“Je suis encore tout seul pour la Saint-Valentin, je viens de me faire planter à la dernière minute, super !! Je vais finir vieux, aigri et seul avec mes Pokémons. Même toi, t’arrive à être en couple alors que tu l’as même pas cherché. Les astres sont contre moi !!”, avais-je pesté telle une dramaqueen, allongé sur le sofa de mon frère cadet qui n’avait d’autre choix que de m’entendre râler. En même temps, je l’avais quasiment élevé, il me devait bien ça. Une oreille attentive.

Armé de ses meilleurs conseils - non - il m’avait conseillé de recontacter un ex au hasard, si je manquais d’imagination. En repensant à certains, je grimaçais un peu. Beaucoup d’entre eux ne faisaient absolument pas envie. Puis… Il y en avait d’autres avec lesquels j’étais toujours plus ou moins amis. Pas beaucoup, bizarrement.

Vanille… J’avais toujours ses contacts sur AhoView. On se parlait de temps en temps, même si notre unique liaison ne nous avait pas mené très loin. Pas vraiment de coup de foudre. Juste un amour mutuel pour la bouffe et les dessins animés. Peut-être que je pourrais réessayer…? Il était canon.

Emme

Je n’avais aucun espoir, et pourtant… Et pourtant…! Le destin m’avait souri. Il avait accepté.

Inutile de préciser que je m’étais fait beau, - anticerne, toi-même tu sais - puisque je n’étais qu’un homme superficiel maladivement obsédé par son image en public. Sans doute pour cacher toute la merde qui se cache derrière ces dorures et pierres précieuses. Personne n’avait besoin de savoir que j’étais plein d’insécurités. Moi-même je me les auto-cachais, c’était plus simple que de se remettre en question ! Le plus important, c’était de passer une bonne journée, maintenant.

Arrivé bien en avance, j’attendais que l’homme aux cheveux pastel dont je me remémorais la douceur de sa chevelure douce, et son sourire toujours présent sur les lèvres. J’avais hâte de savoir ce qu’il devenait, celui-là ! Parfois, je me demandais comment il aurait été, en tant que Champion. Il était très doué en combat, lui aussi. Puis, la cuisine était une part importante d’Agapé, après tout. …Les vaches aussi, en vrai. On en avait besoin pour faire du lait, donc des pâtisseries. Tout était lié, on va dire.

Dès lors que j’aperçus le jeune homme - qui avait la chance de faire un peu moins que son âge - je lui fis de grands signes pour qu’il me remarque. J’étais trop bien habillé pour paraître inaperçu, mais dans le doute…

“Vanille, par ici ! Putain, j’avais oublié que t’étais si grand. C’est rare qu’un mec me soulève, ahah~”

C’était faux, dans un des deux sens, mais on va dire qu’aucun sous-entendu n’avait été fait, présentement.

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Je ne sais pas quelle entité divine et astrale je devais remercier, mais il n’avait absolument pas réagi à ma remarque sur le fait qu’on ne me soulevait pas souvent… Et qui était fausse. Bref. Il rayonnait, il était heureux d’être là et de me voir. C’était très contagieux. Me voilà souriant et empli de bonheur car je n’étais pas tout seul pour la Saint-Valentin ! J'étais en très bonne compagnie, même ! Un peu plus et je me retrouvais avec Fleur, le choix par dépit et tout sauf romantique. Brrrrrrr.

Je saluais aussi son Pâtachiot, me montrant toujours plus avenant avec les Pokémons quand je n’étais pas au travail. En même temps, les Pokémons que je côtoyais pour la Haute, c’était du bétail. Du matériel servant principalement comme soldats ou machines de guerre. Ce n’était pas trop le moment de dévoiler ce que j’en pensais, alors je me concentrai sur la petite boule de poils à laquelle je donnais une petite caresse sur la tête.

“Ça va, la routine ! Et attendre ne me dérange pas, il fait plutôt bon pour un mois de Février ! On se racontera tout une fois à l'intérieur, on a toute la journée… Et toute la nuit, si tu es en forme…~”, laissais-je échapper, pas vraiment subtil. “On va s’asseoir, ouais. Ensuite, tu me raconteras ta vie !”

On se croisait de temps en temps, mais nous n’avions rien approfondi, donc ce serait le moment ! Je nous trouvai une table un peu en retrait, avec vue sur l’extérieur. Il y avait un peu de monde, vu le jour qu’on était, mais ça restait assez calme pour qu’on soit pas emmerdés par les rires des autres.

“Alors… Qu’est-ce que tu deviens ? La Pomme d’Amour se porte bien ? Je reviendrai manger là-bas, un de ces jours. T’es vraiment doué, je suis trop content que t’aies réussi. …Mais pour aujourd’hui, c’est plutôt toi que je préférerais croquer.”, plaisantais-je, mais sans aucun sous-entendu. Heureusement qu’il n’était pas du genre à envoyer chier les mecs pénibles dans mon genre. Tout comme je n’étais pas agacé par sa grande langue. Il s’en servait très bien, après tout…

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Parler toute la nuit, si ça faisait beaucoup ? On pouvait toujours chanter, crier, gémir… Ouais. Bref. On trouvera le moyen de faire du bruit, même si ça ne dure pas toute la nuit, du moment qu’on passe une excellente soirée.

“Nooon, tu me connais. Je suis pudique.” Enfin… Pas toujours, voire pas du tout. Selon la quantité d’alcool que j’ai dans le sang. Je n’étais pas du genre à choper quelqu’un dans les toilettes pour des raisons d’hygiène assez évidentes… Mais c’était déjà arrivé. C’était une erreur de jeunesse…

J’avais bien remarqué sa petite couette, oui. J’avais simplement souri, trouvant ça adorable, et me disant que j’avais tout mon temps pour lui faire la remarque. Maintenant à l’intérieur et posé sur une chaise - une chacun, je précise, bien que m’asseoir sur ses genoux ne me dérangerait pas - j’observais la carte assez rapidement, la connaissant par cœur puisque j’y buvais très régulièrement, dans mes années étudiantes.

Tout allait bien pour lui, du genre la routine, quoi. Il présumait également que tout allait bien de mon côté, bien que ce fusse très mouvementé, alors que… Voilà, quoi. Nerveusement, je cachais mon attelle que je portais encore les jours où mon poignet se faisait douloureux. Mes os étaient réparés, mais évidemment, ça restait fragilisé. Je n’avais pas trop envie de parler de cet été. Ce n’était pas un jour pour balancer ses traumas ! Ce n'était jamais le jour pour ça, en même temps. Autant mettre le poussière sous le tapis.

“Tes sœurs vont bien, elles aussi ? Oh sinon, ne m'en parle pas. C’est un enfer, à Bedwyr. On fait un genre de chasse aux sorcières parmi nos élites, ça commence à me gonfler grave ! Puis une de mes cheffes est complètement barge, mais j’ai pas le choix de me taire, tu vois le genre.”

Je faisais la langue de pute, car je savais évidemment que Vanille était dans le Groupe Victini. Je m’en foutais un peu, à vrai dire. Ce n’était pas eux, le principal problème, mais les extrémistes et les mafias. Ils avaient bien le droit de s’opposer, tant qu’ils restaient dans les clous. Je n’étais pas toujours d’accord avec Trismegis non plus, par moment.

Je marquai une pause, jusqu’à ce que l’envie de toucher son petit palmier me prenne. Par contre, j’étais con. Je voulais cacher ma main avec une attelle, mais c’est avec celle-ci que je suis allé toucher son palmier. “Trop chou.”, souriais-je tendrement, sans aucune moquerie dans la voix, pour une rare fois dans ma vie.

Ne saisissant pas plus mes perches, c’est dans quelque chose de sucré qu’il voulait croquer. On ne pouvait pas dire que je sois spécialement sucré, sinon, ce serait anormal. J’attendis un petit instant qu’on vienne nous demander ce qu’on voulait. J’avais pris une tarte au citron et un milkshake à la vanille sans fioritures, sans doute parce que j'étais une grosse merde pour les sous-entendus.

“Et à part ça… Niveau vie sentimentale, ça donne quoi, de ton côté ?” Une question peut-être un peu tendue, pour certains. Il devait bien avoir quelques relations ici et là, avec sa bonne gueule. Je l’imaginais plutôt populaire. Peut-être plus que moi. Cette pensée me frustrait beaucoup.

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C’était toujours aussi drôle de tester sa naïveté. Qu’il pense que je suis pudique ou non n’a aucune importance. Tout ce qu’il avait à savoir, c’était que je n’allais pas trop m’exposer en public, à moins d’être complètement torché. Chose improbable en milieu d’après-midi, n’allons pas faire des excès tout de suite !

J’étais attendri de le voir me parler de ses sœurs. Ils avaient un sacré écart d’âge !  De mon côté, nous étions beaucoup plus proches en âge. Trois ans entre chaque enfant. On croirait que mes parents ont calculé leur coup… Tout ça me donnait envie de m’occuper d’enfants. Mais mes désirs de paternité devaient attendre que je trouve l’Élu-e. C’était toujours mieux d’avoir des enfants à deux.

“Elles finiront bien par savoir ce qu’elles veulent faire ! De base, je voulais être astronome, et pourtant… La vie nous mène parfois sur d’autres chemins. Le tout c’est de rien regretter.” Des paroles emplies de philosophie, peut-être, éventuellement.

Quant aux soucis, je n’allais pas m’étaler constamment sur ma supérieure, mais je pouvais bien parler de quelques petits détails. Ce n’était pas comme si c’était classé secret défense. Enfin, tout dépendait quoi. Mais je n’étais pas bête, je connaissais les limites.

“Oh, déjà les Paradoxes à gérer, ahah. Puis les citoyens à protéger et à surveiller, parce que la nature est encore plus malveillante… Et enfin, le plus gros souci actuel : les Feux-Follets qui profitent de l’agitation pour continuer leurs sabotages qui commencent à dangereusement frôler le crime… Tu vois le genre. Puis je suis sur une affaire encore privée qui demande une grosse enquête, mais ça, c’est encore gérable.”

Je faisais trop d’heures supplémentaires, ces derniers temps. Si je n’avais pas tartiné ma gueule d’anticerne, ça se verrait sans doute un peu. Même si j’avais plutôt bien dormi cette nuit, comparée à d’autres.

Concernant sa couette sur la tête, je me mis à rire, sans narquoiserie, pour une fois. Il pouvait la garder, ça lui donnait un côté innocent et peut-être même un peu clownesque… Rien de trop problématique.

Je détournais un peu le regard, hésitant. Je n’avais pas trop envie d’en parler, mais si je me muais dans un silence de glace, il allait se poser encore plus de questions.

“C’est guéri, t’inquiète. Je dois juste maintenir mon bras encore quelques temps, car c’était une sacrée fracture, ahah !” Peut-être donner un peu plus de détails. “Oui, entre autres. C'est arrivé le jour où les Paradoxes sont apparus à Ahovu. On a été appelé à Tôkan pour gérer des Pokémons violents mais…” La suite, elle pouvait être devinée aisément. “Les Têtes-de-Fer sont pas les créatures les plus sympas qui soient. Mais on les a gérées. L’ancien champion de Tôkan nous a beaucoup aidé, je lui dois la vie.”

Inutile d’évoquer toutes les pertes Humaines et Pokémons. C’était trop dur, et je voulais que cette journée se passe dans la joie et la bonne humeur, quitte à ce que ça soit pire dans les jours à venir. Neuf mois. Neuf mois et je ne me sens toujours pas mieux. Neuf mois que je me sens coupable, faible, incapable. Si je détestais Pristi, c’était sans doute parce qu’elle pointait mes failles à haute voix. Les mêmes failles que je détestais et que mon inconscient me soufflait tous les jours quand je me regardais dans la glace. Je détestais mon impuissance plus que la Commandante, en réalité. Elle n'était qu'un défouloir à mon incapacité.

Pourtant, je souriais, prêt à taquiner mon Valentin qui n’avait pas beaucoup de chance en Amour. Il n’était pas le seul, non… Si j’allais le rassurer ? Evidemment. Solidarité, tout ça.

“Le calme plat de mon côté aussi, c’est pénible. J’aimerais bien pouvoir fonder une famille, un jour ! Je commence à m’éloigner de la jeunesse, je vais être tout décrépi et ne plus avoir aucune chance, bientôt.” Un peu superficiel de ma part, mais ça n’était pas étonnant non plus. “Les personnes qui me plaisent sont soit casées, soit pas intéressées par les hommes. Pourtant, je devrais avoir deux fois plus de choix ! La bonne blague !”

Est-ce que j’étais en train de me plaindre ? Je devrais peut-être arrêter, car je l’avais invité pour peut-être essayer quelque chose à nouveau. Nous avions tous les deux changé. Si ça n'avait pas été possible avant, peut-être que ça le serait aujourd'hui ? Je caressai doucement son visage, de ma main en bonne santé cette fois-ci.

“Mais on s'en fout, de ces relations qui n’ont pas marché. On va faire en sorte de passer une bonne journée sans se prendre la tête, ni penser au futur, ça te va ?” Petit clin d'œil charmeur, sourire colgate.

Il était magnifique. Sa personnalité l’était tout autant. Je commençais à me demander si je méritais qu’un type comme lui m’ait donné toute son attention pour ce 14 Février.

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Tout le monde avait bien le temps de savoir quoi foutre de sa vie. Puis, il était possible de changer n’importe quand, pourvu qu'on soit un peu motivé. De mon côté, je ne pense pas souhaiter me réorienter un jour, puisque j’avais une très bonne position, et un deuxième travail pour oublier le premier. Le travail était pénible, par moment, mais ça… Tout dépendait des collègues autour de moi et du climat actuel. Autrement dit : en ce moment, c’est chiant.

Son rire jaune était rassurant, quelque part. Il ne devait pas approuver les actions des extrêmes de son Groupe. Mais pouvait-on vraiment considérer les Feux-Follets comme faisant partie du même groupe que les autres ? Difficile à dire. Une alliance existait entre les deux, mais les choses pouvaient toujours évoluer. Je serais à la place des Victinis, j’aurais livré Luka Tastroff aux autorités dès que possible. Il entachait leur réputation salement. Mais je supposais que tout le monde n’était pas des collabos. Dommage pour nous.

“Je trouve toujours le temps d’être en bonne compagnie, enfin ! Et puis… C’est surtout moi qui devrais être content que tu aies pris le temps de venir. Tu dois aussi avoir beaucoup de travail.”

Parce que même si Lieutenant n’était pas de tout repos, il y avait des jours où on pouvait faire semblant de travailler au bureau, et même y amener son oreiller ! …Peut-être pas, mais j’imaginais bien Fleur le faire. La restauration et la cuisine, par contre, c'était réputé pour épuiser le corps et l'esprit. Même en adorant ça, ça restait compliqué, de ce que j'en savais d'un point de vue extérieur.

Ses doigts caressaient ma main. J’étais assez mal à l’aise, et surtout très peu habitué à ce qu’on prenne soin de moi. C’était une chose que je refusais par fierté, sans doute. Je dois être celui qui prend soin des autres. En tout cas, le bisou magique réussit à me faire rire. Non pas de moquerie, étonnamment, venant de ma part. “Eh, ça va. C’est plus cassé. C’est juste par prévention ! Ça va bientôt faire quoi… neuf mois ?” J’avais pu reprendre doucement le sport : le plus important pour retrouver ma musculature de forme.

“Je ferai attention. Mais tu sais, c’est plus fort que moi ! Les blessures de guerre, c’est sexy, un peu…” Aucune idée de ce que je racontais, mais ce dont j’étais sûr, c’était que j’étais particulièrement cringe.

La discussion ayant avancé sur le sujet de la romance, je sentis que Vanille était dans le même désespoir que moi. Cela ne suffirait pas forcément à ce que nous soyons compatibles à 100%, malheureusement. Pourtant, essayer ne ferait de mal à personne. Par contre, je trouvais ça inadmettable inadmissible qu’il se soit trompé concernant le matériau des chaussures de Cendrillon.

“...T’es sûr que c’est pas du verre, à la base ?" Un peu cynique. "Mais je t’avoue que du diamant serait plus logique, et bien plus solide… Tu tiens un sacré concept. Je vais t’offrir un escarpin en diamant pour ton anniversaire. Après, libre à toi de le perdre, mais je pense que celui qui le trouvera va le revendre aux enchères !”

Je ne vais certainement pas le juger concernant ses fantasmes de princesse Disney. Je rêvais de retrouver une sirène sur la plage depuis mon enfance, personnellement… Or, ça n’existait pas, à mon plus grand malheur.

Et concernant les statistiques, je haussais les épaules. Justement, je ne pense pas avoir plus de chance de trouver quelqu’un, même avec deux fois plus de monde.

“Pas forcément, car si l’autre en face n’est pas intéressé par les hommes, ce qui arrive SOUVENT, ça bousille les stats, en fait. …T’as déjà fait des stats ?” Question non pertinente, mais vu comme il galérait à sortir le mot, j’avais de quoi me poser des questions. “Puis, au bout du compte, il n’y a probablement qu’une petite poignée de personnes qui seraient compatibles, sans doute.”

Un peu déprimant, dit comme ça. Mais je préférais plonger mes quartz presque blancs dans ses prunelles rubis. S’étant approché naturellement, j’en avais fait de même, jusqu’à effleurer ses lèvres. Est-ce que je devais m’arrêter là ? J’étais venu pour ça, ce serait stupide de m’éloigner ! Ma main caressant toujours son visage, j’avais finalement posé mes lèvres sur les siennes. C’était fugace, mais je n’étais pas du genre à rouler des pelles en public, à moins d’être dans un bar et d’avoir deux grammes d’alcool dans le sang.

“Je vais peut-être trop vite ?” C’était mieux de demander, apparemment.

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Moi aussi, je m’étais pris un jour de repos, sinon je ne serais pas là à lui parler. J’étais peut-être un peu trop fleur bleue, à prendre un jour de congé pour la Saint-Valentin, mais j’en avais bien besoin. Aucune vacance depuis septembre, sans compter Noël et les jours fériés, c’est que ça commence à faire long.

“Elles seraient vaches de se moquer ! Être célibataire, c’est pas si mal. Même si à la longue, ça commence à me peser, de rentrer chez moi et d’être seul. Fonder une famille, ça doit être cool. Pas de tout repos, mais au moins, on s’ennuie jamais !”

Fonder une famille, c’était dans mes plans. Restait juste à trouver une personne adéquate, c’est-à-dire… Le plus important et le plus compliqué.

Il m'infantilisait presque trop à mon goût quant à cette histoire de poignet, alors je me contentai de sourire et de ne rien dire de plus. Tant que j’étais assez sexy pour lui…

“Le diamant est inrayable et est a à 10 sur l’échelle de Mohs, tu risques pas de les péter ! Bon, après, des chaussures en diamants, c’est pas optimal. Si je venais à te faire un cadeau, une bague ou un piercing, ça sera beaucoup mieux pour te mettre en valeur.”

Puis quant au fait qu’il n’était pas très bon à l’école, ça n’était pas très important, il y avait toutes sortes d’intelligence. Puis des gens extrêmement cons qui avaient des gros diplômes, aussi, ce qui était déroutant.

Après ce baiser imprévu, je m’étais excusé, un peu poltron. Pas trop mon genre, mais comme je connaissais Vanille et qu’il avait l’air de vouloir passer une bonne journée, autant ne pas tout gâcher en grillant les étapes.

“Non, en effet, la dentelle, ce n’est pas trop mon truc… Mais peut-être que ça m’irait bien…~ ?” Non, Meteor, arrête. Stop. Tu n’es pas drôle. “On peut aller à ton rythme. Dis-moi, qu’est-ce que tu voudrais qu’on fasse une fois qu’on aura terminé de manger ?”

Nous promener ? Encore manger ? Aller au cinéma pour voir un remake nul de Disney en mangeant ? J’étais pratiquement ouvert à tout, du moment que ça le rendait heureux. Il n’y avait pas vraiment d’activité que je détestais.

@Vanille Gentilly Shine bright