Dès que les premiers rayons du soleil se lève, Elliott est déjà debout, la main à la pâte. L’hiver, il travaille même dans la pénombre. Il entend les oiseaux chantonner et ça le rend heureux. Il préchauffe ses fours et prépare les viennoiseries populaires du matin, donc les croissants, les chocolatines, les bagels, les pains aux chocolats, les brioches pomme/cannelle, etc.

Pendant que le tout sont dans les fours, il prépare les pâtes pour le lendemain, elles auront le temps de reposer jusqu’en après midi où il les découpera pour former les viennoiseries voulues. Chaque jour se ressemble, il a sa petite routines.

Un peu avant l’ouverture, son seul employé rentre. Il s’occupe principalement de l’avant, gérer la caisse, les clients, remplir les étalages au fur et à mesure qu’Ellie lui donne la nourriture à placer. Le nettoyage, c’est son à Chinchidou qui s’en occupe avec plaisir. De cette façon, notre pâtissier peut s’occuper principalement de ses confections.

Puis, aujourd’hui est un jour un peu spéciale. Il reçoit un jeune homme en stage pour lui montrer le métier. Il a déjà prépare quelque ganaches, crémage et gâteaux à décorée et autre. Elliott a toujours une journée d’avance de mise en place pour lui garantir un roulement et ne manquer de rien. Ouvert 7 jours sur 7, c’est un workholic et on ne le changera pas.

Si le jeune homme s’en sort bien et qu’il a un intérêt pour la pâtisserie, il pourra peut-être l’engager. Prendre un apprenti lui couterait moins cher que d’engager un deuxième pâtissier pour prendre des jours de repos. Elliott n’est pas avare, mais comme son commerce débute, il doit se laisser le temps de voir ses recettes augmenter avant.

D’ailleurs, le jeune homme est en retard. Il espère tout de même qu’il a une bonne raison. Cependant, il ne cille pas plus que ça et il continue à travailler à l’arrière, son employer l’avisera quand il arrivera.

Sa boutique est modeste, simple. Elle ressemble à beaucoup d’autre pâtisserie pour son étalage, une table pour les viennoiseries et une vitrine réfrigérée pour les pâtisseries sucrées et gâteaux. Ce qu’il a de différent, ce sont les quelques tables et chaises qui permettent aux gens de manger sur place en commandant un café. Il a aussi une petite vitrine en plus qui montre les petits chocolats confectionné par ses soins.

Sur un mur, un arrangement très spécial. Il y a deux photos, lui et sa femme et lui et sa fille avant son hospitalisation. Il est écrit à l’intérieur d’un contour noir en forme de cœur sur le mur rosé:

Elliott, à l’arrière boutique, il a très bien entendu le stagiaire arrivé. Il y a qu’un mur fin qui sépare l’avant de l’arrière avec une large ouverture en guise de fenêtres. De cette façon, les clients peuvent aussi voir à l’arrière s’ils veulent en prendre le temps.

Il sait qu’il peut compter sur son employé Yun, qui jusqu’à maintenant ne l’a jamais déçu. Il le laisse accueillir le jeune et lui montrer les lieux, lui indiquant où sont les toilettes et où poser ses affaires tout en lui prêtant un tablier et filet à cheveux pour l’hygiène.

Après une dizaine de minutes, le jeune homme est amené devant Elliott qui l’accueille à son tour. « Merci Yun et bonjour à toi Maxim? Je présume, comme tu es le seul à avoir demander un stage. » Il lui fait une chaleureuse poignée de main. Rien d’intimidant. Elliott est quelqu’un d’accueillant et de chaleureux.

« C’est aussi la première fois que je prends un stagiaire alors ce sera une première pour nous deux. Sinon, tu peux m’appeler Elliott, Ellie, M. Amaury ou chef. Comme tu le sens, je ne suis pas à cheval sur les appellations des gens tant que tu ne me manque pas de respect. » Dit-il avec un clin d’œil amical.

« Avant de commencer, si tu m’en disais un peu plus sur toi. Qu’est-ce que tu aimerais apprendre durant ta semaine de stage? Des expectations? Tes aspirations futures, ce que tu souhaites faire plus tard. Ou encore pourquoi avoir choisi la pâtisserie comme stage? Tu peux être franc, il m’en faut beaucoup pour me contrarier. Et n’hésite pas non plus si tu as des questions c’est un échange, pas un interrogatoire, haha. » Ellie est loin de vouloir l’effrayer. Il veut rendre le petit à l’aise et qu’il passe une bonne semaine.

Comme il l’avait demandé, le jeune homme fut plus que franc avec Elliott. D’ailleurs, le pâtissier en était ravi. Que demande de plus même s’il n’était pas son choix numéro un. Il espérait tout de lui inculquer un peu de passion pour son métier. « Le moins ennuyant, tu veux dire le plus intéressant de ce qui était proposé! » Dit-il avec un clin d’œil taquin. Ellie aime bien taquiner les jeunes, pas méchamment évidemment.

« Ne t’en fait pas pour les engueulades, je ne cri pas. Peu importe le nombre de gaffe que tu feras. Puis le but n’est pas d’en faire ton métiers, mais de seulement de montrer un peu les bases. Ça peu toujours te servir un jour, comme faire craquer les jeunes filles, ça raffole souvent des petites douceurs. Hahaha » Rit-il en tapant amicalement sur l’épaule du jeune Maxim. Il n’y a pas que le cœur des hommes qui se gagne avec la nourriture.

Quant à se remplir la pense, Elliott continue de sourire. Ahh ces jeunes en pousser de croissance. Ellie à bien l’intention der nourrir. Il faut bien qu’il goute et s’il en parle à des amis, ça lui fera un peu de pub mine de rien. « T’inquiète pas tu vas engraisser! Passons au chose sérieuse alors. Je vais te montrer comment on fait des torsades au chocolat. Viens avec moi. »

Elliott lui montre une recette, avec une quantité de farine, d’huile, d’œufs, de sucre et de sel. Pour faire une bonne pâtisserie, il faut commencer par la pâte bien sur. « Tu vas commencer par me mesurer et peser tout les ingrédients sur la liste. Les œufs sont dans le frigidaire. Il en faut 2 douzaines. » Il lui montre où est la farine, la balance, les pichets de 2L et les culs de poule. « Il faut être extrêmement précis dans les mesures. En attendant, je vais continuer le deuxième tour de ma pâte feuilletée. N’hésite pas si tu as des questions et dit moi quand tu as fini. »

Le pâtissier avait raison de mentionner les girls. Il avait bien cerné le young homme et ainsi réussi à capter un peu plus son attention. Enfin, même si Maxim a tout pour plaire aux filles de son âge, avoir un atout de plus dans sa manche c’est toujours bon. Et c’est au tour d’Elliott de rire à s’en décrocher la mâchoire quand Maxim dit avoir un bon métabolisme. « Ça c’est le métabolisme du jeune âge. Tu verras en vieillissant! » Dit-il avec un clin d’œil. Il vaudrait mieux pour lui qu’il prenne l’habitude de s’entraîner un minimum pour garder son corps jeune en vieillissant. Enfin, il ne craint pas vraiment pour le jeune, il n’a pas la peau sur les os à manger autant.

Ellie explique ensuite au gamin comment faire une pate avec les innombrables ingrédients nécessaire. « C’est une excellente question! C’est assez simple en réalité. La cooking et la pastry, c’est semblable et très différent. Pour faire des cakes et de bonnes viennoiseries, la précision est importante pour avoir les résultats attendus. C’est un peu comme une science. Si on n’a pas les bonnes quantités, il y a de forte chance que ça foire. » Espérant que ses explications soit assez clair et que le rouquin comprenne l’importance de la précision.

Elliot laisse ensuite Maxim se débrouiller un peu. Il n’a pas peur des mistakes qu’ils pourrait faire. Ça fait partie de l’apprentissage. Il revient une quinzaine de minutes later pour voir où est rendu son stagiaire dans la préparation des ingrédients. « Eh bah, c’est le bordel ici, hahaha. »

Elliott garde le sourire, il voit bien que Maxim galère et pour lui, rien de plus normal. Il tape amicalement sur son epaule. « On va jeter la farine et recommencer, ce n’est pas bien grave. Il faut tout peser et mesurer à part. On incorpore après. De cette façon, c’est aussi plus facile de récupérer les coquilles d’eggs. » Alors comme par enchantement, la farine et les œufs disparaissent.

Elliott l’assiste cette fois. En réalité, il a l’intention de l’assister tout le long. En le laissant seul fews minutes, il voulait simplement voir son niveau. Résultat, ce n’est pas un habitué de la cuisine. « On va pouvoir passer au mélange maintenant. »

Elliot lui présente le batteur/mélangeur qui fait presque one meter and half de haut. Le bol et le fouet son immense, sans parler du crochet. Il lui explique les différentes fonctions avant de commencer à tout mélanger. « On commence toujours par la première vitesse, sinon, la farine revolerais partout haha. »

Defi:

Évidement, cela lui fait un petit pincement au cœur de tout jeté, mais Ellie est aussi passé par là. Il se doutait très bien qu’il y aurait des pertes coté ingrédients en prenant un stagiaire. Et avec l’expérience, il a appris que d’essayer de sauver les ingrédients lui prendrait beaucoup plus de temps, qu’il n’a pas, que de tout recommencer. Alors rapidement, il assiste le jeune rouquin et les ingrédients sont pesés.

Il vient ensuite lui montrer le batteur/mélangeur. Ellie ne peut s’empêcher de rire à la remarque de Maxim. « Savoir comment le laver est la première chose qui te vient à l’esprit!! haha. T’en fait pas, ce n’est pas aussi difficile que ça en à l’air. » En effet, le plus lourd c’est le ‘’chaudron’’, mais il se passe bien dans la grosse machine à laver tout comme le fouet ou le crochet. Après, il suffit de passer un linge mouillé avec du savon pour garder la machine propre. « Je te montrerais après. » Puisqu’il faut l’utiliser avant de la laver. Il lui explique également son fonctionnement. Alors graduellement, il dicte graduellement à Maxim quel ingrédients mettre. Elliott se contente d’observer et de gérer la vitesse de la machine.

Le duo laisse ensuite la machine fonctionner de temps que la pate se forme et il va en chercher une déjà fait dans le frigo. « On va passer au moulage des torsades, le chocolat, c’est après mon grand, haha. » Il a bien vue les gros yeux intéresser de Maxim à la vue du chocolat. Ensuite, le jeune lui demande ce qu’il l’a intéressé dans la pâtisserie. « Au départ, j’avais décidé d’aller en cuisine, ma femme ne savait absolument pas cuisiner. Elle était du genre à faire brûlée de l’eau. Quand j’ai touché à la pâtisserie, je ne saurais l’expliquer, c’est devenu une passion. Ça et le chocolat! »

Elliott n’est pas vraiment du genre à s’offusquer pour si peu. Il apprécie beaucoup en réalité que le jeune homme n’est pas trop de filtre. Ça rend les conversations plus vive et il est aussi plus facile de cette de voir s’il est un bon pédagogue.

De retour à la grosse pate sortie du frigidaire. Elliott lui explique qu’ils vont maintenant l’aplatir. Pour ce faire, il lui montre une machine qui y arrive et rend la pâte complètement uniforme. « Avant on le faisait à la main. C’est parfait pour quand on fait de petite quantité, mais ici c’est différent.» Alors on a une machine. Ensuite, il laisse Maxim appuyer sur les boutons pour la faire fonctionner après avoir expliqué comment.

À la fin, la pate est bien aplatie sur un demi-mètre de largeur et au moins deux mètres de long. Elliott l’a replis doucement sur elle-même pour la transporter plus facilement sur une grande table. « C’est ici que je plaisir commence. On va en étale à grandeur de la pâte. » Dit-il en sortant un gros pot de tartinade au chocolat. Une tartinade fait maison, évidemment.

Ellie explique le comment du pourquoi il est arrivé à en faire de la pâtisserie. Il n’a plus aucun mal à parler de sa vie passer. Il a bien fait son deuil, il n’est pas non plus un homme très secret. Il s’ouvre facilement au gens peut importe qui ils sont ou leur âges. « Hahahah, moi-même je ne sais pas comment elle faisait. » Il rit de bon cœur. « Je crois qu’il faut le voir pour le croire. Sinon je n’aurais jamais cru bon non plus qu’il soit possible de faire bruler de l’eau. »

Elliott trouve amusant d’échanger avec Maxim. Même avec plus jeune que soit, il est toujours possible d’apprendre. C’est un échange de générations et certaines choses malgré le temps ne changent pas.

De retour sur les torsades, la pâte est prête et la tartinade est presque tout étendue. Ellie est ravi de voir Maxim s’appliquer, même s’il est parfois difficile de résister à la tentation de manger un bout de chocolat. Il a plus l’impression de faire de la pâtisserie avec un fils qu’avec un stagiaire, ce qui donne une nouvelle jeunesse à Elliott. Après tout, si sa fille aurait toujours été en vie, elle aurait a peu près son âge. Et entre une enfant de 5 ans et un ado de 17 ans. L’envie de lécher le pot à la fin reste toujours bien présent. « On évite de faire ça dans la profession, mais je vais faire une exception. » Dit-il finalement avec un clin d’œil.

Une fois la tartinade fait, il ne manque plus qu’a ajouter les pépites de chocolat. Notre chef pâtissier prend le pot. Il en verse une petite quantité dans un petit bol à part. « Tu peux manger ceux-là. Le reste on en ajoute a grandeur de la pate ensuite on va la couper et former les torsades. »

Maxim a beau être presque qu’a l’âge adulte, Elliott se dit qu’il n’est encore qu’un enfant dans son cœur et c’est très bien comme ça. Qu’il garde cet états d’esprit aussi longtemps qu’il le peut. C’est avec un cœur jeune et un esprit jeune et positif qu’on arrive à passer au travers des épreuves de la vie. C’est probablement ça qui a sauvé Elliott aussi lorsqu’il a tout perdu. Il n’est donc pas surpris de voir des étoiles dans ses yeux lorsqu’il lui accorde le droit de lécher le reste de tartinade de chocolat.

Ellie guide Maxim sur l’étalage du chocolat sur la pâte. Ce n’est pas toujours évident car elle est molle et il ne faut pas trop appuyer pour éviter de la déchirer, même s’il fait quand même y mettre beaucoup de pression. Ensuite les pépites de chocolat, le maître chocolatier en a mis a part pour Maxim également, il pourra se bourré dedans avec la tartinade une fois qu’ils auront fini. « Évidemment! Tu va voir quand ça sort du four, c’est la que c’est le meilleur avec un bon verre de MooMooMilk! »

Elliott montre à Maxim où couper et ensuite il lui montre comment faire les torsades. Il le regarde amuser s’emêler l’esprit a essayé de le refaire. Il lui montre patiemment jusqu’à ce qu’il y arrive. Ensuite, il les met dans des petits paniers qui sont conçu pour aller au four, puis sur une plaque. « Maintenant on attend, ça devrait prendre une quinzaine de minute. Tu peux en profiter pour te bourré de chocolat si tu veux. Haha. »

Pendant ce temps, Elliott nettoie sa table et va porter les choses salle à la plonge. Sans doute qu’Ellie est trop permissif, il devrait lui montrer les ficelles du métier correctement. Cependant, comme le jeune rouquin lui à fait part ne pas vraiment être intéresser en vrai, il se dit, autant rendre ça plus agréable et amusant pour lui.

Les quinze minutes s’écoule rapidement le temps de tout ramasser. Elliott va chercher ses mitaines de four et va sortir les plaques pour les mettre dans une échelle à pâtisserie. Il amène ensuite une des torsades aux chocolats à Maxim avec deux verre de lait de Miltank. « Alors après tout ce chocolat, tu as encore de la place pour ce petit délice? »

Le chef a pris un stagiaire avec lui pour la semaine. C’est sympa de sa part, mais j’espère qu’il ne sera pas une épine dans le pied. Je l’ai regardé faire discrètement et c’est a peine si le jeune sait comment casser des œufs sans en mettre partout. Je peux entendre aussi toute leur petite discussion comme la pâtisserie est à sir ouverte. Il n’y a un qu’un mur ouvert pour couvrir un peu et délimiter l’avant de l’arrière boutique. Il ne pense qu’à manger ma parole! Le chef est trop sympa!

Et même s’il est trop sympa, je ne suis que l’employé, je pourrais dire le fond de ma pensée, mais a quoi bon, c’est lui qui aura le dernier mot de toute façon. Je m’occupe plutôt des clients. Il y en a beaucoup aujourd’hui. J’espère qu’Ellie s’est bien préparée, car avec le stagiaire, ca va lui bouffer beaucoup de son temps.

Au moins, le jeune à l’air d’être bien élevée quand même quand je le vois aller aider Elliott à ranger pendant que les Torsades au chocolat sans dans le four. Leur bonne odeur se repend déjà dans la pâtisserie. Je trouve simplement injuste de ne pas pouvoir y goûter moi aussi. Mais j’endure encore. J’ai le poste que depuis peu, je suis moi-même encore en probation.

Je vais vérifier dans le frigo pour les croissants aux amandes et aux beurres, mais rien. J’espère que le chef en a en réserves de cacher quelque part, je ne sais plus. Je vais donc lui en faire part. « J’ai de la pate de prête, je n’ai qu’a les former et mettre au four, donne-moi une demi-heure. En attendant, tu peux placer les torsades en avant et prend en un pour toi pour ta pause. » Qu’il me dit toujours sur son même ton joviale.

Je confirme d’un mouvement de tête avec un sourire. À croire qu’il a lu dans mes pensées pour ce qui est de manger des pâtisseries. Par contre, il re-disparaît presque aussitôt quand le dénommé Maxim demande ce qu’il peut faire, aller m’aider… Je n’ai pas vraiment besoin d’aide, mais j’entends le chef lui répondre que je vais lui montrer comment fonctionne la caisse, alors je n’ai plus le choix. J’espère qu’il sait au moins faire des additions et des soustractions! « Viens avec moi, Maxim, je vais te montrer c’est simple. » Que je fini par dire sans rien laisser paraître. Je sais rester professionnel.

Hrp-Defi, point de vue extérieur.