Géographie

L’île est divisée en différents districts ayant leurs cultures et leurs modes de vie différents.

Résultat des catastrophes naturelles passées, la géographie est très variée et on peut y trouver beaucoup de climats différents, mais surtout assez instables.
Ainsi, il est normal pour les habitants de voir le climat changer drastiquement d’un district à l’autre.

Histoire de l'île

Les archives sur la colonisation d’Ahovu sont très peu nombreuses : il semblerait qu’il y ait un trou à ce moment de l’histoire. Ce qu’on sait, c’est que l’île, au départ une base militaire Galarienne, a servi de refuge pour bon nombre de civils après le Grand Désastre.

Cette catastrophe est aussi peu documentée ; on sait que ça a profondément perturbé l’écosystème, et notamment rendu les Pokémons beaucoup plus violents et sauvages. En tout cas, le secret semble bien gardé…

Le Cratère de l’île est aussi peu renseigné et semble être le fruit d’un accident étant arrivé peu de temps avant le désastre.

Avant que les colons n’arrivent, l’île avait une faible densité de population ; de fait, peu sont les natifs de l’île. Et personne ne semble avoir les détails de cette isolation du reste du monde …

Car oui, Ahovu n’a aucun lien avec l’extérieur, sans que le Gouvernement ne donne de vraies réponses. Les Ahoviens sont désormais avide de réponses, mais peu d’entre eux osent se révolter.

Avant le Grand Désastre, l’île avait un fonctionnement semblable à celui d’Alola. Les capitaines étaient alors les sources d’autorité principales. L’influence Galaroise les a ensuite fait devenir des Champions, et désormais, leur pouvoir n’est plus que symbolique.

Au fil des siècles, des changements ont tout de même commencé à opérer sur l’île, jusqu’à l’apparition de l’Organisation, administrés par les descendants des chefs militaires gérant Ahovu.

50 ans avant notre période actuelle, l’Organisation a commencé à s’imposer de plus en plus dans la vie des Ahoviens grâce à l’influence de sa cheffe Nova Tross. Sa première action fut la construction de Haute-Uthyrgham ainsi que de l’académie, symbole de puissance pour Bedwyr et pour l’île entière.

20 ans avant le présent, c’est sa petite-fille, Alba Tross, qui lui succéda, rendant alors sa politique bien plus dure. Une de ses premières actions fut de supprimer la ligue Pokémon, jusqu’alors encore source de beaucoup de passion pour les habitants de l’île.
De son côté, Lev Adé, ancien maitre, a créé le Groupe Victini et le gère encore de nos jours.

Cependant, depuis quelques années, de moins en moins de champions d’arène sont présents, parfois, simplement par peur des représailles, mais ils sembleraient également que beaucoup d’« accidents » en aient rendus certains infirmes, si ce n’est pire…

Le dernier accident remonte d’à peine deux ans ; lors d’un entraînement en montagnes, trois champions ont perdus la vie. Selon les autorités, ils auraient été attaqués par un Pokémon sauvage extrêmement agressif, mais personne ne possède de vrais détails sur cette affaire…
Néanmoins, Lev n’a toujours pas faibli, cherchant toujours des remplaçants pour lutter contre l’Organisation.
Et les deux camps sont bien décidés à l’emporter.

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Le 11 juin 2323 a eu lieu le Festival de l’Aube annuel à Kalahari, néanmoins, cette édition fut bien moins paisible que les précédentes … Interrompant les festivités, des Pokémons inconnus jusqu’alors ont ravagé les lieux, allant même jusqu’à la ville de Lapis-Cité. La crise a été endiguée par les dresseurs présents, jusqu’à ce que l’armée dirigée par Masha Pristi, commandante Trismegis, réquisitionne les lieux.

Les semaines suivantes sont marquées d’attaques de Pokémons Paradoxes un peu partout dans Ahovu, causant la disparition de bon nombre de civils, parmi lesquels ont peut citer Stitch Ianuali, champion d’Oma-Oma. L’Organisation a alors mis en place un contrôle sévère pour empêcher les civils de trop s’aventurer en zone sauvage.

Du côté des Victini, un nouveau groupe, les Feux Follets, géré par Luka Tastroff, à vu le jour, bien plus radical que le groupe principal.

Culture

A Ahovu, différentes cultures se sont mêlées au fils du siècle, ce qui rend l’île très hétérogène à ce niveau.
Beaucoup d’habitants originaires d’autres régions ont transmis leurs mythes, leurs us et coutumes au fil du temps, ce qui a permis aux communautés de se regrouper et de se retrouver.
Une partie de la population vénère encore les Dieux, bien que le gouvernement ne semble pas l’encourager. Les cultures divergent de façon notable selon les districts, néanmoins, les habitants sont ouverts vers les autres et peu de villes sont fermées aux étrangers.
Les Pokémons les plus vénérés sont Jirachi, Victini et Shaymin, sans doute vis-à-vis de leurs côtés féériques. Ce n’est pas pour rien que Victini est le symbole de la révolte.

Technologie & Transports

A Ahovu, les moyens de transports sont assez limités, le plus présent étant le train, reliant sous le sol les plus grandes villes de la région en très peu de temps. Après tout, l’Ordre encourage la cohésion entre les Hommes, de fait, se déplacer d’une ville à l’autre est plutôt aisé et rapide.

Les trains sont cependant le seul moyen de transport fiables (c’est pas la SNCF, quoi) : Il y a des chemins, mais pas de routes clairement délimitées. Les habitants peuvent utiliser vélo, moto, ou tout autres types de deux-roues, néanmoins quasiment aucun gros véhicule n’est utilisé hors des villes.

La raison ? Concentrer les gens dans les villes, pour éviter aux habitants de s’aventurer dans les zones sauvages et prétendument dangereuses.
La technologie y est néanmoins très développée : la plupart des habitants possèdent des montres-hologrammes, faisant office de téléphone et de Pokédex (et éventuellement de game-boy). Les Pokéballs n’ont cependant délibérément pas évolué.
L’île possède son propre intranet, présent à haut-débit dans les villes. Les zones blanches existent beaucoup dans les zones sauvages, ce qui les rends très dangereuse en cas d’égarement.

Politique

Chaque district est dirigé par un gouvernement collégial, avec des députés étant élu (et pouvant être réélu).
Tous les 6 mois, un conseil inter-district est organisé à Bedwyr pour traiter des questions d’actualité. De fait, chaque collégial choisit en interne un député prenant le rôle de porte-parole. Lors du conseil, chaque représentant et donc chaque district possède une voix.

Tous, sauf Bedwyr. En effet, la présidente de l’organisation a d’office sa place au Conseil, avec une voix comptant pour double. La raison ? Sa place de cheffe des armées ainsi que celle de présidente de Bedwyr. Même si dans les faits, certains seraient d’avis à appeler ça une dictature.

Relations entre les districts

On peut noter que Bedwyr, district le plus influent, a quelques relations tendues à son actif :
- Kôyô, vis-à-vis de la presque interdiction des Pokémons
- Kalahari, rivale technologique mais également opposée en termes de croyance
- Oma-Oma, délaissée et appauvrie depuis plusieurs générations
Néanmoins, Bedwyr entretient une très bonne relation avec le district d’Atara, ce dernier s’alliant plus en recherche de privilège que par valeur.

Kalahari, district rival de Bedwyr, possède des relations neutres avec le reste de l’île. Oma-Oma est néanmoins plus ou moins placée sous la protection de Kalahari, en échange de quelques ressources et d’une alliance lors des conseils.

Les districts d’Agapé, Tôkan, Uchinâ et d’Atara font partie des plus neutres : Agapé et Uchinâ sont particulièrement proches, probablement car le district aquatique est le lieu de vacances préférés des Agapéens…
A contrario du district de Tôkan, ressentant une incompréhension réciproque vis-à vis d’Uchinâ, sans qu’il n’y ai pourtant de conflits. Tôkan possède aussi beaucoup de respect envers Kalahari, sans pour autant s’allier avec eux politiquement, ainsi qu’une certaine appréhension envers les habitants de Bedwyr.

Pour ce qui est d’Atara, malgré la sympathie avec Bedwyr, le district se fait le plus neutre possible, si bien qu’il peut se targuer d’être le plus pacifique de l’île.

La situation n’est pas la même pour Kôyô… en plus du conflit avec Bedwyr, le district ressent une grande prudence envers Tôkan et Kalahari, pour des raisons probablement un peu obscure. Néanmoins, ils ont de très bonnes relations avec Atara et Uchinâ, leurs voisins.

Pour finir, Oma-Oma. En plus de ressentir une certaine colère contre Bedwyr, les habitants a une sorte de ressentiment contre tous les autres Ahoviens dans leurs entièreté, à des degrés assez variables. Exception pour Kalahari.

Géographie

Au Nord d’Ahovu se trouve le District de Tôkan. C’est l’endroit le plus froid de la région. La géographie y est plutôt montagneuse, mais on y trouve également des steppes et des grandes plaines plus ou moins enneigées. C’est un endroit peu peuplé. Le climat y est polaire. Les gens vivent dans des villages ou des petites villes, comme Frimapic.

Culture

Les habitants de Tôkan sont des personnes plutôt refermées sur elle-même. Ce sont des gens vivant selon leurs propres principes, n’acceptant pas l’hégémonie de Bedwyr mais ne luttant pas spécialement contre. En cas de conflits, ils préfèrent rester dans la neutralité mais ne craignent pas de donner leurs avis. Tout ce qui compte, c’est préserver leur sérénité.

Les Tôkaniens ont un grand respect pour la nature et pour les Dieux Pokémons, tout en ne les idolâtrant pas ; de même, ils ne rejettent pas la technologie mais préfère vivre de façon simple.

Ils n’ont en général pas beaucoup de Pokémons, mais créent des liens très puissants avec ces derniers. C’est un peuple distant, aimant sa tranquillité. Ils ne semblent avoir aucun intérêt pour les autres districts et jouissent de leur isolement. Néanmoins, les Tôkaniens sont les premiers à aider les autres en cas de problème, leur code d’honneur étant des plus importants. Au fond, ils sont étonnamment accueillants, une fois qu’on passe leurs côtés assez « détachés ». Néanmoins, c’est assez mal vu pour ces derniers de quitter le District ou d’aller contre sa famille.

Éducation

La plupart des Tôkaniens n’ont pas un niveau scolaire très élevé. On trouve dans le district quelques écoles et quelques collèges, mais c’est tout. Pour continuer leurs études, les jeunes doivent quitter momentanément leurs familles pour se diriger vers un autre district. Or, c’est assez mal vu. De ce fait, la plupart des Tôkaniens ont des métiers manuels : pêcheur, maçon, bûcheron, … qui sont transmis de générations en générations.

Géographie

Atara est le district se trouvant au Centre-Ouest. Le climat y est plutôt continental, avec des étés et des hivers doux. On y trouve surtout des plaines et des petits bois, sans vraiment de relief. Les villes sont urbaines mais vertes, comme Céladopole par exemple.

Culture

Les Ataréens apprécient la modernité, mais restent conformes à leurs traditions d’inspiration Kantoïte. C’est un peuple se faisant plutôt discret, n’appréciant pas le conflit. Les Ataréens sont neutres vis-à-vis des changements se faisant sur l’île. Certains sont pour, d’autre contre. Le choix est laissé aux habitants. La liberté est une des valeurs les plus importantes, dans ce district.

Ce sont des gens plutôt ouverts sur les autres, priorisant la paix avant tout. Le district n’a rien à envier aux autres, et les habitants semblent en avoir conscience. Alors, ils font le maximum pour éviter les conflits et se rangent du côté de Bedwyr, pouvant plus ou moins se passer des Pokémons. Ce qui n’empêche pas certains Ataréens de tout de même se révolter.

Éducation

On trouve dans le district des écoles pour tous les âges, allant de la maternelle à la faculté. Le niveau d’éducation est bon, sans pour autant être le meilleur d’Ahovu. Certaines personnes poursuivent de longues études, que ce soit à Atara ou ailleurs, et d’autre ne continuent pas après le lycée. Tous les cas sont possibles. Beaucoup priorisent néanmoins les études à Bedwyr pour renforcer la cohésion entre les deux districts et ainsi obtenir une situation confortable.