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Lieutenante de la Milice
Thalia Clarke
Lieutenante de la Milice
Mar 9 Avr - 22:55
Thalia Clarke

 
 
Thalia Clarke



Quels sont les objectifs de votre personnage ?
L'indépendance d'Oma Oma. C'est la seule façon de changer les choses, de permettre au peuple de passer ses propres législations, de défendre ses propres intérêts. Malheureusement, ce n'est pas quelque chose qui peut se faire dans la paix alors soit. Ce sera fait par la guerre.

Quel est son lien avec les Pokémons ? Les craint-elle ?
Thalia est une fille d'Oma Oma, une vraie, et elle en est fière. Elle prône donc l'harmonie avec la nature et le respect des Pokémons. Pire encore, la blanche serait incapable d'imaginer sa vie sans ses camarades qui sont de véritables membres de sa famille. Elle n'a que mépris envers ceux qui osent voir des êtres vivants comme de vulgaires objets problématiques, mais au fond n'est-ce pas un peu la façon dont ils voient les citoyens d'Oma Oma aussi ?

Comment voit-elle l'Organisation Trismegis ? Et le Groupe Victini ?
Organisation Trismegis : Thalia peine à croire qu'ils soient humains. Ils n'en ont pas le coeur, il n'en ont pas l'empathie ou la compassion. Pour elle, il est difficile de ne pas faire le lien entre ce qu'elle s'imagine du Grand Désastre et l'attitude de ces gens au pouvoir : un refus de respecter la nature qui leur est revenu à la figure, avec raison. Les faire disparaître n'est plus seulement nécessaire pour le bien d'Oma Oma, mais pour le bien de tout ce qu'il reste du monde connu.

Groupe Victini :
Ils pensent comme elle et certains n'hésitent pas à prendre les armes et à faire du grabuge au nom de la majorité qui n'a pas les moyens de se rebeller. Thalia a rejoint leurs rangs et se fait un plaisir de collaborer avec eux lorsque c'est possible, mais une chose est claire : la Milice de Oma Oma passe avant tout. Concrètement ça n'a jamais posé problème puisque les intérêts de l'un sont plus souvent les intérêts de l'autre aussi, mais c'est une question de principe pour la blanche. Les siens ont la priorité, tout simplement.


Âge27 ans
Pronoms Elle
Métier Lieutenante de la Milice
Groupe Victini
HabiteMahina
Feat Veloce Visrin | Carciphona

TW : Pauvreté, Disparités Sociales et Économiques, Relation à grand écart d'âge, Infidélité, Grossesse non consentie par le père, Discussion d'avortement, Inaccessibilité de soins de santé et Capitalisme. Brève mention de Violence envers un Pokémon dans la description du starter.

Mental

Idéalisme :
Attitude d'esprit qui pousse à faire une large place à l'idéal, au sentiment.
Pour Thalia, il y a le monde tel qu'il est et le monde tel qu'il devrait être. L'un est décevant, difficile, douloureux. Nombre d'individus sont ceux qui baissent les bras et choisissent de se résigner à leur sort. D'accepter les faits avec cynisme, croyant que cela les rend intellectuellement supérieurs à ceux qui, à contrario, rêvent toujours. La blanche fait partie de cette dernière catégorie. Possédant un esprit critique affûté, c'est sans mal qu'elle identifie les points problématiques et s'attèle ensuite à leur imaginer des solutions. Il lui suffit d'avoir un plan, de croire et, surtout, de ne pas baisser les bras. Son objectif ? Parvenir à transformer le monde dans lequel elle vit, non pas pour qu'il devienne celui de ses rêveries, mais bien un entre deux où se mélangeront, aussi, les souhaits de ceux qu'elle aime.

Dédain :
Mépris orgueilleux, exprimé par l'attitude, le ton, les manières.
Aussi charismatique qu'elle soit, la blanche ne sait pas cacher ses opinions négatives. Perfectionniste qui attend toujours le meilleur d'elle-même au point de parfois s'en rendre malade, il est difficile pour elle de ne pas juger autrui avec les mêmes barèmes. Si elle s'avère capable de prendre en compte certains facteurs atténuants, d'autres situations la font expirer plus fort par le nez sans même qu'elle ne s'en rende compte. Les égoïstes, déjà, c'est mal barré. Les parents indignes ? Ça aussi elle les méprise. Les gens qui maltraitent les pokémons ? Si leur bonne étoile est de leur côté ils ne recevront peut-être pas de brique volante derrière la tête. Autant dire que le manque de morale est un trait de caractère qu'elle ne pardonne pas.

Timidité :
Manque d'aisance et d'assurance en société ; comportement, caractère d'une personne timide.
Comment réconforte-t-on quelqu'un qui a envie de belles paroles, mais pas de solutions à ses problèmes ? Comment filtre-t-on ses paroles pour offrir une critique constructive sans enflammer l'ego de son vis à vis ? Comment fait-on une bonne première impression à un groupe d'inconnus ou, pire encore, à une nouvelle belle famille ? Des questions autrement plus complexes pour Thalia que de déterminer la marche à suivre idéale pour mettre le feu à une ambassade de Bedwyr sans se faire prendre. Si son visage hermétique et son naturel sérieux donnent l'impression d'une personne froide et calculatrice, la vérité pourrait choquer. En effet, la blanche est simplement timide. Maladroite lorsque vient le temps de décrire ses sentiments et de se montrer vulnérable, elle préfère carrément éviter l'exercice dès que possible. Il vaut encore mieux conserver sa mauvaise réputation plutôt que de dévoiler sa sensibilité et d'avoir l'air débile en bafouillant ses ressentis.

Philanthrope :
Personne qui oeuvre pour le bien de ses semblables, pour l'amélioration de leur condition, de leur sort, qui vient en aide aux déshérités.
C'est précisément pour améliorer le sort du peuple d'Oma Oma que Thalia a choisit d'en rejoindre la Milice. Si elle n'est pas la meilleure des cuisinières, elle ne lésine pas sur les efforts et brille de par ses capacités d'organisation et de délégation. Il est important pour elle que chaque individu puisse vivre dans la dignité et combler ses besoins primaires. Si elle a un point faible pour les Pokémons, il en va de même pour les enfants qui, selon elle, n'ont rien fait pour mériter l'environnement dans lequel ils sont nés. Ainsi, il lui est déjà arrivé de se séparer de ses propres repas pour s'assurer qu'un gamin ait le ventre plein. Ce n'est qu'un tout petit geste de rien, ce n'est qu'un seul repas, mais elle ne se pardonnerait pas de le garder.

Joue du violoncelle et aime la musique classique - Pratique la natation et le surf - Son idée d'un resto chic c'est le Olivini Garden - Est douée dans le parkour - N'a pas la patience de lire les instructions - Elle a les comédies musicales en plaisir coupable - N'a plus payé pour un film depuis 2311 - Est souvent insomniaque - A essayé de dormir la tête en bas une fois, plus jamais - Adore les raisins rouges, mais déteste les verts - A facilement froid lorsqu'elle voyage en dehors d'Oma Oma


Physique

1m71 pour un nombre de kilos inconnus parce que Thalia ne se pèse pratiquement jamais. La blanche est une femme qui ne s'encombre pas des critères de beauté modernes, elle n'en a pas besoin. Elle est au-delà de ces idées comme une panthère se fout des concours de beauté pour chats. Son regard turquoise est vif, perçant d'intelligence et de jugements. Ses sourcils, le plus souvent froncés, peinent à exprimer autre chose que le sérieux et sa mâchoire, solide avec un menton large, laisse croire à un fort caractère. Si sa peau est claire, il n'est pas rare de la voir se parer de teintes plus chaudes grâce au temps que passe Thalia sous le soleil d'Oma Oma, offrant un contraste saisissant avec sa chevelure de neige.

Son corps est athlétique, mais svelte. La rebelle tient plus de la nageuse que de la gymnaste ou de l'homme fort. Sa force est répartie équitablement dans son corps, lui offrant une posture altière et une démarche énergique. Thalia est donc une femme charismatique, active et que l'on devine plus forte, et surtout plus endurante, que ne le laisseraient penser son gabarit ou son genre. En terme vestimentaire, elle préfère de loin les vêtements pratiques et confortables, adaptés à la situation. Ainsi elle affectionne tout particulièrement les jeans, les bottillons et les vestes de cuir qui, en plus du reste, peuvent protéger son corps d'éventuels soucis dans lesquels elle pourrait s'embourber. Au jour le jour, Thalia porte souvent le blanc, la teinte claire lui permettant de mieux composer avec le soleil d'Oma Oma.  

Histoire

À l'aube de sa vie, Thalia aimait les bidonvilles. Ils étaient, pour elle, la normalité. Le monde tel qu'il était. Tel qu'il devait être. Les gens qui vivaient pratiquement entassés, mais qui s'entraidaient. Les ressources insuffisantes, forçant les habitants à faire preuve d'une ingéniosité toujours plus forte. Puis il y avait les autres enfants avec qui elle se rendait à la petite école. Ils s'inventaient des jeux à partir de pas grand chose, parlaient entre eux de pokémons et de ceux qu'ils rêveraient d'avoir en grandissant. Pour Thalia ? Le choix changeait souvent. Tantôt elle voulait un puissant Tortank sur lequel aller surfer. Puis d'autres fois elle rêvait d'un agile Pikachu avec lequel sauter de toits en toits en n'ayant que la lune comme spectatrice. Mais et si elle avait un Rillaboom pour jouer du tambour très très fort, rythmant les danses anciennes d'Oma Oma ? Jamais elle n'arrivait à choisir pour très longtemps. C'est ce qui arrive quand on voit les possibilités partout, que l'on est capable d'aimer quelque chose en chacun.

Les choses ont changé un jour d'été. Âgée de douze ans à présent, sa mère l'avait jugée assez vieille pour l'accompagner dans la zone commerciale, là où elle travaillait. Bien sûr ce n'était pas son premier passage dans cet endroit, mais Thalia, jusque là, n'avait pas compris. Jeune, jamais elle n'avait prit la peine de s'interroger. De se soucier de ce qu'elle voyait vraiment. Il y avait simplement de grosses rues dans lesquelles elle et ses amis ne pouvaient pas jouer à cause des voitures. Des grands bâtiments plus solides certes, mais qui n'avaient pas le même charme que les bâtisses entassées de son bien aimé bidonville. Comment était-on supposé escalader les murs et sauter d'un toit à l'autre dans ces conditions ? En bref : Thalia ne leur avait jamais rien envié.

Pour en revenir à notre histoire, il importe de comprendre la situation de la mère de Thalia : Nalani Akamai. Née elle aussi dans les bidonvilles, elle avait trouvé un travail vers l'âge de dix-sept ans en tant que femme de chambre pour un hôtel de la zone commerciale de Mahina. L'endroit accueille, encore aujourd'hui, des touristes venus de loin pour profiter de la plage d'Opale et du temps tropical du district d'Oma Oma. Si cela ne lui permettait pas d'avoir les fonds nécessaires pour l'achat d'une maison dans la zone commerciale, son salaire suffisait néanmoins à subvenir à la majorité de ses besoins. On lui avait également donné le droit d'utiliser les douches de l'hôtel ainsi que la laverie, ce qui était un luxe que la majorité des gens du Bidonville ne pouvaient pas se targuer d'avoir.

C'est dans ce contexte qu'une jeune Nalani a rencontré un homme. Monsieur Clarke. Homme d'affaire en provenance de Bedwyr, il faisait de fréquents voyages à Oma Oma pour acquérir des propriétés à bas prix. D'une vingtaine d'années l'aîné de la jeune femme, il était fasciné par ce qui, pour lui, était exotique. Il avait donc commencé à lui offrir des cadeaux, à lui demander de venir le voir pour discuter ensemble de tout et de rien d'abord. Lui était convaincu que le peuple d'Oma Oma descendait des habitants premiers d'Ahovu, avant l'arrivée de ses ancêtres à lui, en provenance de Galar. Avait-il raison ? Aucune idée, mais il aimait s'écouter parler et Nalani, heureuse de recevoir de l'attention et des cadeaux, tomba sous son charme. Elle en venait à attendre ses passages avec impatience et lui, évidemment, demandait toujours à ce qu'elle s'occupe de sa chambre ou mieux encore : qu'elle y passe la nuit. Et elle le fit, encore et encore. Jusqu'au jour où elle lui demanda s'il viendrait s'installer à Oma Oma avec elle.

Ils pourraient s'acheter une jolie petite maison, monsieur Clarke en ayant largement les moyens. Nalani rêvait de mariage, de long terme. De concrétisation de cet amour réel. Mais lui rejetait l'idée, remettait à plus tard sans pour autant dire non pour qu'elle continue d'espérer et, évidemment, de lui donner ce qu'il voulait. Désespérée d'améliorer son sort et, surtout, de vivre son idylle avec l'homme qui avait volé son coeur, Nalani a fait l'impensable : elle a troué les préservatifs de la chambre avant l'arrivée de son cher monsieur Clarke. Autant dire que sa réaction en apprenant la grossesse de sa maîtresse ne fut pas celle espérée par cette dernière. Enfin, il a tout déballé. Son jonc de mariage qu'il enlevait habituellement en chemin vers Oma Oma, sa femme et leurs trois enfants qui l'attendaient patiemment à Bedwyr et, surtout, l'existence d'une autre maîtresse à Uchinâ qui, elle, au moins, n'avait pas la folie de s'imaginer un avenir avec lui. Il la croyait plus intelligente, pensait qu'elle aurait comprit aussi.

Reprenant son calme, il fit une proposition à Nalani. Il lui donnerait 1000P$, en espèce, si elle acceptait de se faire avorter et de ne jamais parler de leur aventure à qui que ce soit. Non. Hors de question. 1500 ? Que Giratina ait ton âme. Une unique gifle avait fusée, faisant chuter au sol la femme enceinte. Choqué par son propre comportement, monsieur Clarke tourna les talons, claquant la porte derrière lui. Nalani ne l'a jamais revu et a décidé, évidemment, de garder l'enfant. Une petite fille à qui elle préféra donner un nom bedwyrois, en plus du nom de famille du père qui l'avait abandonnée, espérant sans doute que cela aurait, légalement, un quelconque poids pour demander l'aide alimentaire. Un plan qui aurait peut-être marché si l'autre n'avait pas une équipe d'avocats chevronnés et la peur viscérale que sa femme découvre l'existence de sa bâtarde.

Et Thalia dans tout cela ? Elle pense que son père était un homme bien, décédé d'une maladie peu après sa naissance. Quelqu'un de gentil et d'aimant, si fier d'avoir une petite fille et d'avoir pu la tenir dans ses bras. Un mensonge, mais un mensonge qu'elle n'a jamais songé à contredire. Elle n'avait aucune idée de l'importance de cet établissement dans sa venue au monde lorsque, cette journée d'été de ses douze ans, elle fut chargée d'en laver les planchers pour aider sa mère qui, plus âgée à présent et fatiguée par des années de travail physique et de pauvreté, commençait déjà à souffrir de maux de dos.

La jeune fille allait vider son seau dans la salle de bain la plus proche lorsqu'elle croisa, dans le couloir, une femme vêtue de la robe la plus jolie qu'elle ait jamais vue. Agrandie par ses talons, elle était parée de bijoux aux oreilles, dans le cou et même aux mains. Le regard méprisant, elle serrait son sac à main plus fort en apercevant la mioche aux cheveux blancs qui la dévisageait, craignant qu'on tente de la voler en plein couloir. Elle était si différente de tout ce à quoi Thalia était habituée qu'elle ne pouvait plus contenir sa curiosité. Le plan était simple : elle irait voir sa mère, en cuisine à cette heure ci, et demanderait à aller porter le plateau de la dame à sa chambre elle-même. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, dans son excès de zèle, elle ouvrit la porte d'un réfrigérateur.

Les tablettes : combles. Du lait d'écrémeuh, du lait aux amandes, du lait de soya. De la viande. Des légumes frais. Des mets préparés d'avance en assez de portions pour nourrir tous ses potes du bidonville. Mais... Pourquoi ? Comment ? C'était ici depuis tout ce temps et sa mère ne l'en faisait pas profiter ? Voyant une opportunité d'ouvrir les yeux à Thalia, sa mère accepta de la laisser faire le service. Juste une fois, juste pour cette chambre. Et, avant de la laisser partir les yeux emplis de questions, elle lui dit ceci : N'oublie pas, elle vient de Bedwyr. Elle ne sera jamais comme nous et tu ne seras jamais comme elle.

Cet avertissement en tête, Thalia a fait son bout de chemin, plateau chargé de victuailles en main. Quelle ne fut pas sa surprise, en ouvrant la porte de la suite, lorsqu'elle en découvrit le décor. Elle pouvait entrevoir, de là où elle se trouvait, la salle de bain. La toilette en porcelaine d'un blanc parfait. La grande douche aux trois pommeaux différents, selon le jet et l'angle désiré. Le grand lit débordant d'oreillers et les draps immaculés, la couette bien gonflée. Puis il y avait le téléviseur immense, le comptoir de marbre et la grande baie vitrée offrant une vue imprenable sur la ville en contre-bas, l'horizon se dessinant en chatoyantes teintes bleues en provenance de l'océan. Et la femme alors ? Assise avec sa tablette, ne levant même pas les yeux à l'entrée de la jeune fille. Vous pouvez tout mettre sur le comptoir. Je n'ai pas faim. Le plateau a glissé des mains de Thalia qui, horrifiée, est partie en courant.

Évidemment cela a occasionné des soucis à sa mère. La prochaine fois que Thalia entendit parler de l'accident, c'était parce qu'elles ne pouvaient pas manger ce soir-là, les frais de nettoyage de la moquette ayant été piochés dans le salaire de sa mère. Outrée, l'enfant demanda pourquoi le propriétaire n'était pas de leur côté. Habituée à l'entraide et à l'esprit de communauté du bidonville, elle ne comprenait pas. Tout comme elle resta perplexe lorsque sa mère lui expliqua que le propriétaire n'était en fait pas l'un des leurs, mais bien un homme originaire d'Agapé qui avait choisi d'acheter l'hôtel dans les années 2280. Un autre choc. Le bâtiment était à Oma Oma ! Il tournait parce que des gens d'Oma Oma y travaillaient ! Mais il n'appartenait pas à des habitants d'ici. Choquée, Thalia commença à citer tous les autres commerces qu'elle connaissait, un par un. Agapé. Uchinâ. Bedwyr. Bedwyr encore. Atara celui-là. Et toutes les belles maisons de la zone commerciale alors ? Beaucoup n'étaient que des résidences secondaires, vides la moitié de l'année alors que les propriétaires vaquaient à leurs occupations dans un autre district. Dans leur autre maison. Il y avait maintenant le monde tel qu'il devrait être et le monde tel qu'il était.

Thalia avait treize ans lorsqu'elle demanda pour la première fois à rejoindre la Milice. Maintenant qu'elle avait compris, qu'elle avait vu, toutes ces idées ne lui sortaient plus de la tête. La jeune fille voyait les disparités partout, questionnait tout. Et l'injustice ne faisait que grandir. Il fallait faire quelque chose, se mobiliser. Et ces individus, ces mafieux qu'elle avait considérés jusque là comme des oncles et des tantes sympathiques qui lui offraient parfois des cadeaux étaient soudainement devenus des héros. Des modèles à suivre. Évidemment sa candidature fut refusée, ce qui ne l'empêcha pas de demander encore et encore. De stalker les membres de la Milice pour leur venir en aide sitôt qu'ils avaient le dos tourné. De demander encore et encore, toujours avec plus de fougue que la fois précédente. Au final l'un des lieutenants s'attacha à elle et à son caractère de furie. Il décida de lui faire un cadeau.

Thalia était surexcitée. Elle faisait les cents pas dans la modeste demeure qu'elle partageait avec sa mère, heureuse de s'imaginer fière membre de la Milice. Évidemment que Nalani n'était pas des plus réceptives à cette éventualité, mais elle avait la capacité qu'ont les adultes à prendre un pas de recul et à laisser les choses se passer avant d'anticiper le pire. Certainement que ce lieutenant, au courant des réalités de la Milice que sa fille ne soupçonnait pas encore, saurait prendre la bonne décision. Et elle avait raison.

Il arriva avec un grand étui, similaire à un étui de guitare, mais en plus rigide. La petite blanche tombait des nues, déçue alors que l'homme expliquait lui avoir amené un violoncelle accompagné des livres nécessaires pour en apprendre les bases. Un cadeau destiné à former son intellect, à lui offrir des connaissances qui, habituellement, étaient réservées à l'élite de Bedwyr qui, confondant pauvreté et stupidité, croyaient les gens des bidonvilles incapables de s'intéresser aux sujets leur étant hors d'atteinte tel que l'art. Mais comment est-ce que cela allait aider Thalia à réduire les injustices ? À nourrir ses amis ? À ramener les riches comme cette femme dans le vrai monde, là où les gens du bidonville vivaient ? Elle est partie en claquant la porte, mais le lieutenant ne lui en a pas voulu. Il a laissé le violoncelle sur place en plus d'une histoire confiée à Nalani et lui aussi est partit.

L'instrument avait été acheté pour sa fille. Elle avait deux ans de plus que Thalia lorsque la maladie l'avait emportée, les soins nécessaires pour traiter sa condition n'étant pas offerts dans le district d'Oma Oma. Et maintenant il voulait que la jeune Clarke l'ait. Qu'elle puisse reprendre le flambeau, incarner les espoirs qui, pour lui, étaient morts avec sa fille. Lorsque l'histoire parvint aux oreilles de notre protagoniste, elle alla présenter ses excuses à l'homme et promit de se consacrer à l'étude du violoncelle, ce qu'elle fit.

Ce fut suffisant pour l'occuper jusqu'à ses seize ans. N'ayant aucunement l'envie, ou les moyens avouons le, de poursuivre des études en dehors de son district, Thalia tenta sa chance auprès de la Milice une nouvelle fois. Maintenant qu'elle était plus âgée et plus mature, on l'accepta à bras semi-ouverts. C'est que, avant d'être exposée au côté mafieux des choses, on préférait la garder du côté de l'aide humanitaire. Un compromis qu'elle accepta, trop contente d'enfin pouvoir faire quelque chose de concret. De ressentir la joie et la fierté lorsque les enfants des bidonvilles la voyaient arriver en tirant son petit chariot de nourriture, se bousculant pour avoir une pomme ou, les jours de fête, un petit morceau de chocolat. Elle s'amusait à faire de la cuisine de rue. Utilisait ses connaissances musicales pour jouer du tambour lors des petites célébrations locales. La vie était meilleure. Pas encore parfaite, mais meilleure. Et, surtout, Thalia était fière de son impact. Malheureusement ça ne lui suffit pas longtemps.

Le jour de son passage à l'âge adulte elle demanda à faire plus. Encore plus. Toujours plus. Et on lui a dit oui. Thalia devint une membre de la Milice à part entière, partageant avec ses camarades un ressentiment profond envers l'ordre actuel des choses et la disparité économique entre les différents districts. Elle fit ses preuves, apprit à travailler en équipe et, mieux encore, à gérer une équipe elle-même. Après quelques années à bosser d'arrache-pied, on l'a promue au rang de Lieutenante. De là son histoire continua tranquillement. Elle fit la rencontre d'Aumoe, son nosferapti, et gagna le respect de nombre de subordonnés comme d'habitants des bidonvilles. Les prochaines grosses péripéties n'arrivèrent que bien plus tard sous une forme que tous en Ahovu connaissent : les Pokémon Paradoxes.

Malgré les belles promesses de Trismegis, il était évident pour Thalia qu'ils n'allaient quand même pas changer leur fusil d'épaule et enfin commencer à se soucier du sort des gens d'Oma Oma. Elle prit donc l'initiative de former une petite unité de volontaires au sein de la Milice destinés à patrouiller les limites des bidonvilles pour s'assurer qu'aucun paradoxe n'y pénètre. Une initiative imparfaite de par leurs moyens limités, mais suffisante pour rassurer les gens et se donner l'impression de faire quelque chose pour régler la situation et apaiser le peuple qui venait de perdre un champion aux mains de ces créatures.

C'est dans l'une de ses patrouilles que Thalia fait la rencontre de membres du groupe Victini. Ceux-ci font l'étude des paradoxes, peu contents de laisser l'Organisation être la seule au courant de ce qui se passe. Curieuse de nature, la blanche décide presque immédiatement de les épauler, formant les bases d'une relation de confiance avec certains membres qui, plus tard, lui permettront de rejoindre officiellement leurs rangs. Par la suite, les événements du 16 octobre ne font que renforcer son mépris envers Trismegis qui a choisi d'abandonner à leur sort une partie de leur propre population. Elle n'est pas non plus surprise par les révélations de Zircon, déjà prête comme elle l'est à attribuer tous les torts du monde aux membres de l'Organisation. Le tout met simplement en lumière la nécessité d'agir avant que la situation n'empire. Trismegis a eu le champ libre trop longtemps et il est temps de leur imposer une vraie opposition. L'île a besoin de démocratie, Oma Oma d'indépendance. D'un système où les décideurs devront rendre des comptes et garder leurs opérations transparentes. Thalia en est convaincue plus que jamais et la disparition de Zaya Khan est, pour elle, un signe. C'est le moment de sa prochaine évolution. De sa prise de contrôle de la Milice en tant que Marraine. C'est pour la bonne cause. C'est son destin.


Thalia Clarke ☀ When she speaks, I hear the Revolution U5kbyft

Aumoe

Espèce: Nosferapti
Sexe: Masculin
Talent: Attention
Nature: Bizarre
Téracristal: Vol
Niveau: 5

Description: Une toute petite chauve-souris chromatique, cachée sous l'angle d'un toit pour faire un somme en plein jour. Il n'avait rien fait de mal, se contentait de vivre sa vie, mais les jeunes du quartier avaient d'autres projets pour lui. Sitôt qu'ils ont repéré la silhouette sombre, ils ont choisi de se relayer pour lui lancer des cailloux, espérant faire bouger la souris volante pour leur amusement personnel. Le bruit des pierres jetées contre la taule a attiré l'attention de Thalia qui se trouvait non loin. À la découverte de la scène, la blanche a vu noir, en soulevant un du sol par le col avant de le pousser sur l'un de ses camarades. Elle en a même menacé un troisième avec l'une des pierres qu'ils destinaient au Nosferapti. Une vraie folle. C'est ce qu'ils ont crié avant de prendre la fuite. Thalia était satisfaite de seulement tourner les talons, mais c'était sans compter sur la reconnaissance de la créature ailée et, surtout, sur ses blessures. Prenant compte de son état, et de la confiance qu'il semblait prêt à lui accorder, Thalia a choisi de le ramener chez elle pour le traiter. Il n'est, bien sûr, jamais reparti.

Maintenant le Nosferapti la suit comme son ombre. C'est d'ailleurs ce qui lui aura valu son surnom. Aumoe, la nuit. Le duo aime déguster des fruits ensemble, les siestes et les longues marches nocturnes. Même lorsque Thalia se douche, son partenaire ailé s'accroche à la pôle du rideau, la tête en bas, et attends sa dresseuse. La chauve-souris est un bébé affectueux qui aime se perdre dans les cheveux de sa maman et faire un somme dans les capuches de ses pulls. Enfin, sauf s'ils ont une poche ventrale. C'est extra cozy les poches ventrales.

Thalia Clarke ☀ When she speaks, I hear the Revolution RAmP0ki

Minafreya


Âge 29 ans
Pokémon préféré GLOOM
Découverte du forum Ceci est un dc
Autre? C'est une mauvaise journée pour être chez Trismegis, hehehe !

XP :
8312
PNJ
Staff
PNJ
Lun 15 Avr - 16:59
Staff

Bravo pour la validation!

Le TW Capitalisme m'a achevé, c'est la plus important de le fiche... Nan en vrai, très heureux que la Milice ait la possibilité de se relever !! PRENDS EN LA TÊTE STP STP STP

Tu commences donc ton aventure avec 500 P$, ainsi que
5 Pokéballs ! N'oublie pas de faire ta T-Card avant de commencer à RP ! En espérant que tu te plaises à Ahovu!  



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