Hazel se caractérise principalement par sa curiosité et son ouverture d’esprit, deux traits qui lui servent particulièrement dans le cadre de son travail. Elle aime apprendre de nouvelles choses, tenter de nouvelles expériences … en bref, découvrir de nouveaux horizons de multiples manières, pour peu que ce ne soit pas trop extravagant ou embarassant. Cela dit, elle n’irait pas fouiner dans la vie privée des uns et des autres … à moins qu’elle n’y trouve un intérêt. Même sa prudence naturelle ne l'empêche pas d'aller à la recherche de l'information, pourvu que cette dernière soit nécessaire.

Amicale de nature, la seule chose qui l’empêche d’être entourée d’amis est son coté un peu asociale. Bien qu’elle apprécie la compagnie des autres, elle chérit également les moments de calme et la tranquillité dont elle peut enfin bénéficier après une journée bien chargée en contact humains. Peut-être est-ce pour cela qu’elle n’a pas encore trouvé l’amour avec un grand A, songe t-elle parfois alors qu’elle lit un énième livre avec Milo lui servant d’écharpe de fourrure. Puis elle oublie, et continue d’apprécier sa propre compagnie.

Plutôt pacifiste, elle n’est pas du genre à utiliser la force physique. La plupart du temps, la violence ne résout rien. Cela dit, en parallèle, elle admet que certains individus n’entenderont rien d’autre qu’une bonne correction pour enfin cesser leurs viles actions. Parfois, en silence, elle se dit qu’elle aimerait avoir un tel pouvoir, elle qui est plutôt sans défense.

L’une des premières choses que l’on aperçoit chez Hazel, ce sont ses longs cheveux raides s’écoulant de ses épaules telle une cascade brune. Ils encadrent les deux côtés de son visage, son front parsemé d’une frange venant jouer avec des sourcils plutôt épais. Échos de sa chevelure, ses yeux couleur noisette expriment une douceur que l’on retrouve également sur les traits de son visage au teint pâle, se colorant aisément de rose au moindre embarras.
Ni très grande, ni très petite, Hazel est une jeune femme se situant dans la moyenne haute avec ses 1m68. D’un physique plutôt élancé, elle est toutefois peu musclée ce qui renforce d'autant plus son air inoffensif.

Son style vestimentaire dépend des circonstances, mais elle apprécie toutefois porter des habits simples mais délicats, et aussi agréables à l'œil qu’à porter. Pour les jours plus tranquilles en dehors du travail, elle ne se cache pas de porter un style plus casual.

Hazel a toujours eu une existence simple.

Ses parents n’ont rien d'extraordinaire, heureux de la normalité qu’apporte une vie banale.Tous les deux nés à Atara, c’est au sein de cette même région qu’ils ont grandi et ont fini par se rencontrer avant de fonder leur propre famille. Hazel est le résultat de leur union, une petite fille qu’ils chérissent et qui le leur rend bien.

A leurs yeux, c’est comme si elle avait poussé en un clin d'œil. Ses douze ans arrivèrent rapidement. Suite à ses demandes répétitives, c'est ce moment qu’ils choisirent pour lui offrir son premier (et unique) Pokémon.
Elle put ainsi faire la connaissance de Milo, une Fouinette aussi craintive qu’amicale. C’est à ses cotés qu’elle apprit la notion d’apprivoisement, mais aussi de responsabilité. Milo devint son compagnon le plus fidèle ; c’est à ses cotés qu’elle traversa les petites épreuves de sa vie d’adolescente. Il partagea ses joies, ses peines, ses succès et ses erreurs. Jamais elle ne le fit combattre : c’était contre leur propre nature à tous les deux. Pourtant, cela n’empêcha pas Milo de grandir en même temps que son amie en devenant un furtif Fouinar.

C’est lors de ses premières années de lycée qu’Hazel se rendit compte de sa volonté de devenir reporter. Grâce à son implication dans la création du journal mensuel de l’établissement, ce qui avait débuté comme un hobby devint une direction sérieuse pour son orientation.
Hazel aurait voulu pouvoir dire que l’Académie Uxie avait accepté son dossier, mais ce fut malheureusement le contraire qui arriva ; ses résultats étaient tout bonnement insuffisants pour intégrer l’élite. Cependant, elle ne se découragea pas, et elle poursuivit ses études en demeurant proche de sa famille immédiate, ce qui eut au moins le mérite de lui rendre la vie plus facile. D’ailleurs, avec du recul, elle admet qu’elle aurait été malheureuse de devoir laisser Milo à Atara pendant qu’elle se démenerait à Bedwyr, où elle aurait souffert de la solitude et de la compétition.

Après des années de travail acharné, Hazel finit par décrocher son diplôme. Grâce à lui elle parvint à obtenir, quelques mois plus tard, un poste au sein d’un journal d’actualité indépendant nommé “Ahovu Aujourd’hui”. Ainsi commence sa carrière. Le travail est exigeant et, en tant que jeune recrue, elle se voit confier les sujets les moins intéressants ; toutefois, elle est bien décidée à faire ses preuves.

Deux années passent. Elle a déjà vingt-cinq ans. Du jour au lendemain, elle reçoit un appel de son père qui lui annonce une étrange nouvelle.
Tante Violette, sœur de sa femme et historienne de la famille, était introuvable. C’est l’un des collègues de cette dernière, un chercheur de l’Académie Uxie, qui avait donné l’alerte et poussé le secrétariat de direction à joindre les proches de l'absente. A ses dires, cela faisait environ une semaine et demi qu’il était sans nouvelle.

Introuvable ? Hazel se souvient encore de s’être répété le mot à plusieurs reprises, comme si cela rendrait la nouvelle  plus tangible, moins absurde. Comment cela, introuvable ? Comment une personne pouvait-elle disparaître du jour au lendemain et laisser toutes ses possessions derrière elle, comme cela lui avait été décrit plus tard lors de l’enquête de la police ? Certes, tante Violette n’avait jamais été très sociale ; le nombre de fois où elle l’avait rencontré en face à face pouvait se compter sur les doigts d’une main. La faute à son investissement exagéré dans son travail. A ses ambitions, aussi, avait-elle une fois entendu sa mère médire, car apparemment, tante Violette - ou plutôt, Violette Olsen comme on l’appelait dans le milieu, était connue dans son domaine. D’ailleurs, elle était l’un des seuls membres de la famille a avoir percé.

Bien entendu, sa mère était dévastée. Pour sa part, elle ne pouvait partager sa peine. Elle ne pouvait tout simplement pas pleurer une inconnue. En revanche, son cœur se serra face à la détresse de sa chère maman. Elle fit de son mieux pour l’accompagner dans cette épreuve.

Mais le plus bizarre restait encore à venir.

Quelques mois plus tard, il fut question de rafraîchir l’appartement de sa tante. C’était une idée de sa mère, qui nourrissait comme le reste de la famille l’espoir que la disparue finisse par être retrouvée ; si cela arrivait -et cela arrivera, avait-elle assurée à sa fille-, elle voudrait retrouver son logis propre et rangé. Se joignant à elle à la fois pour l’aider et lui tenir compagnie, Hazel eut tout le loisir de parcourir les lieux ayant hébergé cette personne qu’elle ne connaissait finalement que très peu.
En parcourant solitairement les montagnes de livres historiques bordant la bibliothèque de son bureau, elle trouva par accident un mince carnet tombé d’un livre documentaire plus épais. Hazel aurait voulu pouvoir dire avoir triomphé de sa curiosité et rangé à sa place ce qui semblait se méprendre de loin à un journal intime usé. Hélas, elle n’aurait jamais été reporter si elle n’aimait pas mettre des mots sur ce qui était encore inconnu. Elle l’ouvrit.

Le début ressemblait effectivement à un journal intime. Excepté qu’il devenait de plus cryptique et incompréhensible au fur et à mesure de sa lecture. Elle était d’ailleurs quasiment sûre que des pages entières étaient codées ; certaines étaient même arrachées. Mais pourquoi ? Et pourquoi se donner autant de mal à cacher sa vie privée si de toute manière il était peu probable que quelqu’un tombe sur ces écrits ?
En feuilletant, elle trouva la réponse sur une partie un peu plus claire que les autres. Plus conspirationniste, aussi. On aurait dit que ce jour là, tante Violette avait cherché à se défouler face à trop plein de frustration. Quelques phrases la marquèrent en particulier : “L’Organisation n’est pas l’alliée de l’humanité. Notre histoire nous a été enlevée, et on nous tient dans l'ignorance pour mieux nous contrôler. Je ne permettrai pas cela.”

Chamboulée, Hazel décida de garder le carnet et de cacher son existence à sa mère afin de lui épargner de nouvelles angoisses.

De temps en temps, pendant ses quelques moments de liberté après le travail, elle parcourt progressivement son contenu dont le peu qu’elle comprend sied si peu au portrait qu’elle s’était fait de son autrice. Violette Olsen remettait en cause ce que l’Organisation Trismegis vendait comme étant l’Histoire avec un grand H, c’était une certitude. Avait-elle partagé sa façon de pensé ? Peut-être avait-elle attiré la colère des mauvaises personnes. Et si elle avait enlevée ? Ou pire encore ?

Hazel aimerait pouvoir découvrir la vérité sur le sort qu’a subi sa tante, et vérifier la véracité de ses accusations.

Mais est-elle seulement de taille face à ces enjeux qui dépassent sa seule existence ?

Espèce: Fouinette
Sexe: ♂
Talent: Fuite
Nature: Jovial
Téracristal: Normal
Niveau: 5

Personnalité : Une charmante bestiole qui la suit depuis ses douze ans. Milo est un pokémon plutôt timide de nature, voire craintif. Hazel ignore les raisons de son comportement et l’a attribué à son espèce, qui doit avoir un intérêt à garder de tels traits pour survivre. Fort heureusement, Milo est très motivé par la nourriture, et lui en proposer aide à gagner sa confiance. Sa friandise préférée ? Les bananes. Est-ce parce qu’elles lui ressemblent ?