J'avais adhéré au Groupe Victini depuis quelques semaines, déjà. Si ce n'est le mois dernier ? Bref, cette fois où ce grand malade de Bingo avait eu la charmante idée de s'infiltrer chez moi en explosant la fenêtre. Heureusement qu'il possédait des thunes et était à l'aise financièrement. Réparations remboursées direct. L'hiver n'allait pas être si rude que ça. Même si de mon point de vue, l'hiver Bedwyr était synonyme de vacances au Pôle Nord. J'imaginais à peine ce que devaient vivre les Tôkanois. Je n'avais aucune raison d'y aller, pour l'instant, donc autant ne pas y penser.

En parlant d'hiver et de neige, tiens (non). Je revivais, dans tout ce sable. Je n'en étais peut-être pas non plus à faire des roulades et des galipettes dedans comme un abruti heureux. Mais l'idée était là. Puis, la température n'était pas abominable. Chaud, mais pas assez pour crever en quelques heures. Température parfaite. Je me sentais d'attaque pour mener à bien la petite mission qu'on m'avait confiée.

Saboter des machines de l'Organisation.

Je n'avais pas de diplôme d'ingénieur, au grand désarroi de mon père, mais pour casser des choses, je pouvais être très bon. Des machines pour relever des données, et surtout… des Pokémons puissants pour les attirer et en faire des armes. Bof, quoi. J'aimais pas tant le concept, alors je m'étais proposé. Je connaissais bien le désert. Surtout avec une carte, mais,  tranquille.

Je savais que l'Oasis Turquoise était sur la route. Et surtout… qu'il y en avait, de ces machines, là-bas. J'allais y aller à coup de capacités Pokémon. Pokémon local, pour n'éveiller aucun soupçon. J'ai nommé… Peyotl. Le petit Cacnea ténébreux que j'avais ramassé au Festival de l'Aube.

Qu'est-ce que Sūrya penserait de tout ça ? Bon, il n'était pas tant un chien du système comme je l'avais imaginé la première fois que je l'avais vu au commissariat… dans un état d'ivresse inacceptable en société. Super première impression de son côté également. Peu importe~ Je ne faisais rien de mal. Justement. J'empêchais que l'armée ne s'en prenne aux Pokémons du coin.

Bon, bien évidemment, une autre Victini plus expérimentée serait là. Je ne voulais pas agir trop seul. Je flippais ma race. De me retrouver face à une meute féroce de Paradoxes. Même si j'avais beaucoup entraîné mon équipe, ces dernières semaines, je restais un moucheron, comparé à ces forces de la Nature.

…Il y avait du grabuge à l'Oasis. Putain. Trop la flemme de gérer un combat ! Mais je n’avais pas le choix, si la meuf que je devais retrouver était prise en tenaille.

Un dragon. Super. Déjà niveau affinité des types, on est bien. En second lieu…

"Lili…?!", m'étais-je exclamé au loin en reconnaissant sa longue chevelure verte. "Tout compte fait… demi-tour. Ahahah. Elle gère."

Je voulais fuir certaines personnes. Et elle en faisait partie. Mon passé. Mes ex roulés dans la farine à cause de mon instabilité psychologique et de mes addictions. Je voulais. Oublier. Tout ça. De toute façon, à ses yeux, probablement que j’étais qu’un moins que rien, au mieux et au pire, un fils de p-...

Mais Peyotl avait décidé de se lancer au beau milieu des affrontement et même… d'évoluer. Comme ça, sans me demander mon avis.

"Bon, j'ai compris. Traître.", soupirais-je en me réavançant sur les lieux des affrontements. “Dard-Nuée ! Et Direct Toxik !”

Des trucs au hasard, ne sachant pas s’il possédait un autre type que Dragon. Il avait déjà l’air bien affaibli par l’intervention de Lilium, elle aurait très bien pu s'en sortir seule. Mais il se trouvait que j’allais avoir besoin d’aide pour la mission du jour. Quelle plaie. Elle allait m’en foutre plein la gueule toute la journée, je le sentais~

Je n’avais pas prévu de combattre. Pas des trucs vivants avec d'énormes griffes et dents acérés. Je craignais les gros Pokémons sauvages. Je ne m’en étais jamais vraiment caché. C’était sans doute pour ça qu’à la base, je n’étais pas spécialement contre leur contrôle, à Bedwyr. Je ne m’étais pas posé plus de questions que ça. Mais progressivement, j’avais bien remarqué quelques failles dans leur volonté de resserrer la vis autour de la possession de Pokémons. Surtout depuis que je m’étais intéressé à ces bestioles. Les miennes n’étaient pour la majorité pas dangereuses, quoique…

Bon, dans tous les cas, nique le système, comme on dit… Le régime est loin d’être parfait, et cette hégémonie laissait de côté bien des districts. Oma-Oma, déjà. Puis la coupure des liens avec Kalahari qui étaient bien désignés comme coupables des événements du mois de juin. Comme si c’était de notre faute, l’apparition de ces monstres, tch. Bande de racistes.

Enfin, bref. Le combat. Je me démerdais, surtout grâce à Sūrya et quelques vidéos sur AhoView. J’en étais toujours resté à apprendre la table des types et taper sans réfléchir aux effets secondaires, mais c’était mieux que pleurer dans un coin avec la jambe ouverte. …Du vécu, ça, oui.

Finalement, suite à ma fuite manquée, j’offris un large sourire à Lilium en surveillant vite-fait que mon Pokémon continue son travail. “Bah, ouais. Qui d’autre ? Alba Tross, peut-être ?”, soupirais-je, avant de lancer théâtralement : “Oh, ça alors, quel hasard ! Drôle de façon de dire que je t’ai manqué~ Alors, comment tu me trouves ? J’ai glow-up, non ?”, ricanais-je sans aucune intention de la draguer. Je ne ravalais jamais mon vomi, même s’il a l’air bon, parfois, mine de rien.

Quant à ce que je foutais là, j’attendis que dragon semble moins féroce et assez amoché pour répondre : “J’avais pas prévu de chasser le dragon, ni de retrouver d’anciennes relations très amicales parmi tout ce sable, je te le cache pas.” Elle ne savait vraiment pas ce que je foutais ici ? Personne n’avait eu l’idée de la prévenir que j’allais aider à défoncer des machines ? Bon, elle ne faisait pas trop dans la légalité, alors je n’allais pas prétendre que je faisais de la randonnée de remise en forme dans le désert. “J’apporte juste ma contribution au chaos. J’adore faire chier les gens, c’est une raison valable pour casser les nouveaux jouets de l’Orga, non~ ?”

Âge mental, présentement : 15 ans.

“Bon, Peyotl, magne-toi de le défoncer, j’ai la flemme de combattre.”

Le désormais Cacturne continuait d’attaquer avec ses dards, continuant à se prendre pour un héros de shônen ultra stylé et ténébreux. C’était un drôle de spectacle, mais je le laissai faire, tant que le résultat était là… Puis, j’étais pas seul à combattre. Un rare Pokémon légendaire dénommé Lilium était présent avec nous !

Un cadeau pour Alba Tross ? J’affichais un rictus joueur suite à ce doigt levé. Je ne la portais pas spécialement dans mon cœur non plus, il faut dire~ Sa couleur politique n’était pas la mienne, pour faire simple ! “Je veux bien un cadeau quand même ! Mais pas celui de notre présidente bien aimée, ce serait trop d’honneur !”, renchéris-je.

Je tirai cependant aussitôt la gueule lorsqu’elle dit ne pas avoir remarqué spécialement de glow-up. Enfin bref, je n’allais pas spécialement me tracasser. Je savais que j’étais loin d’être dégueu, comme mec. Malgré tout ce que j’avais fait subir à mon corps. je reprenais du poil de la bête ! Merci Sūrya, oui, entre autres. Il me nourrissait bien.

“Même dans la merde jusqu’au cou, t’es sacrément taquine ! En fait, je pensais que t’étais assez forte pour te démerder toute seule, mais comme j’ai envie de me défouler, finalement…” Je parlais peut-être trop vue la situation dans laquelle nous étions. Mais mon Pokémon faisait très bien le travail sans que je lui demande. C’était pratique, ça ! Très autonome, le cactus. Même sous sa nouvelle forme. “...Incroyable du cul, Monsieur Pot-de-Beurre. par contre, les couleurs du balai, c’est criard de fou.”, me permis-je de dire, reprenant parfois un langage un peu plus adolescent, selon l’interlocuteur en face. J’évitais naturellement avec Sūrya, parce qu’il ne comprendrait pas forcément tout.

Elle se faisait griffer, et c’était incroyable comme elle s’en fichait ! De mon côté, je gardais une distance de sécurité. Même lorsqu’elle lui fit bouffer une baie qui avait les mêmes effets qu’un bon lorazépam à haute dose. …Je me demandais où elle avait trouvé sa baie. C’était naturel, au moins ? Je devais éviter de me renseigner, je ne voulais plus toucher à des trucs suspects, maintenant que je commençais à être à peu près pur.

“...Hein ?” Kalani… Kalani. Ouais, ce nom, je l’avais déjà entendu de la bouche d’un certain policier blond. Puis j’en connaissais un de loin, de Kalani. Cheveux verts émeraudes en cascades, bras en métal. Herboriste, surtout. Je voyais bien un air de famille entre les deux maintenant, mais uniquement physique. “T’aurais pas un cousin herboriste, par hasard ? Je suis passé dans ce genre de boutique récemment, pour ma santé. Du genre très soigné et propre sur lui. Il doit avoir toutes les meufs qu’il veut, lui, c’est sûr.”

Parce que je n’avais aucune idée de son caractère dans la vie de tous les jours, ahah~ Est-ce que j’étais envieux ? Peut-être pas comme j’aurais pu l’être avant. Mes instincts de conquêtes compulsifs s’étaient estompés, à mesure que j’allais mieux. Encore heureux. Si c’était emmerdant pour moi, je pense que pour les autres, ça devait être un enfer à vivre.

“Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai pas toute la journée. Qu’on les broie au plus vite, ces tas de ferrailles ! …Je te force pas à venir, mais on m’a dit de trouver une collègue Victini sur place pour être plus efficace. Ça doit être toi.”

Et si par malheur c’était quelqu’un d’autre… Oups. Tant pis ! Même si c’était mon ex, elle était fun, et on n’allait pas s’ennuyer. Même si j’allais recevoir sûrement quelques balles perdues (méritées), au cours de la journée. C’est le prix à payer, quand on marque les esprits~

“Ce serait tellement aimable de ta part ! Je ne dirais jamais non à un cadeau, même empoisonné.” Parce que je connaissais la chacale que c’était, on pouvait s’attendre à tout et n’importe quoi ! Comme si j’étais mieux, tiens. Peut-être qu’aujourd’hui, je m’étais calmé, sur les coups de pute, mais ça, elle n’en savait rien.

Voilà, je l'avais aidée, maintenant. Elle me devait bien un truc à graille, pourquoi pas… Mais je me rappelai que je n’étais plus autant dans la merde que ça, donc profiter des autres, ça devait cesser un peu, quand même. Même si profiter des occasions gratos, je le ferais toujours si l'occasion se présente, évidemment.

…Son nom de famille, ouais je pense qu’elle me l’avait jamais dit.

“J’étais peut-être trop défoncé, à l’époque, je sais pas. Mais si j’ai retenu ton prénom et ton visage de brigand, c’est que t’es marquante, sois-en honorée~”

Elle ne m’avait pas connu à la période la plus glorieuse de ma vie, même si d’apparence, j’avais l’air de m’amuser énormément. Il n’en était rien, une fois la nuit tombée et la fête éteinte. Je pense que je suis bien plus heureux avec une vraie activité maintenant, même si c’est épuisant et que je suis une feignasse, quand même.

“Drakkarmin… Ah, c’est ça qui lui a croqué le bras ? Malaise.”, riais-je, un peu embarrassé et frissonnant, espérant éviter ce même genre de sort. Pas très pratique pour prendre Sūrya dans ses bras, de n’en avoir qu’un. Ni pour exercer ma fonction de fleuriste… “...Comment ça, ce qui bouge pas ? C’est un obsédé, ton frère ? On dirait pas. Il fait très princesse Disney, raffiné, tout ça. Il cache bien son jeu, le salaud.”

J’allais avoir du mal à ne pas le dévisager, la prochaine fois que je ferai le plein de remèdes naturels.

Maintenant, Lili s’improvisait saltimbanque. Pas très fou, ce haiku, mais je l’applaudis tout de même. Un peu comme un parent qui trouve tout ce que son mioche fait incroyable alors qu’il vient de bouffer du sable et de toucher son nez avec sa langue d’un air fier.

“Je suis grave inspiré. J’ai trop envie de t’en faire un, là, maintenant, mais je crains ne pas t’arriver à la cheville. Par contre, on va pas tarder, en effet. Ma nuque est appétissante, certes, mais je voudrais pas qu’une certaine personne devienne veuve par ma faute, de préférence.”

Sūrya avait assez de merdes dans sa vie comme ça, alors autant rester en vie, au moins pour le plaisir de le voir heureux. Son sourire. Même s’il était rare, il était extrêmement précieux. Je ne voulais pas le rendre triste en crevant bêtement.

“Alors, euh… Je suis passé en juin, pour le Festival, histoire de voir de la famille. Par chance, j’ai croisé personne qui voulait me faire la peau. Donc je pense que je suis plutôt safe. Là, ce qui m’amène, c’est de péter du matos. Le type qui m’a recruté pour ça trouvait qu’en mes qualités de Kalaharien, j’étais bien placé pour. Le désert, c’est dangereux uniquement si on ne le connaît pas.”

Et c’est sur ses belles paroles que je nous dirigeai vers l’emplacement des machines de stockage de données. Aucun militaire à l’horizon… du moins, à première vue. Fallait rester méfiant. Les vols de matos, c’était fréquent dans le désert. C’était beaucoup plus simple de commettre des méfaits quand personne ne surveillait. Je restais à l’affût du moindre militaires qui seraient éventuellement en patrouille.

“Dis. Tu préfères qu’on les explose direct, où tu sais voler des données ? Je pense que ça pourrait nous rapporter gros, des infos en plus. Perso, j’adore l’argent.”, souriais-je à pleine dent, bien que je n’ai aucune compétence dans le domaine. Quant à elle ? Je sais pas. j’étais trop défoncé quand on était ensemble, je me rappelle pas de toutes ses compétences.

Retenir son nom de famille, c'était déjà fait depuis un moment. Ça faisait un peu plus d'un an que Vitaly m'avait filé cette adresse. Même si j'avais bien pris mon temps pour aller voir cette herboristerie, pour cause de manque de budget. Mais comme mon compte en banque s'étoffait, ces derniers temps… je pouvais me permettre d'être partiellement foufou. Merci Bingo, on dit ! Un sugar daddy un peu suspect, mais efficace !

"Tu sais quoi ? Je vais faire comme si j'avais rien entendu. Si je me concentre trop sur les détails graphiques, je vais gerber. Pour le bras, pas pour ses fesses, évidemment. Elles sont très bien ses fesses, je suppose."

Parce que le croquage de bras… quelle horreur. J'avais déjà pleuré comme un bébé quand un Pelage-Sablé m'avait ouvert la jambe alors je ne voulais pas imaginer ce que ça ferait de carrément perdre un membre.

Je ricanais quant à sa presque blague graveleuse puis perdis à nouveau mon sourire quand cette fois, ce fut une énième balle perdue pour ma pomme. Pouilleux, non mais je rêve ? J'avais toujours été propre sur moi, d'apparence. Après, quand on voyait mon mode de vie chez moi, c'était effectivement beaucoup moins flatteur.

"Ex-pouilleux, s'il te plaît ! J'ai un vrai travail maintenant~ Fini les conneries. Tu fais quoi de ta vie, toi, à part du catch contre des monstres pleins de dents ? Clown, peut-être ?"

Nous nous étions mis en route et (presque) au travail lorsqu'elle me posa plus de questions sur ce que j'avais laissé échapper sans trop me gêner.

"Un mec, mais ça revient au même~ Pas marié, ni de gosses non~ Imagine ce que ça donne si je me reproduis ? Vues mes neurones grillées, ils vont tous être complètement zinzins."

Des enfants… j'en rêvais plus ou moins depuis toujours. Mais ce n'était absolument pas d'actualité. Je ne m'en sentais pas encore capable, et si Sūrya n'en voulait pas, je n'allais pas lui imposer. Mes Plantes et ses Poiscailles, c'est très bien pour le moment.

Elle ne s'y connaissait pas en informatique, ce qui était clairement dommage, mais comme je n'étais pas trop dégourdi avec ça, je haussais simplement les épaules.

"Ah, je pensais pas que tu préférais les vieux. Pour ça que j'étais pas ton genre ! Ça explique tout."

Cette grosse brutasse primitive commençait déjà à taper sur les machines. Évidemment qu'elles étaient solides ! Sinon les Pokémons sauvages n'en feraient qu'une bouchée.

Je sortis une batte de base-ball de mon sac et lui tendis, un sourire fourbe sur les lèvres.

"Casse-lui la gueule comme si c'était… mh… ta chère amie Alba Tross ? C'est mal, la violence, mais c'est pour de faux. Allez, pète-lui les rotules avec passion !"

De son côté, mon Cacturne disséminait du poison dans les "trous" de la machine pour faire fondre des composants. Ça semblait le faire beaucoup rire, d'entendre ces petits grésillements pas très rassurants.

Moi ? Regarder les fesses de quelqu'un ? Je mentirais si je disais ne jamais le faire. C'était humain. Même les Pokémons le faisaient entre eux… Mais pour le coup, j'avais surtout vu ce Pyrus de face. Les comptoirs ça laisse pas trop de place pour observer quelqu'un sous toutes les coutures.

"C'est mal me connaître ! Je préfère me perdre dans le regard d'une belle personne… c'est là qu'on y voit le reflet de son âme~", affirmais-je d'un ton mélodramatique.

Je grognais. C'est bien qu'elle ait fait des études. Perso, si j'avais pas eu la flemme en plus d'avoir préféré plonger dans le vice plutôt que de me bouger... Enfin ! Fleuriste c'était pas si mal. "Je vends des plantes mais légales, bien joué, chacal ! Et tu gagnes beaucoup avec l'archéologie ?"

Sait-on jamais qu'elle puisse me payer un coup à boire après cette journée de déglingage de machines. Au pire, tant pis, je m'y collerai.

"Ouais, bon, le plains pas trop. C'est lui qui m'a couru après !"

C'était faux, mais je n'avais pas besoin de dire la vérité, tant que ça pouvait me mettre un peu en valeur devant cette chipie…

"Tu m'intéresses plus, je suis sobre, maintenant ! Puis tu peux toujours te sentir libre en couple, c’est pas censé être une prison~”

Honnêtement, je trouvais ça plus rassurant, de ne pas avoir à papillonner à droite et à gauche pour calmer mes insécurités. J’étais parvenu à calmer mes ardeurs, difficile à croire, mais c’était bien vrai…

Une fois à notre poste de défonçage de machines, et après l’avoir regardée mettre en pièce l’une des machines qui fumait et faisait de drôle de bruit, il fallait bien que je me secoue et me défoule également. Mon Pokémon disséminait des épines et son poison dans tous les trous possibles et imaginables de son côté. Je récupérai donc ma batte et fracassait une autre machine comme s’il s’agissait d’une pastèque.

“Solides, ces saloperies. Mais pas assez !”

Quelques coups plus tard et cris d’hystériques agrémentés d’insultes antigouvernementales, nous avions mené à bien notre quête… Puis ensuite, je l’avais suppliée de m’inviter à boire un verre à Lapis-Cité avec son gros salaire. Si ça avait fonctionné ? Peut-être.