Autoritaire – Travailleur – Sérieux – Peu loquace – Introverti – Timide – Maussade – Mélancolique – Réservé

Au travail, dans sa vie professionnelle, Sūrya est un homme sérieux, travailleur et quelque peu autoritaire. C’est une image qu’il entretient facilement, tant son rôle est une part importante de sa vie. Néanmoins … ce n’est qu’une facette de sa personnalité. La facette la plus reluisante, même.

Sous une façade d’impassibilité et de confiance en soi se cache en effet un homme fragile, défaillant. Sūrya s’est toujours senti un peu à l’écart, sans réussir à trouver sa place. C’était le genre d’enfant seul dans la cour, à profiter d’un peu de tranquillité mélancolique. Toujours été un de ces solitaire ne trouvant sa place nulle part ; alors, il a bien abandonné l’idée de s’en trouver une. Oui, c’est une personne quelque peu maussade, et il en probablement conscience, d’ailleurs.

Adulte, il n’a pas perdu de son côté renfermé. Ses émotions sont souvent mises de côté, renié. Il ne veux pas montrer qu’il est timide, réservé, que lui aussi, il peut lui arriver d’être faible, fragile … pathétique. Ses sentiments sont sous un contrôle fort, un cadenas resserré par sa propre fierté.

Et pourtant, il est bel et bien comme tout le monde. Ce n’est pas un automate, une machine, même, s’il en rêverait presque, parfois. Sūrya est sensible. Sans doute plus que les autres. Alors … retenu sans arrêt, ses émotions explosent souvent de façon imprévisible. Ces biens ce genre de moment qui le pousse à ankyloser ce qu’il ressent, sans comprendre que tout n’est qu’une boucle sans fin. De toute façon, il sait bien trop peu comment se comporter avec les autres pour se faire des amis.
Non, il s’est fixé un but, il veut l’atteindre, et c’est tout ce qui compte pour lui. Idéaliste au possible, peut-être que prendre ce rôle de héros est la seule façon pour lui d’aller de l’avant. De se sentir utile.

Son travail est ce qui prend la majorité de son temps, de son énergie et de sa vie ; une relation toxique dont il ne peut pas se passer. Et pourtant, dans son rôle de membre de l’organisation, d’inspecteur, il dégage une aura bien différente. Confiant, sérieux. Peut-être même charismatique. Rien à voir avec la personne qu’il est en privé. Deux faces d’une même pièce, en somme. Sans doute la raison pour laquelle il a tant de mal à définir son propre caractère, sa propre personnalité, ses propres envies.

Il ressent un vide ; un vide qu’il n’arrive pas combler, peut-importe ses efforts. Alors, il a presque accepté cette sensation d’être incomplet, d’avoir une part de soi manquante, qu’il ne retrouvera sans doute jamais.  Il y a bien les combats, à côté. Il est bon, oui, mais son rôle de Champion … à ses yeux, il ne l’a pas mérité. Ce Millobellus, ce n’est pas lui qui l’a entrainé.

Après tout, il n’est qu’un traitre allant picorer dans la main de l’ennemi. Et même ça, ce n’était que le fruit de la recommandation insistante de sa génitrice. Il n’a jamais connu la misère, comme les autres habitants d’Oma-Oma. On en oublierait presque où il a passé la fin de son enfance. Son syndrome de l’imposteur est de ses démons les plus puissants. Il a aussi cette impression de porter malchance, comme s’il attirait le malheur sur chaque personne qu’il croise.
Sans surprise, c’est quelqu’un de plutôt anxieux ; ce qui explique sans doute sans intarissable addiction à la nicotine.

Très prévenant, il est du genre à prendre soin des autres, sans même qu’ils s’en rendent compte … si on oublie que ses seuls proches, à présent, ce sont ses Pokémons. Pourtant, c’est comme de la famille, pour lui. Des sentiments qui feraient de lui la risée de tous, dans l’organisation, mais … ça, personne n’est obligé de le savoir. Pas comme s’il était très loquace sur sa vie privée.

Sūrya est un homme d’environ 180 centimètre, à la silhouette plutôt large dû à son mode de vie actif. En effet, étant sportif, son corps est bien entretenu, ce qui pourrait le rendre populaire, mais … bien évidement, ça ne l’intéresse pas, et il ne se rend pas même compte de son potentiel latent.

Sa peau est pâle mais prend néanmoins facilement le soleil, même si ce sont en général plus des coups de soleil que du bronzage … De ce fait, il fait toujours attention à bien se recouvrir de crème solaire lorsqu’il va à Oma-Oma.
Son visage est toujours assez neutre et peu expressif ; il est donc assez rare de le voir sourire ou rire, par exemple. Ses yeux sont fins tombant, avec une couleur bleu nuit profondes, mais pourtant froids et très souvent cernés.

Ses cheveux, noirs et épais, sont attachés en quasi-permanence dans une queue de cheval … un peu maladroite et nonchalante, découvrant sa nuque. En fait, leur épaisseur leurs donne un air très rigide, et même un peu ridicule … mais encore une fois, ce genre de chose ne l’intéresse pas vraiment.
On peut noter une paire de boucles d’oreilles simples et noirs, mais à part ça, il n’a pas vraiment de signes distinctifs.

Au travail, il s’habille toujours de façon très soignée : chemise, costumes, vestes, cravates … mais c’est beaucoup plus par nécessité que par coquetterie. Sans être négligé, Sūrya ne prend pas spécialement soin de son apparence. En effet, lorsqu’il est en civil, il ne se contente en général que de sweats et de jeans simples, ce qui marque d’autant plus un certain contraste entre les deux facettes de sa vie.

Néanmoins, l’homme un peu moins habillé, on peut remarquer quelques détails supplémentaires. Mis à part un certain nombre de cicatrice, ci et là, quelques tatouages sertissent sa peau, notamment sur son bras droit. Assez simple, un triangle renfermant des vagues, un autre d’une bouteille à la mer et pour finir … un coquillage assez mal fait, sans doute une erreur de jeunesse qu’il n’assume pas vraiment…

Sa démarche est toujours assez rigide, presque comme un automate. Néanmoins, il possède malgré lui bon nombre de tics nerveux, bien qu’il fasse de son mieux pour les dissimuler.

Son existence à un amer goût de mensonge, de faux. Car ces souvenirs, même si prétend les avoir oublié, ils ont peu à peu refait surface. Ces images du passé. D’un passé qu’il ne parviens pas à comprendre. Son prénom n’était pas le même, et aucun de ses visages ne lui revenaient en tête.
Comme si on lui avait arraché les premières années de sa vie. Comme si sa vie adulte était basée sur du vide.
Mais revenons un peu dans le passé …

Car un jour, Sūrya s’est réveillé. Et ses souvenirs … il n’en avait plus aucun. La Plage d’Oma-Oma, ce fut pendant longtemps ses plus vieilles mémoires.
Retrouvé par un passant, le garçon atterrit au Centre Hospitalier de Bedwyr. Ces images lui font encore ressentir un certain malaise : épier par des médecins de l’Organisation, interrogé par des inspecteurs, rien ne changeait pourtant. Il avait tout oublié. Il parlait à peine, même. Perdu, désorienté par ce pays dont il ne connaissait rien.

Il avait passé plusieurs semaines dans cet endroit aux murs blancs. Avec le temps, une médecin s’était pris d’affection pour lui. Elle aussi, elle travaillait pour l’organisation ; tout comme les autres employés de l’hôpital.
Oma-Oma. C’était là d’où elle venait. Elle se sentait proche du garçon ; les deux ressentaient le même amour pour la vie marine, la plage et l’odeur de l’écume. C’était une femme dans la trentaine, n’ayant pas d’enfant, ayant passé le début de sa vie à lutter pour quitter la pauvreté de son district natale. Oui, on la voyait sans doute comme une traitre, néanmoins, son but était bel et bien de sauver Oma-Oma de la pauvreté.
Et elle, cette médecin, elle l’arracha à un futur d’enfant isolé dans un orphelinat.

Un prénom. Un nouveau prénom, même s’il ne se souvenait pas de l’ancien. Tout comme elle, l’enfant appréciait la mer. Elle aussi, elle avait toujours été un peu solitaire ; après tout, ses seuls amis étaient ses Pokémons. Sūrya les appréciait eux aussi beaucoup, et surtout, il se sentait heureux de retrouver un semblant de stabilité.
C’était peut-être ça, une mère.


Les années passèrent. Il avait un peu changé ; grandit, évolué … s’était ouvert. Il avait même sa propre créature, un petit poisson au fort caractère. Il l’aimait. Il aimait Soraya, il aimait passer du temps sur la plage, observant le ciel, la mer, nager avec le bruit des vagues claquant contre sa peau. C’était sans doute la période la plus heureuse de sa vie.
Même si avec le temps, des flashs remontèrent. Il n’en parla à personne ; il ne voulait pas la blesser et … il ne voulait surtout pas lui attirer des problèmes.

Soraya lui avait appris des choses … incompatibles avec son affiliation. Le respect des Pokémons, la bonté, l’aide aux autres … son but, c’était de changer les choses. Réunir les deux camps. Pourquoi choisir forcément des extrêmes ? Tout en protégeant les habitants de son district de naissance.
Sūrya était d’accord en tout point. Parce qu’il ne comprenait pas les problèmes de cette société. Il voulait être comme elle. Parce qu’à ses yeux, elle rayonnait.

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Maintenant bien plus grand que sa génitrice, Sūrya fut heureux d’avoir enfin pu lui montrer son diplôme en droit, à peine sorti de l’Académie Uxie. Il avait été un très bon élève ; il s’était fait remarquer, et avait une place assurée dans l’Organisation en tant que policier débutant. Elle y était sans doute pour quelque chose, d’ailleurs. Mais ce n’était pas très grave : il allait enfin pouvoir lutter pour ses idéaux. Pour protéger l’île, les Pokémons, les humains … c’était sans doute beaucoup, mais ça ne lui paraissait pas si insurmontable que ça.

La profession n’était pas comme il le pensait. Contrôle de routine, quelques enquêtes simples … peu de choses le faisaient vraiment vibrer, mais il savait qu’il devait persuader, pour devenir de plus en plus important. Bedwyr n’était pas tout rose ; il en voyait enfin les côtés sombres.

Un quotidien qui se poursuivit quelque temps. Jusqu’à ce que sa malchance se réveille … en tout cas, c’est ainsi qu’il voit la suite des événements.

Soraya n’était plus là. La raison ? Attaquée par un Pokémon, lors d’une de ses entrainements à la Plage. Il avait dû feindre l’indifférence devant ses collègues. Il ne devait pas avoir l’air faible.
Sa soirée avait été noyé de larmes que personne d’autre que son Pokémon pouvait voir. Ce qu’il lui restait, en plus de cet énorme creux, c’était également ce Millobellus … les autres de ses Pokémons ayant sans doute trop le cœur brisé pour continuer leurs routes avec un autre dresseurs.

Quelques années de déprime, d’abandon dans le travail. Il avait réussi à se remettre au combat. Remarqué pour devenir Champion. Puis accepté. Ce titre … il ne méritait pas. Ce n’était pas le fruit de ses efforts. On s’attendait simplement à ce qu’il reprenne ce que sa mère avait commencé. Même elle, elle s’attendait à ce que ce soit lui, le prochain … comme si ces jours avaient été compté.

Le nouveau Champion de Bedwyr pris ses marques étonnamment vite ; comme s’il était destiné à prendre ce rôle. Et ça le dégoutais presque, car pour lui, cette place ne lui appartenait pas.
Les années ont passées : il est devenu inspecteur de police. Une certaine routine s’est installée en lui, comme si ce qu’il faisait n’avait pas grand sens, dans le fond. Mais … il refuse d’abandonner.
Il veut aider Ahovu, rétablir la paix, et au fond de lui … connaitre les secrets de l’île, de l’Organisation. En espérant comprendre ces flashs, un jour..

Espèce: Milobellus

Sexe: Mâle

Talent: Ecaille Spéciale

Nature: imprévisible

Téracristal: Fée

Niveau: 20


Descriptions: Ecume est un Pokémon plutôt … dur à cerner. Le type eau est assez lunatique, peu expressif et imprévisible. C’est néanmoins un Pokémon fidèle, sérieux et plein de sang-froid. Il n’a jamais quitter Sūrya depuis le décès de sa première dresseuse et semble soucier de s’occuper de son fils.

Espèce: Nigirigon

Sexe: Mâle

Talent: Commandant

Nature: Nonchalant

Téracristal: Dragon

Niveau: 15


Descriptions: Onigiri est un Pokémon assez sociable et curieux, toujours collé à son dresseur. En effet, ils sont ensemble depuis une bonne quinzaine d’année maintenant, ce qui les rends particulièrement proche. Le poisson est d’un naturel plutôt joyeux, ce qui contraste grandement avec son dresseur aussi muet qu’une carpe. Néanmoins, à la surprise générale, les deux semblent bien se compléter.