En plus de son rôle de ...trafiquant, Madoka s’occupe d’autre choses, au sein de la Jaspe. Cette fois-ci, il doit récupérer des informations sur une (probable) cible de la Jaspe. Le festival est une excuse parfaite, en plus, c’est la seconde fois qu’il y va ! Sa chemise aux motifs de Pichu, trop grande pour lui à cause de son modèle réduit, est assez simple, n’attirant pas trop l’attention des autres.
Arrivé sur les lieux, il prend un peu de temps à localiser le stand de Bubble tea, et surtout, les danseuses : s’il est ici, c’est bel et bien pour l’une d’entre elle. Parce qu’il doit lui arracher des informations qui, sans que la femme n’en ai conscience, pousserait peut-être la Jaspe à éliminer son mari. Madoka, lui, ça ne l’importe pas vraiment.

Puis, tant qu’il est là, autant profiter un peu des festivités, non ? Il n’arrive toujours pas à voir le district de Koyô d’une façon neutre ; son cerveau déterre toujours des souvenirs à la sombre couleur vermeil. Pourtant, il fait comme si tout ceci ne l’atteint pas – c’est comme ça qu’il a toujours fonctionner.  
Encore une fois, il monte sur un banc, pour bien vérifier sur son holomontre que c’est bien sa cible :  pas de toute, c’est elle. Il saute au sol et se fait un passage entre les gens agglutinés.

Enfin, il arrive face à tout ce monde, et regarde de droite à gauche : il va devoir jouer au barman, probablement, s’il veut ne serait-ce avoir la chance de lui parler. Il s’approche du bar, et ses pas maladroits le trahissent enfin. Quelqu’un le pousse – un Pokémon ou un humain, peu-importe, et le Kalaharien n’a pas d’autre choix que de se rattraper à la première chose (personne) prêt de lui. Une jeune femme aux cheveux verts, qui n’a malheureusement pas eu la chance de réceptionner sa boisson. Son haut est malencontreusement un peu mouillé, et Madoka se maudit d’attirer ainsi l’attention sur lui. Enfin, ce n’est pas si mal – ça lui fait une excuse.

« Excuse-moi ! Je suis un peu maladroit. » Il ramasse les premiers essuie-tout qu’il trouve et lui donne. « Je ne suis pas habitué à tant de monde. » Il marque une pause ; « Tu aides dans ce stand, je suppose ? Je me sens presque forcé de te donner un coup de main, maintenant. » Sa voix est tranquille, douce, ne trahissant en rien ses intentions malveillantes.
« Je suis Ame, et toi ? » Son alias principal - mais ça, la jeune fille n'allait probablement jamais le savoir.