Joyeuse – Active – Imprévisible – Sauvage – Brute – Drôle – Explosive – Imprudente – Confiante – Passionnée – Positive – Bavarde

Lili a toujours été quelqu’un d’actif, comme si son corps était incapable d’arrêter de se mettre en mouvement. Pour le meilleur, et pour le pire. Elle a toujours été de ce genre d’enfant impossible à analyser, s’attirant toujours des problèmes : il semblerait que ce trait de caractère ne l’ait pas quittée, à l’âge adulte. Une vie bien remplie est indispensable pour elle, qui hait l’idée de passer sa vie dans des bureaux. L’analyse de donnée, elle apprécie, bien-sûr, mais … la récolte, c’est bien plus fun.

Depuis son enfance, elle a toujours été une sorte d’espoir pour sa famille : une enfant prodige, aux capacités d’apprentissages et de compréhension supérieure à la moyenne. Sans être extraordinaire, c’est vrai qu’elle a une capacité à réfléchir vite – même si elle ne s’en sert pas forcément.

Explosive, suivant son instinct, manquant de sang-froid … elle est dure à suivre, presque sauvage, ne suivant que ses propres règles. Une envie de liberté, d’aventure qui ne l’a jamais quittée, qui la pousse à se mettre en danger. Peu-importe, le danger ! C’est bien ça, la vie.
Immature ? Sans doute.

Bien-sûr, elle a souvent des problèmes : avec les autres, avec la loi, aussi … mais elle garde toujours son air positif, plein d’espoir. On pourrait la croire stupide, idéaliste, mais elle refuse de se laisser déprimer, sombrer.

Bon, elle a tendance à facilement se battre, mais … c’est une autre histoire. Elle ne craint pas l’affrontement, des blessures, de la bagarre ! Après tout, elle est toujours à la recherche de nouveau défi à relever … paraît même qu’elle a déjà affrontée des Pokémns à mains nues…
Néanmoins, elle commence à être un peu connue des services de police, il est vrai. Elle a toujours eu cette pulsion à défier l’ordre, à briser les règles. Ça aussi, ça ne l’a pas quittée, à l’âge adulte.

Les Pokémons, l’archéologie, l’histoire, le Groupe Victini … toutes ces choses la passionnent, l’animent profondément : elle pourrait mourir pour sa cause, s’il le fallait. Parce que tout ça, ça entretient la flamme qu’il y a en elle.
Paraît aussi qu’elle aime chanter (hurler) ; à croire qu’elle a été rockstar dans une autre vie … Mais ça lui arrive souvent de pousser la chantonnette, qu’elle s’en rende compte, ou pas.

L’honnêteté est une de ses qualités primordiales, même si on peut la qualifier d’indélicatesse par moment ; l’archéologue n’as pas sa langue de la poche. Elle se moque de l’avis des autres, disant simplement ce qu’elle pense. Néanmoins, lorsqu’elle cherche vraiment à ne pas blesser les autres, à prendre leurs sentiments avec des pincettes, elle se trouve finalement être particulièrement brusque… Elle a conscience que sa façon d’être ne plaît pas forcément à tout le monde, lui attire souvent des ennuis, mais elle ne sait que faire pour corriger son comportement. Est-ce que c’est vraiment grave, dans le fond ?

Sociable, expressive … malgré sa brutalité constante, elle n’a jamais eu trop de mal à se faire des amis : elle est comme un papillon, volant d’une personne à l’autre sans soucis. Lumineuse, elle semble aisément attirer les autres, par sa joie, son énergie, sa passion, son incapacité à se taire plus de cinq minutes d’affilée.

Si comme son ainé, elle possède une grande confiance en elle, et elle cependant bien moins « distinguée » que Pyrus ; c’est même quelque chose qui les oppose. Avoir les mains sales, trainer dans la nature, être pleine de terre, de boue … ça ne la dérange pas. Tout comme sa façon de parler, familière et chaleureuse. Pour la politesse, il faudra repasser.

Vu son manque de discrétion et son côté tête-brulée, elle s’est déjà fait son petit nom dans le Groupe Victini. Après tout, elle n’a peur de rien. Tant qu’elle pourra, elle continuera à agir.

Elle a déjà détruit des câbles, des installations militaires et se débrouille toujours pour s’en sortir sans soucis. Pour le moment, en tout cas. Jusqu’à ce qu’elle commette une erreur, et que son avenir soit détruit par l’Organisation. Elle a conscience du risque. C’est peut-être ça, qu’elle aime : la fragilité de son quotidien, les dangers qu’elle prend sans arrêt … c’est ce qui donne à sa vie la peine d’être vécue.

Encore une fois, elle s’était retrouvée à un interrogatoire, à Bedwyr. Avec sa cape couleur sable, ses vêtements sombres, léger mais prêt du corps, elle dénotait beaucoup avec les habitants du district.

Elle s’habillait de façon pratique, pour son travail, pour se déplacer … elle n’avait jamais été très coquette, recouverte de bijoux de la tête au pieds. Non, en tenue soignée, en robe … elle avait l’impression de porter un costume. Un costume de clown, plus précisément.

Même si elle ne venait pas de là, à la base, tout en elle criait Kalahari. Encore heureux qu’elle avait laissée son Libégon dans sa Pokéball. Enfin, les regards des rageux, elle s’en moquait pas mal !

Le vent froid de la capitale agitait ses cheveux émeraude, caractéristique de sa famille, coiffés de deux macarons finissant par de longue couette. Tout comme son ainée, elle ne s’était jamais résolue à adoptée une coupe courte, même si ça aurait été beaucoup plus pratique au quotidien. Avec ses mèches, volait une étoffe de tissus colorée, lui servant presque de serre-tête – un autre objet amassé lors de ses nombreuses aventures.

De nombreuses mèches, épaisses, désordonnées, cachée son regard ambré et rieur, qui était concentré à essayer de lire les caractères inscrit sur sa convocation. Elle n’avait pas la pire vue de sa fratrie, mais l’absence de ses lunettes de lectures lui était désagréable.

Après quelques instants de marche, elle était enfin arrivée. Tentant tout de même de faire bonne impression, elle se regarda dans la vitre, vérifiant que rien ne tâchait son visage terracotta.
Elle était mal : la description du témoin était bien trop précise. Femme aux longs cheveux verts, avec des vêtements du désert, d’environ 1 m 75. Dans les faits, elle était plus près du mètre 70, mais paraissais souvent plus grande avec sa morphologie fine et athlétique. Un soupir, puis enfin, rentra dans le commissariat.

… Et heureusement pour elle, le flic qui lui faisait passer l’interrogatoire, elle le connaissait. Elle était sauvée. Tout de même, elle avait fait de son mieux pour renforcer son alibi : puis enfin, la libération. Un clin d’œil vers le blond, et la jeune femme fila tranquillement, d’une démarche confiante, un sourire étirant ses lèvres. Comme si, une fois de plus, elle n’avait pas eu des ennuis avec la police.
La prochaine fois, peut-être qu'ils auraient assez pour l'incriminer.
Ou peut-être pas.

Aussi loin qu’elle se souvienne, Lilium a toujours ressenti un profond sentiment d’injustice.
A ses trois ans, elle perdit son père – elle n’avait pas bien compris à l’époque. Mais à l’école, une colère montait en elle, quand elle voyait les autres enfants avec leurs deux parents.  Pourquoi est-ce qu’elle n’y avait pas le droit, elle ?!

Les années passants, elle accepta ce manque dans sa famille. Pourtant, ce sentiment, il ne s’éteignait pas pour autant. Sa famille était d’un milieu modeste – pourtant, sa mère travaillait toujours dur. On se moquait parfois d’eux – pourtant, son frère se débrouillait tout le temps pour faire taire les gens qui l’embêtait. Et tout le monde s’en moquait.

Ça la mettait en rogne. Colère qui n’avait cessée de grandir, jusqu’à son adolescence. Ce sentiment d’injustice lui donnait envie de changer les choses : et au milieu de tout ça, de ces districts délaissés, il y avait Bedwyr. Le district central, se prenant pour le centre de la Terre entière, marchant sur les autres comme bon leur semblait. Déjà, ses idées de Victinis naissaient dans son esprit, pour ne faire que s’enflammer de plus en plus, avec le temps.

Lilium a toujours aimé les Pokémons : enfant, elle avait déjà tendance à se taper avec. Il faut dire qu’elle avait été particulièrement difficile à gérer. Toujours à s’attirer des ennuis, à partir à l’aventure … un besoin de liberté qui n’a fait que grandir, lui aussi.
Au lycée, elle ne savait que faire : elle n’avait pas envie de faire comme son frère, d’aider à tenir la boutique familiale. Elle voulait découvrir le monde l’entourant – elle voulait la liberté. Vivre, tout simplement.

Elle avait fait des journées d’immersion un peu partout. Mais c’st Kalahari qui la convainc. Elle était tombée amoureuse du district : la culture, la mentalité, l’histoire lié au lieu … Comme une révélation pour elle, elle s’était lancée dans des études pour devenir archéologue.
Sans surprise, elle s’adapta très vite à ce nouveau district. Seule, indépendante. Elle s’en voulait de recevoir l’aide de sa famille, alors, elle avait décidé de faire des petits boulots.
Puis surtout, maintenant qu’elle était à Kalahari, loin des siens … elle pouvait enfin jouir de sa propre liberté. Elle avait passée beaucoup de temps à explorer le désert – et elle le fait encore, d’ailleurs. En échappant parfois à des blessures, ou pire, parfois… ça aussi, c’est toujours d’actualité.

Bref, tout se passa plutôt bien pendant plusieurs années. Enfin, grâce à son indépendance, elle découvrit la région, ses natures, ses cultures … elle avait même ramassée un Kraknoix, dans le désert (après un combat à mains nues, évidement !). Rafale avait vite évolué pour devenir son partenaire, un puissant Libégon. Il y en avait d’autre, à ses côtés, de Pokémon. Parfois de passage, parfois non. A l’image des Pokémon Ranger de l’ancien monde, elle a eu des partenaires, tout comme des alliées temporaires. Car eux aussi, ils méritaient leur liberté.

Puis, il y avait eu l’accident de son frère. Elle a beaucoup pleuré, ce jour-là, car elle a cru le perdre. Une fois hors de danger, tout était néanmoins si différent.
Et l’organisation, elle n’avait rien fait. Non, elle qui pourtant alerter sur les Pokémons sans arrêts, les avaient concrètement laisser se débrouiller. Lilium avait fait de son mieux pour épauler financièrement sa famille, avec ses pauvres économies.
Mais l’injustice, elle était toujours là.

Peu de temps après, elle rencontra Zaya, finissant dans ses draps – bien un point commun qu’elle avait avec son ainée. Et peu de temps après, elle rejoint les Victinis : comme si c’était, la réponse à toute cette colère. Un moyen de catharsis pour exhumer toutes cette rage, en elle.
Encore aujourd’hui, c’est une membre active. Une Feux Follets, même. Car pour elle, c’est un moyen de préserver, récupérer sa liberté : la sienne, celle des autres.
Et puis, elle est officiellement archéologue, depuis peu de temps. L’Histoire d’Ahovu, l’Histoire du monde…Un jour, elle la connaîtra. Un jour, elle la réécrira.
Mais pour le moment, il va falloir se contenter des reliques qu’elle trouve, de temps à autre, volé par la Nature, enterré sous le sable…

- 3 ans : décès de son père
- 17 ans : commence ses études à Kalahari
- 21 ans : Son frère échappe à la mort – elle rencontre Zaya et rejoint les Victini peu de temps après

Espèce: Nidoran

Sexe: Mâle

Talent: Point Poison

Nature: Silencieux

Téracristal: Poison

Niveau: 10


Descriptions:  Lilium n’a ce Pokémon que depuis peu de temps : le Nidoran est particulièrement silencieux et discret, restant toujours collés contre sa dresseuse.
L’archéologue l’a trouvée au hasard dans le désert de Kalahari : apparemment, le type Poison a été abandonné à cause de sa couleur hors du commun… Mais désormais, Ravage prend presque Lilium pour sa mère.
Inoffensif pour le moment, il deviendra probablement une menace dans le futur…