Je m’étais permis deux semaines de vacances. Deux semaines, pas plus. Bien sûr ! Comment allais-je grimper les échelons si je prenais des vacances infiniment longues ? Je profitais donc d’être loin de la Haute-Uthyrgham (mon lieu de travail) et de Fontaine-d’Or (mon lieu de vie) pour visiter un peu tous les districts, sans contrainte. Habituellement, je m’y déplaçais pour le travail.

J’avais déjà pris quelques jours à Uchinâ pour profiter de ses plages et de ses fêtes qui duraient toute la nuit. Je voulais effacer toutes ces images abominables de mon esprit. Ce que j’avais vu à l’Orphelinat était gravé en moi comme dans du marbre. Difficile à effacer, du sang de gamins séché contre le mur d’un dortoir désaffecté. Ahahah. Dans les bras d’un-e amant-e différent-e chaque soir, enivré, elles pouvaient enfin disparaître. Chose que je ne pouvais faire que le weekend ou en vacances, pour le coup.

Tôkan… C’était moins la fête qu’ailleurs. Ils étaient assez calmes, comme citoyens. Un peu froids, aussi, quand on ne les connaît pas. Mais une fois qu’on en apprend un peu plus sur eux, ils sont très avenants - surtout bourrés. D’ailleurs, j’étais en partie venu pour offrir une bière à l’ancien Champion de Tôkan. Kunai Óneiros, le père du Champion actuel. Il m’avait sauvé la vie, il y a un an. Face à des Têtes-de-Fer qui étaient survenus de nulle part, nous avions failli tous mourir, mes hommes et moi. Cet homme avait fini par intervenir pour se battre à nos côtés. Mais s’il était un fervent détracteur de l’Organisation Trismegis, il avait sauvé ma vie, sans distinction.

Je savais où il habitait. Un peu glauque dit comme ça. L’avantage, d’être Lieutenant de l’Organisation et d’avoir eu l’immense honneur de le contrôler à multiples reprises, quand il était encore Champion ! Comment ça, c'est du harcèlement ? Bon, peut-être que je le suspectais un peu trop. Sauf que cette fois, je venais en ami, si je puis dire.

L’homme aux airs taciturnes était devant chez lui, non loin de l’Arène. Mais avec une personne que je n’aurais jamais prévu de voir ici. Kalia ? Ouais, c’était bien la jeune femme qui s’était faite dénuder au Festival. Un peu bizarre comme manière de m’en souvenir, mais que voulez-vous ? Assez étonné, je m’approchais, d’un pas décisif. Si bien que l’autre homme prit immédiatement la parole pour me saluer à sa manière.

“Lieutenant Quartz, quel déplaisir.” Il était ironique et ça se sentait. “Si vous êtes là pour me chercher des preuves de culpabilité, ayez la bonté d’esprit de prévenir. Je me serais habillé pour l'occasion !”

C’était un petit jeu entre nous, sauf que cette fois, mes épaules se relâchèrent. Je n’étais absolument pas venu pour un contrôle, même si ce type était très suspecté par l’Organisation. Sur la liste rouge, si je puis dire.

“Moi qui étais venu vous remercier de ne pas m’avoir laisser crever devant vos jolis yeux y’a un an… Je vais finalement m’abstenir, tant pis pour vous !”, râillais-je avec la même dérision.

Il roula des yeux avant de m’indiquer Kalia d’un signe de main.

“Bref. Plaisanteries mises de côtés. Pouvez-vous accompagner cette jeune femme au Lac Sakhaï ? Même si les Paradoxes se sont calmés, les Pokémons traditionnels restent toujours agressifs quand on s’aventure sur leur territoire. La loi de la nature, tout ça. Je ne vous apprends rien. Je n’ai pas le temps de m’en occuper, et je ne peux pas laisser encore quelqu’un se perdre et geler sur mes terres bêtement.”

Un de ses neveux était tombé dans le coma après s’être aventuré dans la région du Pic du Nord, alors je comprenais son inquiétude. Je n’allais pas refuser, puis ce serait ma manière à moi de le remercier, quelque part.

“On va dire que ça tombe bien, elle et moi, on se connaît déjà. En route, Kalia ! Normalement, tu devrais rien craindre, à mes côtés~”, lui dis-je avec confiance et levant le pouce en l'air.

“Justement, elle n’aura que vous et votre arrogance à craindre. J’ai bien peur qu’il s’agisse du plus grand danger de Tôkan à l’heure actuelle.”

Je n’étais pas si pénible, si ? Bon, au travail, peut-être, surtout lorsqu’il s’agit d’inspection. Mais là, c’était différent, j’étais un simple touriste comme les autres ! Je me prenais des commentaires que je méritais, alors je tentais de ne pas réagir au quart de tour.

“Vous savez quoi ? Ce soir, en rentrant, je vous invite à boire une bière, Kunai. Vous n’avez pas intérêt à refuser ! Effectivement, je peux être votre pire ennemi s’il le faut, mais ce soir, considérez-moi plutôt comme un ami qui vous est redevable !”, le pointais-je du doigt d’une voix forte et assurée. Cela suffit à le faire sourire légèrement et à nous laisser là, Kalia et moi, pour qu’on se mette enfin en route.

Je m’excusais un peu pour la scène à laquelle elle venait d’assister. Elle ne devait pas y comprendre grand chose, la pauvre.

La route vers le Lac avait été longue, ce qui nous avait permis de faire un brin de discussion. Pourquoi souhaitait-elle voir le Lac ? C’était une vraie question qui méritait d’être soulevée, ça. C’était pas commun, à moins d’adorer les balades en pleine nature.

“Et… Pour le Lac Sakhaï ? La baignade y est mortelle en hiver, et très désagréable en été, vu le froid. Puis à cette période de l’année, mieux vaut pas y patiner non plus. Le peu de glace restant risque de s’effondrer.”

Je prenais très à cœur ma mission d’escorte, mais il fallait qu’elle connaisse un peu l’endroit où elle voulait mettre les pieds !

@Kalia Malu Shine bright

J’avoue que je ne l’avais pas vue venir. Elle nous avait remballé, et aucun de nous deux n’avait rétorqué. Elle n’avait pas tort. Beaucoup d’hommes pensaient que le sexe féminin était le sexe faible, bien que ce soit des conneries patriarcales, évidemment. Par contre, aucun de nous n’avons jamais dit la moindre horreur sexiste, à l’instant, donc je trouvais qu’elle s’emportait peut-être un peu trop.

“Même si t’étais un mec, je t’escorterais, hein. Le souci c’est pas ton genre, mais que tu ailles toute seule dans la nature. C’est plus sécuritaire d’y aller à deux, ok ? On se couvre mutuellement et y’aura aucun souci !”, lui répondis-je d’un clin d'œil et d’un sourire assuré, plutôt.

La tape derrière la tête, c’était pas obligé. Je lançais un dernier regard à l’Ex-Champion avant qu’il ne s'en aille pour vaquer à ses occupations.

Maintenant en route vers la sortie… Kalia m’intima de la suivre, renouvelant une plaisanterie selon laquelle elle devrait me porter. Je pouffais de rire.

“J’adore être soulevé par des jolies femmes, mais tu es malheureusement trop jeune pour moi ! Et je ne suis pas certain que tu puisses soulever autant de charisme… Ça pèse lourd, tu sais !”

Une fois arrivée aux abords du Lac, j’avais posé une question à laquelle elle me répondit d'une manière bien étonnante. En tant que Lieutenant responsable de la sécurité publique, je n’étais pas trop rassuré. Les Pokémons restaient parfois dangereux et imprévisibles. Mais bon, les humains aussi, l'étaient. On pouvait se faire agresser dans la rue sans le chercher, alors peut-être que j’allais garder mes mises en garde de daron sévère pour moi-même. Je n’étais pas du tout en fonction, là.

“Je vois. Une envie d’indépendance, quoi ! J’étais pareil à ton âge. J’ai fait pas mal de sport et d’entraînements de Pokémons pour me défouler et apprendre à me démerder dans la nature. T’as pensé à prendre des cours de survie ou de self-defense ? C’est toujours pratique. Les Pokémons, c’est une chose, mais y’a aussi des connards qui traînent partout. Y’a quelques prises faciles à faire pour foutre au sol des types plus lourds que soi.”

Je pouffais à nouveau de rire. Elle ? Me protéger ? Pourquoi pas. Je ne connaissais pas son niveau de dresseuse, et je pouvais être étonné par les apparences. Quand bien même, je pouvais me défendre seul à main nue, et avec mes Pokémons également.

“On pourrait faire un combat amical, si ça te dit !”

Oui, j’avais pris ça très au sérieux. Pour autant, une ombre attira mon regard. Quelque chose se cachait derrière un arbre. Je plissais les yeux et m’approchais à pas de Lougaroc. J’avais l’impression que des mèches écailleuses dépassaient de l’arbre. Un Pokémon ? Rien que je ne connaisse déjà.

“Ou sinon, on essaye de faire sortir ce grand timide de sa cachette. Il essaye de nous faire un prank, ou quoi ?”, ricanais-je, pas effrayé pour un clou. Même s’il avait l’air vachement gros, il ne bougeait pas d’un pouce, pour l’instant. Jusqu’à ce qu’il se mette à grogner et à se montrer. Je reculais d’un grand pas et envoyai mon Lougaroc au combat. “Bah le voilà, notre entraînement ! C’est un Pokémon Paradoxe ! Tu connais, j’imagine ? Maintenant, ils sont moins sanguinaires que ceux qui m’ont troué le bide, l’été dernier, alors ça fera un bon entraînement !”

Je n’étais quand même pas si serein. Il faisait moins peur qu’une horde de Têtes-de-Fer assoiffés de violence, mais ça restait une créature sauvage qui voulait défendre son territoire. Heureusement que l'Organisation les avait calmés, pour qu'ils soient des Pokémons aussi dangereux que les autres, et pas pires.

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J'utilise une Superball sur Tiplouf !

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SUPERBALL x5 > 4
HYPERBALL x4

@Kalia Malu Shine bright

On allait bien rigoler, aujourd’hui. Cette jeune femme à peine sortie de l’adolescence adorait me chercher des noises. J’étais d’assez bonne humeur pour ne pas prendre ses remarques et plaisanteries au premier degré. Je me pris même à entrer dans son jeu. Même si j’étais très soucieux de mon apparence et du genre à me tuer au sport pour ne pas prendre le moindre poids et avoir l’air le plus en forme possible.

“Mh ! C’est que mon charisme est difficile à saisir. C’est comme le bon vin, on a du mal à l’apprécier à ton âge, tu vois.” Ensuite les remarques sur mon corps. Mes vêtements étaient trop épais pour qu’elle remarque les courbes de ma musculature, de toute façon ! “Châtain clair, mes cheveux, au passage ! Encore une autre nuance difficile à saisir, visiblement ! Bravo la jeunesse !”, plaisantais-je, alors que je me considérais moi-même comme jeune. Trente-trois ans, c’était loin d’être vieux, et je me sentais en pleine forme ! Sauf dans la tête, mais ça, c’est qu’un détail qui me regarde.

Bref, la discussion devint un peu plus sérieuse, finalement. Je lui avais demandé si elle était entraînée. Après tout, c’était le meilleur moyen pour éloigner les gros lourds du même genre que ceux qui l’avaient foutue en bikini. Le Dojo… Elle devait parler du célèbre Dojo d’Atara qui était très réputé. Beaucoup d’entraide, et surtout, des professeurs de qualité. J’avais cru entendre qu’il y avait des cours de self-defense très régulièrement, pour un moindre coût. Je n’en avais pas spécialement besoin, puisque j’avais déjà tout l’entraînement nécessaire, mais je pourrais y envoyer des intéressés, si l’occasion se présente.

“Si un jour je décide de partir camper quelques jours dans la nature avec mes Pokémons, je pourrais t’enseigner les fondamentaux de la survie. Bien évidemment, il faut surtout avoir de quoi survivre et ne pas partir à poil avec seulement sa bite et son couteau - pardonne-moi l’expression. Il faut des provisions, des outils, une toile de tente, une trousse de soin… Sinon, c’est juste suicidaire.”

Pour les vivres, on peut toujours faire de la cueillette ou chasser, mais bon… Tuer des Pokémons soi-même, ce n’est pas forcément bien vu, puis ça devenait de plus en plus rare. On mangeait essentiellement de la viande synthétique créée en laboratoire pour un moindre coût.

Elle semblait partante pour un combat amical. Je ne connaissais pas son niveau, alors j’allais peut-être devoir y aller mollo et lui lancer mes Pokémons les moins entraînés en premier lieu ? Le but n’était pas de lui rouler dessus gratuitement et de la décourager. J’avais plus d’expérience, mais ça ne voulait pas dire non plus que j’étais forcément meilleur ! Même si c'était très probable.

Par contre, cela se ferait plus tard. Bien plus tard. Un Pokémon sauvage qui était en réalité un Paradoxe nous interrompit. Je voulais m’en charger à ses côtés, ce qui nous ferait un bon entraînement, tout en gardant un œil sur elle et la protéger si la créature se mettait à devenir plus violente que prévu. Kalia était pourtant passée devant moi, le regard plein de défi et de confiance. Je hochais la tête et reculais doucement, rappelant mon Lougaroc.

“Pas de problème, ce sera plus fair-play, du un contre un ! Je vous regarde à l'œuvre !” concédais-je sans souci.

Sa petite fée commença par augmenter son esquive avant de lancer une onde hypnotique sur le Pokémon Paradoxe. Une très bonne stratégie qui lui conférait un très bon avantage. Ne plus pouvoir être touché était un luxe. C’était le meilleur moyen pour ensuite frapper le premier.

“Bonne strat’ !”, lançais-je seulement en scrutant les environs.

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J'utilise une Superball sur Tiplouf !

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SUPERBALL x4 > 3
HYPERBALL x4

@Kalia Malu Shine bright

Le combat faisait rage. Je comptais intervenir au moindre problème, quoiqu’il en soit. Hors de question de laisser une civile se mettre en danger en restant les bras croisés, cela allait de soi. Elle semblait pour autant se débrouiller. Le Paradoxe n’était pas aussi puissant que ceux que nous avons pu rencontrer dans la nature quelques mois en arrière. L’Organisation avait réussi, donc. Même si les moyens étaient discutables, la menace des Paradoxes, c'était de l’histoire ancienne.

Mon attention fut rapidement détournée du combat. Une Tiplouf était en train de lancer des boules de neige en notre direction, et surtout en direction du combat qui se déroulait. Je l’avais remarqué car l’une de ses boules de neige avait atterri à mes pieds. Je levais les yeux vers elle, intrigué. Ce qui eut pour effet de le surprendre et de lui faire prendre peur. En voulant s’enfuir, la manchot toute pataude glissa sur la neige. Honteuse, elle n’osait pas se relever, alors elle resta allongée sur la glace.

“Dis-moi… T’aurais pas le talent Glissade, toi par hasard ? Parce qu’elle était très jolie, cette glissade, justement…”, plaisantais-je, pas vraiment très drôle, et je le savais. La Pokémon me regarda immédiatement d’un regard blasé, avant de se relever et de s’épousseter.

Je revins sur le combat en cours, constatant que le Flotte-Mèche avait disparu. Il était finalement réapparu d’une Pokéball qui avait supposément été lancée par Kalia. …Elle voulait attraper cette grosse bête disgracieuse, sérieusement ? Elle semblait s’y connaître, en Pokémon. En plus d’être une Dresseuse qui savait combattre. Elle saurait sans doute bien s’en occuper ? Quelques mois en arrière, je me serais raidi et je l’aurais engueulée, certainement. Pour autant, elle avait un Pokémon Paradoxe assez adouci, en face. Pas plus violent qu'un gros Pokémon du coin. C’était compliqué d’être Lieutenant Trismegis, des fois. Je devais être dur, montrer l’exemple et mettre en garde. Pourtant, j’étais en vacances, et je n’avais aucune envie de lui casser sa joie en lui disant qu’elle allait devoir certainement faire contrôler son Paradoxe pour être certaine qu’il ne posera pas de souci.

“Affaiblis-le encore, et il va rentrer ! Leurs taux de capture sont très bas, n’hésite pas à atteindre sa limite.”, conseillais-je en portant la Tiplouf dans mes bras.

De toute façon, mes supérieurs ne sauront jamais que j’ai assisté à ça, alors à quoi bon se faire chier à faire la police ?

“T'en penses quoi de cette Tiplouf ? Elle est mignonne, hein ? Je vais l'appeler Célestine. En plus, c'est trop la classe, un Pingoléon. Le Champion de Bedwyr en a un, lui aussi.”

La Tiplouf bomba le torse, toute fière d'être considérée comme classe.

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Inventaire :
SUPERBALL x3
HYPERBALL x4

@Kalia Malu Shine bright

La capture avait fini par être effectuée non sans mal. Dans le cas où elle aurait été à court, je lui aurait bien dépanné quelques Pokéballs un peu plus efficaces, dans tous les cas… Même si ç’aurait été considéré comme étrange. Je n’étais pas supposé l'encourager à capturer des Paradoxes ! Je pouvais fermer les yeux, puisqu’ils étaient maintenant comme les autres gros Pokémons sauvages. Mais certainement pas encourager leur possession sans avoir des prérequis, un bon niveau de Dresseur et qui n’est pas suspecté d’être un terroriste.

…Pourquoi parlait-elle toute seule ? Mis à part l’évidence aberrante du surnom qu’elle venait de donner à son nouveau compagnon, je me demandais de quelle ancienne mythologie elle voulait bien parler. Celle de Sinnoh était la plus ancienne, et je n’avais jamais entendu parler de Pokémon Légendaire surnommé Nyx. Sans doute un truc folklorique de Kôyô, encore. Je ne m’y attardais pas.

La vieillesse. Je serrais les dents et souris. Trente-trois ans, c’était vieux, hein ? Je faisais très bien mon âge, alors elle ne pouvait pas me vieillir tant que ça ! Non, vraiment, ça suffit !

“J’attends son consentement avant de l’attraper ! C’est une petite princesse délicate, il ne faut surtout pas la brusquer !”

La Tiplouf hocha la tête avec fierté, ravie du titre que je venais de lui donner.

“Y’a des chances que j’ai capturé un Pokémon avant même que tu sois née, morveuse.”, me laissais-je emballer, avec un certain cynisme hautain.

Je plaisantais toujours, bien sûr. C’était de bonne guerre. Qu’est-ce que nous allions pouvoir faire, maintenant ? Discuter, peut-être, éventuellement. Le Lac n’était pas assez solide pour y faire du patin à glace, puis nous n’étions pas équipés.

“Je me demandais. Tu m’as dit vouloir tester les Arènes, c’est ça ? T’as une idée de par laquelle commencer ? Le fils de l’homme au caractère de merde d’un peu plus tot est l’actuel Champion de Tôkan, si jamais tu sais pas par où commencer. Je peux te filer des infos sur lui, si tu me promets d’arrêter de me traiter de vieux croulant !”

C’était peut-être du chantage. Peut-être. Éventuellement.

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Inventaire :
SUPERBALL x3
HYPERBALL x4

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