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Marchand d'art | Mécène
Lafcadio Zamsa
Marchand d'art | Mécène
Ven 1 Sep - 0:09


Dernière édition par Lafcadio Zamsa le Mar 26 Sep - 23:56, édité 1 fois
Lafcadio Zamsa
[ Jouer avec le feu ]

Lafcadio déteste le désert. Outre les tempêtes qui s’y produisent suffisamment souvent pour vous donner l’impression d’avoir aspiré un Bacabouh par le nez, progresser avec une canne sans terminer face contre le sable relève du miracle. Il serait curieux de savoir comment s’y prennent les nomades de Kalahari, d’ailleurs. En ce qui le concerne, la sienne ne risque pas de sortir du sac de sitôt – quitte à devoir prendre plus de cachets que d’habitude pour se débrouiller sans.

La Cité Ensevelie. Autant dire que fouiller ces ruines-là, avec leur sable et leurs dédales sombres et tous les dangers que ça implique, il y avait longtemps réfléchi avant de franchir le pas. La crise actuelle avait été le déclic final ; quel meilleur endroit que des vestiges potentiellement mortels pour chercher l’origine de créatures toutes aussi potentiellement mortelles ? Certains de ces fameux « pokémons paradoxes », comme l’organisation s’amuse à les appeler, ont un petit air de famille avec les Pyrax des Sables d’Agates. Même en se basant uniquement sur des vidéos amateures, la ressemblance est frappante. Et les Pyrax ont longtemps été vénérés à Kalahari. Il a vu passer suffisamment d’œuvres anciennes pour le savoir.

Quelque chose se cache dans les pierres des ruines ; Lafcadio y mettrait sa main à couper.

Equipé d’une lampe torche et d’une carte sommaire dégotée aux enchères non déclarées, son Germéclat flottant tranquillement près de lui, il jette un regard par-dessus son épaule pour s’assurer de la présence de son compagnon d’aventure. L’ambre des yeux de Jīnguó est toujours là. Ils viennent tout juste d’arriver, et le couloir qui les accueille se prolonge en ligne droite assez loin pour écarter le risque de se perdre avant un bon bout de temps, mais on n’est jamais trop prudent – surtout qu’il ignore si Jīnguó a beaucoup d’expérience sur le terrain. D’ailleurs, il a encore du mal à croire que ce dernier ait accepté de se prêter au jeu et de le suivre dans ce qui, d’un point de vue extérieur, s’apparente surtout au caprice d’un homme avec trop d’argent sur les bras ; Lafcadio est bien conscient que le Victini avec qui il s’est lié d’amitié est loin d’être fragile, mais il y a un monde entre les salles de musée où ils ont fait connaissance et le labyrinthe poussiéreux où ils se trouvent à l’instant même.

L’éclat projeté par sa lampe torche met en valeur certaines fresques taillées directement dans les murs de la cité. Rien de très intéressant dans l’immédiat, même si Lafcadio apprécie le style des frises dont la couleur est étonnamment bien conservée pour l’époque. Quelques inscriptions ont aussi résisté au temps. Il ne maitrise cependant pas assez les langues anciennes pour en déchiffrer le contenu.

Mais peut-être que Jīnguó, avec ses études supérieures et toute la science qu’il lui connait sur le sujet, pourrait éclairer sa lanterne.

« Tu arrives à lire ce qui est écrit sur les murs ? »
ft. Jīnguó Lóng
Kalahari


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Jīnguó Lóng
Agent Funéraire
Sam 2 Sep - 1:48
Jīnguó Lóng
Jouer avec le feu.
feat. Lafcadio Zamsa + Cité Ensevelie + Urbex des complotistes
Les Sables d’Agates. Ou tout simplement le Désert de Kalahari. Je m’y sentais étonnamment bien, contrairement à mon acolyte du jour qui semblait plus proche du Magicarpe hors de l’eau que d’autre chose. La chaleur… je crois que je la supportais très bien. Mais en contrepartie, j’étais très affaibli et grelottant dès que je mettais un pied dans un milieu froid. Peut-être que Lafcadio le supportait, ce mordant glacial, de son côté. Mais n’étant pas bavard sans bonne raison, je ne lui posai pas particulièrement de question.

Pour accéder sans encombre aux ruines antiques de la cité ensevelie, j’avais la chance d’avoir… une fausse, certes, mais une autorisation très persuasive de la part d’un collègue Victini qui, lui, était effectivement un chercheur en histoire antique. De mon côté, je n’étais pas allé aussi loin, dans ces études. Une simple maîtrise me donnait simplement accès à la fonction d’enseignant.

Ainsi, en cas de contrôle, ce qui était presque improbable, au milieu des sables, je saurais tout à fait nous trouver une excuse. Malheureusement, Lafcadio n’avait rien d’un étudiant en histoire ou un chercheur mais… L'aspect artistique, voyez-vous. Il peut compter.

Connaissant plutôt bien la zone pour y avoir été… plusieurs fois par simple amour de la chaleur et des dragons qui s’y trouvaient, je nous avais conduit à l’entrée des ruines. La carte dégotée par mon camarade d’aventure allait nous être extrêmement pratique. Notamment pour ne pas nous perdre, car… je m’égarais facilement, sans carte. J’étais pourtant toujours là, à ses côtés, lorsque nous étions engouffrés dans la cité enfouie. Il ne m'avait pas encore perdu.

Mes yeux balayaient les fresques que je prenais parfois en photo, pour les plus intéressantes d’entre elles. On pourrait presque croire que je faisais du tourisme. Parfois, je laissais échapper des : “Fascinants.” et autres exclamations. Je n’étais jamais venu ici, encore. Pourtant, les ruines, ça me fascinait. L'archéologie me fascinait. Je devais avoir l’air d’un enfant en vacances à Walygatueur. Avec la même conscience des risques qu’un enfant, oui. J’étais très bien préparé, évidemment. Mais qui était assez fou pour partir à l’aventure dans des zones aussi dangereuses ? Un Jīnguó Lóng. Ni plus, ni moins.

J’étais d’autant plus enthousiaste car… si on trouvait ici l’origine des Pokémons Paradoxes - et Arceus sait que cette nouvelle lubie m’empêchait presque de dormir en ce moment - le Groupe Victini allait gagner en crédibilité. Je ne cherchais pas tant la gloire. Simplement la connaissance. Et cette soif inétanchable me faisait fonctionner. Peut-être trop vite et trop fort. Heureusement que le marchand d’art n’en était pas particulièrement soucieux. Après tout, c’était même lui, qui m’avait parlé d’explorer la zone.

“Pas tout, mais… Je crois que ce sont des inscriptions funéraires, juste ici. Puis la liste des exploits de certains hommes et femmes. L’un d’entre eux adoraient les…” Bon, une inscription un peu graveleuse que je censurais finalement, puisque ça n’avait aucun intérêt. J’en décryptai une autre à la place. “...il vénérait les Pyrax." Ce que je trouvais étonnant, c’est que deux Paradoxes partageaient les mêmes caractéristiques, ou presque, que ce Pokémon divinisé. Autant pour Rampe-Ailes, je comprendrais qu’il s’agisse d’un Pokémon mythique et ancien, mais pour son équivalent robotique… Aucune chance qu’il soit apparu à l’Antiquité.

“Je n’ai pas encore eu l’occasion de te demander ce que tu en pensais, de leur origine. J’ai entendu de nombreuses théories du complot très farfelues, d’autres plus sérieuses et suivant une démarche scientifique. Mais qu’en penses-tu ? Je n’arrive pas à me faire mon propre avis. J’aimerais pouvoir apporter ma pierre à l’édifice, lors de la prochaine réunion. Mais je n’ai toujours rien de… concret.”

La théorie extraterrestre ou le dopage de Pokémons par des savants fous ne m’avaient pas réellement convaincu. Comme par hasard. J’avais vu mieux, comme théories conspirationnistes.


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Lafcadio Zamsa
Marchand d'art | Mécène
Mer 27 Sep - 0:03
Lafcadio Zamsa
[ Jouer avec le feu ]

Proposer à Jīnguó de se joindre à lui était visiblement le bon choix. L’informateur s’était non seulement procuré une autorisation de visiter la zone (légale ou non, Lafcadio n’allait certainement pas cracher dessus), mais il pouvait aussi déchiffrer certaines inscriptions murales. Et il semblait plutôt dans son élément. Pour une fois, le marchand pouvait se féliciter d’être sorti de sa zone de confort en voyageant accompagné.

Le buste légèrement penché en avant, Lafcadio réexamine les fresques dans l’espoir d’y trouver une trace de ce que son acolyte vient de décrire ; sans succès. Les caractères se répètent et se mélangent en un charabia aussi incompréhensible que la paperasse douteuse de Bedwyr. Evidemment. Un sourcil froncé, il se contente donc de partager un petit hmm de reconnaissance.

« Bon… S’ils parlent de Pyrax, c’est qu’on s’est pas complètement gouré d’endroit. »

Sous la lueur artificielle de sa lampe torche qu’il pointe sur la carte, Lafcadio remarque que le couloir où ils se trouvent se scinde en chemins opposés : un vers l’ouest et un autre vers l’est, chacun amenant à une aile différente de la structure. Compte tenu du peu d’informations qu’ils ont pour l’instant, les deux options se valent autant l’une que l’autre. Seul, son instinct lui dicterait de prendre la voie de gauche – et Lafcadio fait confiance à sa petite voix intérieure plus qu’à n'importe qui d’autre – mais celle de droite débouche directement sur une première salle. Mieux vaut y jeter un œil tout de suite.

Et puis Jīnguó décide de lui poser la question qui court sur toutes les lèvres ces derniers temps. S’il n’arrache pas tout de suite Lafcadio du bout de papier sur lequel il est concentré, le marchand finit bien par lever le regard vers lui à mi-discours, observant son compagnon d’aventure sous une mèche d’un noir de jais. Aucun doute qu’avec son rôle d’informateur, Jīnguó a entendu des idées toutes plus folles les unes que les autres quant à l’origine des fameux paradoxes, mais…

« On a dû te raconter des trucs bien perchés, si y a rien qui t’a convaincu. » Un petit rictus nerveux s’esquisse sur son visage. Il pointe du doigt un emplacement sur la carte. De la même écriture brouillonne que pour le reste des pièces indiquées sur le bout de papier, quelque chose est griffonné à côté du rectangle qu’il désigne – embaumement. « A mon avis, on devrait aller par-là d’abord, y aura p’têtre quelque chose qui te parle. On peut discuter en marchant. » Lafcadio n’attend pas avant de reprendre son chemin, même s’il avance d’une allure tranquille.

En vérité, il aurait pu répondre tout de suite à Jīnguó ; il a son idée sur la question comme n’importe qui d’autre. Mais il est bien plus facile pour Lafcadio de s’exprimer sans subir la pression de retourner le regard de son interlocuteur ; il a vite compris que son acolyte est plutôt du genre opposé, avec ses yeux d’ambre qui vous examinent de haut en bas – le quadra ne lui en tient pas vigueur. Ils ont juste des habitudes différentes. C’est tout.

Et comme ça, Jīnguó n’a pas à voir l’instant où il se mord l’intérieur de la joue pour ne plus penser à l’appréhension grandissant dans son estomac. C’est ridicule, cette réaction. L’informateur ne l’a pas pris pour un fou quand Lafcadio a accusé Trismegis de lui avoir volé ses souvenirs.

« Je pense… que ces paradoxes, là, ils viennent de l’extérieur. D’une autre île qu’on connait pas. Mais que l’organisation doit connaitre. » Quelque chose attire son attention du coin de l’œil. Par réflexe, il dirige sa lampe torche pour illuminer un morceau de fresque – mais il ne s’agit que de son Germéclat. La créature pousse un petit cri de protestation après avoir reçu le faisceau de lumière dans les yeux. « Me demande pas les détails par contre. Personne peut envoyer de bateau assez loin pour vérifier, de toute façon. » Il rit doucement, amer. « Mais si ces pokémons sont d’une autre région, je me dis qu’il y a peut-être une trace d’eux avant le Grand Désastre… sauf qu’on a pas grand-chose à se mettre sous la dent niveau sources. Alors autant commencer par le plus ancien. Voilà. » Il retourne enfin son regard vers Jīnguó, accompagnant les mots d’un haussement d’épaules pour paraître plus nonchalant qu’il ne l’est intérieurement.

Au bout du couloir, Lafcadio pointe vers le chemin de droite avant de s’y engouffrer. Une entrée façonnée dans le mur apparait directement devant eux.

« C’est là. »
ft. Jīnguó Lóng
Kalahari


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Jīnguó Lóng
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Lun 2 Oct - 15:32
Jīnguó Lóng
Jouer avec le feu.
feat. Lafcadio Zamsa + Cité Ensevelie + Urbex des complotistes
Les Pyrax… ils étaient de toute façon vénérés sur les terres ensablées. S'il n'en avait pas été question du tout, cela aurait signifié que nous ne sommes pas du tout à Kalahari. Je n'étais pas doté d'un sens de l'orientation très aiguisé. Quand bien même, je me débrouillais avec un plan, si je me concentrais dessus un certain moment. Cela n'avait rien de sorcier.

"En effet. Le plus difficile n'est pas tant de trouver l'entrée, mais d'en sortir."

Je laissais souvent échapper des phrases peu rassurantes voire glauques, sans réellement le vouloir. Heureusement pour lui, je m'étais abstenu de rajouter "vivant", à la fin de ma phrase. Qu'il ne détale pas à toute allure alors que nous n'avions encore rien exploré.

Il semblait bien concentré sur sa carte. À gauche ? À droite ? D'instinct, j'allais toujours du côté de la main avec laquelle j'écrivais. Donc la gauche. N'y voyons pas de sens caché à cette préférence, même s'il était simple de faire quelques analogies.

"Du voyage dans le temps aux invasions extra-terrestres… J'avais parfois du mal à savoir si c'était sérieux ou non. D'autres pistes sont intéressantes et plausibles. Par contre, elles portent de nombreuses accusations encore non fondées. C'est bien ce qui nous manque : les preuves. Sans ça, une théorie ne vaut rien."

J'espérais au fond de moi que l'apparition des Pokémons Paradoxes était du fait de l'Organisation. Créés de toute pièce pour asseoir leur autorité en les faisant passer pour des menaces qu'eux et eux seuls pourront maîtriser. Pourquoi voulais-je les accuser d'une crime aussi grave ? Pour montrer à la population qu'ils ne sont pas si bons que cela. Ils ne sont pas des sauveurs. Ils entravent nos libertés sans que nous nous en apercevons. Et ceux qui s'en aperçoivent finissent souvent dans l'illégalité, s'ils ne collaborent pas. C'était mon point de vue.

Il avait sûrement déjà choisi un côté. Je n'allais rien redire dessus, puisqu'il était le propriétaire de la carte. Je n'avais qu'à lire et le suivre en échangeant quelques théories. Qui seraient confirmées ou non durant notre visite.

"Selon l'histoire officielle, il n'existe plus aucune région habitée par l'humanité. Ça ne veut pas dire que des Pokémons n'y vivent pas, en effet. La question que je ne cesse de poser, justement... Pourquoi ne pas envoyer des chercheurs étudier ces autres régions ? Tout a été dévasté, certes. Les terres sont sans doute encore inhospitalières. Mais comment en être sûr puisque cela fait 300 ans qui personne n'est sorti d'Ahovu ?"

Un sujet qui me passionnait et m'animait, presque à en oublier l'endroit où nous étions, et surtout, ma nature peu loquace habituelle. J'allais avoir la voix rauque avant la fin de la journée, à force de parler. Je ne faisais qu'à peine attention au cri poussé par le Germéclat aveuglé, préférant pester intérieurement sur cette histoire de bateau. Bien sûr qu'on le pouvait. Trismegis avait une technologie de pointe. Ce n'était qu'une excuse.

"Ce ne sont pas les moyens techniques qui manquent. Ils ont plus d'avantages à garder ces moyens pour eux que les partager. Sans doute qu'ils ont déjà envoyé des machines un peu plus loin, peut-être même des hommes."

Observer le passé pour comprendre le présent… c'était ce que les Hommes avaient toujours fait. Même si pour le coup, ces fresques ne disaient pas grand chose, si ce n'est que des personnes vivaient là. Quelques rites et coutumes par-ci. Des histoires de la vie quotidienne par-là. Nous n'étions qu'à l'entrée de la cité. Les bâtiments de hauts dirigeants de l'époque seront plus intéressants.

À droite. J'avais un mauvais pressentiment. Et c'est à peu près à ce moment-là que j'avais marché sur mon lacet défait et que je m’étais retrouvé à trébucher, quelques pas derrière Lafcadio. Je n’avais rien de cassé. La vieille poterie au sol, en revanche…

Ah.”

Détruite. En mille morceaux. J’avais honte, et ça se ressentait sur mon visage, malgré mon expression habituelle. J’en ramassai un bout tristement, restant assis quelques instants à le fixer et à en rassembler les bouts, qui, heureusement, n’étaient pas si “mille” que ça.

“Il est écrit qu’un gros Pyrax a lancé une malédiction sur la cité, en l’an 59 du calendrier…” Je plissais les yeux. “C’est illisible. Mais ce Pyrax était vu comme un véritable annonciateur de l’apocalypse, une divinité néfaste, qui aurait rendu malade de nombreux citoyens. Sans doute la peste. Rien en rapport avec le Pokémon, à mon avis, mais ce n’est qu’une supposition.”

Je gardai pour moi de trophée détruit, espérant le réparer avec de la glue une fois rentré à la maison, rien que pour réparer mes erreurs et me sentir mieux psychologiquement.

Ah, oui. J’étais toujours assis par terre. Il allait falloir que je me relève, un jour.


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Lafcadio Zamsa
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Ven 6 Oct - 1:44
Lafcadio Zamsa
[ Jouer avec le feu ]

Inconsciemment, il avait retenu son souffle avant que Jīnguó ne réponde ; par appréhension, peut-être. Des années de solitude volontaire l’ont rendu peu enclin à partager le fond de sa pensée si celle-ci peut devenir une arme contre lui-même. Jīnguó ne le dévisage pas lorsqu’il parle d’une vie au-delà d’Ahovu, cependant. Lafcadio se sent expirer.

Quelques hochements de tête. L’enthousiasme de son compagnon d’aventure est clair dans sa voix ; Lafcadio se satisfait d’écouter, dans un premier temps.  « Clairement, ils ont beaucoup à y gagner de garder le silence. Pas sûr que tout le monde resterait là bien sagement si un tel truc était rendu public. » Il pense aux Victinis, évidemment, mais aussi à tous les indécis. Le gouvernement qui cache ses expéditions en dehors d’Ahovu, et qui en ramène des pokémons dangereux ? Ça, ça ferait pencher la balance. Mais Jīnguó a raison : pas de crédibilité sans preuve. Lafcadio est bien placé pour le savoir. Il soupire.  « Encore faudrait-il pouvoir accéder aux frontières maritimes... Dur de passer au travers des mailles du filet, même avec tous les moyens du monde. A moins d’être un pokémon, j’imagine. » L’idée d’entraîner une bestiole pour l’envoyer en éclaireur lui arracherait presque un sourire, si elle n’était pas aussi naïve.

Tout à coup, le bruit familier d’un objet qui se brise, peut-être de la céramique ou de la terre cuite – et Jīnguó se retrouve au sol. Le quadra n’a pas le temps de lui demander s’il va bien ; son acolyte a déjà reporté son attention sur les fragments de poterie brisée pour lui traduire leur contenu. Un grand Pyrax qui sème le désastre sur son passage ? Le rapprochement est immédiat. Evidemment, il est plus probable que la bête n’ait rien à voir avec leur problème de Paradoxes et ne soit que le bouc émissaire désigné pour expliquer une épidémie, comme le théorise Jīnguó, mais Lafcadio ne peut s’empêcher d’y croire. Tout est bon à prendre dans l’immédiat. « Sûrement, oui, mais on ferait mieux de garder cette histoire de Pyrax maudit en tête. Attends, je vais le not…– »

Silence. Est-ce que Jīnguó compte vraiment embarquer un artéfact historique chez lui ?

Lafcadio laisse s’échapper un petit rire. « Ton autorisation de visite, là, elle te donne le droit de ramener un souvenir aussi ? » En grand habitué des marchés d’art… illégaux, aucun risque qu’il en informe qui que se soit, bien sûr.  « Allez, on y va. » Il tend une main vers Jīnguó avant de le relever sans effort ; de ce qu’il a développé comme force depuis l’accident, tout est parti dans les bras. Maigre consolation.

La première salle est aussi sombre que le reste. D’autres fresques attirent le regard, et cette fois, Lafcadio n’a pas besoin d’un traducteur pour comprendre ce qu’elles représentent : des personnages humanoïdes y sont accompagnés de divers pokémons dans une suite d’évènements s’étalant sur les quatre murs de la salle. L’histoire qui s’y déroule ressemble à des rites, ou peut-être une préparation funéraire, Jīnguó saura sûrement mieux l’identifier que lui – toujours est-il qu’encore une fois, un groupe de gros Pyrax se trouve à la fin de la frise avant que celle-ci ne rejoigne la première scène pour former une boucle. Au milieu de la pièce trône également une vieille dalle de pierre, assez grande pour s’y allonger. Lafcadio repense à l’annotation de cet endroit sur la carte ; ‘embaumement’.

Il préfère garder le silence et laisser à son compagnon le plaisir d’inspecter le coin, ou non, s’il le souhaite.

La grande fresque l’intrigue plus que tout. A chaque aile de Pyrax taillée dans la pierre ou peinte sur les parois, il espère secrètement y voir les caractéristiques du gros touffu ou du robot flippant qui ont élu domicile dans la région cet été ; en vain. D’une main gantée, de ce genre de cuir spécifiquement conçu pour chouchouter les œuvres d’art, Lafcadio trace les arabesques vieillies par le temps. Un morceau de roche dans le mur attire son attention.

Clic.

Quelques pierres à sa gauche se déplacent dans un bruit relativement discret, laissant apparaitre un passage assez large pour qu’une personne s’y glisse. Impossible d’y voir clair à plus de cinq mètres cependant. Les sourcils levés et les yeux ronds comme des soucoupes, Lafcadio se tourne vers son acolyte.

« C’est pas sur la carte, ça. »
ft. Jīnguó Lóng
Kalahari


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Jīnguó Lóng
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Dim 8 Oct - 21:47
Jīnguó Lóng
Jouer avec le feu.
feat. Lafcadio Zamsa + Cité Ensevelie + Urbex des complotistes
Le silence bien gardé par l’Organisation… Il était de notre devoir de le briser en enquêtant. Chacun avait sa méthode. Maintenant, il y avait même les Feux Follets qui œuvraient d’une manière jugée plus extrême pour parvenir aux fins du groupe. Restait à voir s’ils seraient un jour approuvés par Lev. Je me demandais si certains d’entre eux assisteront à la réunion qui aura lieu tout bientôt. Le moment idéal pour les jauger, à mon avis. Et de voir si une entente avec le reste du groupe est possible. Agir ensemble plutôt qu’être éclatés en groupuscules distincts me semblait plus efficace. Être en grand nombre, c’est le plus profitable, quitte à mettre nos convictions personnelles de côté.

“Un Pokémon ? Je l’ai déjà tenté. J’ai entraîné mes dragons à voler ou à nager le plus loin possible. Mais pour une raison que j’ignore, ils finissent toujours par abandonner et faire demi-tour à une certaine distance de la terre ferme, que ce soit par voie maritime ou aérienne. Je n’ai plus de valeur chiffrée exacte De toute façon, c'est bien trop loin. Personne, même un Pokémon ne peut traverser jusqu'à la terre la plus proche sans bateau ou avion.”

Peut-être qu’il s’agissait du domaine d’un Pokémon émettant une aura dissuasive ? Improbable. Ou alors, mes Pokémons fatiguaient juste et ne souhaitaient pas partir trop longtemps, surtout lorsqu’on sait que des Pokémons marins féroces peuvent habiter les profondeurs de l’océan. C’était sûrement la raison pour laquelle ils ne s’étaient pas aventurés trop loin. Un danger naturel et une réaction d’ordre de l’instinct naturel. Je ne pouvais pas leur en vouloir. Et selon mes recherches, Ahovu était loin, très loin de n’importe quelle région. D'où sa découverte tardive dans l’Histoire, dans l’Ancien Monde.

Péripéties de destructions archéologiques plus tard… J’avais déchiffré quelque chose d’intéressant mais qui pouvait tout aussi bien être des affabulations pseudo-prophétiques comme on en trouvait beaucoup.

Je détournai le regard, honteux, avant de prendre sa main pour me relever. Je devais presque avoir l’air d’un enfant qui venait de commettre un petit délit d’une moindre ampleur. Je tentais tout de même de me justifier.

“...Non. Mais je tiens à réparer mes erreurs et à donner une seconde vie à ce vase. J’ai un ami spécialiste de kintsugi. Ce sera l’occasion d’apprendre cet art.”

Je n’étais pas du tout un artiste. Le seul art que je maîtrisais était en lien avec mon métier. Et je savais maquiller, par conséquent. Les morts comme les vivants. Les autres comme moi. De plus, lorsque je voyais une œuvre d’art, je m'intéressais davantage à son histoire qu’à la technique, ce qui était parfois déconcertant pour les spécialistes du domaine. Chacun son “truc”.

J’avais sûrement beaucoup d’étoiles dans les yeux lorsque nous étions arrivés dans cette salle aux nombreuses fresques retraçant une histoire. Je n’arrivais pas à tout déchiffrer parfaitement, mais c’était assez parlant. Cela racontait comment se déroulaient les rites funéraires. Je repensais aux cours que je donnais sur la Kalahari Antique, ce qui raviva de plutôt bons souvenirs, même si la profession d’enseignant ne m’avait finalement pas autant plue que je l’aurais voulu.

“C’est curieux. Il est écrit qu’ils purifiaient le corps avec du vin, ici. Pourtant, les sources que je connais mentionnaient que c’était avec de l’eau sacrée des souterrains du district.”

Les autres étapes étaient plutôt raccord avec ce que j’avais appris, alors je ne fis que traduire, oubliant presque que ça pouvait paraître immonde et écœurant, dans une situation normale.

“Incision de l’abdomen pour retirer tous les organes internes et nettoyer l’intérieur… Puis retrait du cerveau liquéfié par le nez à l’aide d’un long crochet.” Je cherchai le mot exact une seconde. Trépanation. Rien ne dit ce qu’ils faisaient des organes, cependant… Après les avoir mis dans des vases à part. Un vase par organe, évidemment.”

Je me déplaçais d’un pas assuré vers les fresques et inscriptions correspondantes. Je n’avais pas de réponse quant à ce qu’ils en faisaient… C’était mystérieux. Lorsque je me retournai, Lafcadio avait appuyé sur quelque chose, visiblement, puisqu’un mur venait de s’ouvrir. Assez large pour une personne, mais avec une visibilité réduite.

Ah.”, fis-je simplement avant de libérer mon Gravalanch et de lui ordonner de faire briller des cristaux de dravite pour nous éclairer. “Chargeur.”

Le Pokémon rocheux leva le pouce en l’air et scintilla suffisamment pour nous éclairer comme le ferait une lampe torche, étant le premier à s’engouffrer. C’était assez pratique, quand on se déplaçait dans des grottes.

“Je préfère le laisser devant. Au cas où quelque chose de bizarre ne survienne.”

Pas que je ne portais pas mon Pokémon dans mon cœur, mais je le savais aventureux et téméraire. Plus solide qu’un être humain, également.


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Lafcadio Zamsa
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Dim 10 Déc - 0:07
Lafcadio Zamsa
[ Jouer avec le feu ]

« Du vin ? Je savais même pas que c’était possible de faire pousser du raisin à Kalahari. » L’image mentale conjurée par cette information le fait grimacer ; une substance pleine de sucre ne ferait-elle pas macérer un corps plutôt que de le purifier ? Quel gâchis. « Peut-être que c’était pour des cas particuliers… » Être badigeonné de liquide visqueux après sa mort lui parait assez punitif, comme méthode.

Son acolyte se lance dans une traduction passionnée – et détaillée – du contenu des fresques, et Lafcadio sent ses lèvres se crisper ; mais il garde le silence. Des éléments importants pourraient se trouver juste ici. Il se concentre sur la sensation de la pierre sous le cuir de ses gants. Un doigt se contracte l’espace d’un instant, involontairement, lorsque Jīnguó insiste sur le terme technique du rituel, et c’est ce tressaillement qui semble activer le mécanisme de la porte cachée.

Son imagination a toujours été très… vive. Débordante. C’était sûrement déjà le cas avant qu’il oublie tout.

Il ferme les yeux, fort, quelques secondes pour chasser les viscères et autres fluides corporels hors de son esprit, et offre à Jīnguó un petit je vois d’une neutralité impeccable en guise de remerciement pour toutes ces précisions.

Lafcadio ne peut retenir un sifflement appréciatif lorsque le Gravalanch se transforme en torche mouvante et s’engage dans le passage secret. « Pratique. » Il se tourne vers son Germéclat, le regard suggérant quelque chose, mais la créature ne lui renvoie qu’un reflet impassible. Tant pis. Il utilisera sa propre lampe. L’index et le majeur tendus à chaque main, les autres doigts repliés, Lafcadio superpose ses poignets et adresse au pokémon un petit geste rapide ; le Germéclat s’exécute et vient flotter sagement derrière son dresseur tandis que ce dernier suit Jīnguó.

Le passage étroit se mue rapidement en escaliers de pierre, les invitant à s’aventurer un peu plus profond dans le ventre de la cité. La lumière ambrée des cristaux manipulés par le Gravalanch danse sur les murs, suffisamment forte pour permettre à Lafcadio d’annoter sa carte pendant la descente. Un frisson court le long de sa nuque ; l’air se fait de plus en plus frais. Sans lever les yeux de sa tâche, comptant sur la stabilité de la roche sous ses pieds pour ne pas finir face contre terre, le quadra s’adresse à l’homme devant lui.

« Au fait… Si on tombe sur des vases en bas, tu peux en faire ce que tu veux, mais je suis pas trop chaud pour savoir ce qu’il y a dedans. » Un petit rire nerveux et discret s’échappe de sa gorge. « Sauf si ça a un rapport avec nos monstres, bien sûr. »

En contrebas, dans l’obscurité, un bruit sourd et puissant fait soudainement vibrer les parois qui les entourent. Le sable se mélange à la poussière dans l’air l’espace d’un instant avant de retomber ; Lafcadio se protège les yeux par réflexe, laissant bouche et nez exposés et ses poumons secoués par la toux pendant quelques secondes. Le grondement de la terre est bref et rend immédiatement sa place au silence. Lafcadio utilise sa lampe torche pour éclairer par-dessus l’épaule de Jīnguó, mais le faisceau de lumière n’atteint pas beaucoup plus loin que ce que le Gravalanch illumine déjà lui-même.

« On a peut-être de la compagnie. »
ft. Jīnguó Lóng
Kalahari


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Lvl 29

Ce Tarinor se tient immobile, éspérant qu'il ne sera pas repéré comme ça. Mais son nez rouge fait un peu tâche.

Un Pokémon sauvage apparaît !
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Lvl 7

On pourrait croire que c'est ce pyronille qui vient de gronder à en faire trembler les murs, mais en fait non. 

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Jīnguó Lóng
Agent Funéraire
Mer 13 Déc - 10:24
Jīnguó Lóng
Jouer avec le feu.
feat. Lafcadio Zamsa + Cité Ensevelie + Urbex des complotistes
Faire pousser du raisin à Kalahari… Il me semblait que c’était bel et bien possible, mais n'ayant pas de grandes connaissances en viticulture, je dus replonger un peu dans ma mémoire pour me souvenir d’une discussion alcoolisée avec un ancien camarade de la faculté d’Agapé. Ah, ça me revient.

“La vigne s'accommode de tout type de sol, sauf trop humides, en plein soleil.”, avais-je cité à la perfection ce fameux ami. “Le vin doit simplement avoir un goût très différent de ce qu’on connaît. Je crois.”

Je ne savais pas vraiment, mais je devrais aller acheter du vin kalaharien, une fois sorti de ces ruines. Si tant est qu’on en sorte. Vivants. J’avais sans doute bien trop de pensées sombres qui ne méritaient pas d’être partagées, ce qui était chose habituelle.

“Dans tous les cas, ce genre de pratique n’existe plus. Je suppose que le vin devait être spécial, s’il permettait la conservation. Je me renseignerai à ce sujet, et je te ferai part de mes avancées, si tu le souhaites.”

Parce que tout le monde n’avait pas une curiosité morbide, il était préférable d’avoir son consentement, avant de lancer à nouveau ce genre de sujet, peut-être. Ou tout simplement, j’allais à nouveau oublier que certains sujets n’étaient pas très rassurants pour le commun des mortels. Ou juste pour tous ceux qui ne baignent pas dans une famille travaillant dans les pompes funèbres depuis la nuit des temps.

Maintenant que le mécanisme avait été activé par mon acolyte d’aventures archéologiques - illégales - et que mon Gravalanch nous servait de lampe-torche, nous avancions progressivement dans une presque obscurité qui en repousserait plus d’un. Même en ayant dépassé cette peur du noir commune à beaucoup de personnes durant l’enfance, nous étions forcément vulnérable, en tant qu’êtres humains. Il fallait redoubler de vigilance.

“Je ne compte pas casser plus de vase que cela. Je pense que toutes les viscères se sont décomposées, depuis le temps, donc nous n’avons pas à nous en inquiéter. Seuls les corps étaient bien conservés, puisque les organes ne sont d'aucune utilité dans l’au-delà, selon les croyances.”

J’étais plutôt heureux que de nos jours, nous n’ayons plus besoin de vider les corps de cette manière. Ce serait véritablement pénible et me couperait l’appétit à tout jamais. Même si à force de pratiquer, la chose devenait sans nul doute naturelle, je préférais m’en tenir aux pratiques actuelles qui se suffisaient à elle-même.

Un bruit sourd venait de se faire entendre. Les murs tremblaient. Il s’agissait peut-être d’une de nos créatures, avec un peu de chance - ou de malchance, plutôt. J’essuyai mes yeux et m’époussetai cherchant à  discerner quelque chose au loin, même si le bruit semblait encore assez lointain.

“Je me demande si c’est vivant. C’est peut-être un mécanisme qui s’était activé plus loin. Nous devrions continuer pour voir. Est-ce que ta carte indique quelque chose ?”

Le Gravalanch avançait avec un peu d’hésitation, cognant quelques fois dans des Pokémons qui vivaient là, non agressifs, mais mécontents qu’on les ait dérangés. Il ne faudrait pas trop s’attarder pour éviter de les fâcher, à mon avis.

Quelques mètres plus loin, on voyait de la lumière qui se faisait de plus en plus nette. Voulant observer de quoi il s’agissait, j’entrai dans ce nouveau hall aux sols et murs délabrés, bien moins accueillants que ceux aperçus plus tôt. Et au centre de la pièce, trois sarcophages dorés qui étaient certainement des Tutankafers endormis, chacuns entourés de vases funéraires. Je lançai un regard à mon acolyte, silencieusement. Je ne pensais pas qu’ils soient à l’origine du bruit d’un peu plus tôt, mais je préférais éviter de les éveiller, de préférence.


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Lvl 16

Ce Tutafeh monte la garde autour des tutankafers endormis. Pas touche.

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Lvl 6

Un bébé Balbuto s'amuse à tourner sur lui-même dans un coin. 

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Lafcadio Zamsa
Marchand d'art | Mécène
Dim 18 Fév - 16:40
Lafcadio Zamsa
[ Jouer avec le feu ]

(Défi d'écriture : Mutisme Improvisé)

A la question d’un quelconque passage indiqué sur la carte, il secoue la tête, les lèvres pincées. La frustration d’avoir acheté un plan rendu inutile dès le premier imprévu vient ternir l’euphorie de leur découverte ; il claque la langue. Foutu fournisseur, même pas capable de vérifier sa marchandise…

Leur arrivée dans une autre salle finit par capter son attention, et Lafcadio retient son souffle. L’éclat doré des sarcophages ricoche sur les faisceaux lumineux de leurs lampes, l’obligeant à plisser les yeux un instant – avant de poser le regard sur les pokémons eux-mêmes. Des Tutankafers, il n’en avait encore jamais vu comme ça, en vrai. C’est une chance inestimable ; pas question de la laisser passer.

D’un hochement de tête, il renvoie le message à Jīnguó ; pas de prise de risque inutile. Évidemment, il sait ce qui arrive aux pilleurs de tombes et autres intrus – et même avec toutes les bonnes raisons du monde d’avoir pénétré la cité, impossible de dénier que c’est bien ce qu’ils sont. Des intrus. Étonnamment discret, il troque sa lampe torche contre le vieil appareil photo calé au fond de son sac, un modèle depuis longtemps épuisé qu’il utilise avec parcimonie, et place les fameux pokémons au centre de son objectif.

Clic.

Clic.

Il recule en évitant soigneusement du regard les vases funéraires qui encerclent les pokémons, le souvenir de leur potentiel contenu encore frais dans sa tête – merci, Jīnguó – et examine ce qu’il reste des fresques sur les murs. Le temps et le climat ont pris un malin plaisir à saccager ce qui a dû, sans aucun doute, faire la fierté de l’artiste à l’époque. Quel dommage. Et vu leur état de conservation, il n’envisage même pas de demander à Jīnguó de traduire les inscriptions qui y figurent.

Il lève la tête, et quelque chose au coin du plafond le fait tiquer ; de la moisissure.

Ici ?

Alors qu’il s’apprête à interpeler son acolyte, il se ravise au dernier instant à la vue des sarcophages encore immobiles. Tant pis pour les questions. Lafcadio vient coller son oreille contre la pierre froide et vieillie par le temps ; le silence absolu en guise de réponse le contraint à se déplacer le long du mur de quelques pas, une main posée contre la roche comme guide pour éviter la chute. Le Germéclat ne perd pas une seconde pour venir s’agiter autour de lui, curiosité ravivée par le comportement étrange de son dresseur, persuadé qu’il s’agit d’un nouveau jeu – et Lafcadio n’a d’autre choix que de fermer les yeux et se boucher l’autre oreille s’il veut pouvoir se concentrer.

Le murmure de l’eau qui coule. Trop régulier pour être naturel. Et pas seulement : un bruit sourd, net, comme un objet que l’on fait tomber ou deux forces qui s’entrechoquent. L’idée du mécanisme évoquée par Jīnguó refait surface dans son esprit, et quelques petits coups de phalanges bien placés contre la pierre confirment sa théorie : le mur est plus creux et léger qu’il ne devrait l’être à cette profondeur. Reste à trouver un moyen d’accéder à ce qui se trouve là, derrière. Il doute que le coup du bouton caché marchera une seconde fois, et il n’a pas souvenir d’avoir aperçu un accès à une autre salle avant d’arriver dans celle-ci – il penche quand même la tête par l’entrée, juste au cas où, mais les ombres du couloir par lequel ils sont descendus n’esquissent aucun autre passage. Nulle part.

Quoi qu’ils fassent, la discrétion est de mise.

Il sort de sa poche un petit smartphone, ouvre l’application bloc-notes, et commence à écrire avec toute la rapidité de ceux qui prennent le progrès de la technologie à contre-sens. Visiblement déçu d’avoir été ignoré, le Germéclat revient à la charge et quémande de l’attention en bousculant son dresseur, indifférent à la panique de ce dernier lorsqu’il manque de faire tomber le précieux appareil. Lafcadio grogne et fait des gestes rapides de la main avant de retourner à sa tâche ; le pokémon se calme immédiatement. Si seulement Jīnguó était pareil, il lui suffirait de quelques signes pour faire passer le message… Mais il ne connait pas encore assez de termes pour une situation aussi complexe, et de toute façon, son acolyte n’est pas un pokémon – l’idée lui arrache un petit rire silencieux.

Il finit par tendre l’écran vers son partenaire.

un truc cache derriere le mur. peut etre important . pas vu d entree. une idee ? tes pkmns peuvent faire qqchose ?
ft. Jīnguó Lóng
Kalahari


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Jīnguó Lóng
Agent Funéraire
Lun 26 Fév - 14:51
Jīnguó Lóng
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feat. Lafcadio Zamsa + Cité Ensevelie + Urbex des complotistes


Pas de passage indiqué sur la carte, donc. Lafcadio demeurait ensuite aussi silencieux qu’une tombe. Un silence qui ne dérangeait pas plus que cela, puisque je n’étais pas réputé pour être tellement bavard. Sauf peut-être lorsqu’il s’agissait de mentionner certains de mes intérêts particulièrement atypiques et dont tout le monde se fichait. Chose dont je n’avais pas toujours conscience. Les dragons, l’Histoire Pré-Désastre, les coutumes et pratiques funéraires… Non, je ne voyais pas vraiment le problème. Tout le monde s’y intéressait, n’est-ce pas ? Au moins pour les deux premiers.

J’observais avec une grande admiration tous ces restes historiques qui reposaient si profondément dans les ruines enfouies. Il en va sans dire que nous n’étions pas spécialement autorisés à nous aventurer ici, et surtout, que nous étions les premiers à redécouvrir ce trésor. Si on omet les Pokémons qui y ont établi résidence. Le danger, je le connaissais, mais je tentais de mettre de côté certaines craintes, comme celle d’éveiller ces Pokémons sarcophage. Un mot qui pouvait signifier “mangeur de chair” en langue ancienne ne me rassurait pas tellement, je dois dire.

Agissant comme par mimétisme, je levais la tête en même temps que mon acolyte, plissant les yeux pour remarquer que de la moisissure était présente. Lafcadio s’était ensuite mis à enquêter au niveau des pierres, ce qui me fis décider d’observer si nous pouvions trouver d’autres moisissures quelque part. Malheureusement, elle se localisait surtout sur les plafonds, rien à ma portée.

Je lançais régulièrement des regards sombres à mon Gravalanch qui était beaucoup trop tenté de mettre ses gros doigts partout, et donc de commettre des âneries. Je devais cependant le garder avec nous pour qu’il puisse nous éclairer en cas de besoin. Un véritable enfant, si on oublie que je l’ai depuis très longtemps.

Revenant rapidement aux côtés du marchand d’art, je pris un instant pour décrypter ce que Lafcadio m’avait écrit. Il avait une piste concernant ce qui se cacherait derrière ces ruines. Je réfléchis un instant aux capacités de mes Pokémons. Je n’en avais pas amené tant que cela avec moi, aujourd’hui. Peut-être qu’un Spectre ferait l’affaire ?

Je hochais la tête, mais je haussais également les épaules. Un “oui, peut-être”, en sommes. Cependant, au moment où je posais ma main sur ma Pokéball, je sentis des mains spectrales se resserrer fermement autour de ma gorge, ainsi qu’un masque doré commencer à voiler mes yeux. Un Tutafeh ? Pourquoi avait-il posé son masque sur mon visage ? Ce genre de comportement est très étrange. Et quelque chose me disait que ça ne présageait rien de bon. Il souhaitait sans doute me posséder. Mais ce n’était pas le moment d’y réfléchir, puisqu’une tentative de meurtre sur ma personne était en train d’avoir lieu. Sans plus attendre, puisque je ne pouvais rien faire contre cette créature et que je ne voulais pas être l’un des dégâts collatéraux de mon Gravalanch, c’est une Pokéball vide que j'attrapais et dirigeais vers mon assassin. Juste à temps, puisque j'étais en train de sentir ma conscience s'évaporer. Je déglutis, assez mal à l'aise.

Cela avait tout de même suffi à sceller cet esprit meurtrier, en plus de faire disparaître le masque avec lui. Restait à savoir ce que j’en ferai, une fois sorti d’ici. Sans doute le refourguer à ma sœur aînée qui s’entendait particulièrement bien avec les Pokémons de ce type.

Je pianotais ensuite sur mon holomontre, reprenant un visage neutre, comme si je n’avais jamais failli mourir du tout. “Ma Skelénox peut aller voir.” Je finis par la libérer. Elle me sourit joyeusement, avec toute la bonne humeur dont elle était capable, puis… je lui indiquais qu’elle avait du travail et qu’elle devait simplement traverser le mur afin de vérifier s’il y avait quelque chose d’intéressant.

En à peine vingt secondes à regarder le mur, nous entendîmes plusieurs bruits de lancers de pierres de l’autre côté, puis très subitement un petit “CLIC” caractéristique. Et un son plus sourd. Les pierres étaient en train de bouger, et le visage de ma Skelénox, empli d’une immense fierté, était apparu de l’autre côté. Elle avait simplement jeté des pierres au hasard un peu partout.

Ce que je ne vis pas, cependant, c’était que les Tutankafers plongés dans le sommeil venaient de se réveiller.

HRP :

Utilisation d'une Masterball sur le Tutafeh !


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