son travail.

Ce dernier est très doux avec elle, ça me rassure un peu. Il pose parle d'une voix douce, mais je ne vois pas ma mère réagir. Elle continue d'observer par la fenêtre. Je ne sais pas pourquoi elle reste muette: pourquoi ne parle-t-elle pas? Pourquoi elle ne dit tout simplement pas ce qu'elle a? Le médecin poursuit ses questions toujours avec calme, mais ma mère ne dit rien. Je serre les poings. Elle pourrait faire un effort au moins! Je sens la main de ma soeur se déposer sur mon bras pour que je me calme.

Ce que je n'ai pas vu, c'est que ma mère a brièvement tourner les yeux vers le jeune homme, mais elle n'a rien dit. Parfois je me demande même si elle se souvient qu'elle a une famille qui l'aime! Le médecin demande l'aide de son pokémon. Il vient ensuite vers nous lorsque le Nanméoui se met au travail.

- Notre mère ne travaille pas... Enfin, elle s'occupe ou plutôt s'occupait de la maison avant de sombrer dans son mutisme. Elle n'était pas comme ça avant... C'est depuis que j'ai ...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase : ma mère qui est au boin soin avec le nanméoui se met à hurler. Elle repousse le pokémon d'un geste brusque et entourer sa tête de ses mains. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu faire une de ses crises. Elle continue de hurler en marmomant des paroles qui ne font aucun sens. Elle fini par tomber à genou et termine sa crise en sanglotant. Élisabeth se dépêche d'aller la prendre dans ses bras alors que notre mère se vide de ses larmes.

- Je disais... Notre mère s'est renfermée depuis que j'ai... tuer par accident son ancien petit ami. Ça fait 6 ans de ça, mais on dirait qu'elle ne s'en ai jamais remis... Au début, elle était un peu renfermé, mais continuait de vivre sa vie de femme au foyer et de mère, mais avec le temps, elle s'est de plus en plus renfermer jusqu'à rester coucher toute la journée sans bouger du lit. Je ne la reconnais plus... Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une de ses crises... Je ne sais pas pourquoi elle ne veut pas nous parler ou s'aider à aller mieux. Pensez-vous pouvoir faire quelque chose docteur?

  Je ne sais pas quoi faire dans ces moments là alors pour faciliter la tâche du médecin, je lui explique tout ce que je sais sur la « maladie » de ma mère. Qu'elle a débuté il y a 6 ans, mais que son état a empiré avec les années et aujourd'hui elle n'est qu'une coquille vide. Je ne sais pas réellement si cela va aider le médecin, je l'espère, car pour le moment, j'ai dû mal à imaginer qu'il puisse trouver ce qu'elle a.

Je regarde un moment ma mère qui se calme alors que ma soeur tente de la rassurer. Dans ces moments, je préfère m'eclipser. Je ne suis pas doué avec les mots et je déteste voir ma mère comme ça. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, mais je ne sais pas comment me comporter lorsqu'elle dérape complètement. Je suis chanceux de pouvoir compter sur ma soeur, même si je m'en veux de lui faire subir tout ça alors que c'est moi qui devrait la protéger.

La question du médecin me prend de court. Voir un psychologue? Pour être franc, je n'y avais pas réellement réfléchi. Comme ma mère ne parle pas beaucoup, j'avais de fort doute quant au succès d'un médecin de l'esprit. De plus, les praticiens que nous avons vu nous disait qu'elle irait mieux avec le temps, que quelques pilules finiraient par la calmer, mais ça n'est jamais vraiment arrivé.

- Non... le temps d'attente est très long sans compter les frais exorbitants. Dis-je comme excuse.

Le médecin semble réfléchir un moment. Ma mère a finalement cessé de crier, mais après tout ça, elle doit être épuisée. Ma soeur l'aide à se remettre debout et l'aide à marcher dans la pièce.

- Désolé... Je crois qu'elle préfère retourner dans sa chambre... Tout ça l'a épuisé... Je reviens dans quelques minutes. S'excuse ma soeur alors que les deux femmes s'éclipsent dans la chambre plongée dans l'obscurité.

- Parfois, j'ai l'impression qu'elle le fait exprès et qu'elle ne souhaite pas s'aider. Murmurai-je sans quitter des yeux la chambre de ma mère. Je sais que c'est horrible penser ainsi, mais après toutes ces années, j'aurais imaginé qu'elle veuille bien s'aider un peu, mais elle préfère rester dans son mutisme. Les paroles de Sen me ramène à moi, je l'écoute en silence et assimile au mieux ses explications.

La grande ville... Je doute que ma mère tienne le coup pour tout ce trajet. Surtout que la ville est très bruyante, je ne sais pas comment elle le tolérerait. Ce que me propose le médecin est sans doute bien mieux que ce que l'on nous a dit jusqu'à maintenant. Il nous propose également des calmants, mais elle risque d'être plus amorphe qu'elle ne les déjà. Je suis réticent à cette idée.

- C'est vous le spécialiste, je vous fais confiance. Quant à la médication, je ne sais pas si elle acceptera de les prendre. Nous avons déjà tenter quelque chose certains médicaments, mais elle les refusait ou les arrêtait tout simplement après un certain temps. Par contre, je ne suis pas contre votre suggestion d'aller voir un spécialiste en psychiatrie.

Je me retourne et griffonne sur une feuille de papier mon numéro de téléphone. Je me doute qu'il l'a déjà, mais au cas où qu'il ne l'a pas enregistré dans son téléphone portable, je le lui remet.

- Vous pouvez me rejoindre à ce numéro lorsque vous aurez rencontré votre collègue et qu'il y aura un rendez-vous de disponible pour ma mère. Je vous remercie beaucoup de vous être déplacer jusqu'ici...

  Cette rencontre s'est mieux dérouée que je ne le pensais malgré la petite crise de ma mère. Heureusement que ma soeur était présente, car j'aurais sûrement perdu le controle de la situation. Le médecin me proposa d'en discuter avec ses collègues médecins et de trouver un rendez-vous pour ma mère. J'accepte, avoir de l'aide de professionnel de la santé n'est pas de refus.

Les jours suivants se déroulent normalement. Je ne passe pas beaucoup de temps à la maison comme d'habitude, car je dois travailler pour subvenir au besoin de la famille. Lorsque je rentre le soir, ma soeur me fait un bref résumé : elle est restée assise sur sa chaise à regarder à l'extérieur. Pas de crise et elle a accepté qu'Élisabeth la nourrisse, mais elle n'a pas été très bavarde comme d'habitude. Je vois qu'Élisabethe est exténuée. Pour l'instant, ma mère est couchée depuis le milieu d'après midi et je doute fort qu'elle va en ressortir pour le reste de la soirée.

Le médecin a tenu sa promesse, car nous recevons un rendez-vous d'un spécialiste en psychologie quelques jours suivants la visite du médecin. Malheureusement, je ne peux pas y aller avec ma mère : je ne suis pas très à l'aise d'être avec elle tout seul et encore moins avec un spécialiste médical. C'est donc ma soeur qui va au rendez-vous. J'ai confiance qu'elle me fera un résumé le moment venu. Le soir même, une fois que ma mère est couchée, moi et ma soeur nous assoyons à table pour discuter de ce rendez-vous.

- Alors? Comment ça c'est passé? Elle a voulu parler au médecin?

- La secrétaire m'a fait remplir une feuille avec les antécédents médicaux de notre mère. J'ai ensuite rencontré le médecin en présence de mère. Il a été très gentil. Je lui ai expliqué un peu depuis quand notre mère est comme ça, puis il m'a demandé de les laisser seuls. Je ne sais pas si mère à dit quelque chose, mais à la fin du rendez-vous, le médecin m'a proposé un nouveau suivi. Il a également dit qu'elle semblait très anxieuse et cette anxiosité la refermait sur elle-même. Trop d'anxiété créait également ses crises appelées crises de panique.

- À part d'autre rendez-vous? Il a proposé des médicaments pour notre mère?

- Il ne peut pas prescrire de médication, nous devons voir ça avec le Dr Rutak.

Le lendemain, j'appelais le docteur pour avoir un rendez-vous avec ce dernier prochainement. Comme il semblait attaché au soin de ma mère même s'il n'était pas son médecin personnel, il parvint à nous trouver une journée pour un second rendez-vous.

Le jour venu, je m'étais arrangé pour remettre mes tâches à plus tard. Je l'accueilli chaleureusement. Ma mère n'était pas présente aujourd'hui, elle préférait rester enfermé dans sa chambre.

- Le spécialiste que mère a rencontré a proposé un second rendez-vous de suivi. Il a parlé d'anxiété et de crise d'anxiété, mais je ne suis pas certain de savoir ce que c'est exactement. Il a également dit que c'était ça qui causait son mutisme.

Tout ces termes m'étaient inconnus, je n'étais pas un spécialiste médical.é votre collègue et qu'il y aura un rendez-vous de disponible pour ma mère. Je vous remercie beaucoup de vous être déplacer jusqu'ici...[/color]