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Solstice Preskian
Agente d'accueil du Refuge de l'Harmonie
Mar 30 Avr - 19:29
Come back here.
« Allez Galvaran ! On a bien joué, on a bien rigolé, maintenant tu reviens là ! »
Tant bien que mal, tu essaies d’être autoritaire. Tu essaies de te faire écouter, d’ordonner. Tu essaies de sonner la fin de la récré. La fin de la journée même à ce stade là. C’est qu’il commence à se faire tard. Pas assez pour que le soleil soit couché. Mais suffisamment pour que l’heure de retrouver ton appartement soit dépassée de plusieurs dizaines de minutes déjà. Malheureusement pour toi, certains pokémons ont tendance à être relativement joueurs, voire même à être de véritables petits filous.
« Je compte jusqu’à trois !! Un…»
C’est le cas de ce Galvaran par exemple. Le chapardeur de donuts dont la police a décidé de se débarrasser pour cet incident. Pauvre petit. Ton cœur se serre quand tu penses à tous ces êtres abandonnés pour une raison, à tes yeux, absurde. Alors du mieux que tu peux, tu essaies de les réconforter, de jouer avec eux, de leur apporter de l’amour, quand bien même il s’agisse de chenapan dans son genre.
« Deux… »
À la base, tu devais simplement aller te changer. Retirer ton uniforme plein de terre et de poils de pokémons pour remettre tes vêtements de tous les jours avant de vérifier que tout le monde était bien en sécurité, dans son enclos, et de fermer le Refuge pour la nuit. Oui mais ça c’était sans compter sur le voleur notoire. En sous-vêtements dans le vestiaire, narguée par le Galvaran qui s’amuse à te faire gambader derrière lui, détenteur de ton t-shirt. Tu ne sais pas vraiment comment il est arrivé là, ce petit démon. Sans doute qu’il s’est faufilé juste derrière toi. Tu sais qu’il veut juste jouer, tu sais que ses intentions ne sont pas mauvaises. Mais, bon, quand même. S’il pouvait te rendre tes vêtements ce serait sympa.
« Tro… »
Tu n’as pas le temps de terminer ton décompte que la clochette de la porte retentit. Pendant un instant, tu ne dis rien, muette presque interdite. Ton regard croise simplement celui du Galvaran qui s’est arrêté de courir partout. Sa curiosité le rattrape. Abandonnant son butin, pour ton plus grand soulagement, il quitte le vestiaire et se presse jusqu’à l’accueil.
« Un instant ! J’arrive ! »
Que tu cries à la personne qui vient d’entrer, t’habillant à la hâte.
KoalaVolantTant bien que mal, tu essaies d’être autoritaire. Tu essaies de te faire écouter, d’ordonner. Tu essaies de sonner la fin de la récré. La fin de la journée même à ce stade là. C’est qu’il commence à se faire tard. Pas assez pour que le soleil soit couché. Mais suffisamment pour que l’heure de retrouver ton appartement soit dépassée de plusieurs dizaines de minutes déjà. Malheureusement pour toi, certains pokémons ont tendance à être relativement joueurs, voire même à être de véritables petits filous.
« Je compte jusqu’à trois !! Un…»
C’est le cas de ce Galvaran par exemple. Le chapardeur de donuts dont la police a décidé de se débarrasser pour cet incident. Pauvre petit. Ton cœur se serre quand tu penses à tous ces êtres abandonnés pour une raison, à tes yeux, absurde. Alors du mieux que tu peux, tu essaies de les réconforter, de jouer avec eux, de leur apporter de l’amour, quand bien même il s’agisse de chenapan dans son genre.
« Deux… »
À la base, tu devais simplement aller te changer. Retirer ton uniforme plein de terre et de poils de pokémons pour remettre tes vêtements de tous les jours avant de vérifier que tout le monde était bien en sécurité, dans son enclos, et de fermer le Refuge pour la nuit. Oui mais ça c’était sans compter sur le voleur notoire. En sous-vêtements dans le vestiaire, narguée par le Galvaran qui s’amuse à te faire gambader derrière lui, détenteur de ton t-shirt. Tu ne sais pas vraiment comment il est arrivé là, ce petit démon. Sans doute qu’il s’est faufilé juste derrière toi. Tu sais qu’il veut juste jouer, tu sais que ses intentions ne sont pas mauvaises. Mais, bon, quand même. S’il pouvait te rendre tes vêtements ce serait sympa.
« Tro… »
Tu n’as pas le temps de terminer ton décompte que la clochette de la porte retentit. Pendant un instant, tu ne dis rien, muette presque interdite. Ton regard croise simplement celui du Galvaran qui s’est arrêté de courir partout. Sa curiosité le rattrape. Abandonnant son butin, pour ton plus grand soulagement, il quitte le vestiaire et se presse jusqu’à l’accueil.
« Un instant ! J’arrive ! »
Que tu cries à la personne qui vient d’entrer, t’habillant à la hâte.
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Anthéa Aelius
Ranger Autoproclamée
Mer 1 Mai - 17:37
Comme back here ft Solstice Preskian
J’ai toujours eu une bonne intuition et je l’ai toujours suivi au mieux. Je dois paraître folle aux yeux de certains, mais jusqu’à maintenant, je ne l’ai jamais vraiment regrettée, alors je la suis encore. Je decide donc de faire le voyage, sans vraiment savoir où cette intuition va me mener, je laisse le hasard faire. Elle est assez forte pour me faire prendre le train alors que j’ai le mal des transports… Avec mon air pale, certaine me demande comment je vais, mais dès que je me mets à signer, finalement, ils continuent leur chemin sans chercher à faire des efforts. Si je tiens le coup, c’est bien grâce à mon Kirlia. ||Arrive bientôt. Courage mon amie!||
J’apprécie les encouragements et je lui tapote gentiment la tête. Il se laisse même prendre dans les bras. Je le serre contre moi, ça m’apaise un peu. Puis, j’ai cette espèce de déclic et je sors du transport. Je dois quand même prendre une bonne dizaine de minute avant de m’en remettre.
Cette intuition me mène jusqu’à Heian et mes pas me porte jusqu’à un refuge pokémon. Des pokémons apparemment abandonnés par leur dresseur pour diverse raison et certaines vraiment pitoyables. Mon intuition, c’était un appelle d’un pokémon? D’aussi loin que j’étais? Après un léger doute, comme il se fait tard, c’est peut-être fermer, mais je fini par franchir les portes.
Finalement, le refuge est encore ouvert. Je suis soulagé, je n’aurais pas voulu faire tout ce chemin pour rien. Enfin, j’aurais dormis à la belle étoile et je serai repassé, mais pas besoin.
À l’accueil, il n’y a personne, mais heureusement, la clochette de la porte a annoncé mon arrivée et j’ai pu entendre une voix féminine dire; ‘’j’arrive’’. Alors j’attends. Une fois devant moi, je signe ma demande. «Bonjour, je peux passer voir quel pokémon il y a ici? » Je commence toujours en signant, comme ça je tomberais peut-être un jour devant quelqu’un qui comprend la langue des signes.
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Solstice Preskian
Agente d'accueil du Refuge de l'Harmonie
Sam 4 Mai - 14:28
Come back here.
Le garnement se précipite jusqu’à l’accueil. Rapidement, il monte sur le comptoir. De son oeil curieux, il observe la femme qui lui fait fasse ainsi que son Tarsal. Tu ne mets pas longtemps avant d’arriver toi aussi. Un instant pour t’habiller puis tu es là. Souriante et accueillante malgré l’heure tardive de cette visite. C’est que le Refuge est censé être fermé depuis un petit moment déjà. Mais après tout, personne ne t’attend chez toi. Tu n’es pas pressée, loin de là. Fatiguée peut-être un peu mais ce n’est rien.
Alors que tu t’apprêtes à ouvrir la bouche pour lui demander ce que tu peux bien faire pour l’aider, tu la vois commencer à signer. Oh. Tu ne t’y attendais pas, il faut bien l’avouer. Malgré tout, ton sourire ne fane pas, au contraire. Tu mets un point d’honneur à ce que tout le monde se sente le bienvenue ici. Que ce refuge puisse être un havre de paix pour les pokémons comme pour les humains dans ce monde tourmenté.
« Et bien, j’allais fermer mais je peux faire une exception pour vous. »
Réponds-tu en signant à ton tour. Grande sœur d’un adolescent malentendant, tu as appris à communiquer avec cette langue que trop peu de personnes connaissent. Comme si naître dans un bidonville n’était pas assez difficile, l’univers a voulu qu’il ne puisse pas entendre. Si bien que ses études, déjà peu longues à Oma-Oma, ont été encore plus écourtées à cause de son handicap. Si seulement les gens pouvaient comprendre à quel point il est intelligent quand il s’exprime. Mais non. C’est demander trop d’efforts aux communs des mortels. Il a qu’à écrire sur un bout de papier. Toujours à lui de s’adapter. Pauvre Bellamy.
Virevoltant de toute sa légèreté, Cinna vient se poser sur le sommet de ton crâne. Elle est si légère que tu ne la sens même pas réellement. S’accrocher dans tes cheveux pour être certaine de ne pas s’éloigner trop de toi en cas de coup de vent, c’est sa nouvelle habitude. Une habitude qui te fait fondre. La Doudouvet observe elle aussi le petit échange entre cette femme et toi. Mais surtout, elle observe le Galvaran que tu viens d’attraper dans tes bras afin de le descendre délicatement du comptoir.
« Venez, suivez moi, les enclos sont de ce côté. »
Tu signes à nouveau, lui indiquant le chemin à suivre.
KoalaVolantAlors que tu t’apprêtes à ouvrir la bouche pour lui demander ce que tu peux bien faire pour l’aider, tu la vois commencer à signer. Oh. Tu ne t’y attendais pas, il faut bien l’avouer. Malgré tout, ton sourire ne fane pas, au contraire. Tu mets un point d’honneur à ce que tout le monde se sente le bienvenue ici. Que ce refuge puisse être un havre de paix pour les pokémons comme pour les humains dans ce monde tourmenté.
« Et bien, j’allais fermer mais je peux faire une exception pour vous. »
Réponds-tu en signant à ton tour. Grande sœur d’un adolescent malentendant, tu as appris à communiquer avec cette langue que trop peu de personnes connaissent. Comme si naître dans un bidonville n’était pas assez difficile, l’univers a voulu qu’il ne puisse pas entendre. Si bien que ses études, déjà peu longues à Oma-Oma, ont été encore plus écourtées à cause de son handicap. Si seulement les gens pouvaient comprendre à quel point il est intelligent quand il s’exprime. Mais non. C’est demander trop d’efforts aux communs des mortels. Il a qu’à écrire sur un bout de papier. Toujours à lui de s’adapter. Pauvre Bellamy.
Virevoltant de toute sa légèreté, Cinna vient se poser sur le sommet de ton crâne. Elle est si légère que tu ne la sens même pas réellement. S’accrocher dans tes cheveux pour être certaine de ne pas s’éloigner trop de toi en cas de coup de vent, c’est sa nouvelle habitude. Une habitude qui te fait fondre. La Doudouvet observe elle aussi le petit échange entre cette femme et toi. Mais surtout, elle observe le Galvaran que tu viens d’attraper dans tes bras afin de le descendre délicatement du comptoir.
« Venez, suivez moi, les enclos sont de ce côté. »
Tu signes à nouveau, lui indiquant le chemin à suivre.
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Anthéa Aelius
Ranger Autoproclamée
Dim 5 Mai - 16:17
Comme back here ft Solstice Preskian
Alors si je m’attendais à ça, mais alors là pas du tout. J’ai eu une réponse dans la même langue que moi. Sur le coup, c’est con, mais je n’ai pas réagis autre que de cligner rapidement des yeux de stupéfaction. Normalement, il n’y a que les gens de Kilauea, mon village natal, qui peut me répondre. Finalement, c’est Kirlia qui me donne un petit coup sur la jambe pour me sortir de mon espèce d’admiration! « Tu sais signer!!! Je m’y attendais pas!»
C’est la première chose qui me vient à l’esprit à répondre en premier. C’est après que je réalise qu’elle dit être prête à faire une exception même si le refuge est fermé à cet heure tardive. « C’est vrai? C’est vraiment sympa!! » Je garde pour moi que j’ai juste suivi mon intuition sur un pokémon qui m’appelle. Je ne voudrais pas avoir l’air trop folle alors que j’ai devant moi une des rare personne qui sait signer.
Je pourrais lui dire que je ne suis pas sourde, qu’elle peut parler normalement, mais je veux apprécier ce rare silence plus qu’agréable qu’est une discussion signer. Je me contente d’observer un peu le pokémon sur sa tête, avec des couleurs différente de son espèce et la voir ensuite descendre avec un Galvaran dans les mains. « Je te suis! »J’avais hâte de voir quel pokémon il y avait au refuge.
Devant le premier enclos, je vue un Débugant, mais ce n’était pas lui. Ensuite un Funécire et un Rhinocorne. Je hochais de la tête, non. Ce n’était pas eux. Je le sentais, mon intuition m’avait guidé jusqu’ici et elle me disait que le pokémon que je cherchais n’était pas dans ces enclos. « Est-ce que je peux voir les pokémons qui ne sont pas encore réhabilitées pour l’adoption? S’il te plaît! »
Je sais bien qu’ici il ne montre que ceux qui sont prêt à être adopter, j’espérais qu’elle fasse une exception aussi pour ça alors que le refuge est fermé. Il se pourrait très bien aussi que je me sois trompé et que je n’en adopte aucun.
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Solstice Preskian
Agente d'accueil du Refuge de l'Harmonie
Lun 6 Mai - 19:03
Come back here.
Sa réaction t’arrache un sourire timide. Malheureusement, il faut l’avouer, tu n’es pas vraiment surprise qu’elle soit étonnée. Tu as l’habitude de voir ton petit frère avoir le même genre de réaction. Une réaction qui ne devrait pas avoir lieu. Ça ne devrait pas être si merveilleux de connaître le langage des signes. Ça devrait être monnaie courante. Au minimum que l’on enseigne des bases dans les écoles. Mais non, bien sûr. Ce serait bien trop simple. Bien trop beau. Ça changera, un jour. Tu gardes espoir. Tu gardes espoir malgré le temps qui passe.
« Mon frère est sourd. J’ai appris grâce à lui. »
Sans doute que si ce n’était pas pour Bellamy, toi non plus tu n’aurais jamais su signer. Tu n’es pas plus différent qu’une autre après tout. Tu veux d’un monde beau, harmonieux, en paix. Mais si tu avais eu une vie différente, aurais-tu tout de même fait autant d’efforts ?
Ton sourire ne se fane pas devant tout cet enthousiasme. Bien au contraire à vrai dire. Techniquement, tu n’as pas vraiment le droit de faire d’exception. L’heure c’est l’heure. Pourtant toi, tu pars toujours plus tard de toute façon. Tu restes pour t’occuper des pokémons. Pour leur donner de l’attention. Surtout à ceux qui n’ont pas la chance d’être bien vu, chouchoutés par les visiteurs. Tu te souviens encore si clairement de ce pauvre Tarinor qui semblait ne vouloir qu’amour et affection mais pour lequel les dresseurs n’avaient que de moquerie. Puis un jour, il a été adopté par une vieille dame. Un jour plein d'émotions qui t’a donné tant d’espoir pour la suite.
Le galvaran trottine derrière vous, tout curieux, tout heureux. Après tout, le petit chenapan grappille des minutes de liberté, forcément qu’il est content. Enclos après enclos, vous vous arrêtez devant les pokémons. Tu prends le temps d’expliquer l’histoire de chacun lorsque tu la connais. Parfois, vous ne savez pas d’où ils viennent. Parfois, ils se trainent ici eux-même. Ou bien ils sont déposés dans un carton, une cage, attaché à un piquet devant le refuge. Toutes les histoires ne sont pas triste mais… ça en reste d’assez loin une majorité.
Tes yeux s’écarquillent un peu. Les pokémons pas réhabilités ? Vous n’êtes pas censé faire visiter cette section à n’importe qui. Seulement des professionnels y ont accès en général. Mais… vous n’êtes que toutes les deux, il est tard, qui le saura ? Après un instant d’hésitation qui pourrait sembler comme étant une éternité, tu finis par acquiescer.
« Je n’ai pas vraiment le droit, alors garde ça secret d’accord ? »
Sans attendre plus longtemps, tu l’amènes dans une pièce un peu plus en arrière où se trouvent des pokémons malades, blessés, agressifs ou trop jeunes pour être adoptés.
KoalaVolant« Mon frère est sourd. J’ai appris grâce à lui. »
Sans doute que si ce n’était pas pour Bellamy, toi non plus tu n’aurais jamais su signer. Tu n’es pas plus différent qu’une autre après tout. Tu veux d’un monde beau, harmonieux, en paix. Mais si tu avais eu une vie différente, aurais-tu tout de même fait autant d’efforts ?
Ton sourire ne se fane pas devant tout cet enthousiasme. Bien au contraire à vrai dire. Techniquement, tu n’as pas vraiment le droit de faire d’exception. L’heure c’est l’heure. Pourtant toi, tu pars toujours plus tard de toute façon. Tu restes pour t’occuper des pokémons. Pour leur donner de l’attention. Surtout à ceux qui n’ont pas la chance d’être bien vu, chouchoutés par les visiteurs. Tu te souviens encore si clairement de ce pauvre Tarinor qui semblait ne vouloir qu’amour et affection mais pour lequel les dresseurs n’avaient que de moquerie. Puis un jour, il a été adopté par une vieille dame. Un jour plein d'émotions qui t’a donné tant d’espoir pour la suite.
Le galvaran trottine derrière vous, tout curieux, tout heureux. Après tout, le petit chenapan grappille des minutes de liberté, forcément qu’il est content. Enclos après enclos, vous vous arrêtez devant les pokémons. Tu prends le temps d’expliquer l’histoire de chacun lorsque tu la connais. Parfois, vous ne savez pas d’où ils viennent. Parfois, ils se trainent ici eux-même. Ou bien ils sont déposés dans un carton, une cage, attaché à un piquet devant le refuge. Toutes les histoires ne sont pas triste mais… ça en reste d’assez loin une majorité.
Tes yeux s’écarquillent un peu. Les pokémons pas réhabilités ? Vous n’êtes pas censé faire visiter cette section à n’importe qui. Seulement des professionnels y ont accès en général. Mais… vous n’êtes que toutes les deux, il est tard, qui le saura ? Après un instant d’hésitation qui pourrait sembler comme étant une éternité, tu finis par acquiescer.
« Je n’ai pas vraiment le droit, alors garde ça secret d’accord ? »
Sans attendre plus longtemps, tu l’amènes dans une pièce un peu plus en arrière où se trouvent des pokémons malades, blessés, agressifs ou trop jeunes pour être adoptés.
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Anthéa Aelius
Ranger Autoproclamée
Jeu 9 Mai - 14:11
Comme back here ft Solstice Preskian
Je me demandais justement où elle avait appris à signer. Je me doutais qu’il s’agissait d’un proche, son frère. J’apprécie beaucoup aussi le fait qu’elle ait dit ‘’grâce’’ à son frère et pas ‘’a cause’’ de son frère! Je me demande s’il est juste muet comme moi, mais c’est peu probable. Très souvent, sourd-muet ça vient ensemble. Je suis un rare cas de mutisme. Une déformation de mes cordes vocales. Probablement qu’avec une chirurgie je pourrais parler, mais ça coute cher et je n’ai pas nécessairement les moyens, ni l’envie de passer sous le bistouri. Je n’aime déjà pas tant les villes, alors on oublie les gros hôpitaux!
« C’est chouette la famille. Je n’ai pas de frères ou de sœurs, mais la majorité les gens du village où j’ai grandis connaissent la langue. C’est un petit village, alors tout le monde se connais. »
Je ne peux m’empêcher de me demander si c’est parce qu’on a sympathisé avec la langue des signes si elle accepte de me faire voir les pokémons alors que le refuge est supposé être fermer ou si elle aurait accepté pour n’importe qui. De toute façon, je ne vais pas m’en pleindre. Je la suis à l’arrière accompagné de mon Kirlia télépathe. Il sonde le petit Galvaran qui trottine derrière la jeune fille. Lui aussi est un pokémons du refuge, son humeur dit qu’ils sont bien traités ici.
Après avoir fait le tour, je ne trouve pas le pokémon que je cherchais. Je ne sais pas lequel je cherche, sinon il serait plus facile de demander directement. J’attends d’avoir ce déclic, ce petit feeling qui va me dire qu’elle est le pokémon qui a besoin de moi. Alors, je demande à voir ceux qui ne sont pas prêts pour l’adoption. Puis après un petit moment d’hésitation, elle accepte. « Je serais muette comme une tombe! » Signais-je ironiquement alors que je ne peux pas ‘’parler’’.
Quelques mètres plus loin, on se retrouve à l’arrière dans une autre pièce divisée différemment de celle des enclos. Des enclos plus petits et verrouillés pour certain. Dans le regard des pokémons, je perçois une certaine haine et colère et pour d’autre une certaine crainte et beaucoup d’anxiété. Imbéciles d’humains qui ne savent pas prendre soins d’eux comme il faut… Ça me frustre de voir ça. J’en sers les poings pour contrôler ma colère naissante, puis je prends une grande inspiration avant d’expirer pour me calmer. « Il y en a plus que je pensais… Ça me rend… triste et en colère. Tu connais l’histoire de chacun? Comment ils sont arrivés ici et tout? Tu veux bien me parler de ceux que tu sais. » Peut-être que ça m’aidera à savoir lequel m’a ‘’appeler’’ ici. Je les prendrais tous avec moi si je le pouvais.
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Solstice Preskian
Agente d'accueil du Refuge de l'Harmonie
Sam 11 Mai - 22:43
Come back here.
Un sourire étire tes fines lèvres lorsque tu penses à ta fratrie. C’est qu’ils te manquent atrocement tous les quatres. Tu as toujours eu du mal à imaginer ta vie sans eux. Et même maintenant que tu es loin, ce n’est toujours pas simple. Tu es l’aînée, tu as cette impression de devoir quelque chose. D’être obligée d’être présente. De les soutenir. De t’occuper d’eux. Mais tu es partie. Tu es partie et maintenant tu as plutôt l’impression de les avoir abandonnés.
« On est cinq. Trois filles et deux garçons. Je suis la plus vieille. » Signes-tu avant de reprendre. « Tu viens d’où ? »
Tu demandes. Curiosité ou bien simple tentative de faire la discussion. Pas super bavarde en règle générale, tu écoutes plus que tu ne parles dirons nous. Tu n’es pas habituellement le genre de personne qui va venir poser des questions sur la vie d’autrui. En revanche, si la personne en question veut parler, tu as deux oreilles. Ou bien ici, deux yeux. Mais tu ne sais pas, cette femme t’intrigne. Tout comme tu te sens étonnamment connectée. À l’aise. C’est loin d’être le cas avec tout le monde.
Sa remarque t’arrache un gloussement un peu caché. Comme si tu n’osais pas vraiment rire de sa blague. Après tout, tu ne la connais pas. Tu imagines que le second degré était fait exprès mais si ce n’était pas le cas, il serait malvenu de rire. Tu n’as pas envie qu’elle pense que tu te moques d’elle, loin de là même.
Finalement, ton visage change. La tristesse s’y lit malgré ton sourire figé. Oh, toi aussi tu es en colère. Tu bouillonnes. Enfin, ce serait le cas si tu savais reconnaître tes émotions. Si tu savais les laisser parler. Ces pauvres pokémons, abandonnés, maltraités. Ça t’enrage et tu ne sais pas comment l’exprimer.
« C’est important pour moi de connaître toutes les histoires. Donc, oui. » Tu acquiesces doucement avant de t’approcher de la cage d’un Magirêve tout mélancolique. « Ses anciens propriétaires ont eu un bébé. Et le bébé ne faisait que pleurer, il ne faisait pas ses nuits, rien. Alors ils s’en sont pris à lui, persuadés qu’il était jaloux et qu’il avait placé l’enfant sous une incantation terrifiante, ils ont essayé de s’en débarrasser. Heureusement, un voisin est arrivé à temps en entendant le grabuge. C’est pourtant un être adorable. Il ne crie jamais, ne cause aucune hallucination, aucun problème. Il est juste tellement effrayé par les humains qu’on ne peut pas le mettre à l’adoption pour l’instant. »
Ton cœur se serre pour chaque pokémon présent ici. Tu préférerais tellement ne pas avoir ce travail. Qu’il n’existe tout simplement pas. Que le monde n’ait pas besoin de refuge. Une utopie. D’un geste du poignet, tu montres une cage dans laquelle résident deux pokémons qui ne semblent pas vouloir se détacher l’un de l’autre. Un Charmina et une Kungfouine.
« Eux sont les victimes d’un trafic de pokémons de la Mafia. Pour être plus précise, comme ce sont des pokémons combat, ils n’ont rien trouvé de mieux que de les forcer à se battre pour ensuite parier sur eux. Je n’en sais pas beaucoup plus, puisque la police n’a pas voulu nous dévoiler trop d’informations mais eux deux sont inséparables. Pour l’adoption c’est pas l’idéal mais au moins ils se soutiennent. »
Puis finalement, tu te tournes vers une autre salle, plus petite, juste à côté.
« On appelle cet endroit la maternité. On s’occupe des œufs dont les gens se séparent ou trouvent et on prend soin des petits jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour être adoptés. »
KoalaVolant« On est cinq. Trois filles et deux garçons. Je suis la plus vieille. » Signes-tu avant de reprendre. « Tu viens d’où ? »
Tu demandes. Curiosité ou bien simple tentative de faire la discussion. Pas super bavarde en règle générale, tu écoutes plus que tu ne parles dirons nous. Tu n’es pas habituellement le genre de personne qui va venir poser des questions sur la vie d’autrui. En revanche, si la personne en question veut parler, tu as deux oreilles. Ou bien ici, deux yeux. Mais tu ne sais pas, cette femme t’intrigne. Tout comme tu te sens étonnamment connectée. À l’aise. C’est loin d’être le cas avec tout le monde.
Sa remarque t’arrache un gloussement un peu caché. Comme si tu n’osais pas vraiment rire de sa blague. Après tout, tu ne la connais pas. Tu imagines que le second degré était fait exprès mais si ce n’était pas le cas, il serait malvenu de rire. Tu n’as pas envie qu’elle pense que tu te moques d’elle, loin de là même.
Finalement, ton visage change. La tristesse s’y lit malgré ton sourire figé. Oh, toi aussi tu es en colère. Tu bouillonnes. Enfin, ce serait le cas si tu savais reconnaître tes émotions. Si tu savais les laisser parler. Ces pauvres pokémons, abandonnés, maltraités. Ça t’enrage et tu ne sais pas comment l’exprimer.
« C’est important pour moi de connaître toutes les histoires. Donc, oui. » Tu acquiesces doucement avant de t’approcher de la cage d’un Magirêve tout mélancolique. « Ses anciens propriétaires ont eu un bébé. Et le bébé ne faisait que pleurer, il ne faisait pas ses nuits, rien. Alors ils s’en sont pris à lui, persuadés qu’il était jaloux et qu’il avait placé l’enfant sous une incantation terrifiante, ils ont essayé de s’en débarrasser. Heureusement, un voisin est arrivé à temps en entendant le grabuge. C’est pourtant un être adorable. Il ne crie jamais, ne cause aucune hallucination, aucun problème. Il est juste tellement effrayé par les humains qu’on ne peut pas le mettre à l’adoption pour l’instant. »
Ton cœur se serre pour chaque pokémon présent ici. Tu préférerais tellement ne pas avoir ce travail. Qu’il n’existe tout simplement pas. Que le monde n’ait pas besoin de refuge. Une utopie. D’un geste du poignet, tu montres une cage dans laquelle résident deux pokémons qui ne semblent pas vouloir se détacher l’un de l’autre. Un Charmina et une Kungfouine.
« Eux sont les victimes d’un trafic de pokémons de la Mafia. Pour être plus précise, comme ce sont des pokémons combat, ils n’ont rien trouvé de mieux que de les forcer à se battre pour ensuite parier sur eux. Je n’en sais pas beaucoup plus, puisque la police n’a pas voulu nous dévoiler trop d’informations mais eux deux sont inséparables. Pour l’adoption c’est pas l’idéal mais au moins ils se soutiennent. »
Puis finalement, tu te tournes vers une autre salle, plus petite, juste à côté.
« On appelle cet endroit la maternité. On s’occupe des œufs dont les gens se séparent ou trouvent et on prend soin des petits jusqu’à ce qu’ils soient assez vieux pour être adoptés. »
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Anthéa Aelius
Ranger Autoproclamée
Ven 17 Mai - 13:53
Comme back here ft Solstice Preskian
Dévoilant que je suis fille unique et que je viens d’un petit village, j’apprends qu’elle est l’ainée de deux autres sœurs et deux autres frères. Ça doit en faire du monde dans une maison! « J’ai grandis à Kilauea, j’ai été adopté. Je crois que je suis née à Oma-Oma sinon, mais rien de vraiment certain. J’ai été ‘’trouver’’ par des pokémons! » C’est un peu fou comme histoire, elle n’est pas obligé de me croire, enfin, c’est que je ne me soucis pas de si elle me croit ou pas. Le plus important, c’est que moi je le sais.
« Et toi? Tu viens d’où? Tu vis dans le coin? » Continuais-je à signer. C’est rare que je rencontre des gens qui savent signer, alors ça me ferait plaisir de réussir à lié une amitié pour une fois avec un humain, au lieu d’un pokémon.
Le tour des enclos est rapidement fait et elle veut bien me montrer ceux qui ne sont pas prêts pour l’adoption. Puis, je demande si elle connait l’histoire de chacun. Ça me touche de voir que oui, que c’est important pour elle. Ça suffit à apaiser ma colère un peu et à faire naître un doux sourire sur mon visage. Je l’écoute ensuite raconter l’histoire du Magirêve, c’est malheureusement commun l’abandon d’un pokémon a cause de l’arrivée d’un enfant. Pourtant, les pokémons ont tant a apporter aux développement des enfants… À avoir si peur d’eux… Il serait peut-être plus heureux dans la nature, dans un environnement adapté. « Est-ce que certain peuvent être relâché dans la nature dans leur bon environnement? Parfois, leur rendre la liberté c’est un plus beau cadeau que de les réhabiliter aux humains. » Mes pokémons sont libres de partir quand ils le veulent et de revenir quand ils le veulent. Je ne brime pas leur liberté.
La seconde histoire me fend tout autant le cœur. Des pokémons pour les combats illicites par des braconniers. Ils leurs faudra un moment avant de se détendre, mais au moins ensemble, ils se sentent mieux que séparer. « Je suis contente de voir qu’on ne tente pas de les séparer. C’est leur seul réconfort en ce moment. Il faut leur laisser beaucoup de temps et d’espace. Ils finiront par voir qu’ici ils sont bien traités! » J’aime bien le refuge, il respecte les pokémons tout comme… Ah! « Pardon! J’ai oublié de me présenter! Anthea! Et toi? » C’est la base pourtant.
Finalement, après avoir son prénom, on passe devant ‘’la maternité’’. C’est le seul coin joyeux si on peut dire ainsi. Pas de maltraitance, juste des œufs à éclore. Et enfin, le déclic que je cherchais vient de se faire. Sans en demander l’autorisation, je rentre dans la maternité et je me plante devant un œuf bien précis. Quelque chose d’incroyable se passe également au même moment, comme s’il m’attendait, l’œuf commence à s’agiter et à craquer. « Il va éclore!! » Signais-je rapidement. J’avais trop hâte de voir ce qui allait en sortir!
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