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Dernière édition par Layla Faez le Dim 30 Avr - 17:20, édité 2 fois
Agent Unité Pokemon, Layla
Avec Caninos & Minisange
Quittant son travail avec joie, la jeune femme n'avait qu'une hâte, traverser toute la capitale par divers transports publics pour atteindre son lieu souhaité. La journée se finissait, laissant place à un début de soirée. Le ciel était loin d'être sombre, faisant arborer des couleurs clairs et ensoleillés. Malheureusement le climat chaud n'était pas encore présent et les gens se baladaient encore en habits renforcés contre l'air froid. La demoiselle était habillée d'un long manteau noir, recouvrant la majorité de son corps, ainsi que d'une écharpe d'un très joli mauve. Sur son chemin, un homme cherchait à la courtiser, la suivant de tout ces pas sans jamais vouloir s'arrêter, bien décidé à obtenir satisfaction. Qui était il ? Mais il n'arrêtait pas de la solliciter, en chantonnant un air peu familier.
" Elle a de ces lumières au fond des yeux, Qui rendent aveugles ou amoureux. Elle a des gestes de parfum, Qui rendent bête ou rendent chien. Mais si lointaine dans son cœur. Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs. "
Comme majoritairement du temps, son starter n'était pas visible, se reposant comme à son habitude dans sa balle, en attente d'un moment privilégié ou il pourrait se dégourdir les pattes et passer du bon temps en compagnie de sa dresseuse. Hélas cette dernière avait prévu un tout autre programme en ce jour, car elle aussi avait besoin parfois de moments détentes. C'est en portant un imposant sac de bain du bout de bras que la demoiselle s'avance vers son objectif. En effet, il y a quelques semaines, son centre thermale favoris venait de finaliser les dernières nouvelles pièces de bien être et s'était aujourd'hui, qu'elles étaient ouvertes au public. L'homme continuait son cirque, cherchant à attirer son regard sur un papier qu'il voulait lui tendre dès qu'il en avait la possibilité, mais Layla l'ignorait encore.
" Elle a de ces manières de ne rien dire, Qui parlent au bout des souvenirs. Cette manière de traverser, Quand elle s'en va chez le boucher. Quand elle arrive à ma hauteur, Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs. "
Hors de question pour elle de rater cet évènement. Surtout que l'organisme avait ouvert également un restaurant en son centre, avec quelques plats limités, ainsi qu'un espace privatif particulier, auquel cas, Layla ne savait pas encore si elle osait s'y aventurer. Dans tout les cas, l'envie de se baigner dans ses différentes températures d'eau et de prendre un délicieux repas lui donnait la motivation suffisante pour marcher assez rapidement. Elle connaissait le lieu par cœur ainsi que toutes ses possibilités. C'est donc d'un visage radieux qu'elle se dirigeait vers sa direction et quelque peu gênée par l'insistance de l'homme qui semblait la connaitre et qui malgré ses belles paroles, ne lui inspirait pas confiance...
" Et moi je suis tombé en esclavage, De ce sourire, de ce visage, Et je lui dis "emmène-moi Et moi je suis prêt à tous les sillages, Vers d'autres lieux, d'autres rivages. Mais elle passe et ne répond pas. Les mots pour elle sont sans valeur, Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs. "
Zut. Elle n'en était qu'au début des kilomètres lui restant à parcourir, le chemin sera donc particulièrement long avec cet énergumène se croyant romantique. Comment pouvait il s'imaginer une seule seconde qu'elle serait fortement intéressée par ce type de courtoisie ? Qui en faite ressemblait surtout à un harcèlement. Voilà, Layla était obligée de repousser sa main et de jeter son papier à terre après l'avoir chiffonné tout en disant non de la tête d'un air vraiment énervé.
" Elle a ses longues mains de dentellière, À damner l'âme d'un Vermeer. Cette silhouette vénitienne, Quand elle se penche à ses persiennes. Ce geste je le sais par cœur, Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs. Et moi je suis tombé en esclavage, De ce sourire, de ce visage Et je lui dis "emmène-moi". Et moi je suis prêt à tous les sillages, Vers d'autres lieux, d'autres rivages, Mais elle passe et ne répond pas. L'amour pour elle est sans valeur, Pour moi c'est sûr, elle est d'ailleurs. "
Ouf, il semblerait que cette fois ci il est compris.
...
- Défis écriture moyen :
- Elle est d'ailleurs : Pierre Bachelet
Future diva : Faites en sorte que l’entièreté des dialogues soient les paroles d’une chanson. Vous pouvez piocher une chanson de n’importe quelle langue tant que vous créditez le titre à la fin de votre post.
Dernière édition par Layla Faez le Dim 30 Avr - 17:21, édité 2 fois
Agent Unité Pokemon, Layla
Avec Caninos & Minisange
Pendant le reste de son trajet, la policière surveilla de temps en temps derrière elle, si jamais l'homme de tout à l'heure la suivait encore. Mais, fort heureusement ce ne fut pas le cas et la dame put s'émerveiller d'être arrivée à destination. Finalement, toute cette histoire lui donna envie de faire la totale : le centre, le resto et l'espace privé ! Qu'importe qui pouvait bien se trouver là bas mais, certainement pas son père puisqu'il avait en horreur faire trempette. Et puis, cela serait surement plus amusant que de troubler une connaissance, non ?
Souriante à l'idée, la demoiselle s'apprêta à entrer mais, un couple lui passa devant. Voilà ce que s'était que d'avoir l'esprit ailleurs. Revenant donc à la réalité, tout en s'excusant mutuellement de la micro collision, des bruits de clichés réguliers lui donna envie de se retourner. Qui pouvait donc prendre autant de photos que cela? Et paf, la voilà prise en selfie par ce qui semblait être une jeune femme mince étant de dos. Elle avait de long cheveux roses, sauvagement entreposés de par derrière ses épaules, par dessus une veste en cuir et... Un joli fessier bien dessiné grâce à son jeans bleuté. Etait elle entrain de s'égarer au lieu d'entrer dans le bâtiment ? Oui !
Reprenant alors contrôle d'elle même, Layla fit demi tour sèchement pour s'aventurer vers la queue. Ce qui était amusant, c'est que cette belle damoiselle lui faisait penser à quelqu'un et qu'elle se retenait de se retourner pour vérifier au moins son visage. Sait on jamais, après tout Pénélope était du genre à voyager, non? Plongée dans ses pensées, Layla oublia le monde extérieur pour se remémorer d'excellents souvenirs de vacances. Ah.. S'était le bon temps ! Et, cela faisait combien de mois, d'années, maintenant ? C'est la caissière qui lui fit revenir à la réalité. Du moins, une nouvelle, ouvrant sa réception afin de soulager sa collègue de travail.
" Hum, oui, excusez moi, merci. Je souhaiterai une entrée gourmande s'il vous plait. Oui c'est cela, accès aux bains, à la restauration et à l'espace naturiste. "
" Vous n'avez pas réserver de séance de massage cette fois ci, Madame Faez ? "
" Non en effet, je n'étais pas sure de me libérer à temps mais, je verrai cela pour la prochaine fois. Vous sauriez me dire comment cela se passe pour l'espace privatif ? "
" Elle se situe à droite du restaurant au deuxième étage donc, un vestiaire est disponible pour y retirer les maillots de bain et autres affaires personnelles. Vous entrerez ensuite directement dans les espaces d'eaux et autres salles de bien être. La suite se passera au dernier étage donnant accès au toit et une vue imprenable sur tout l'intérieur du centre. Votre paiement a été accepté, je vous souhaite une bonne détente. "
Sur ce et d'un geste de remerciement de la tête, Layla attrapa son bracelet et se dirigea vers le couloir d'entrée.
Agent Unité Pokemon, Layla
Avec Caninos & Minisange
Une fois passée derrière les barreaux automatiques, la jeune femme s'orienta vers les vestiaires pour dames, tout en mettant son badge autour du bras. Elle partit se changer pour s'habiller en un joli petit maillot de bain deux pièces, puis se déchargea de tout ses affaires personnelles dans un petit casier.
D'une main son peignoir offert par le centre ainsi que la serviette, elle traversa le long couloir hygiénique pour les pieds, puis les nombreuses salles d'eaux tout publique, pour s'orienter directement vers le deuxième étage.
A cette heure ci deux choses la tiraillaient : le restaurant pour s'y nourrir et l'espace privé pour la nouveauté. Ni une ni deux, elle s'avança directement vers ce vestiaire à part pour y chercher là ou la demoiselle déposerait le peu d'habits restant sur elle.
C'est à ce moment précis que ses yeux furent pris en otage. D'abord surprise et gênée, Layla eut peur de retomber sur le lourdaud de tout à l'heure mais, quand la voix suivit le geste, la belle réalisa qu'il s'agissait d'une fille et non d'un homme.
Qui plus est, ce ton lui étant très familier, Layla fit vite le rapprochement d'avec la gente féminine qu'elle avait croisé devant le bâtiment. Alors s'était bien Pénélope ?! La policière posa ses mains sur celles de la mystérieuse, avec un grand sourire.
" Ma vacancière favorite... Toi ! Ici ? "
Ni une ni deux, la très légère métisse se retourna pour enfin croiser son regard et l'observer de face. Depuis la dernière fois, les deux protagonistes avaient bien changés : devenant bien plus sure d'elles et de leurs avenirs à présent réel.
" Quel bon vent t'amènes chez moi ? "
A peine le temps de l'analyser, que Layla chercha à lui prodiguer une enlacée, en posant ses mains de derrière son dos, une par le haut et l'autre part le bas, touchant le haut de l'habit du bas.
" Tu es en séjour ou en affaires ? "
Remarquant au passage comme ce simple geste lui fit beaucoup de bien. Puis en se reculant, la belle l'embrassa sur la joue, pas loin de ses lèvres. C'est que la demoiselle aux cheveux roses, comptait encore pour elle.
" Ha.. Tu es toujours aussi resplendissante. "
Finit elle de dire, pour laisser enfin son interlocutrice répondre à toutes ses phrases. Les deux femmes s'étaient rencontrées en vacances, s'étaient plus et lorsque chacune durent reprendre leur routes, elles avaient gardé contact, un échange de quelques jours s'en étaient suivis puis, le silence, sans que cela soit un mal. S'était donc un grand plaisir de se revoir et elles avaient surement des nouvelles à se dire depuis le temps.
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