Such a nice song. And such random thoughts flowing in my head as I walk here, in those dirty suburbs. It smells. Not, it reeks. Like I'm walking on a huge trashpile inhabited by the poor souls that are still too stubborn to leave the city. They adapt. They overcome. And I wax poetics, keep walking with my eyes looking in the distance as I imagine myself the subject of a movie. The cold protagonist, closed to the world around her. Above the masses. More special. Her thoughts inspired, melancholic and poetic. A perspective of value. An individual amongst the mass of faceless poor people inhabiting these streets. And I try my hand at poetry, At a haiku.


Cause there must be a treasure here, no matter how hidden. Happy memories perhaps ? I don't know, I'm not sure. I've never been the optimistic kind. I'm high maintenance, I struggle to see the gold in this place. I only see the pain, the solitude, the hunger. I hate it here and yet, somehow, I feel at home. Where I should be. Where my mood matches the scenery. I'm so spoiled. Just a rich kid who succeeded in life and yet behaves like some terrible tragedy befell them. Then again... It's never too late, is it ?

I peak around the corner and into an alley way where I heard a noise. Is someone there ? Is my demise just about to jump me ? Will I finally have a justification for all this pain, this emptiness ?

May the Force be with you, Cassie...

Et voilà. À force de faire la conne j'ai trouvé Jabba the Hutt ! Parce que c'est ce que c'est, pas vrai ? La grosse masse qui a l'air d'une crotte molle encore humide. La large bouche qui lui donne l'air un peu bête. Et y'a l'odeur, aussi. Je suis torturée entre deux idées : prendre la fuite pour ne jamais revenir et aller me trouver un bikini en métal pour prendre la pose. Et après je l'étrangle avec une chaîne ? Non quand même pas, c'est trop sadique pour cette pauvre créature dont le seul crime est... de vraiment aimer la pizza ?

Je m'approche, aussi curieuse qu'outrée. Mais ouais, j'ai bien raison. C'est comme un gros raton-laveur bouffis et mauve et putride qui arrache des vieux bouts de pizza un peu moisi d'une poubelle avant de l'engloutir dans sa grande bouche.

En vrai c'est un mood...

Oop. Je crois que de parler a attiré son attention. Je lève les mains devant moi, vides. Il peut me faire confiance, je ne suis pas là pour causer des problèmes. Surtout que, lorsque le Tadmorv plisse les yeux et câline sa poubelle pour me montrer que c'est la sienne, je ne peux pas m'empêcher d'être attendrie.

On dirait moi avec mes pots de crème glacée... Dis, tu voudrais pas d'une pizza fraîche à la place ? C'est moi qui invite.