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Vici Noth
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Sam 13 Avr - 9:55
Vici Noth

A vendre, être mis à nu, état acceptable _

FT. Sakuya Kitori

A vendre, être mis à nu, état acceptable [FT. Sakuya Kitori] GN6Otyk
▉Lorsque Vici enchaînait les petits boulots à Lapis-Cité, ou même dans la région de Baste-Agate, à une époque pas si lointaine qui lui semblait pourtant de plus en plus étrange et étrangère, il s’était satisfait de recevoir ses paiements sans contrat, sous le manteau. Notez bien qu’il n’avait jamais rien fait d’illégal — du moins, pas avant les Victini — ; et s’il eusse un jour suspecté certains de ses clients, eux, alors il ne voulait absolument pas le savoir. La plupart des kalahariens n’aimaient simplement pas que leur argent passe entre les mains des soldats de l’Organisation. Mais apparemment, pour les villes plus attachées aux formalités administratives venant de Bedwyr, pour établir un contrat, il fallait passer par une période d’essai (citation), conclue par un truc absurde appelé la visite médicale (citation). Celle-ci était censée vérifier son aptitude physique et psychique à exercer (citation).

Il n’était pas certain quelle aptitude physique et psychique était nécessaire pour couper des légumes ; mais autant il ne craignait pas trop pour la première partie, pour la seconde … Il avait déjà accepté depuis un certain temps que son cerveau ne fonctionnait pas tout à fait normalement. Que son esprit lui échappait, parfois. Un bond lunaire pour le kalaharien, qui avait intériorisé ce combat contre ses pulsions comme quelque chose de tout à fait banal. Mais les gens normaux ne frappaient pas un inconnu dans la rue, aussi agaçant que celui-ci eusse pu être. Les gens normaux ne tournaient pas le dos à des amis qui essayaient juste d’aider. Les gens normaux n’attendaient pas de se brûler les doigts sur les flammes pour ressentir quelque chose. Et les gens normaux ne faisaient pas …

Sans réfléchir, sans même prendre la peine de l’avertir, sa main se rabattit avec force derrière la nuque du fleuriste, plaquant son visage contre le sien. Appeler ça un baiser aurait été bien généreux, d’ailleurs : geste maladroit, inexpérimenté — et il avait déjà embrassé des filles, quelques unes, et c’était pas aussi excitant que ses frangins le prétendaient —, et batailleur. Un autre terrain à contrôler. Les lèvres du kalaharien pressaient contre les siennes, avec une force et une urgence telles, pour affirmer qu’il n’était pas aussi naïf que Pyrus le croyait, et qu’il pouvait aller plus loin, s’il le voulait.

… Il s’arracha du baiser aussi vite qu’il avait commencé, dégageant sa main comme elle avait touché un corps toxique.


… Ça.

En revanche, il était beaucoup plus difficile à Vici d’admettre en parler à qui que ce soit ; et encore moins à un psychiatre. Il n’en avait même pas parlé à ses … connaissances ; qu’est-ce qu’une parfaite inconnue allait faire, sinon mettre un mot sur un problème dont il était déjà parfaitement conscient, et lui filer des médocs aux noms qu’il ne saurait même pas répéter, comme une pauvre Écrémeuh à la chair bourrée d’hormones. Génial.

Et surtout, que se passerait-il si cette psychiatre trouvait quelque chose de vraiment grave en lui ? Assez pour qu’il soit jugé inapte à bosser à la Pomme d’Amour ?

C’était la question qu’il se posait dans la salle d’attente, attendant son tour, les doigts serrés du kalaharien battant la mesure des secondes et les yeux scrutant les alentours, avec cette impression tangible — nature paranoïaque s’il en était, mais ce n’était pas seulement parce qu’il le savait qu’elle allait disparaître — que les murs le jugeaient. Et peut-être quelque chose d’autre, aussi. Une entité plutôt de l’ordre du spectral.

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Sakuya Kitori
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Lun 15 Avr - 21:08
Sakuya Kitori




À vendre, être mis à nu, état acceptable.
Ft. Vici Noth


Je m’étirais en bâillant en m’en décrocher la mâchoire, imitée aussitôt par Zinzin, mon Miaouss qui dormait toujours derrière moi, dans mon bureau. C’était une journée relativement banale, encore aujourd’hui. Même si mon métier avait son lot de mésaventures - surtout lorsque je devais courir partout sur les unités psychiatriques et m’épuiser à m’occuper de patients dont on ne m’avait jamais rien dit, en cas de manque de personnel. Là, j’étais tranquillement à ma place habituelle et ordinaire : en consultations libres. Bien assise confortablement dans mon siège, face à mon écran, à détailler les quelques informations que j’avais sur mon prochain patient. Et encore, je croisais toujours intérieurement les doigts qu’on ne me passe pas un coup de fil (que j’appelle aussi bien ‘coup de pute’) en urgence. Je détestais être en retard pour mes rendez-vous, et j’imaginais très bien que ça agaçait AUSSI les patients en salle d’attente, qu’on leur dise que leur médecin aurait une demi-heure à une heure de retard, car présumément, quelqu’un avait quelque chose de pire qu’eux. De quoi râler sur le secrétariat et partir en bougonnant et critiquant le système médical.

Vici Noth.

Je n’étais pas certaine de la prononciation de son nom de famille, si tant est que les mots d’un collègue sonnaient juste, la première fois qu’on m’en avait parlé. Parce qu’on m’avait évidemment refilé le dossier. Encore. L’avantage et le désavantage d’être jeune diplômée en psychiatrie, c’était qu’on me refourgait toujours tout, que je rechigne ou non. J’adorais mon travail, vraiment, mais de là à ne pas avoir de pause pour manger, certains jours ? L’envie de devenir streameuse et influenceuse à temps plein, quitte à manger des cailloux, me traversait de plus en plus l’esprit.

Ce que je devais faire pour lui n’était pas bien compliqué. Je devais le juger apte ou non à exercer. Une formalité assez angoissante. Les psychiatres , c’était ceux qui enfermaient entre quatre murs les “inadaptés”, dans l'imaginaire. Ceux qui jugeaient qu’untel n’était pas assez stable pour vivre parmi les gens “normaux”. Évidemment, j’allais rassurer le jeune homme, s’il avait des idées reçues. Tout se passerait très bien, j'en étais certaine.

L’heure était venue. Sans une seule minute de retard, mes pas devenaient de plus en plus sonores à mesure que je m’approchais de la salle d’attente, d’une démarche assurée. Si j’étais déjà très grande, j’avais sans doute exagéré, à vouloir à tout prix porter ces chaussures compensées qui me faisaient atteindre le mètre quatre-vingt-dix. C’était satisfaisant, ces sons caractéristiques des talons venant à la rencontre du sol. J’attirais sans doute toute l’attention. Surtout avec cette longue chevelure violette, même si celle-ci était retenue en partie par une longue tresse, afin que je n’ai pas de gêne d’ordre capillaire.

“Vici Noth ?”, appelais-je en balayant la salle d’attente du regard, m’arrêtant sur celui qui leva les yeux et ayant reconnu son prénom, même si je l’avais peut-être écorché. “Veuillez me suivre, s’il vous plaît. Mon bureau est au fond du couloir.”

Un sourire bienveillant et cordial s’était dessiné sur mes lèvres. Ce jeune homme avait le corps marqué par une vie loin d’être clémente. Il n’était pas le premier patient balafré et estropié que j’accueillais, mais ça ne m’empêchait pas de me demander quelle était son histoire. Nous n’étions pas là pour ça, alors j’allais contenir toute question intrusive et hors-sujet. Je devais simplement constater de sa capacité à exercer.

Une fois assise sur mon siège, et lui sur le sien, face à moi, je commençais par poser la question. Celle que je posais à chacun de mes rendez-vous. Elle n’était pas toujours pertinente, quand on n’en avait pas l’habitude. Pourtant, selon la réponse, je pouvais déjà mieux aiguiller la séance dans une direction ou une autre.

“Comment allez-vous, aujourd’hui ?”

J’en profitai pour reprendre connaissance de son dossier, quitte à éviter des bourdes inutiles. Je savais qu’il souhaitait travailler pour la Pomme d’Amour, un restaurant d’Agapé. Être commis de cuisine demandait surtout d’avoir des mains et du bon sens, ainsi qu’une formation (logique), alors je ne m’inquiétais pas plus. Ce n’était pas comme si son esprit était aussi abîmé que son apparence. …J’espère pour lui.


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Vici Noth
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Mar 16 Avr - 10:02
Vici Noth

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▉Au bout d’une attente qui lui avait paru une éternité et quelques — il se dit que ce devait être ainsi que se sentaient les étudiants prestigieux des écoles d’ingénieur de Lapis-Cité, et qu’il ne regrettait pas le moins du monde de ne pas avoir eu cette chance —, Vici vit la psychiatre entrer dans la salle … Quoiqu’il l’entendit bien avant de la voir, les talons claquant sur le carrelage, chaque coup laissant un frisson ramper sous sa peau. Il ne savait pas s’il faisait réellement froid ou si c’était lui qui avait particulièrement chaud — la haute-ville bedwyroise et le désert kalaharien ne devaient pas avoir les mêmes standards en ce qui concernait le froid et le chaud — ; l’impression lui était tout à fait étrange, et même étrangère. Et c’est après seulement que Sakuya Kitori apparut dans son champ de vision : le moins que l’on pouvait dire, c’est qu’elle ne ressemblait pas du tout à l’idée qu’il se faisait des réducteurs de tête. Oserait-il penser qu’elle était belle ? Ce n’était pas qu’il avait spécialement du désir pour cette femme. Il n’en avait plus pour personne, à vrai dire, du moins c’est ce qu’il se disait, car le contraire aurait été injuste. Non, c’était juste une constatation objective : grande, la peau pâle, les longs cheveux tressés dans son dos qui évoquait dans son souvenir la chevelure qui faisait la fierté de sa mère — sans doute plus qu’aucun de ses enfants, maintenant qu’il y pensait — … C’est ce qu’on qualifiait généralement de canon.

Cette pensée ne le traversa qu’une seconde, mais une seconde assez longue qu’il ne réalisa pas tout de suite que Kitori l’avait appelé. Avait un peu abîmé son nom, même si, de toute façon, celui-ci lui allait comme un chemisier trop grand. Il ne s’en rendit compte que lorsqu’elle sourit dans sa direction, indiquant son bureau. Il se redressa derechef. « Oui ! » Puis, réalisant qu’il avait peut-être trop haussé la voix : « Oui. »

Il se leva de la chaise … Se déplia de la chaise aurait semblé plus juste ; et alors qu’elle se tourna pour prendre les devants, même si Vici traînait des pieds, avec l’impression que chacun de ses os était emprisonné par une grosse chape de pétrole … Elle se pointa.

Il n’eut pas à attendre que le corps de la passagère clandestine — et il ne savait que c’était une femelle que lorsqu’elle parlait, une petite voix familière et pourtant trop distordue pour être reconnaissable comme un souvenir, sans quoi il se serait bien passé de cette information — n’apparaisse pour la reconnaître. Il y eut juste le masque, son vaisseau ou quelque autre connerie paranormale du genre, qui s’extirpa de son sac juste devant lui … Ou plutôt, derrière Kitori, puisqu’il était évident que c’était elle qui intéressait la Tutafeh. Après tout, elle ne se manifestait comme un fait exprès que dans les moments les plus gênants … Genre, à tout hasard, un putain de cabinet de psychiatre.

Vici se hâta avant que l’oiseau spectral n’apparaisse complètement, de saisir le masque doré au vol, plaquant ce dernier avec force contre sa poitrine. Aliu ne sembla pas lutter contre la pression … Ou, du moins, même si elle était forcément curieuse de voir cette femme, ce bruit blanc léger qui l’entourait, comme nombre d’êtres humains, mais surtout ces trous dessinés entre, comme des impacts … Elle jugea qu’il était plus prudent d’obéir à son Dresseur. Ou, tout du moins, de lui faire croire qu’il put l’empêcher. Après tout, la Tutafeh était un fantôme. Ce n’était pas comme si elle ne pouvait pas juste lui passer au travers. L-O-L.

Il se dépêcha de fourrer le masque à nouveau dans ses affaires, en espérant que le mouvement brusque n’ait pas attiré l’attention de la psychiatre — certaines personnes ne voyaient les Pokémon Spectre que comme des Pokémon comme les autres, mais à lui, on lui avait appris que c’était un mauvais présage, d’avoir un agtàsm collé à la peau —, et se hâta de la rattraper pour rejoindre son bureau.

Ledit bureau n’avait rien de particulièrement remarquable. Il s’assit face à elle, reprenant sa posture de Kokiyas fermé, scrutant tour à tour le dos de l’écran, le Miaouss noir qui ronflait sur le radiateur derrière, et Kitori elle-même, prenant peut-être trop garde à ne s’attarder ni trop longtemps, ni pas assez. La question, elle non plus, n’avait rien de particulièrement remarquable. Elle était même … trop banale, la question la plus triviale de l’humanité ; et la paranoïa dans son cerveau se réveilla comme si on avait fermé un interrupteur. « Comme d’habitude ? J’veux dire, ça va. » Pause. « Bien. »

La méfiance et le stress étaient palpables, et même lui s’en rendit compte tout seul, comme un grand. « Je sais pas trop c'que je suis censé vous dire, » finit-il simplement par avouer.

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Sam 20 Avr - 17:15
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À vendre, être mis à nu, état acceptable.
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Je n'avais pas réellement tenu compte de l'engouement (???) du jeune homme lorsque je l'avais appelé. Enfin, si. Peut-être que c'était sous le coup des émotions et de l'anxiété qu'on peut ressentir la première fois qu'on voit un spécialiste. Il n'était pas spécialement venu de son plein gré. C'était seulement pour le travail et pour juger ses aptitudes psychologiques à travailler. Pourtant, même avec des troubles psy’, on pouvait bien bosser, mais bon… Les procédures, encore et toujours. Les miens - de troubles - ne m'avaient pas empêchée d'être psychiatre. Tant que tout était à peu près sous contrôle. Est-ce que tout était vraiment sous contrôle ? Bof.

J'étais tellement absorbée par mes pensées que je n'avais absolument pas remarqué le caméo spectral. Pas que sa présence m'aurait dérangée, mais j'avais également un Pokémon - territorial - dans mon bureau, ce qui potentiellement pourrait donner un autre tournant (catastrophique ?) à la consultation.

Vici m'ayant suivi et s'étant assis face à moi, la séance pouvait commencer. Il était actuellement comme un Magicarpe hors de l'eau. Rien à voir avec une Lydia Masson qui était presque toujours survoltée… De plus, mon félin, dos à moi et en hauteur, semblait le dévisager méchamment. Ses yeux fixait le sac.

Il disait aller bien. Normal. Comme d'habitude. Certains patients qui n'allaient pas très bien répondaient de la même manière. Ce n'était qu'une entrée en scène, il pourrait ‘changer d'avis’ à tout instant. Ou continuer à ‘aller bien’. Il n’était pas vraiment là pour débuter une thérapie, après tout ! C’était à prendre en compte.

Parfait, dans ce cas. Cela facilitera les choses dans votre prise de poste, si vous avez le moral !” Je prenais un air enjoué et positif, tout en conservant une douceur suffisante. “Pour vous aider un peu, je vais vous rappeler le but de cette consultation. On ne va pas se mentir, ce n’est pas forcément évident d’aller voir un médecin pour qu’il décide de votre aptitude à travailler. Je comprends que ça puisse faire peur.

Je marquai une courte pause avant d’expliquer la raison de sa venue ici. Je ne devais pas aller trop vite et me montrer un peu pédagogue, bien que ça ne soit pas du tout mon taff, ça. J’étais pratiquement sûre qu’on ne lui avait pas donné de raison de venir. Autre que ce que je venais d’énoncer : prouver qu’il était psychiquement apte à travailler.

“Le but de cette entrevue, c’est d’évaluer grossièrement vos compétences cognitives, émotionnelles et interpersonnelles. Bien entendu, nous n’aurons probablement pas besoin de vous faire passer des tests ainsi que de très longs questionnaires, si cette séance se passe de manière classique. Quelle qu’en soit l’issue, il sera fait en sorte que votre insertion dans le monde du travail se passe le mieux possible pour vous ainsi que pour les autres.”

J'avais une liste de questions qui me firent froncer légèrement les sourcils juste sous les yeux, sur mon écran. Certaines étaient… comment dire ? Pas vraiment nécessaire dans ce cas précis…? Qu’est-ce que son futur patron en aurait à foutre de sa manière de gérer son stress en dehors du cadre du travail ? Bref, je décidai de laisser celle-ci de côté, au moins. Les plus importantes suffiront.

“Je vais commencer à vous poser des questions, si vous êtes d’accord !”, lui souriais-je à nouveau pour le mettre à l’aise et prouver que la psychiatrie, ça n’est pas du tout ce qu’on voit à la télé. Rien de dramatique ni de pathologisant, concernant l’embauche, de manière générale ! “Pensez-vous avoir des antécédents de problèmes de santé mentale qui pourraient affecter votre performance au travail ? Même s’il s’agit de troubles plutôt commun, comme de l’anxiété, n’hésitez pas à m’en faire part.”

Personne n’avait jamais été interdit de bosser à cause de l’anxiété, encore… Sinon, un bon gros quart de la population aurait eu des périodes d’inactivité professionnelle à un moment donné.


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Vici Noth
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Dim 21 Avr - 10:25
Vici Noth

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▉Vici ne savait pas où se mettre.

C’était une image, voyez-vous, il savait parfaitement où se mettre, physiquement : dans la chaise prévue à cet effet, face à Kitori, où, une fois assis, son corps reprit presque automatiquement sa posture de tout à l’heure, mains serrées sur les genoux et le talon tapotant mollement l’arrière du siège. Mais il y avait beaucoup à faire : entre la psychiatre qui lui parlait, l’ordinateur auquel elle donnait des coups d’œil — forcément qu’il se demandait ce qu’il y avait sur l’écran, si elle pouvait y lire ce qu’il avait déjà fait, quoi que ce soit —, et le Miaouss qui à présent le regardait, ou regardait à travers lui — le kalaharien n’eut pas besoin d’y réfléchir beaucoup pour deviner ce qu’il cherchait vraiment, ce qui ne changeait rien à son malaise. Plutôt l’inverse.

Heureusement, il semblait qu’Aliu n’eut ni le besoin, ni l’envie de se montrer à nouveau pour le moment. Elle ne craignait pas le matou, loin de là. Le chœur des Spectres ne connaissait pas la puissance de ce vassal, mais savait la Tutafeh assez puissante pour survivre au Pokémon Paradoxe qui avait élu domicile au cœur des ruines ; alors un simple Miaouss de compagnie, elle n’en aurait fait qu’une bouchée. Non, elle trouvait juste l’idée d’un combat vulgaire. Elle apparaîtrait quand elle le voudrait, et elle aurait bien une opportunité qui se présenterait. Elle savait être patiente.

« … Peur ? » Il avait soigneusement articulé le mot, étiré de sa voix, comme pour le manipuler, et être sûr de bien en comprendre le sens. Il n’avait pas particulièrement peur de la psychiatre. Il était mal à l’aise, oui. Il avait un peu honte, certainement ! Il n’aimait pas ce sentiment de vulnérabilité, de se mettre à nu, surtout devant celle qui restait une parfaite étrangère. C’était une simple question de fierté mal placée de jeune garçon, qu’il n’avait jamais vraiment abandonnée ; une des dernières ancres de son passé kalaharien. « Est-ce que je suis censé avoir peur ? » Il semblait en tout cas que c’était la réaction que Kitori attendait de ses patients. Mais il connaissait la peur véritable, celle qui à la fois frigorifie et embrase les entrailles, qui coupe le souffle comme une matière tangible à la lame d’un couteau … Rester assis devant une femme qui essayait de lui disséquer le cerveau, fût-elle un canon de beauté, ce n’était pas ça. Même si ça n’en restait pas très agréable.

Pour le reste, Kitori lui détailla le déroulé de l’entrevue. Il l’écouta attentivement — du moins, aussi attentivement qu’il le pouvait, puisqu’il ne comprenait pas entièrement le sens de certains mots, se raccrochant de temps en temps là où il ne pouvait pour ne pas sombrer dans ce bruit de statique qui commençait doucement à ronronner dans son cerveau —, hochant la tête de temps à autre pour marquer le fil. Tout juste dût-il laisser passer une grimace en entendant parler de séance classique, au conditionnel. Ça, et le sourire assorti, au lieu de le rassurer, réveilla le petit murmure séducteur de la paranoïa qui dormait en un endroit plus primitif de son esprit. Manœuvre grossière pour faire tomber tes défenses, ■■■■■■. Elle te tend un piège. Elle cherche l’anormalité. C’est ça, son boulot.

Sans s’en rendre compte, il avait commencé à se gratter le bras, le long d’une scare pas si ancienne. Il fallait dire qu’être à Bedwyr n’arrangeait pas les choses. Il ne haïssait pas le haut-district, comme beaucoup d’autres kalahariens, mais il ne l’aimait pas forcément non plus.

Kitori allait donc lui poser des questions … S’il était d’accord, ce qui n’arracha à Vici qu’un petit haussement d’épaules. Est-ce qu’il avait le choix, de toute façon ? Ce qui l’amena à mentionner des … antécédents. Comme de l’anxiété.

« C’est … Du stress, ou ce genre de choses ? » Il se clarifia la gorge dans un râle rauque, trouvant sa voix soudainement bien trop sèche. « Comme tout le monde, non ? » Il savait ce que c’était, bien sûr, mais il ne lui était jamais venu à l’idée que ça pouvait être quelque chose de maladif. Personne ne l’avait tenu au courant ! Et, sur l’instant, il avait du mal à retrouver dans ces souvenirs un instant précis … Si on exceptait la présence de la Spectre, bien sûr, présence qu’il dissimulerait aussi longtemps que possible, au fond de son sac mental de trucs à ranger plus tard (date indéterminée).

Est-ce qu’il avait mentionné qu’il n’avait pas l’habitude de ce genre de trucs ? Parce qu’il n’avait pas l’habitude de ce genre de trucs.

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Mer 24 Avr - 20:18
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À vendre, être mis à nu, état acceptable.
Ft. Vici Noth


“Oui, peur.”, avais-je confirmé avant d’être assez prise au dépourvu. Très vite, j’avais pu rebondir, tout de même. Heureusement que j’étais un minimum formée à répondre aux questions les plus improbables. Celle-ci ne l’était pas tant, à côté de tant d’autres“Beaucoup de gens ont peur d’être disséqués au sens figuré, car cela reviendrait à se remettre en question. On est d’accord pour dire qu’il est beaucoup plus confortable de garder son mode de vie actuel plutôt que d’essayer de pointer ce qui ne va pas pour ensuite changer et espérer progresser.”

S’il n’avait aucune crainte, c’était tant mieux. J’avais fait mention de la peur pour le rassurer quant à ce sentiment souvent éprouvé lorsqu’on se rendait dans le cabinet d’un spécialiste. Je n’étais pas non plus aussi crainte qu’une chirurgienne-dentiste, mais cela restait effrayant, d’être mis à nu sur le plan psychique. Moi-même, j’avais toujours peur qu’on me dise que j’étais complètement ravagée, quant à ma manière de gérer mes frustrations et colères. C’était bien sûr déjà arrivé, et j’avais dû l’accepter. En bougonnant, certes.

La manière dont se tenait le jeune Vici Noth parlait d’elle-même, si tant est que la science des postures ainsi que leurs significations n’étaient pas un ramassis de conneries qui dépendait beaucoup d’une culture à une autre. Pour autant, certains signes ne trompaient pas. Il se grattait le bras avec une nervosité apparente. Qu’est-ce qui le rendait aussi nerveux ? Je ne pouvais pas le savoir d’un simple coup d'œil, ça.

Pour autant, le plus important était de vérifier ses aptitudes à travailler. Je n’avais pas à me plonger dans son enfance et toutes les joyeusetés qui nous forgent jusqu’à l’âge adulte pour le meilleur ou pour le pire.

Non, le stress et l’anxiété sont deux choses différentes ! Le stress est une réponse physiologique normale et commune, déclenchée par le corps lorsqu’on fait face à une perturbation. Un danger réel, une menace physique ou psychologique… C'est un instinct de survie habituel et banal qui met tous nos sens en alerte. Nous en ressentons tous à certains degrés, et il est généralement bénéfique.”

Même si je n’étais pas devenue prof de psycho, je devais faire le nécessaire pour être la plus pédagogue possible et ainsi aider mes patients ce par quoi ils étaient traversés. Vici Noth n’en était peut-être pas .

“Par contre, l’anxiété, bien que ressentie par tout le monde, est une anticipation face à une menace future. Si elle est démesurée, elle entraîne un niveau de détresse important avec des inquiétudes irréalistes, excessives. Elle paralyse parfois les personnes qui en souffrent, ce qui les rend inefficaces dans leur travail, si ça n’est pas traité. Troubles du sommeil et digestifs, maux de tête, palpitations cardiaques, bouffées de chaleur ou frissons… L’anxiété a beaucoup de symptômes différents. Je vous rassure tout de suite, ce n’est pas bizarre d’être anxieux, et ça se gère très bien, dans les cas où ça devient difficile à vivre !”

Je tentais de rester rassurante. Après tout, il n’était pas forcément plus anxieux que n’importe qui. Même si on sentait facilement qu’il avait mené une vie assez rude, à en voir ses cicatrices et balafres, cela ne voulait pas dire qu’il était dysfonctionnel.


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Vici Noth
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Jeu 25 Avr - 12:27
Vici Noth

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Il est beaucoup plus confortable de garder son mode de vie plutôt que d’en changer … C’était ce qu’elle avait dit, plus ou moins, et il avait hoché la tête en signe d’agrément, mais l’idée était bien trop familière pour mettre Vici à l’aise. Il n’avait jamais assimilé ça à de la peur, mais en vérité, jusqu’à récemment, on ne lui avait surtout jamais laissé le choix de son avenir. Le Fait qui incombait à l’ios àrd — s’il se demandait s’il n’allait pas finir par perdre ce dialecte de sa culture kalaharienne d’origine, le titre de sa naissance aurait pu devenir un deuxième prénom — était clair, net, précis. Il n’avait pas eu à réfléchir à son avenir, ni à ses manques, parce que ce dernier lui avait été tracé avant même qu’il ne vienne au monde. Et voilà qu’en l’espace de quelques mois, avec iv plùarajrdah — la pluie de cendres —, il était passé du trou du cul du monde à la modeste Baste-Agate, à la plus grande métropole de Lapis-Cité, à un tout autre district. Ce qui, en ce qui le concernait, devait être la chose la plus proche qui restait à leur monde d’un nouvel hémisphère.

Que Kitori ait posé des mots sur sa pensée, en moins de vingt mots de sa part, ça, c’était flippant. En avait-il déjà trop dit ? Il ne voyait pas comment. Oui, il voyait bien comme elle le regardait, devinait les lignes où ses yeux s’arrêtaient, et d’autres auraient sûrement été flattés d’être ainsi parcourus par une belle femme comme elle ; mais ce n’était pas si différent de pas mal de gens en-dehors de Kalahari. En tout cas, l’effet fût qu’il se tut complètement. Peut-être que la différence n’avait rien de tout à fait remarquable dans son cas, alors que la psychiatre commença à lui détailler la différence entre le stress et l’anxiété …

Différence qui lui passait un peu au-dessus de la tête. Peut-être utilisait-elle de trop grands mots pour Vici ; Vici qui, à titre d’indication pour le lecteur avisé, n’avait pas terminé le collège. Ou peut-être que, malgré les explications détaillées de Kitori, telles qu’il aurait pu sentir les symptômes lui revenir au moment où chacun était énoncé, ses doigts se crispant davantage sur son bras … La différence lui apparaissait toujours aussi ténue.

En revanche, il avait bien entendu une chose. L’anxiété les rend inefficaces dans leur travail. « Alors non. » Il avait haussé la voix ; loin d’avoir crié, certes, mais il se rendit compte de sa force, de son urgence, au moment même où celle-ci sortit de sa bouche, et quoi qu’il fût sur le point d’ajouter pour appuyer sa défense mourut au bord de ses lèvres. Il détourna la tête, espérant sans trop y croire que la psychiatre dont c’était le métier ne le remarquerait pas, évitant soigneusement de croiser le regard du Miaouss. Il n’était pas anxieux.

Il ne pouvait pas se permettre d’être anxieux.

Graaatte.

« Mais, » commença-t-il à avancer, le nez froncé avec méfiance, hyper-conscient d’être en train de délibérément plonger la main dans la gueule ouverte du Lycanroc nocturne. « Si ce n’est pas bizarre, »  — reprenant le mot de Kitori, celui-ci sonnait dans sa bouche plutôt comme une vilaine insulte — « pourquoi c’est important pour toi ? Enfin, pour vous. »

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À vendre, être mis à nu, état acceptable.
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Alors… est-ce qu'il avait peur, ce Vici Noth ? Est-ce que l'idée d'enquêter sur sa psyché lui provoquait un profond sentiment de malaise ? Il était trop tôt pour le dire, même si certains signes ne trompaient pas. Il se grattait nerveusement, déjà. De plus, je sentais bien qu'il ne comprenait pas entièrement tout ce que je lui disais. Embêtant. Je ne voulais pas lui paraître pompeuse, comme certaines connasses privilégiées de la Haute qui prenaient ceux d'en bas pour des cons, alors…

“S'il y a quelque chose que vous ne comprenez pas - dans mes questions - n'hésitez surtout pas à m'interrompre. Vous ne serez certainement pas le premier ni le dernier.”

Pour autant… ‘alors non’. C'était sa réponse. Si anxiété il avait, elle ne se manifestait pas au travail, selon ses dires. Une chose positive que je notais rapidement, malgré sa voix qui était montée, sans doute sans le vouloir. Une manière à lui de se montrer convainquant ? À vue de nez, je ne pouvais pas savoir s'il disait la vérité ou non. C'était encore trop tôt.

Mais.’

Il y avait toujours un mais. Le fait qu'il se gratte nerveusement le bras arracha un regard plus mauvais encore à mon félin qui en profita pour faire de même, avec sa patte arrière, derrière ses oreilles, comme par mimétisme. Lui aussi était anxieux, dans mon dos. Mais parce qu'il sentait une présence.

Je ne réagis pas au tutoiement. Beaucoup d'adolescents me tutoyaient, ici. Il commençait certes à s'en éloigner, vu son âge, mais je n'en tins pas rigueur. Par contre…

“Il s'agit simplement de la procédure. Je ne cherche pas à vous piéger. Je tiens d'ailleurs à vous informer que je suis tenue au secret médical, donc s'il y a des informations que vous ne souhaitez pas que je partage, ce sera respecté. Sauf s'il y a un danger. Bien entendu.”, déclarais-je un peu plus fermement. “Même s'il n'y a rien à signaler, ce sera attesté, au moins. Dans le cas contraire, cela pourrait servir si vous commettez une erreur professionnelle. Vous serez plus facilement pardonné d'avoir cassé une assiette si vous avez un poignet fragile, par exemple.”

C'était une image. Mais en gros, s'il avait des handicaps, le travail pourrait être aménagé pour que tout se passe pour le mieux. Ou alors, s'il venait à se prendre la tête avec un collègue et le menacer au couteau sous un accès de colère, certains troubles pourraient le “““pardonner””” et lui éviter de passer par la case prison. Éventuellement. C'étaient des risques à éviter. …Très rares, peut-être trop pour que je l'évoque.


 HRP ça va pas trop dans la tête...
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Le cerveau rationnel de Vici savait déjà que ce n’était qu’une procédure. Comme il savait que Kitori ne faisait que son travail, et que ses yeux pourpres inquisiteurs ne cherchaient pas pour trouver ce petit défaut, cette défaillance de son corps ou de son esprit, ou même des deux. Comme il savait aussi qu’elle ne trahirait pas quelque secret — Vanille n’était pas comme ça, il n’avait pas ce regard jauni par le vice, il était blanc comme un ange. Il semblait même que ce soit paradoxalement l’inverse, finalement ; et comme la psychiatre le disait elle-même, il n’était ni le premier, ni le dernier à se retrouver sur cette chaise, à se poser mille et une questions. Probablement à se gratter la peau à un endroit ou à un autre pour se concentrer sur ça, et pas sur les pensées qui éclataient à la surface telles des Magicarpe essayant vainement de gober un reflet de lune ambrée.

Ceci dit, le fait de savoir toutes ces choses ne le convainquit pas.

Le kalaharien était un paranoïaque — c’était inclus, avec les yeux fauve passés à la machine et les cheveux châtains, dans le lot génétique qu’il avait hérité de son père — ; et la paranoïa était une ennemie coriace. Une Migalos tentaculaire qui se baladait dans les recoins de son esprit, et qui attrapait et tordait de ses longues pattes chaque mot de Kitori. Tu l’as entendu, ios àrd. Tu es un danger. Tu vas commettre une erreur. Et tes erreurs font mal. Mais tu le savais déjà, n’est-ce pas ?

Difficile d’imaginer que cette femme à la chevelure violette si longue, au visage si entretenu, puisse concevoir ce même type de pensées.

Pour être honnête, le regard du Miaouss ne rassurait pas vraiment. Il ne dit rien — parce que tenter d’expliquer pourquoi le chat noir le mettait mal à l’aise, était bien la dernière des dernières des choses qu’il avait envie de raconter —, mais il ferma les doigts sur sa peau, luttant contre l’envie de gratter plus profondément, en voyant le félin l’imiter. Il aurait presque senti le goût du sang rouge remonter dans sa gorge.

Aliu n’était pas sortie de sa cachette, mais elle n’en avait pas besoin. Les Spectres — au même titre que les Pokémon Psy — avaient cet avantage certain du sixième sens. Ce qui n’était pas plus mal, puisque ce vassal était somme toute assez primitif, dans le domaine des cinq sens. Et le Miaouss, en dépit de sa fourrure couleur d’ébène, qui le faisait ressembler aux Léopardus jadis vénérés, n’était qu’un vulgaire type Normal. La Tutafeh pouvait donc parfaitement pousser sa pensée jusqu’à lui, juste une petite onde taquine au-dessus de ses poils, comme une caresse. L’air de dire : si tu veux te frotter à moi, vas-y. Elle ne donnerait pas le premier coup … Mais elle saurait le rendre si besoin.

Dans le doute, Vici fit donc ce qu’il savait faire de mieux, une technique maintes fois éprouvée avec succès : il se contenta de hocher la tête avec peut-être un peu trop de force dans le mouvement, suivant les explications de Kitori. Et ferma sa gueule.

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