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Lun 17 Juil - 3:28
Café goût rancœur
J’éttendais tranquilelemnt, dans ce petit café de Heian. Le soleil brilait, l’air était bon, mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir un peu mal à l’aise, dans ce district. Je savais mon géniteur loin – et pourtant, ça ne changeait pas. J’aimais Koyô tout comme j’en avait peur. Pas très logique, comme émotion !
Avec mon rôle de Victini, j’avais de temps à autre un rôle de transmission de colis. Sans trop savoir ce que c’était. Mais ça ne me dérangeait pas ! Après tout, étant donné que je bougeais beaucoup, je connaissais beaucoup de monde au quatre coins de l’île. Faire la route, c’était loin d’être une corvée.
Avec ma jupe rose et mon chemisier bleu pastel, j’attendais à une table, contre une fenêtre. Devant moi, un café fumant – supplément sucre, évidement. Ou plutôt du sucre supplément café ? Aucune idée. J’étais peut-être un peu en avance. Je ne savais pas vraiment. Mon regard dérivait sur le ciel éclairé par le resplendissant soleil. Heian avait toujours été une belle ville. J’étais presque triste d’avoir un filtre « traumatisme » sur cette dernière ; puis, j’y pensais un peu …
Non, je ne comptais pas voir sa tombe. Vaux mieux pas. Bref, histoire d’éviter que ça tourne au drama, je me reconcentrais sur mon petit appareil photo, mon sourire ne tardant pas à réapparaitre sur mes lèvres. Je faisais le tri dans ma dernière série de photoshoot, et ça me rendait particulièrement excitée. De toute façon, il fallait bien s’occuper ! Un petit rire s’échappa de mes lèvres, à la vue d’une photo de Kiwi, tentant d’escalader un Gravalanch. Encore heureux que le Pokémon n’était pas en colère !
Je m’étais déjà perdu dans mon appareil, captivée par son écran, ses clichés. Jusqu’à ce que je remarque la présence de quelqu’un. Comme si, le temps d’un instant, je m’étais coupée des autres.
Puis, je relevai la tête. Puis, mon cœur s’arrêta.
Ma bouche perdit son sourire. Et là, j’eu presque honte d’être là, à Heian. D’avoir cette apparence, d’être ainsi …
De le revoir. En un instant, la porte de ma haine intériorisée c’était ouverte. Mon premier reflexe fut de cacher un peu ma tête derrière mon appareil, dans l’espoir qu’il ne me reconnaisse pas. Oui, c’était un bon plan … je suppose.
La tête plus basse, mon regard se reporta sur le colis qu’il avait entre ses doigts. « Tu… tu es là pour le Groupe, n’est-ce pas ? » Aucune discrétion, mais passons. Je ne voulais pas croiser son regard. Je ne voulais pas le voir. Je craignais presque de m’enflammer de nouveau, de me réduire en poussière, face à lui. J’avais été cendre – j’avais eu ma renaissance, mais je ne comptais pas retourner à cet état misérable.
Avec mon rôle de Victini, j’avais de temps à autre un rôle de transmission de colis. Sans trop savoir ce que c’était. Mais ça ne me dérangeait pas ! Après tout, étant donné que je bougeais beaucoup, je connaissais beaucoup de monde au quatre coins de l’île. Faire la route, c’était loin d’être une corvée.
Avec ma jupe rose et mon chemisier bleu pastel, j’attendais à une table, contre une fenêtre. Devant moi, un café fumant – supplément sucre, évidement. Ou plutôt du sucre supplément café ? Aucune idée. J’étais peut-être un peu en avance. Je ne savais pas vraiment. Mon regard dérivait sur le ciel éclairé par le resplendissant soleil. Heian avait toujours été une belle ville. J’étais presque triste d’avoir un filtre « traumatisme » sur cette dernière ; puis, j’y pensais un peu …
Non, je ne comptais pas voir sa tombe. Vaux mieux pas. Bref, histoire d’éviter que ça tourne au drama, je me reconcentrais sur mon petit appareil photo, mon sourire ne tardant pas à réapparaitre sur mes lèvres. Je faisais le tri dans ma dernière série de photoshoot, et ça me rendait particulièrement excitée. De toute façon, il fallait bien s’occuper ! Un petit rire s’échappa de mes lèvres, à la vue d’une photo de Kiwi, tentant d’escalader un Gravalanch. Encore heureux que le Pokémon n’était pas en colère !
Je m’étais déjà perdu dans mon appareil, captivée par son écran, ses clichés. Jusqu’à ce que je remarque la présence de quelqu’un. Comme si, le temps d’un instant, je m’étais coupée des autres.
Puis, je relevai la tête. Puis, mon cœur s’arrêta.
Ma bouche perdit son sourire. Et là, j’eu presque honte d’être là, à Heian. D’avoir cette apparence, d’être ainsi …
De le revoir. En un instant, la porte de ma haine intériorisée c’était ouverte. Mon premier reflexe fut de cacher un peu ma tête derrière mon appareil, dans l’espoir qu’il ne me reconnaisse pas. Oui, c’était un bon plan … je suppose.
La tête plus basse, mon regard se reporta sur le colis qu’il avait entre ses doigts. « Tu… tu es là pour le Groupe, n’est-ce pas ? » Aucune discrétion, mais passons. Je ne voulais pas croiser son regard. Je ne voulais pas le voir. Je craignais presque de m’enflammer de nouveau, de me réduire en poussière, face à lui. J’avais été cendre – j’avais eu ma renaissance, mais je ne comptais pas retourner à cet état misérable.
Des petites notes ici
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Salomon Strueux
Fleuriste
Mar 18 Juil - 0:54
Café goût
rancœur.
rancœur.
En même temps, le café c'est pas bon !!!
Bingo. Ce gars m'avait embauché pour livrer des trucs de temps à autre. De quoi arrondir mes fins de mois et m’occuper l’esprit. Rien n’allait trop en ce moment. Normal, vu l’actualité. J'avais été en première ligne, aussi. J'avais été blessé, même si j'allais rapidement m'en remettre. Je remarchais correctement, ayant seulement besoin d'une béquille pour ne pas trop faire d'efforts. Cela ne m'empêchait pas de travailler quand même. Je ne pouvais pas m'arrêter. Puis… l’état de mon… euh… ami ? Bof. De Sūrya, on va dire. Il m’inquiétait. J’essayais bien de faire le clown pour lui changer les idées, mais ça n’était pas évident.
J'avais un colis assez intrigant. Pour une Daphné Crozh. Forcément, je pensais à lui. Il ne devait pas être le seul à posséder ce nom. Mais dans ce cas… c'était peut-être une cousine éloignée ? Aucune idée. Si ça se trouve, c'était un simple hasard. Il n'avait pas de sœur à ma connaissance. …je devais arrêter de psychoter. C'était juste le fruit du hasard. Rien de plus.
D'un côté, je crois que j'aimerais le revoir dans mon état actuel. …Non, pas celui post-festival, quand même. J'étais fatigué et blessé. Mais… plus tard. C'était une bonne personne. Le premier que j'avais sincèrement aimé, malgré les horreurs que j'avais commises. Je lui avais promis de me soigner et de changer. Pas pour me remettre avec lui, non. Cela faisait bien longtemps que la flamme s’était éteinte. J’avais envie de me prouver que je pouvais changer. Pour de vrai. Pas de mensonges bien ficelés, cette fois.
Kôyô. Heian. C’était là que ma mère était, mais jamais je n’avais encore osé la voir. J’avais son adresse, maintenant. Manquait que le courage.
J’avais rendez-vous dans un café. J’avais hâte de consommer quelque chose pour ressusciter un minimum. Mais avant ça… Je cherchais du regard la femme qui portait le nom de Daphné Crozh.
C’était cette fille, regardant son appareil photo. Le temps me sembla figé. Je ne fis même pas attention à Dryade qui avait sauté de mon sac à dos pour se placer curieusement en face de…
…Ces yeux. Ce visage. Ca ne pouvait pas…? Il n’avait pas de sœur jumelle, à ma connaissance. Qu’est-ce que c’était, cette histoire ? Je devais dire quelque chose, surtout qu’elle venait de me parler. Elle… C’était ce que son apparence laissait paraître. Même la voix. Le timbre était légèrement différent, mais en même temps, quelque chose de familier.
“...I…care…?”, avais-je laissé échapper de manière presque inaudible.
Je crois que j’avais ma réponse, mais je ne dis rien pour le moment. C’était perturbant. Improbable.
“Ouais. C’est ça.”, et je m’assieds en face d’Icare-mais-en-femme-et-en-rose, laissant ma béquille de côté, avant qu’un serveur ne s’avance vers nous. Je dis simplement : “Deux cafés. Du lait et du sucre. Tout sur ma facture.”, d’une voix assez grave qui trahissait mon inquiétude. C'était dégueulasse, le café, mais j'avais pas le temps de réfléchir à autre chose.
Si c’était bien lui, je me demandais ce que j’avais manqué. C’était moi qui lui avais causé ce déclic ? Un dégoût du genre masculin ? Non, non. Ce n’était pas comme ça que ça marchait. Je n’avais pas la prétention de connaître beaucoup la question, mais j’avais déjà eu des relations avec des personnes trans. Donc je connaissais, quoi.
“C’est gênant. Désolé. T’as… beaucoup changé. Genre… wow. Le rose ça te va super bien. Tu… as l’air de bien te porter. D’être plus lumineuse, comme ça. Plus qu’avant.” Malgré mes dégâts. C’était moi qui l’avais détruit. Détruite, maintenant, du coup. “Je me sens con. D’avoir jamais rien remarqué.”
Dryade me tirait la manche pour avoir de l’attention. Mais c’était pas trop le moment alors je la repoussais gentiment, prenant une grande inspiration. J’étais assez à l’aise, en général, face aux autres. Mais certaines personnes me rendaient particulièrement vulnérable. Car elles me rappelaient mes travers passés. J’avais bien changé. Enfin, les changements commençaient à se faire ressentir. J’avais peut-être l’air moins pâle. Mieux nourri. Les traits moins creusés, aussi. Allait-elle le voir ?
J'avais un colis assez intrigant. Pour une Daphné Crozh. Forcément, je pensais à lui. Il ne devait pas être le seul à posséder ce nom. Mais dans ce cas… c'était peut-être une cousine éloignée ? Aucune idée. Si ça se trouve, c'était un simple hasard. Il n'avait pas de sœur à ma connaissance. …je devais arrêter de psychoter. C'était juste le fruit du hasard. Rien de plus.
D'un côté, je crois que j'aimerais le revoir dans mon état actuel. …Non, pas celui post-festival, quand même. J'étais fatigué et blessé. Mais… plus tard. C'était une bonne personne. Le premier que j'avais sincèrement aimé, malgré les horreurs que j'avais commises. Je lui avais promis de me soigner et de changer. Pas pour me remettre avec lui, non. Cela faisait bien longtemps que la flamme s’était éteinte. J’avais envie de me prouver que je pouvais changer. Pour de vrai. Pas de mensonges bien ficelés, cette fois.
Kôyô. Heian. C’était là que ma mère était, mais jamais je n’avais encore osé la voir. J’avais son adresse, maintenant. Manquait que le courage.
J’avais rendez-vous dans un café. J’avais hâte de consommer quelque chose pour ressusciter un minimum. Mais avant ça… Je cherchais du regard la femme qui portait le nom de Daphné Crozh.
C’était cette fille, regardant son appareil photo. Le temps me sembla figé. Je ne fis même pas attention à Dryade qui avait sauté de mon sac à dos pour se placer curieusement en face de…
…Ces yeux. Ce visage. Ca ne pouvait pas…? Il n’avait pas de sœur jumelle, à ma connaissance. Qu’est-ce que c’était, cette histoire ? Je devais dire quelque chose, surtout qu’elle venait de me parler. Elle… C’était ce que son apparence laissait paraître. Même la voix. Le timbre était légèrement différent, mais en même temps, quelque chose de familier.
“...I…care…?”, avais-je laissé échapper de manière presque inaudible.
Je crois que j’avais ma réponse, mais je ne dis rien pour le moment. C’était perturbant. Improbable.
“Ouais. C’est ça.”, et je m’assieds en face d’Icare-mais-en-femme-et-en-rose, laissant ma béquille de côté, avant qu’un serveur ne s’avance vers nous. Je dis simplement : “Deux cafés. Du lait et du sucre. Tout sur ma facture.”, d’une voix assez grave qui trahissait mon inquiétude. C'était dégueulasse, le café, mais j'avais pas le temps de réfléchir à autre chose.
Si c’était bien lui, je me demandais ce que j’avais manqué. C’était moi qui lui avais causé ce déclic ? Un dégoût du genre masculin ? Non, non. Ce n’était pas comme ça que ça marchait. Je n’avais pas la prétention de connaître beaucoup la question, mais j’avais déjà eu des relations avec des personnes trans. Donc je connaissais, quoi.
“C’est gênant. Désolé. T’as… beaucoup changé. Genre… wow. Le rose ça te va super bien. Tu… as l’air de bien te porter. D’être plus lumineuse, comme ça. Plus qu’avant.” Malgré mes dégâts. C’était moi qui l’avais détruit. Détruite, maintenant, du coup. “Je me sens con. D’avoir jamais rien remarqué.”
Dryade me tirait la manche pour avoir de l’attention. Mais c’était pas trop le moment alors je la repoussais gentiment, prenant une grande inspiration. J’étais assez à l’aise, en général, face aux autres. Mais certaines personnes me rendaient particulièrement vulnérable. Car elles me rappelaient mes travers passés. J’avais bien changé. Enfin, les changements commençaient à se faire ressentir. J’avais peut-être l’air moins pâle. Mieux nourri. Les traits moins creusés, aussi. Allait-elle le voir ?
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Sam 29 Juil - 3:52
Café goût rancœur
Je ne pouvais pas m’empêcher de me cacher – comme si j’avais honte de qui j’étais, de mes changements, d’être encore là, de le revoir, peut-être ? Je ne savais pas, et dans le fond … ça m’énervais. D’être si fragile, perturbable. La colère n’était pas si loin de la honte. Parce qu’il m’avait fait du mal. Parce qu’il osait agir comme tout était normal. Comme s’ils n’y avaient rien eu entre nous deux. Je me demandais s’il se soignait vraiment – s’il n’était pas encore entrain de vomir des jolies couleuvres à une autre personne, à se faire passer pour le roi du monde. J’étais en colère pour cette victime qui n’existait peut-être que dans ma tête.
Le prénom comme un coup de couteau. Je baissais un peu la tête, sentant mes joues rosir. Car ce prénom, il me rappelais de mauvaise chose. Je n’étais pas une nouvelle personne, non, mais … Mon passé était loin d’être réjouissant. Presque une ancienne vie, mais pas tout à faire.
« Ce n’est pas ça, mon prénom. » J’avais laissé échapper un murmure, un peu sec, peut-être. Mon esprit s’était mis sur l’option « défense », le voyant sans doute comme un danger. Pourtant, je n’arrivais toujours pas à croiser son regard. Non, je laissais mes yeux clairs glissaient sur sa béquille, retenant l’inquiétude qui montait en moi.
Des compliments. Froncement de sourcil de ma part. « S’il-te-plait, ne … » J’avais du mal à savoir ce que je voulais dire. « Ne tente pas de te racheter. Tes compliments, j’en … j’en ai pas besoin. »
Bravo, Daphné, tu viens de détruire l’ambiance ! Quelle ambiance, même. Je laissais échapper un soupir discret, c’était trop tard pour fuir le café, maintenant qu’il m’avait reconnu … Et même si physiquement, il ne m’avait rien fait, je me sentais en danger.
« Je n’ai pas changé pour toi, ni pour personne d’autre. » Des compliments, comme des couteaux, comme du poison. Peut-être qu’il comptait m’embobiner de nouveau.
« Tu n’as pas changé … » Peut-être un peu, dans le fond, il avait l’air moins fatigué. « Je savais pas que tu étais « livreur ». » Un pied de plus dans l’illégalité, en somme …. Je m’en voulais de le voir, malgré moi, de façon si péjorative, mais … mon être entier avait peur.
Le prénom comme un coup de couteau. Je baissais un peu la tête, sentant mes joues rosir. Car ce prénom, il me rappelais de mauvaise chose. Je n’étais pas une nouvelle personne, non, mais … Mon passé était loin d’être réjouissant. Presque une ancienne vie, mais pas tout à faire.
« Ce n’est pas ça, mon prénom. » J’avais laissé échapper un murmure, un peu sec, peut-être. Mon esprit s’était mis sur l’option « défense », le voyant sans doute comme un danger. Pourtant, je n’arrivais toujours pas à croiser son regard. Non, je laissais mes yeux clairs glissaient sur sa béquille, retenant l’inquiétude qui montait en moi.
Des compliments. Froncement de sourcil de ma part. « S’il-te-plait, ne … » J’avais du mal à savoir ce que je voulais dire. « Ne tente pas de te racheter. Tes compliments, j’en … j’en ai pas besoin. »
Bravo, Daphné, tu viens de détruire l’ambiance ! Quelle ambiance, même. Je laissais échapper un soupir discret, c’était trop tard pour fuir le café, maintenant qu’il m’avait reconnu … Et même si physiquement, il ne m’avait rien fait, je me sentais en danger.
« Je n’ai pas changé pour toi, ni pour personne d’autre. » Des compliments, comme des couteaux, comme du poison. Peut-être qu’il comptait m’embobiner de nouveau.
« Tu n’as pas changé … » Peut-être un peu, dans le fond, il avait l’air moins fatigué. « Je savais pas que tu étais « livreur ». » Un pied de plus dans l’illégalité, en somme …. Je m’en voulais de le voir, malgré moi, de façon si péjorative, mais … mon être entier avait peur.
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Salomon Strueux
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Mar 1 Aoû - 0:34
Café goût
rancœur.
rancœur.
En même temps, le café c'est pas bon !!!
Daphné. C'était ça, son prénom, maintenant. J'allais mettre du temps avant que ça soit instinctif. Mais j'allais faire cet effort. Je ne savais pas ce que c'était, d'être dans ce cas-là. D'être différent de son genre assigné à la naissance. Ça devait être douloureux. C'était comme vivre dans un mensonge permanent. Jusqu'au jour où on découvre sa vérité et qu'on réussit à la faire éclater. Et ça, le mensonge, je connaissais. Peut-être plus que n'importe qui.
"Excuse-moi, sur le coup de la surprise, j'ai pas réfléchi. Daphné. Tu savais que c'était une plante utilisée pour soigner la fièvre ? À forte dose, ça tue tellement la fièvre qu'on ne réveille pas, mais c'est incroyable comme plante, je t'assure…"
Comme toujours, je parlais beaucoup quand j'étais angoissé. Mes connaissances en plantes et surtout en fleurs étaient assez bonnes, puisque c'était probablement mon plus grand intérêt. Elle le savait, ça, normalement. Pour autant, je me sentais extrêmement honteux de faire comme si de rien n'était. À faire la conversation gentiment alors que je sentais mes tripes se tordre.
Évidemment, qu'elle était sur la défensive. J'avais été un mec ignoble et je m'étais joué d'elle. Comme un prédateur jouant de sa langue et de ses pattes avec sa proie longuement avant de mordre. La morsure avait été terrible. Et ça ne s'effacerait peut-être pas avant longtemps.
"Je ne veux pas me racheter. Enfin, pas auprès de toi.", lui avouais-je, bien embêté de devoir me mettre plus bas que terre pour qu'elle se détende. "Si tu ne me pardonnes jamais, ce n'est pas grave. Je ne mérite pas. J'essaye juste de me pardonner à moi-même dans un premier temps et de vivre avec toute la merde que j'ai foutu partout. Ce sera déjà bien si j'y parviens un jour."
J'étais plein de culpabilité. Si le châtiment que je devais subir, c'était juste la haine de ceux que j'ai blessés, ça serait juste un retour de bâton. Logique.
Le café était arrivé. J'avais évidemment dissimulé son amertume avec plein de lait et de sucre. N'était ce pas également ce que je faisais avant, en mentant ? À camoufler les tares grâce à de jolies dorures ?
"Encore heureux. Transitionner pour quelqu'un, c'est du jamais vu. Franchement je suis content que tu aies fait quelque chose pour toi-même. Celui que je connaissais avant vivait trop pour les autres. Et pour les mauvaises personnes."
Je la complimentais encore. J'étais un beau parleur au naturel. Même si je n'avais pas pour objectif de me faire bien voir. Je voulais juste qu'elle prenne confiance en elle et lui montrer que j'avais changé. Peut-être pas assez, quantitativement. Ni assez rapidement. Encore une fois, j'agissais pour moi-même. Mais bon, on ne change jamais totalement.
"...Aïe." Pas changé… j'avais pris du poids quand même ! Pas assez, peut-être. J'allais devoir manger deux fois plus pour que ça se remarque, ou…? "C'est surtout les résultats de mes prises de sang qui ont changé, je te l'accorde. Quelques kilos en plus sur la balance. Les traits moins cadavériques. Et les relations toxiques en moins. Rien qui se remarque, comme ça. Libre à toi d'y croire ou non. Après tout, il n'y a pas de preuves. Enfin, si. Mais te les montrer, ça serait suspect. Je ne tiens pas à me faire pardonner ni à me racheter, je me répète."
Livreur… elle pouvait pas deviner que je faisais ça juste pour arrondir mes fins de mois à côté de mon apprentissage qui ne payait pas énormément pour l'instant.
"C'est pour rendre service à un ami, à côté de mon activité de base. Rien d'illégal. Je suis devenu apprenti-fleuriste pour de vrai, au fait. Dans la Banlieue de Bedwyr. C'est pas si mal, que les mensonges que je te racontais avant deviennent enfin réalité.", plaisantais-je, un peu amèrement. "Je fais pas vraiment partie du Groupe, sinon. Vu le climat actuel, j'ai envie de m'y intéresser, peut-être. Mais je veux pas que ça chamboule la vie saine que je tente de construire. Les manifs et les petites actions, ça me suffirait."
Je ne voulais pas que ça compromette ma relation avec Sūrya. Il était policier, quand même. Je n'avais pas vraiment envie de repasser du côté obscur de l'illégalité et de tout gâcher. Ce n'était pas ce que je voulais. J'avais toujours voulu vivre correctement, avoir une famille et une vie bien rangée. Je ne voulais plus tout saboter sous mes états d'âme. Tout était à portée de main. Il fallait que je continue à reprendre le contrôle de ma vie. Même si tout saboter serait très facile.
"Me dis pas que la gentille fille que tu étais a fini par péter un câble…~", lui murmurais-je avec taquinerie. "C'est une bombe, là-dedans ?"
Je n'y croyais pas. Elle devait être engagée sans être trop extrême. J'espère. Au pire, chacun sa vie. Je n'avais pas à m'en mêler, si elle avait pour projet de faire péter quelques institutions.
"Excuse-moi, sur le coup de la surprise, j'ai pas réfléchi. Daphné. Tu savais que c'était une plante utilisée pour soigner la fièvre ? À forte dose, ça tue tellement la fièvre qu'on ne réveille pas, mais c'est incroyable comme plante, je t'assure…"
Comme toujours, je parlais beaucoup quand j'étais angoissé. Mes connaissances en plantes et surtout en fleurs étaient assez bonnes, puisque c'était probablement mon plus grand intérêt. Elle le savait, ça, normalement. Pour autant, je me sentais extrêmement honteux de faire comme si de rien n'était. À faire la conversation gentiment alors que je sentais mes tripes se tordre.
Évidemment, qu'elle était sur la défensive. J'avais été un mec ignoble et je m'étais joué d'elle. Comme un prédateur jouant de sa langue et de ses pattes avec sa proie longuement avant de mordre. La morsure avait été terrible. Et ça ne s'effacerait peut-être pas avant longtemps.
"Je ne veux pas me racheter. Enfin, pas auprès de toi.", lui avouais-je, bien embêté de devoir me mettre plus bas que terre pour qu'elle se détende. "Si tu ne me pardonnes jamais, ce n'est pas grave. Je ne mérite pas. J'essaye juste de me pardonner à moi-même dans un premier temps et de vivre avec toute la merde que j'ai foutu partout. Ce sera déjà bien si j'y parviens un jour."
J'étais plein de culpabilité. Si le châtiment que je devais subir, c'était juste la haine de ceux que j'ai blessés, ça serait juste un retour de bâton. Logique.
Le café était arrivé. J'avais évidemment dissimulé son amertume avec plein de lait et de sucre. N'était ce pas également ce que je faisais avant, en mentant ? À camoufler les tares grâce à de jolies dorures ?
"Encore heureux. Transitionner pour quelqu'un, c'est du jamais vu. Franchement je suis content que tu aies fait quelque chose pour toi-même. Celui que je connaissais avant vivait trop pour les autres. Et pour les mauvaises personnes."
Je la complimentais encore. J'étais un beau parleur au naturel. Même si je n'avais pas pour objectif de me faire bien voir. Je voulais juste qu'elle prenne confiance en elle et lui montrer que j'avais changé. Peut-être pas assez, quantitativement. Ni assez rapidement. Encore une fois, j'agissais pour moi-même. Mais bon, on ne change jamais totalement.
"...Aïe." Pas changé… j'avais pris du poids quand même ! Pas assez, peut-être. J'allais devoir manger deux fois plus pour que ça se remarque, ou…? "C'est surtout les résultats de mes prises de sang qui ont changé, je te l'accorde. Quelques kilos en plus sur la balance. Les traits moins cadavériques. Et les relations toxiques en moins. Rien qui se remarque, comme ça. Libre à toi d'y croire ou non. Après tout, il n'y a pas de preuves. Enfin, si. Mais te les montrer, ça serait suspect. Je ne tiens pas à me faire pardonner ni à me racheter, je me répète."
Livreur… elle pouvait pas deviner que je faisais ça juste pour arrondir mes fins de mois à côté de mon apprentissage qui ne payait pas énormément pour l'instant.
"C'est pour rendre service à un ami, à côté de mon activité de base. Rien d'illégal. Je suis devenu apprenti-fleuriste pour de vrai, au fait. Dans la Banlieue de Bedwyr. C'est pas si mal, que les mensonges que je te racontais avant deviennent enfin réalité.", plaisantais-je, un peu amèrement. "Je fais pas vraiment partie du Groupe, sinon. Vu le climat actuel, j'ai envie de m'y intéresser, peut-être. Mais je veux pas que ça chamboule la vie saine que je tente de construire. Les manifs et les petites actions, ça me suffirait."
Je ne voulais pas que ça compromette ma relation avec Sūrya. Il était policier, quand même. Je n'avais pas vraiment envie de repasser du côté obscur de l'illégalité et de tout gâcher. Ce n'était pas ce que je voulais. J'avais toujours voulu vivre correctement, avoir une famille et une vie bien rangée. Je ne voulais plus tout saboter sous mes états d'âme. Tout était à portée de main. Il fallait que je continue à reprendre le contrôle de ma vie. Même si tout saboter serait très facile.
"Me dis pas que la gentille fille que tu étais a fini par péter un câble…~", lui murmurais-je avec taquinerie. "C'est une bombe, là-dedans ?"
Je n'y croyais pas. Elle devait être engagée sans être trop extrême. J'espère. Au pire, chacun sa vie. Je n'avais pas à m'en mêler, si elle avait pour projet de faire péter quelques institutions.
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Dim 6 Aoû - 1:23
Café goût rancœur
Il parlait, encore et encore … comme toujours, il dispersait du poison, sans arrêt. De belles couleuvres, de beau mensonge, sans doute … je ne pouvais pas lever ma garde. Je ne me sentais pas en sécurité, pas le moins du monde. Mes sentiments étaient hétérogènes, variés, illogiques entre eux.
Mon prénom, j’avais presque envie de ne pas l’entendre sortir de sa bouche. Lorsqu’il me parla de la plante en question, je me contenta de lever un sourcil, comme toute réponse. Pourquoi est-ce qu’il me parlait de ça ? Est-ce qu’une fois de plus, il tentait de fuir la réalité ? Le carnage qu’étais notre relation ?
Il ne voulait pas se racheter – apparemment. Je soupirais doucement. Je ne savais pas trop quoi dire. Et ça, c’était vraiment grave. Je n’avais pas envie de renouer avec. Je n’avais pas envie de le rassurer. Je … ne savais même pas ce que je voulais, en fait.
« Je ne veux pas que tu me doives quelque chose. Ou que tu tentes de te racheter, vraiment. Je… » Plus je suis éloignée de toi, mieux je vais. Mais j’avais un peu de retenu. Un minimum. Les insultes s’échappaient trop vite de ma bouche, et je devais me retenir.
Surtout que si on avait une cause en commun … ce ne serait probablement pas notre dernière rencontre.
Ensuite, les boissons arrivèrent, et encore une fois, ce fut l’heure des compliments. Je soupirais doucement.
« Ecoute, Salomon. C’est pas parce que tu as été une ordure que tu dois me complimenter. Ca va, d’accord ? Je te jure, ça va. Je suis pas en papier. » J’avais plongé mes yeux dans le siens – là, je souhaitais parler de cœur à cœur. Je ne voulais pas d’une relation éponge, où chacun tentait de pardonner à l’autre, de faire mieux – je ne savais même pas si je voulais vraiment une relation.
Puis, je haussais simplement les épaules. Tant mieux pour lui, mais je n’étais pas son médecin. « Ça, tu la déjà dit. Tu ne t’arrêtes jamais, en fait ! Même moi, je parle pas aussi longtemps. » J’étais plus familière, peut-être un peu plus détendues, aussi. Je ne voulais pas passer de longues minutes dans cette atmosphère pesante.
Après avoir bien chargé mon café de sucre, je le porta à ma bouche, gardant mon regard sur mon interlocuteur. Et tranquillement, j’avais glissé le colis dans mon sac.
« Au moins, tu tiens plus sur le RSA. C’est pas mal, de faire quelque chose de ses journées, non ? »
Il ne tenait pas à s’investir que ça, mais je m’en moquais un peu. Ça voulait aussi dire que je ne l’aurais pas si souvent que ça dans mes pattes ….
Un sourire espiègle se dessina sur mes règles. « Peut-être que oui … ou peut-être que non. Tu veux tester ?~ » Bien-sûr, ce n’était rien de dangereux. Mais bon, je pouvais pas m’empêcher de le faire un peu flippé …
Mon prénom, j’avais presque envie de ne pas l’entendre sortir de sa bouche. Lorsqu’il me parla de la plante en question, je me contenta de lever un sourcil, comme toute réponse. Pourquoi est-ce qu’il me parlait de ça ? Est-ce qu’une fois de plus, il tentait de fuir la réalité ? Le carnage qu’étais notre relation ?
Il ne voulait pas se racheter – apparemment. Je soupirais doucement. Je ne savais pas trop quoi dire. Et ça, c’était vraiment grave. Je n’avais pas envie de renouer avec. Je n’avais pas envie de le rassurer. Je … ne savais même pas ce que je voulais, en fait.
« Je ne veux pas que tu me doives quelque chose. Ou que tu tentes de te racheter, vraiment. Je… » Plus je suis éloignée de toi, mieux je vais. Mais j’avais un peu de retenu. Un minimum. Les insultes s’échappaient trop vite de ma bouche, et je devais me retenir.
Surtout que si on avait une cause en commun … ce ne serait probablement pas notre dernière rencontre.
Ensuite, les boissons arrivèrent, et encore une fois, ce fut l’heure des compliments. Je soupirais doucement.
« Ecoute, Salomon. C’est pas parce que tu as été une ordure que tu dois me complimenter. Ca va, d’accord ? Je te jure, ça va. Je suis pas en papier. » J’avais plongé mes yeux dans le siens – là, je souhaitais parler de cœur à cœur. Je ne voulais pas d’une relation éponge, où chacun tentait de pardonner à l’autre, de faire mieux – je ne savais même pas si je voulais vraiment une relation.
Puis, je haussais simplement les épaules. Tant mieux pour lui, mais je n’étais pas son médecin. « Ça, tu la déjà dit. Tu ne t’arrêtes jamais, en fait ! Même moi, je parle pas aussi longtemps. » J’étais plus familière, peut-être un peu plus détendues, aussi. Je ne voulais pas passer de longues minutes dans cette atmosphère pesante.
Après avoir bien chargé mon café de sucre, je le porta à ma bouche, gardant mon regard sur mon interlocuteur. Et tranquillement, j’avais glissé le colis dans mon sac.
« Au moins, tu tiens plus sur le RSA. C’est pas mal, de faire quelque chose de ses journées, non ? »
Il ne tenait pas à s’investir que ça, mais je m’en moquais un peu. Ça voulait aussi dire que je ne l’aurais pas si souvent que ça dans mes pattes ….
Un sourire espiègle se dessina sur mes règles. « Peut-être que oui … ou peut-être que non. Tu veux tester ?~ » Bien-sûr, ce n’était rien de dangereux. Mais bon, je pouvais pas m’empêcher de le faire un peu flippé …
Des petites notes ici
XP :
1870
Salomon Strueux
Fleuriste
Lun 7 Aoû - 22:00
Café goût
rancœur.
rancœur.
En même temps, le café c'est pas bon !!!
Je savais que je parlais trop. J’étais un grand et beau parleur, c’était dans ma nature, après tout. Qui de mieux qu’Icare - désormais Daphné - pour le savoir ? Je ressentais sa méfiance. Beaucoup trop fort. Il n’y avait plus rien pour anesthésier mes ressentis et cette lourde sensation de malaise qui planait dans le café. Je faisais de mon mieux pour ne pas empirer mon cas en déblatérant toujours et encore des anecdotes, lorsque ça n’était pas des excuses que je vomissais sans discontinuer. Pathétique, ouais. Me réfugier dans le silence et me recroqueviller aurait sans doute été plus adapté.
“Je me répète. Je ne souhaite pas me racheter, et encore moins que tu me pardonnes. T’es plus heureux…se sans moi, ça saute aux yeux, et je suis content que tu t’en sortes. C’est tout ce qui compte.”
Je m’estimais tout de même heureux, un minimum, qu’elle ne se mette pas à me faire une scène dans le café, et à me balancer la boisson chaude et amère au visage. Ce serait mérité, mais je ne supportais pas la douleur. Et cette boisson avait un goût et une odeur immonde, je trouve, sans vouloir offenser le lobby du café.
“Aïe~ Même si t’as pas tort, ça pique un peu, de se faire traiter d’ordure en public.”
Mais je ne faisais pas particulièrement la gueule. Je soupirais et observais le contenu de ma tasse fumante, avant de relever mon regard vers le sien. Elle me reprochait aussi de trop parler, mais elle était aussi bavarde, non ? Peut-être pas autant, dans ce genre de situations, mais quand même, c’est l’hôpital qui se fout de la charité…
“...T’es devenue sacrément piquante, toi, par contre. Je vais finir par pleurer, si tu continues.”, tentais-je de rire doucement, lorsqu’elle évoqua qu'il était mieux que je ne sois plus au RSA. “Ouais, t’as raison. Je suis bien occupé, même dans le privé, je commence à avoir des relations saines qui me tirent vers le haut. Surtout avec une personne.”, laissais-je échapper discrètement en souriant, les joues légèrement rosées.
J’avais moi aussi chargé lourdement mon café de lait et de deux carrés de sucre pour anéantir toute son amertume. Peut-être qu’un jour, je serai capable de le boire au naturel. Je voyais bien trop d’analogies entre le café et moi, et ça ne me plaisait pas du tout. “Foutu boisson dégueulasse…”, avais-je également laissé échapper en le buvant finalement.
Je regardais le colis et le secouais doucement, comme pour vérifier ses dires, bien que je doute qu’une bombe se cache réellement là-dedans. Ni une arme. Rien d’anormal, en théorie, même si je ne pourrai jamais en être certain.
“Va pas trop flirter avec l’illégal. Déjà testé, c’est pas aussi cool que dans les films.”, lui conseillais-je d’un ton presque paternaliste (alors que j'étais le plus jeune) qui me dérangeait un peu. Chacun sa vie, en vrai ! “Je te crois pas tant que j’ai pas vu ce que t’as là-dedans.”, et je lui tendis pour qu’elle le prenne enfin, puisque j’étais venu pour ça, à la base.
“Je me répète. Je ne souhaite pas me racheter, et encore moins que tu me pardonnes. T’es plus heureux…se sans moi, ça saute aux yeux, et je suis content que tu t’en sortes. C’est tout ce qui compte.”
Je m’estimais tout de même heureux, un minimum, qu’elle ne se mette pas à me faire une scène dans le café, et à me balancer la boisson chaude et amère au visage. Ce serait mérité, mais je ne supportais pas la douleur. Et cette boisson avait un goût et une odeur immonde, je trouve, sans vouloir offenser le lobby du café.
“Aïe~ Même si t’as pas tort, ça pique un peu, de se faire traiter d’ordure en public.”
Mais je ne faisais pas particulièrement la gueule. Je soupirais et observais le contenu de ma tasse fumante, avant de relever mon regard vers le sien. Elle me reprochait aussi de trop parler, mais elle était aussi bavarde, non ? Peut-être pas autant, dans ce genre de situations, mais quand même, c’est l’hôpital qui se fout de la charité…
“...T’es devenue sacrément piquante, toi, par contre. Je vais finir par pleurer, si tu continues.”, tentais-je de rire doucement, lorsqu’elle évoqua qu'il était mieux que je ne sois plus au RSA. “Ouais, t’as raison. Je suis bien occupé, même dans le privé, je commence à avoir des relations saines qui me tirent vers le haut. Surtout avec une personne.”, laissais-je échapper discrètement en souriant, les joues légèrement rosées.
J’avais moi aussi chargé lourdement mon café de lait et de deux carrés de sucre pour anéantir toute son amertume. Peut-être qu’un jour, je serai capable de le boire au naturel. Je voyais bien trop d’analogies entre le café et moi, et ça ne me plaisait pas du tout. “Foutu boisson dégueulasse…”, avais-je également laissé échapper en le buvant finalement.
Je regardais le colis et le secouais doucement, comme pour vérifier ses dires, bien que je doute qu’une bombe se cache réellement là-dedans. Ni une arme. Rien d’anormal, en théorie, même si je ne pourrai jamais en être certain.
“Va pas trop flirter avec l’illégal. Déjà testé, c’est pas aussi cool que dans les films.”, lui conseillais-je d’un ton presque paternaliste (alors que j'étais le plus jeune) qui me dérangeait un peu. Chacun sa vie, en vrai ! “Je te crois pas tant que j’ai pas vu ce que t’as là-dedans.”, et je lui tendis pour qu’elle le prenne enfin, puisque j’étais venu pour ça, à la base.
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Invité
Invité
Sam 19 Aoû - 7:14
Café goût rancœur
Il ne souhaitait pas se racheter ? Malgré son forcing, je n’arrivais pas à le croire. Comment pourrais-je le faire, en même temps ? Il ne m’avait attiré que des ennuis … un amour fou, qui s’était vite transformé en douleur. Je ne voulais plus l’avoir dans ma vie. Il était pathétique, pitoyable … et j’avais était ainsi, lorsqu’il m’avait abandonné comme un déchet.
Je ne répondis que d’un haussement d’épaule, bien loin de mon côté pipelette naturel. J’avais besoin de mettre des murs entre lui et moi – une distance de sécurité. Je ne voulais pas retomber pour lui, ou croire une fois de plus à ses doux mensonges. J’avais assez donner.
« Pardon. On va dire une jolie ordure, si ça te convient mieux. » Bon, pour le coup, je le charriais, mais je ne pouvais pas m’en empêcher.
Ses relations, je m’en moquais un peu… « Ça te regarde. » Rapidement, j’avala le contenu de ma tasse ; Heureusement, la dose astronomique de sucre que j’avais plongée dans la boisson la rendait un peu plus buvable.
J’étais tout de même un peu curieuse – et je m’en voulais pour ça. Est-ce qu’il allait encore faire souffrir quelqu’un ? J’avais presque envie de voir si c’était vraiment le cas, s’il était devenu une « bonne » personne.
Puis, des conseils… « Ne t’inquiète pas, je n’ai pas besoin de tes conseils pour savoir ce que je dois faire, et … c’était une blague ! Pas sûr que ce soit une bonne idée de dévoiler nos petites affaires à tout le monde. Tu es vraiment Victini ? J’en ai pas l’impression. » Je soupirais doucement, avant de me lever, enfonçant le colis en question dans mon sac.
« Je vais te laisser, maintenant que l’affaire est réglée. » J’étais trop dur avec lui, je le savais … « Bon courage, pour la suite, tout ça. » Mais je n’arrivais pas à enterrer cette rancœur.
Je ne répondis que d’un haussement d’épaule, bien loin de mon côté pipelette naturel. J’avais besoin de mettre des murs entre lui et moi – une distance de sécurité. Je ne voulais pas retomber pour lui, ou croire une fois de plus à ses doux mensonges. J’avais assez donner.
« Pardon. On va dire une jolie ordure, si ça te convient mieux. » Bon, pour le coup, je le charriais, mais je ne pouvais pas m’en empêcher.
Ses relations, je m’en moquais un peu… « Ça te regarde. » Rapidement, j’avala le contenu de ma tasse ; Heureusement, la dose astronomique de sucre que j’avais plongée dans la boisson la rendait un peu plus buvable.
J’étais tout de même un peu curieuse – et je m’en voulais pour ça. Est-ce qu’il allait encore faire souffrir quelqu’un ? J’avais presque envie de voir si c’était vraiment le cas, s’il était devenu une « bonne » personne.
Puis, des conseils… « Ne t’inquiète pas, je n’ai pas besoin de tes conseils pour savoir ce que je dois faire, et … c’était une blague ! Pas sûr que ce soit une bonne idée de dévoiler nos petites affaires à tout le monde. Tu es vraiment Victini ? J’en ai pas l’impression. » Je soupirais doucement, avant de me lever, enfonçant le colis en question dans mon sac.
« Je vais te laisser, maintenant que l’affaire est réglée. » J’étais trop dur avec lui, je le savais … « Bon courage, pour la suite, tout ça. » Mais je n’arrivais pas à enterrer cette rancœur.
Des petites notes ici
XP :
1870
Salomon Strueux
Fleuriste
Lun 21 Aoû - 21:35
Café goût
rancœur.
rancœur.
En même temps, le café c'est pas bon !!!
J’avais l’impression de parler à une personne complètement différente. Enfin, non, je le… la reconnaissais, quand même. On avait été amants, et donc très intimes. Assez pour que je la connaisse très bien sur de nombreux points. C’était de ma faute, si elle était devenue aussi fermée qu’une coquille d’huître ? C’était forcément de ma faute. Et je ne pouvais pas me racheter ni espérer qu’on renoue une quelconque amitié. Même une simple entente cordiale, ça ne marcherait probablement jamais. C’était douloureux, mais je m’y étais préparé. Plus ou moins.
“Une très jolie ordure qui est passée au recyclage, je préférerais !”, plaisantais-je également, préférant prendre ça à la rigolade et faire le clown. Ce que je faisais toujours quand j’allais mal ou que je voulais cacher une certaine amertume.
Si ma relation actuelle me regardait ? Oui, oui. Je n’allais pas spécialement m’étaler. Ça ne la regardait pas, et je n’avais pas envie de faire le vantard. Je suppose que ça pouvait être blessant pour elle. J’avais été un immense déchet dans notre relation passée. Voir que je me comportais comme un humain respectueux et sain d’esprit avec quelqu'un d'autre allait réveiller en elle un profond sentiment d’injustice, non ?
“Je suis pas encore très impliqué, mais je travaille pour un gars qui l’est beaucoup. C’est tout ce que tu as à savoir.” Je haussais les épaules, terminant le breuvage sombre au goût de terre agrémentée de sucre. Plus jamais je commande de café. Quitte à passer pour un gosse et commander un diabolo grenadine. Plus. Jamais. “Ouais. Bonne continuation. J’espère qu’on se reverra pas trop souvent, même si avec le Groupe, y’a des chances…~”, laissais-je échapper d’un sourire félin juste pour l’emmerder un peu. De toute façon, je n’allais pas plus chercher à l’embêter. Elle avait sa vie. J’avais largement assez de la mienne aussi.
Au moins, je pouvais enfin tirer un trait sur tout ça. C’était le mieux qui pouvait arriver pour nous deux.
“Une très jolie ordure qui est passée au recyclage, je préférerais !”, plaisantais-je également, préférant prendre ça à la rigolade et faire le clown. Ce que je faisais toujours quand j’allais mal ou que je voulais cacher une certaine amertume.
Si ma relation actuelle me regardait ? Oui, oui. Je n’allais pas spécialement m’étaler. Ça ne la regardait pas, et je n’avais pas envie de faire le vantard. Je suppose que ça pouvait être blessant pour elle. J’avais été un immense déchet dans notre relation passée. Voir que je me comportais comme un humain respectueux et sain d’esprit avec quelqu'un d'autre allait réveiller en elle un profond sentiment d’injustice, non ?
“Je suis pas encore très impliqué, mais je travaille pour un gars qui l’est beaucoup. C’est tout ce que tu as à savoir.” Je haussais les épaules, terminant le breuvage sombre au goût de terre agrémentée de sucre. Plus jamais je commande de café. Quitte à passer pour un gosse et commander un diabolo grenadine. Plus. Jamais. “Ouais. Bonne continuation. J’espère qu’on se reverra pas trop souvent, même si avec le Groupe, y’a des chances…~”, laissais-je échapper d’un sourire félin juste pour l’emmerder un peu. De toute façon, je n’allais pas plus chercher à l’embêter. Elle avait sa vie. J’avais largement assez de la mienne aussi.
Au moins, je pouvais enfin tirer un trait sur tout ça. C’était le mieux qui pouvait arriver pour nous deux.
Staff
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Reconverti
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Connaisseur
Ce membre a 6 mois d'ancienneté
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Ce membre a réussi 3 captures !
The Very Best
Ce membre a une équipe complète ! Bravo l'équipe.
Charité
Ce membre a adopté 1 Pokémon au refuge
Joueur confirmé
Ce membre a terminé 10 RP
Malchanceux
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Irresponsable
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