Une annonce classée urgente avait été posté dans le Ahonews. La directrice d’une entreprise connue d’Atara recherchait dresseurs ayant des affinités avec le type spectre ou encore ceux qui savaient bien les combattre. La raison n’était pas expliquer dans la nouvelle, ce qui attisait encore plus ma curiosité de comportementaliste pokémon. Et forcément comme il y avait un lien avec les pokémons, je me dis que je pourrais sans doute y aider. Je n’avais pas tant d’affinité avec eux, mais ça pourrait être une bonne opportunité pour moi d’en apprendre plus sur eux, les observer et peut-être en attrapé un. Je répondis alors présente à la demande.

Je fus accueillie dans le domaine de la directrice par un major d’homme et conduit dans le salon. Apparemment, je n’étais pas la seule à avoir répondu présente, trois autres personnes, dont deux que ne me disait absolument rien. La troisième, la Lieutenant Fleurestine Brémont, que je saluais d’un bref signe de tête. À tous, un thé avait été servi. J’étais apparemment la dernière arrivé et une fois installer, la femme d’affaire pris la parole. «Je vous remercie d’avoir répondu nombreux à mon appelle. Je vais être bref histoire de ne pas perdre plus de temps. Ma fille a disparue et elle a été aperçue au Manoir Jokan. Retrouver-là! Ramenez-là moi saine et sauve, je vous pris!» Elle s’était lever et incliner, les mains jointes elle tremblait. La détresse d’une mère, j’arrivais à apercevoir la mienne, mais je ne saurais dire ce qu’elle ressent réellement.

On pouvait donc en déduire d’un enlèvement spectral, du moins, en hypothèse. L’une des personnes présente demanda pourquoi ne pas simplement appeler les autorités plutôt que de demander à des dresseurs. Duquel elle répondit qu’elle craignait le courroux des pokémons spectres si elle employait la manière forte. On n’aurait donc aucun soutien, mais la prime était assez intéressante. «On va se les farcir ces pokémons spectres et ramener votre fille.» C’était avancer l’un des hommes volontaire. On aurait dit le type typique qui ne pense qu’avec ses gros muscles et non sa tête. Le genre du premier à déguerpir en cas de problème.

Quant à moi, je fronçais les sourcils. Il sous estime la situation. Il croit peut-être que ce sera une promenade de santé? De toute façon, il fait bien ce qu’il veut. La rencontre était terminé et tous avait décidé de rester. Les deux hommes semblaient se connaitre déjà et je n’avais pas l’intention de me joindre à leur duo. Je me tournais plutôt vers Fleur à la sortie. «L’organisation qui vous envoie j’imagine? Comme ce n’est pas la première fois, je dirais qu’on collabore bien ensemble. Je n’ai pas confiance aux deux autres qui sous-estime la situation.»

À voir si elle acceptait le travail d’équipe. En espérant ne pas avoir à reparler de notre rencontre avec Météor. Mon père avait finalement été arrêté, il ne restait que le procès. Je préférais me concentré sur ce qui allait suivre dans le Manoir abandonné. Il ne restait plus qu’a nous rendre au Manoir.

HRP:

 

À ma question qui n’en était pas vraiment une, connaissant déjà la réponse, elle ne servait que pour marquer le début de conversation. À croire que les lieutenants ne sont que des larbins pour l’organisation. J’hochais donc aussi simplement de la tête lorsqu’il me confia ne pas faire confiance non plus aux deux autres. Pour ça et faire comme d’habitude, on est sur la même longueur d’onde. « M’assurer une place? Non, merci. Pas envie de devenir un larbin de l’organisation comme toi. » À mon tour d’avoir un petit rictus sur les lèvres, semi-amusée, semi-dégoûtée. Je préfère encore avoir le luxe d’accepter ou pas le travail qu’on m’offre. Ce n’est rien contre elle.

Une fois devant le Manoir, comme peut s’y attendre d’un lieutenant, il prend la parole et dirige subtilement la façons de faire. Façons subtile de dire qu’on ne veut pas travailler avec les deux hommes en proposant de se séparer. Enfin, ça m’arrange, je n’ai pas envie de jouer aux babysittings avec ceux qui pensent que ce sera un jeu d’enfant. « Ouai! Ouai! Faisons ça! » Répondit l’homme nonchalant.

Les numéros échangé en cas de pépin tout de même, on rentre dans le Manoir. Comme s’il nous attendait les portes du Manoir s’ouvrit toute seule dans un grincement à faire froid dans le dos. Pourtant, sans hésitation, j’entre à l’intérieur. Regardant derrière moi, l’autre petit groupe semble hésiter maintenant. « Il est passé où votre courage? C’est encore le temps de repartir pour vous. »

« On a pas peur! On a juste été surpris! » Et finalement, ils franchirent les portes. Ceux-ci, se referme soudainement, bruyamment derrière nous, laissant entendre le son d’une porte se verrouillant ensuite. « Hééé! On peut plus sortir! » L’homme tente frappe contre la porte et tente de l’ouvrir, sans grand succès.

« On nous attendait déjà, il faut croire! Haha. » Riais-je aucunement intimider. Ça s’annonce intéressant. C’est que je ne suis pas complètement saine d’esprit non plus, pas avec l’enfance que j’ai eue. « Je propose de prendre le sous-sol et vous l’étage. On se rejoint pour explorer le rez-de-chaussée d’ici une heure si on ne trouve rien. Si ça vous va. »

HRP:

 

Jamais je ne ferais partie de l’organisation quoiqu’en dise les autres. Et encore moins en devenir un larbin. En plus, le lieutenant ne le nie pas ou alors elle s’en fou. De toute façon, sa ne sert à rien vraiment d’en faire un débat. On a plus important à faire comme retrouver une jeune fille enlever par un pokémon spectre apparemment. On n’a pas beaucoup de détail en réalité. Dans le manoir, la porte se referme vers nous et tout de la suite peur prend près des deux hommes qui ce sont aussi porter volontaire. Je me retiens d’éclater de rire après la réaction des deux hommes après la petite farce innocente de Fleurestine. «Amusant, je ne te connaissait pas ce petit côté farceur.» Ce qui nous donne raison de nous séparer, les poltrons d’un coté et les compétents de l’autre.

Avant de partir au sous-sol, d’une petite blague à une autre encore plus glauque, elle ne rate pas les occasions  d’enfoncer le couteau dans la plait des deux trouillard. Je rajoute aussi ma petite touche. «Les cadavres au sous-sol et les montres dans le grenier. Oui, bonne chance…» Comme pour leur présager le pire. Un cadavre normalement, c’est moins dangereux qu’un ‘’monstre’’ bien vivant. Les monstres dans le grenier, un prétexte pour faire peur aux enfants pas sage. Un prétexte pour me faire peur lorsque j’étais plus jeune pour que je n’aie pas envi de dormir seule la nuit et le vrai monstre, mon père qui en profitait. Bref, voilà, le sous-sol remplis de ‘’cadavre’’ ne me fait pas peur. Même si bien sur, ce n’est qu’une métaphore pour le cas ici.

La pénombre ne me fait pas peur et de toute façon, on n’y reste pas longtemps avec le Malvalame de Fleurestine qui éclaire très bien. Je n’ai pas vraiment de pokémon à sortir de mon côté, non, sauf celle qui veut faire à sa tête et me prouver qu’elle peut être utile. Mon Démolosse sort de sa pokémon. Je la regarde sévèrement alors qu’elle baisse le regard piteux. La brulure à mon bras me lance toujours, mais c’est moins pire qu’avant. Probablement le ‘’traitement’’ à Kilauea. Ma peur des Démolosse aussi s’est amenuisé, alors bon, je vais la laisser faire et voir ce qu’elle arrive à m’apporter.

Dans le sous-sol fait de dalle en pierre vieillie et moisi, il n’y a pas âme qui vit. C’est froid et humide comme l’on peut s’y attendre d’un sous-sol mal entretenue, abandonner. Je laisse le Lieutenant inspecter les murs, elle semble savoir ce qu’elle fait. Mon domaine c’est plus les pokémons que les passages secrets des veilles maisons. «Quelque chose d’intéressant?» Quant à mon pokémon canin, elle renifle le sol, les airs et elle se met à grogner. « Quelque chose approche. » Puis, quelques secondes après, on entend des cris d’effrois venir de l’étage du dessus. On dirait que ca commence. Les esprits d’ici s’agitent.

HRP: