De retour à l’hôtel avec le groupe, ont fait le topo du peu qu’on a eu le temps de noter. On a vu les pokémons habituels de la zone sans agressivité. Puis, apparemment, la boue n’était pas aussi épaisse avant. Il est possible que l’épaisseur de la boue ne venait peut-être pas des pokémons habituels, mais bien de l’apparition du pokémon Paradoxe. Alors je rectifie mon jugement sur son type. Il est fort probable qu’il soit de type électrique et sol.

J’aurais aimé le combattre, mais comme les autres ne voulait pas prendre ce risque, j’ai abandonné l’idée. Si je voulais pouvoir revenir avec eux aujourd’hui, il valait mieux que je les écoutes. Ce sont ceux qui connaissent le mieux la zone a Agapé.

Le topo fini, on est prêt pour repartir. On reprend les mêmes dispositions de marche, mais le chef nous fait passer par un autre chemin.

-Ça nous rallonge, mais il y a des chances que l’on recroise le paradoxe si on prend le même chemin. Je préfère éviter.

Ça nous fait un détour, mais le chemin est déjà plus praticable. On ne s’enfonce pas ou du moins, la boue est beaucoup plus liquide, presque comme si c’était de l’eau.

-On part trois jours encore, vous avez eu un sursis par le client sur sa demande?

-Oui, il préfère qu’on ne prenne pas de risque. Par contre, c’est notre dernière chance.

 

Comme hier, le debut de notre marche est tranquille et cette fois Jules tente de relancer la conversation. Pas que cela me dérange, mais je préférerais rester concentré, faire du social, je trouve ça blasant par moment. Je ne tiens pas plus que ça à me forgé des amitiés. Par contre des relations professionnelles oui, alors je me force un peu et je garde le sourire, même s’il est faux.

-Tu viens d’où Dahlia?

-De Bedwyr.

Puis tous a l’unisson, les hommes se retournent surpris et s’exclame en même temps; Bedwyr!?! Je sais bien que c’est surprenant. On a la ‘’bonne’’ réputation de ne pas apprécier les pokémons et de les voir comme des outils. En même temps, ce n’est pas pour rien qu’il y a peu d’élèves dans le comportementalisme pokémons. La plupart vont en médecine parce que c’est beaucoup plus reconnu.

-De la banlieue ou la haute, t’a fait tes études à Uxie? Me demande Jules.

Je ris jaune un peu. C’est un entrevue ou quoi?!

-Oui à Uxie et de la Haute-Uthyrgham. Les gens de la banlieue n’ont pas vraiment les moyens de se payer l’école à moins d’avoir d’excellentes note et d’obtenir une bourse.

-C’est surprenant… mais maintenant que tu le dis, t’a petit des petits air de là-bas!

-Je ne suis pas sûr de savoir comment le prendre.

-De la bonne façon! Évidemment! Il me souris a pleine dent comme pour tenter de rattraper sa bêtise. Mais moi-même, je ne sais pas si je suis heureuse d’avoir un air de là-bas alors que je viens bel et bien de là-bas.

-On reste concentré les jeunes! On arrive bientôt. La végétation risque de devenir plus dense.

 

Constant nous ramène a l’ordre alors que l’on est moins concentre pendant que l’on discute. C’est surtout que l’on va rentrer dans une zone où la végétation du marécage devient plus dense. D’ailleurs, il n’y a plus de route tracé. On va devoir se frayé un chemin par nous même. C'est-à-dire dans l’eau boueuse. Heureusement que l’on a tous des bottes longue et imperméable.

-Suivez bien mes pas, je vais sonder devant nous.

Comme l’eau n’est pas claire, il serait dangereux de tomber dans un trou. Il utilise donc une longue perche qu’il enfonce dans l’eau s’assurant qu’il peut avancer un pied devant l’autre. Il serait facile de dire que l’on aurait qu’a nager pour remonter, mais l’eau boueuse est plus épaisse et donc plus difficile que de se mouvoir normalement dans l’eau. Il est mieux aussi de pouvoir rester au sec le plus longtemps possible. Les marécages restent dangereux, peut importe à quel point on est préparer.

-Ouah! Arrêter!

Notre chef d’expédition à complètement laisser tomber sa perche dans l’eau. Qui sait à quel point c’est profond!

-Est-ce que l’on en a une autre?
-Oui, t’inquiète. Le second frère en sort une qu’il déplie et le tend à Constant.
-Tient le bien cette fois. On n’en a pas infiniment non plus.
-Je sais, je sais, c’est jusque c’est comme si quelque chose l’avais tiré. Je n’ai pas eu le choix.

Un pokémon surement, il vaut mieux faire attention ou c’est nous qui pourrait nous faire tiré vers le fond.

 

Peu de temps après que Constant ait mentionner que quelque chose avait tiré son bâton servant à sonder le sol sous l’eau, une lumière vive apparue sous l’eau. Elle avait la taille d’un petit pokémon et elle tournait autour de notre groupe. Cette même lumière qui devait être un pokémon, ce mis à grossir. Le phénomène ne dura que quelques secondes et tout d’un coup, un gros Barbicha surgit hors de l’eau. Il nous aspergea tous d’eau boueuse et notre chef d’expédition prit la flotte. La réaction des autres furent instantané, ils allaient tous sortir un pokémon pour le combattre.

-Attendez! M’eclamais-je. Il n’est pas agressif.
-Pas Agressif!? Il nous a sauté dessus et il nous tourne autour.
-Il joue. Venant d’un Sharpedo, ça aurait été de la prédation, mais d’un Barbicha, c’est un jeu, même s’il est imposant.
-Comment tu peux faire la différence?
-C’est mon métier!
-… on peut quand même le combattre non?
-Seulement si vous tenez à perdre du temps et épuiser vos compagnons.

Finalement, ils se ravisent. Ce qui était plutôt une bonne chose, car le Barbicha nous redonna le bâton qu’il nous avait volé. Étrangement, il joua a rapporté après que je l’ai relancer tout en nous laissant continuer notre route.

 

Le Barbicha nous a suivis pendant un long moment en même temps de jouer avec nous. À tour de rôle, on lançait le bâton qu’il nous ramenait inlassablement. Au départ, les hommes étaient septiques, mais ils ont tous fini par se prendre au jeu. C’est lorsque l’on avait quitté une certaine zone qu’il avait arrêté de nous suivre. Probablement qu’il y avait une sorte de territoire de décider entre eux.

-Nous revoilà au même point qu’hier. J’espère que l’on ne recroisera pas ce Paradoxe.

On était en effet arrivé. Je reconnaissais la zone boueuse, la boue que je vérifiais la consistance par la même occasion. Elle était toujours aussi épaisse. Le risque de s’enfoncer et de rester coincé restait présent.

-On était arrivé par le Sud la dernière fois et cette fois on est arrivé pas l’Ouest. On continue dans quelle direction?
-On va continuer vers l’est pendant un bon moment, avant de monté tranquillement en Nord-est et réellement aller vers le nord.
-Pourquoi on contourne autant?
-La zone milieu est extrêmement toxique et les pokémons beaucoup agressif que ce bon petit Barbicha. Vaut mieux éviter.

Je n’ai pas d’autre question et rien à redire. Cette fois, on peut prendre le temps de se reposer plus longtemps, on n’est pas en retard sur notre planning. J’en profite alors pour noté une nouvelle fois mes observations. Spécialement sur le Barbicha et comment le chef d’expédition m’explique un peu comment est le marécage.

 

Non loin, pendant notre pause, un bruit attira notre attention. Des bruits d’attaques et l’agitation du marécage. L’eau débordait sur le petit ilot de terre qui servait à nous reposer. Ce n’était pas bon signe. Les attaques semblait se rapprocher, il fallait se dépêcher de ramasser et de reprendre notre route avant d’être prit dans un conflit qui n’est pas le notre.

-Attention! Je du me jeter sur le ventre, les autres aussi. On évitait de justesse une boule de poison qui passa juste au dessus de nous avant de venir s’écraser dans l’eau, nous bavâmes la tasse au passage.  

Je tousse, crachant l’eau en cherchant à me prendre mes repaires tout en me levant. Cette attaque nous a complètement pris au dépourvu. Mes yeux se baladent dans tout les sens, cherchant d’où cela vient. Finalement quand j’arrive enfin à retrouver un semblant de vision, elle s’arrête sur un Amphinobi et un Crapustule qui se font face. Ça sent la guerre de territoire et le chemin sur lequel on devait continuer est bloquer par les pokémons. On est comme pris entre deux feux. On ne peut pas encore abandonné?!

 

Le combat prend de l’ampleur et on n'a pas vraiment le temps d’en discuter. Ce qui en vient que l’on fuit tous dans des directions opposées. Fonceuse et téméraire, j’ai essayer de passer entre deux attaques dans la direction de notre destination de base.

-DAHLIA! ATTEND!MERDE!

Je ne l’ai pas écouté et j’ai continué. Je me serai manger une attaque si je m’étais arrêté. Jules qui a crier mon nom, est celui que j’avais été mise sous responsabilité me suit a contre cœur. Quant au trois autres, je crois qu’ils ont prit la direction opposée.

Le Crapustule qui me voit foncer suivi de l’autre tente de nous barrer la route. Il nous balance d’autre attaque à la figure. Je zigzag le plus possible, mais la boue entrave mes mouvements et je ne suis réellement pas aussi vive qu’un pokémons. Je trébuche, mais Jules m’empoigne fermement pour m’aider à me relever et m’ordonne de continuer.

-Relève-toi, ne t’arrête pas!

Je me redresse aussi vite que je le peux, mais pas assez rapidement le Crapustule nous a rejoint et il est prête à nous écraser de tout son poids. Par je ne sais quel miracle, je me sens lever du sol. Je suis étonné de voir le Greninja me soulever avec autant d’aise et avec sa langue, il apporte même Jules avec lui. Heureusement qu’il n’est pas aussi bien battit qu’un lutteur!

L’on se fait amener assez loin de la zone de combat. Il nous dépose une fois le danger éloigné. Je n’ai aucune idée d’où l’on est.

-Bah bravo…. On est perdu maintenant a cause de toi!
-Arrête de chialer
-Si tu ne t’étais pas jeté au beau milieu, on n’en serait pas là!
-On va s’en sortir!
-Comment s’en sortir?  On est au beau milieu de nulle part! On va mourir en zone sauvage! Comment tu peux garder ton sang-froid!?!
-Lui, il va nous aider.
-Le pokémon?! C’est un pokémon sauvage!
-Le même qui nous a sauvé!
-Le même qui nous a éloigné de notre groupe!
-Fait ce que tu veux! Moi, je le suis!
-Arrrgghhh! Tu m’énerve!

Finalement, il me suit, ne pouvant se résoudre à me laisser seule.  Et moi je suis l’Amphinobi qui nous guide jusqu’à arriver à une zone plus sèche. On va pouvoir se reposer un peu.

-Je dresse le campement…
-Oui, je vais essayer de contacter Constant et l’informer de notre situation.

 

Après avoir fini avec Constant, je range mon téléphone. C’était une chance de parvenir à se contacter alors que la barre de réseau saute souvent. Après quoi, je fais pars des directives donner à Jules.

-On va les attendre alors. Pour cette nuit, je vais prendre le premier tour de surveillance.
-Si tu veux.

Ca ne me gêne pas plus que ça. Ça serait imprudent d’aller dormir tout les deux en même temps.

-Je vais nous préparer un repas pour dîner, tu vas faire quoi en attendant?
-M’occuper de l’Amphinobi. Je crois qu’il s’est blessé en nous sauvant.
-D’accord, mais fait gaffe. Ca reste un pokémons sauvage.
-Je sais ce que je fais!

Je le laissais ensuite faire a manger. Je ne sais pas cuisiner de toute façon. Puis, je me dirigeais vers le pokémon Ninja assis un peu plus loin, regardant l’horizon. J’approchais d’un pas lent et je fis exprès qu’il m’entende arriver. Je ne voulais pas le surprendre. Il se revira une seconde avant de retourner regarder le paysage du marécage devant lui. Comme il m’avait vue, je m’approchais plus près et m’asseyais à ses côtés.

-C’est un beau paysage. Merci de nous avoir sauvé tout a l’heure.

Il me regarda à nouveau un instant sans dire un mot, puis toujours il retourne son regard sur l’horizon. J’arque un sourcil, je le trouve peu bavard. Regrette t’il de nous avoir sauvé? J’essaie de me pencher pour le regarder dans les yeux, mais il fuit, puis tout d’un coup il s’effondre!

-Amphinobi!! Je le rattrape avec une légère difficulté, je ne suis pas si forte physiquement et il est grand et musclé. Au moins, je l’ai empêché de tomber en bas de la petite colline.

Je remarque ensuite que s’il ne réagissait pas tant à ma présence, c’est qu’il était affaibli. Il a des sueurs froides et il ne tient plus debout. Les attaques poison du Crapustule on dû l’empoisonner.

Je m’empresse alors de sortir une baie pêcha. J’en avais préparé quelques-unes avant de partir sachant que beaucoup de pokémons poison vivent dans le marécage. Il l’a mange avec une légère difficulté, mais une fois qu’il y ait parvenu les effets du poison disparaissent finalement. Je le laissais ensuite se reposer, lui tenants compagnie dans un silence respectueux.