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Dernière édition par Staff le Dim 18 Fév - 16:02, édité 2 fois
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Animation | Révélations des Fanfics de la Saint-Valentin ! __litwick_and_gastly_pokemon_drawn_by_fireblast__sample-e2d6e4fe5b276b52427d4d015c6e7b1b
Animation : Concours de fanfics de la Saint-Valentin !
 

Toutes les fanfics ayant été rendues... Me voilà dans l'obligation de les poster, n'en déplaise à tous ceux qui souhaitent s'enterrer 👀 Un peu tout le monde, finalement...

Nous allons poster les fanfics petit à petit juste à la suite de ce post ! Mais avant toute chose, quelques petites informations supplémentaires o/

Un sondage pour élire des fanfics dans les cinq catégories mentionnées plus tôt vient d'être créé ! Cliquez ici pour voter, une fois que vous aurez bien tout lu 👁

Vous pourrez également réagir aux fanfics en écrivant ici si vous le désirez ! Parce que ça fait toujours plaisir... ♥

EDIT : Tout est posté !


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Dim 18 Fév - 15:53
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Lyra x Valerie :



Lyra avait croisé Valérie pour la première fois un jour à son travail à Trismegis. Travaillant toutes deux dans une atmosphère chargée de responsabilités et d'urgences, leurs chemins s'étaient croisés dans les couloirs labyrinthiques de l'organisation. Valérie, spécialiste de la cybersécurité, était une présence discrète mais remarquable, tandis que Lyra, en tant qu'officier militaire, portait avec elle une aura de détermination et de bravoure.

Leurs regards s'étaient croisés par intermittence, à travers les brumes de réunions interminables et les dédales de technologie sophistiquée. Lyra se rappelait encore le frisson qui avait parcouru son échine lorsqu'elle avait croisé le regard pétillant de Valérie pour la première fois. C'était comme si le destin avait tissé un fil invisible entre elles, les rapprochant inexorablement l'une de l'autre.

Pendant des semaines, elles s'étaient observées de loin, échangeant des sourires timides et des salutations polies. Chaque interaction était comme une étincelle dans l'obscurité, illuminant le chemin vers une connexion plus profonde et plus significative.

Puis, un jour, le destin avait décidé d'intervenir. Une réunion impromptue les avait réunies autour d'une table, leurs esprits en ébullition alors qu'elles débattaient de stratégies complexes et de défis insurmontables. Au milieu du chaos, leurs regards s'étaient croisés une fois de plus, et cette fois, quelque chose de plus profond avait brillé dans les yeux de Valérie.

Ce soir-là, après des semaines de tension et d'anticipation, Lyra avait reçu un message sur son terminal, une invitation à dîner de la part de Valérie. Son cœur avait bondi dans sa poitrine à la perspective de passer du temps seule avec celle dont elle avait secrètement rêvé depuis des semaines.

Et maintenant, alors qu'elle se tenait devant son armoire, le souvenir de leur première rencontre tourbillonnait dans son esprit, mêlant l'excitation à l'appréhension. Cette soirée serait bien plus que la simple célébration de la Saint-Valentin ; c'était le début d'une nouvelle aventure, un voyage vers l'inconnu, main dans la main avec celle dont le sourire illuminait ses journées les plus sombres.

Lyra se tenait devant son miroir, une lueur d'indécision dans ses yeux bleus. Les robes élégantes et les jupes sophistiquées s'étalaient sur son lit, mais aucune ne semblait capturer l'essence de ce qu'elle voulait exprimer ce soir-là. Après plusieurs changements, elle se retrouva face à une nouvelle option : une tenue chic et sophistiquée.

La veste ajustée, d'un noir profond, semblait lui murmurer des promesses de confiance et de séduction. Lyra l'enfila avec précaution, laissant les pans se draper avec élégance autour de sa silhouette. Le pantalon assorti, dans le même tissu et la même couleur que la veste, complétait l'ensemble avec une touche de modernité et de raffinement.

Aux pieds, elle chaussa des escarpins noirs aux hauts talons, ajoutant une note de féminité à sa tenue déjà sophistiquée. Chaque pas serait une danse, chaque mouvement une déclaration silencieuse de sa confiance retrouvée.

Lyra se contempla dans le miroir, un sourire timide jouant sur ses lèvres. Cette tenue lui offrait à la fois la grâce d'un ensemble traditionnel et la touche de féminité qu'elle recherchait. Elle ajusta les revers de la veste, admirant la façon dont elle accentuait ses courbes sans jamais sacrifier son élégance naturelle.

Pour son maquillage, Lyra opta pour une approche discrète mais soulignée. Un léger trait d'eye-liner mettait en valeur la profondeur de ses yeux, tandis qu'une touche de mascara les rendait encore plus expressifs. Sur ses lèvres, un rouge à lèvres délicat, mettant en valeur leur pulpe naturelle, complétait le tableau avec une touche de sensualité.

Alors qu'elle se regardait une dernière fois, une lueur d'assurance dans ses yeux, Lyra savait qu'elle avait trouvé la tenue parfaite pour cette soirée spéciale. Elle se sentait à la fois puissante et vulnérable, prête à ouvrir son cœur à Valérie sans réserve.

Le trajet vers le restaurant était un voyage à travers un paysage intérieur tourmenté pour Lyra. Assise à l'arrière de la voiture, elle était enveloppée par une atmosphère de silence, tandis que les lumières de la ville défilaient au dehors. Son regard se perdait dans le scintillement des rues, mais son esprit naviguait dans un océan d'émotions indomptées.

Entre les reflets changeants des lampadaires, Lyra se sentait comme suspendue dans un monde entre deux eaux, oscillant entre excitation et appréhension. Ses pensées se bousculaient, comme des vagues se brisant sur le rivage de son cœur. Elle se demandait si Valérie ressentait les mêmes émotions, si elle partageait ses doutes et ses craintes.

Dans le calme enveloppant de la nuit, Lyra se regarda dans la fenêtre embuée, ses yeux reflétant la lumière des étoiles. Elle était belle dans sa vulnérabilité, dans cette fragilité qu'elle n'avait jamais laissée transparaître auparavant.

Chaque instant était empreint d'une douceur fragile, d'une innocence qu'elle n'avait jamais osé montrer à quiconque. Elle se sentait mignonne dans ses doutes, dans cette incertitude qui lui donnait une aura de pureté et de charme.

Chaque virage, chaque halte, la rapprochait un peu plus de Valérie, de cette rencontre qui allait changer sa vie à jamais. Dans l'obscurité de la nuit, elle se sentait comme un papillon sur le point d'éclore, prêt à déployer ses ailes dans un monde empli de promesses et d'incertitudes.

Enfin, ils atteignirent le restaurant, un havre de lumière et de chaleur au cœur de l'obscurité. Lyra descendit de la voiture, ses pas hésitants résonnant sur le trottoir désert. Elle se sentait à la fois petite et grande, perdue dans un océan d'émotions indescriptibles.

Elle prit place à leur table, le cœur battant la chamade à l'idée de retrouver Valérie. Chaque seconde semblait durer une éternité, chaque battement de cœur résonnant dans le silence de la nuit.

Alors que Lyra attendait, le cœur battant la chamade, Valérie fit enfin son entrée dans le restaurant. La lumière caressait ses boucles blondes aux reflets verts, et elle portait une jolie robe verte pastel qui mettait en valeur la douceur de son sourire et la délicatesse de ses traits. Lyra resta sans voix un instant, captivée par la beauté simple et naturelle de Valérie.

Un sourire éclatant illumina le visage de Lyra. Elle se leva pour accueillir Valérie, mais les mots semblaient se perdre dans les méandres de son esprit, noyés dans l'émotion de l'instant. Quand elle ouvrit la bouche pour parler, son cœur battait si fort qu'elle sentait qu'il allait s'envoler.

"Tu es... tu es... jolie," bafouilla-t-elle, ses joues prenant une teinte rosée sous le regard attendri de Valérie.

Un éclat de rire doux s'échappa des lèvres de Valérie, alors qu'elle s'approchait de Lyra avec grâce et tendresse. "Merci," répondit-elle, son regard brillant d'une lueur complice.

Dans cet instant, les doutes et les incertitudes semblaient s'évanouir, laissant place à une connexion pure et profonde entre deux âmes qui se cherchaient. Main dans la main, Lyra et Valérie s'installèrent à leur table, prêtes à partager leur soirée de Saint-Valentin dans un océan de tendresse et de complicité.
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Dim 18 Fév - 15:54
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Dahlia x Caesar :



Des rencontres, on en fait beaucoup dans une vie. C’est dans mon jeune âge que j’ai rencontré une personne qui me mit à l’envers durant de longue année. Lors d’une des rencontres de mon père avec la Jaspe. Je ne faisais que l’accompagner. Il s’est présenté à nous et ce sentiment est arrivé tel un orage tropical, un coup de foudre et son nom lorsque je l’appris, je le trouvais des plus exotiques, Caesar.

Je ne pouvais que le regarder, l’admirer timidement, sa droiture, sa carrure, son élocution, son début de cheveux grisâtres et ses débuts de rides qui trahissaient son âge. Mes pensées étaient aussi impures qu’était ma relation avec mon paternel. Lui, je lui aurais laissé tout faire. Je dois être déranger, marquée par ses sévices pour m’éprendre d’un homme encore plus marqué par les années, il pourrait être mon grand-père. Hélas, je ne pouvais lui parler, ni l’approcher ou même l’effleurer. Il est inaccessible. L’image de ce gentleman était marquée, gravée à jamais dans mon esprit défaillant alors que je ne l’avais vue qu’une seule fois et qu’il n’ait rien fait de particulier.

Même en grandissant, je ne pouvais l’oublier, ni l’effacer de ma mémoire alors que j’oubliais tant d’autre chose. Sans le savoir, il avait contribué à ma survie. Parfois, je pensais à lui lors des agressions perpétuer par mon père. Ça ne restait pas sain, je le sais et je n’avais aucun contrôle.

Je me demandais maintenant ce qu’il était devenu. Avait-il gardé sa droiture ou s’était-il décrépit avec l’âge? Peut-être s’était-il fait tuer aussi. Il appartient à un groupe si dangereux. Mais non, je me refusais à cette éventualité, il m’avait l’air trop solide, tel un rock inébranlable pour avoir rejoint l’autre monde. C’était un doux rêve, souhaiter le revoir ne serait-ce qu’une seule fois. Qu’est-ce que je ferais si j’en avais l’occasion? Je l’ignorais.

Puis, comme si le ciel m’avait entendu, comme si Cresselia m’avait entendu, ce doux rêve irréaliste devint finalement réel. Un deuxièmement coup de foudre, est-ce seulement possible? Ou alors ce n’était qu’un rappel de ce que je ressentais déjà la première fois, c’était en le croisant lors d’un de mes voyages à Agape. Je pouvais le reconnaître entre mille. Il n’avait pas changé hormis quelques rides qui creusaient un peu plus son visage. Malgré l’âge, toujours la même droiture, la même prestance, un charisme au-dessus des autres hommes rencontrés dans ma vie, personne ne l’égalait. Il suffisait d’un coup d’œil pour le constater.

Maintenant que j’avais la majorité, est-ce que j’allais oser me déclarer? Comment est-ce que je devais m’y prendre? Cet homme est aussi dangereux que mon père et pourtant je n’arrive toujours pas à réprimer ce sentiment. Je voudrais être toute à lui, être sa Sugar Baby et lui mon Sugar Dady. Où peut-être que je rêve seulement qu’il m’arrache des griffes de mon père. Je ne tourne pas rond dans ma tête et il fait partie d’une de ces multiples raisons.

Je rêverais qu’il m’amène loin de ce cauchemar éveillé qu’est ma vie. Seulement, je n’ai pas osé. J’avais cette même timidité qu’à l’époque et je savais bien au fond de moi que c’était peine perdue. Simplement d’avoir pu le revoir un bref instant avant qu’il ne re disparaisse dans les ombres avait suffi à me combler. Cette amour loufoque allait rester inavoué, inachevé et c’était très bien comme ça.
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Dim 18 Fév - 15:56
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Caesar x Kanae :



La première fois que Caesar la vit, ce fut sur un champ de bataille au crépuscule. Elle était magnifique avec sa chevelure éblouissante, rayonnante d’une lumière qu’il n'avait que peu fréquenté faisant partie de la secte de la nuit. Ses vêtements blancs illuminaient son être, alors qu’il avait l’impression qu’elle était semblable à la lumière d’un phare, dans cette cohue de corps qui se battait pour rester en vie tout en enlevant celle de leurs rivaux.

La bataille faisait rage et malgré le sang qui imaculait ses habits, il ne la trouvait que plus belle, forte. Elle représentait son opposé total, mon son cœur ne pouvait s’empêcher de battre follement à chaque fois qu’il réussissait à l’apercevoir. Son souffle restait pris dans sa gorge lorsqu’elle se retrouvait dans une situation difficile, mais toujours elle trouvait une manière de s’en sortir. Elle était si près de lui, mais il savait qu’elle serait toujours trop loin pour que sa main puisse toucher la sienne.

Ils n'appartenaient pas au même monde, au même côté de cette bataille sanglante.. Alors qu’elle vivait dans la lumière du soleil, dans la chaleur d’un monde en vie, il vivait dans la noirceur et le froid de la nuit. Il vivait dans un monde où la mort est présente à chaque fois que le dernier rayon de lumière s’éclipse pour laisser place aux ténèbres. Elle dirigeait le jour et lui la nuit, deux antipodes qui ne pourraient jamais s’aimer librement. De toute manière, elle ne savait pas qu’il l’aimait.

Et Caesar l’aimait. Il l'aimait tellement, d’un amour indéniable. Elle était celle qui vivait dans ses pensées du moment où il ouvrait les yeux jusqu’au moment où ils se fermaient et l'emportaient dans un sommeil empli de rêves d’elle.

Mais ils étaient en guerre, une guerre de territoire comme on en connaît tant. Chacun tentait d’avoir le meilleur pour son peuple et l’homme ne faisait pas exception. Il devait se battre contre celle qui faisait battre son cœur afin d’offrir à ceux qui le suivaient une meilleure vie.

C’était aussi une guerre d’opinion, un croisade où chacun disant que le Dieu qu’il ou qu’elle priait était meilleur que l’autre. Elle vénérait le soleil, ses arc-en-ciel et le bonheur qu’il apportent et lui, il vénérait la lune et les rêves que cette dernière offrait à ceux qui s'endormaient dans ses bras.

Aujourd’hui, c’était la dernière bataille, le chef de la nuit le sentait dans ses os et dans l’air. Alors que l’aube approchait, les deux armées se faisaient face pour la denrière fois. L’un des deux chefs tomberait aujourd’hui. Il le savait, car la déesse de la nuit lui avait fait cadeau de cette prophétie. Elle lui avait fait un cadeau amère, le choix entre sa vie ou celle de l’être aimé. N’y a-t-il jamais eu dilemne plus difficile.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui l’homme devra faire un choix de taille comme il ne s’en présentera jamais de nouveau. Un choix qui le détruera ou le libérera.

Alors que meneur de la nuit prit son temps pour se préparer, à la fois impatient et récalcitrant. Il se mourait de la revoir dans toute sa beauté, sa magnificence et sa grandeur, mais d’un autre côté, il se désolait de devoir choisir. Tout semblait avoir un goût doux-amer alors que les minutes s’égrainaient.

Lorsque le soleil et la nuit arriveront à leur heure mitoyenne, le combat commencera. Il ne restait qu’une quinzaine de minutes avant le grand moment. Dans ses habits noirs comme la nuit, Caesar grimpait les marches menant à leur arène de combat habituel. Arène de nom seulement parce que l’endroit n’avait en aucun cas l’allure des grands collisée de l’ancien monde. Ce n’était qu’une plaine où le sang avait été versé trop souvent. À tel point que la végétation n’arrivait plus à pousser sur le sol poussiéreux.

Gardant sa stature droite et fier, il avança vers le centre de l’arène. D’une voix forte, l’homme des ténèbres demanda un duel entre les chefs. Un duel qui déciderait du futur pour les deux groupes. Un duel dont l'issue serait l’intégration d’un groupe par l’autre groupe pour renaître en quelque chose de nouveau, de plus fort et de plus grand. Ce geste pouvait paraître fou, mais c’était le destin qui le demandait et il se pliait à sa demande.

La déesse de ses rêves accepta sa requête, s’avançant seule à quelques mètres de lui. Chacun choisit les armes, l’une choisissant une rapière dont le pommeau doré et la lame claire réflétaient la lumière naissante tandis que l’autre choississant deux petits khukuri à la lame courbée.

Les deux adversaires s’observèrent pendant un moment, attendant le son des tambours. L’air était tendu, Caesar était toujours incertain du choix qu’il ferait, malgré que lendemain, une idée se faisait dans sa tête.

Le son sourd annonçant le début du combat résonna dans l’air. La demoiselle en blanc s’élança dans sa direction, mais l’homme en noir l’attendait, bloquant son attaque de ses lames. Le bruit des estocs des armes d’acier résonnait dans la plaine tandis que le combat faisait rage entre les deux chefs de clan. Personne ne pouvait encore dire qui prendrait le dessus et qui serait le vainqueur.

Parfois la blanche semblait avoir le dessus, mais le noir avait tôt fait de ramener l’équilibre entre leur force. À chaque coup donné, chaque coup paré, chaque coup évité, sa décision devenait de plus en plus précise. Finalement, alors que la jeune femme prenait son élan pour l’attaquer de face, Caesar fit son choix.

Au dernier instant, au lieu de bloquer l’assailante, le leader de l’obscurité ouvrit les bras, laissant la lame étincellante se gorger de son sang alors qu’elle pénétrait sa chair. Cette action causa la stupeur pour tous, autant dans un camp que dans l’autre. Et pourtant, pour l’homme qui crachait maintenant du sang, il n’y avait pas d’autre choix mieux avisé. Il avait choisi l’amour, même s’il ne pourrait pas le vivre avec elle. Il avait choisi de lui donner sa vie en marque de l’affection qu’il avait pour elle depuis le premier jour.

Malgré la douleur, Caesar souriait enfin d’un sourire sincère à la jeune femme qui se trouvait devant lui. Il allait mourir, il le savait et il emporterait son secret avec lui dans la tombe. D’une voix rauque et avec difficulté, le mourant prononça quelques mots, son regard plongé dans les yeux bleu comme le ciel clair du jour.

         - À partir d’aujourd’hui… Vous serez tous connus… comme le clan des astres stellaires… Prend soin des miens… Je te les confie… Kanae…

Puis l’homme ferma les yeux serein. Il était prêt à partir en emportant avec lui son image et son amour interdit. Son dernier souffle aura été le nom de celle qui aura fait battre son cœur.
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Meteor x Dahlia :




Concours de la Fanfic de la
Saint-Valentin

Dahlia x Meteor

[Petites précisions : Prise de liberté sur les affiliations des personnages ainsi que leurs choix, comme ça se passe dans un futur hypothétique ! Possible que des choses ne collent pas du tout avec ce qu’ont prévu les joueurs :3]

“Lieutenant Quartz ? Veuillez entrer et vous asseoir. Ne perdons pas plus de temps et racontez-moi votre petite histoire, voulez-vous ? Vous vous sentirez mieux ensuite. C’est pour votre bien.”

“...Très bien, Commandante.”

~

J’avais bien du mal à le comprendre, ce putain de cœur qui n’avait pas battu depuis un long moment. J’étais ce qu’on appelle un type un peu fleur bleue. Chose pas très assumable, quand on a du mal à gérer ses émotions. Je préférais la colère, c’était toujours plus simple de vouloir tout casser et d’exploser, plutôt que d’accepter qu’une personne est capable de nous rendre aussi vulnérable. Sans défense.

Dahlia Anton. Je me sentais vraiment honteux à l’idée d’éprouver ces sentiments à son égard. Nous avions pratiquement dix ans d’écart, pour commencer. Je n’étais pas du tout dans ce genre de délire, merde, quoi… Et pourtant, mon cœur commençait à battre dès lors que j’y repensais. J’adorais tous ces moments passés en sa compagnie, à travailler sur ma relation entre mes Pokémons et moi. Même si elle me trouvait extrêmement lourd de par mon humour absolument douteux… Bref.

“Haha, ne t’en fais pas. Je n’ai pas pour intention de ridiculiser mes clients.”, avait-elle dit, lors de la première séance, lorsque j’avais demandé plus d'informations sur un mini-jeu.

“Parfait, je ne me mets pas à quatre pattes pour n’importe qui. Il ne manquerait plus que j’ai cette réputation !”

Mes mots honteux résonnaient encore à mes oreilles, et j’avais très envie de m’enterrer. Elle l’avait pris avec méfiance, forcément. Puis moi, grand abruti, même si je lui avais assuré qu’il n’y avais aucun sous-entendu à l’époque… Maintenant, mon coeur faisait évidemment des siennes. Un sacré coup du sort qui me hérissait le poil.

En ayant constaté ces émotions que je me refusais, j’avais commencé à éprouver quelque chose de vraiment très fort, à mesure que le procès contre son père avançait. Tous les crimes qu’il avait commis devaient être sévèrement puni. J’éprouvais une colère bouillonnante à l’égard de ce monstre. La seule chose que je pouvais faire pour rendre service à la femme qui commençait à hanter mes nuits, c’était d’enquêter sur ses affiliations avec la Jaspe. Tout pile dans mes cordes, ça n’allait pas être si complexe que ça, pas vrai ?

Cela avait pris des mois, et peut-être même un an. En tout cas, Dahlia pouvait à nouveau dormir en paix, maintenant. Antoine Anton était sous les barreaux pour une durée si longue que j’espérais qu’il y crève. Elle allait pouvoir se reconstruire, même si toutes ces brisures resteraient à jamais gravées dans sa mémoire. Mon syndrome du héros souhaitait ardemment réparer ces éclats. Je voulais de plus en plus être là pour la protéger de la moindre brise qui viendrait entacher son bonheur. Que plus jamais personne ne lui fasse le moindre mal. Je serais prêt à tout pour être le partenaire qui endossera ce rôle.

J’avais prétendu avoir à nouveau besoin de ses services à plusieurs reprises, juste pour la voir. Elle semblait rayonner davantage. Elle avait un teint et une chevelure de plus en plus éblouissants. Je tombais chaque jour de plus en plus amoureux d’elle. Et je continuais à l’assaillir de mon humour douteux, auquel elle réagissait toujours avec une froideur qui me plaisait paradoxalement beaucoup.

Bizarre. Dès que je dis quelque chose de gênant en ta présence, je me mets à frissonner. Peut-être le vent… Ou ton aura envoûtante. En tout cas, je crois que ça va finir par me plaire.”

Dotée d’une capacité d’analyse tout de même impressionnante - ou alors j’étais simplement tout sauf discret et naturel - elle m’avait un jour fait remarquer qu’elle savait depuis le début que je voulais la voir pour autre chose que mes Pokémons. Puis que je devrais arrêter d’être aussi insistant et lourd, au risque qu'elle me mette sous silence de force. Cool.

Je ne pouvais plus reculer. Je lui avais fait ma déclaration en lui confiant mon désir d’être à ses côtés et d’apprendre à la connaître un peu mieux. Je parlais également de ma volonté de la protéger, même si elle s’y prenait très bien toute seule, je voulais l’épauler, qu’elle ne soit pas seule à porter ses fardeaux. Je lui avais aussi fait part de mes doutes concernant notre écart d’âge. Forcément, j’avais peur que ça la gêne. Je n'avais pas non plus l’âge d’être son père, donc ça allait, je crois. En tout cas, elle n’en semblait pas tant perturbée.

Dahlia Anton possédait de nombreuses qualités que je découvrais chaque jour, depuis qu’elle avait accepté qu’on apprenne à se connaître mieux. Elle souhaitait prendre son temps, et qu'on vive chacun dans notre appartement, si ça devait s'officialiser. Elle était indépendante, après tout. Je n’y voyais aucun inconvénient, du moment qu’elle était heureuse et que je pouvais continuer à la voir.

Une année après, nous avions sauté le pas. Malgré mes défauts et ma maladresse un peu cringe, on va dire, elle avait accepté qu’on concrétise cette relation. Je vivais vraiment une idylle, vraiment. J’étais certain d’avoir trouvé l'Amour, le vrai.

Une vaste blague, pourtant. Tout se passait idéalement bien, au début. Non, tout le long, même. Jusqu’à ce que j’apprenne l’impardonnable. Elle m’avait trahi. J’avais l’impression qu’on venait de m’arracher le cœur.

Cela faisait quelques mois qu’il était devenu illégal d’appartenir au Groupe Victini. Une décision gouvernementale récente qui avait fortement déplu au peuple, mais c’était comme ça. Il se trouvait que je venais de découvrir l’affiliation de longue date de Dahlia dans le groupe rebelle. Ces dernières années, elle était devenue de plus en plus active, sans que je ne m’aperçoive de rien. Elle était l’une des grosses têtes du Groupe Victini, maintenant. J’étais par hasard tombé sur son courrier au sujet d’une grande opération qu’elle allait mener aux côtés de la Jaspe, visant à saboter la plus grosse source d’alimentation électrique de la Haute-Uthyrgham, en plus de détruire de nombreuses structures de la ville haute, quitte à ce que des victimes soient faites au sein de l'Organisation.

Inutile d’expliquer que j’ai explosé. J’avais crié, et j’étais parti de chez elle. Là était l'avantage d’avoir chacun son appartement depuis le début de la relation. Je ne pouvais plus la voir en face. Je ne savais plus quoi faire. La dénoncer serait le plus sage à faire, et surtout le plus logique, mais je ne pouvais pas me résoudre à ce qu’elle se retrouve emprisonnée. Je l’aimais malgré tout. Même si j’étais malade de cette trahison.

~

Tiens donc. Cinq ans de vie commune et vous n’aviez rien vu venir ? Comme c’est triste. Vous étiez aveuglé par l’amour, mais vous avez également été bien dupé.”, avait déclaré la Commandante avec sans doute une pointe de cynisme. J’avais envie de l’étriper, mais ça ne jouerait pas en ma faveur. “Cela ne va pas prouver votre innocence pour autant. Si vous nous aviez tout avoué plus tôt, peut-être qu’il y aurait eu moins de victimes parmi nous.”

Sans électricité, le matériel militaire était rendu beaucoup moins efficace. Nos forces avaient été affaiblies, et des victimes nombreuses se comptaient parmi les civils de la Haute. Cette opération était une catastrophe. Que j’aurais pu éviter. La culpabilité me rongeait.

“Je suis prêt à en subir les conséquences. Démettez-moi de mes fonctions. Enfermez-moi. Je resterai fidèle au jugement de l’Organisation.”

La Commandante Pristi affiche un sourire lugubre qui ne me plaisait absolument pas.

“Qui a parlé de vous enfermer ? J’ai mieux à vous proposer. Le fait que vous étiez au courant sera notre petit secret, vous voulez bien ? Ensuite… Vous allez retourner auprès de votre dulcinée et faire en sorte qu’elle vous suive. Inutile de préciser que la mention morte ou vivante n’a aucune importance. Même si je dois bien avuer que la première option soulagerait grandement les familles des victimes.”

“Je ne peux pas refuser ?”

Un énième grand sourire. Non. Ou vous serez certainement condamné à la peine capitale pour complicité. Ce serait dommage de perdre un élément tel que vous. Pensez à votre ascension qui en découlera.”

Beaucoup d’émotions contradictoires s’étaient mélangées dans mon cerveau. Tous ces innocents… morts. Par ma faute. Pour m’être tu. Par Amour. Foutu Amour. Je devais venger ces innocents. C’était la seule chose que je pouvais encore faire. Quitte à perdre la personne que j’ai le plus aimé. Je ne pourrai jamais me pardonner d’avoir fermé les yeux sur ses actes, c’est pourquoi j’allais accepter.

Entendu, Commandante.”

Tout comme je ne me pardonnerai jamais d’avoir pris sa vie quelque jours plus tard.
@Dahlia Anton Shine bright
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Valerie x Fleur :



Comme une vague, il envahissait chaque recoin de sa psyché, emportant ses pensées avec l'écume, et ne laissant rien d'autre que le bruit de la mer.

Valerie avait fait usage de la même stratégie que d'habitude pour remédier aux remous dans sa tête ; le déni. Elle les avaient ignorés, repoussés au plus profond de son âme, et avait même tentée de détourner ces émotions vers d'autres objets plus faciles à gérer… Mais rien ne semblait y faire. Les vagues s'étaient muées en vortex, et engloutissaient maintenant l'entièreté de son être. Le moindre moment de blanc finissait rempli par rien d'autre que lui, et allait jusqu'à distraire ses moments plus occupés. Une rêverie douce et enivrante la happant toujours un peu plus dans cette fantaisie. Ça avait commencé par des visions de son corps, concentrée sur ses attributs favoris. Sa voix d'abord, grave et chaude, puis les lignes discrètes de sa silhouette, et surtout ses yeux… Elle pouvait se perdre si longtemps dans ce doux regard écarlate. Mais ces visions devenaient continuellement plus suggestives que les précédentes, se changeant en envie, en besoin.

Cette attraction n’était pas tout à fait nouvelle. Non, elle était déjà parvenue à enterrer ces idées parasites alors qu’elle était encore élève à Uxie. La même personne, ce camarade de classe avec lequel elle ne partageait pourtant que quelques cours, avait déjà dérobé son cœur à l’époque. Un engouement malheureusement condamné dès le début, parce que la belle rousse n’avait déjà plus que d’yeux pour une autre élève. C'est peut-être ça, finalement, qui lui avait permis de s'en remettre plus rapidement la première fois ; le fait d'être éclipsée par une autre. Mais actuellement, personne ne se tenait entre elle et Fleurestine. Elle avait le champ libre, pour peu qu'elle veuille bien prendre son courage entre ses mains. Et ça, ça ne faisait que faire courir son imagination de plus belle.

…Elle cligna des yeux plusieurs fois, son regard retrouvant la réalité. Les yeux de biche peints dans son esprit s’évaporèrent, laissant place au doux bourdonnement de l'ordinateur devant elle et aux blablas d'un collègue à côté d'elle. Elle n'avait pas saisi un seul mot de ce qu'il disait.

“ [...] alors j’aurais besoin de ton rapport dès que- “

“ J’ai besoin d’une pause. “

Sans plus de cérémonie, elle se leva de sa chaise, abandonnant sur place son collègue, hébété.

Ses mains glissèrent sur sa jupe, défroissant le tissu sombre, avant de chercher son téléphone et ses cigarettes dans ses poches. D’un pas rapide, elle atteignit le balcon de son aire de repos, et alluma aussitôt son bâton de nicotine. Cela relaxa un peu ses muscles tendus, alors qu'elle débattait de la manière de gérer ses sentiments envahissants. Elle pensait en avoir fini. La dernière fois, ils s'étaient lentement éteints sans faire de grandes vagues, car elle savait qu'elle n'irait jamais nulle part avec cela. Fleurestine était prise et clairement amoureuse de sa partenaire actuelle. Alors qu'elle, elle n’était qu’un nid confus de haine de soi et de culpabilité, commençant à peine à se comprendre, peu attirante, et qui ne put se contenter que d'une amitié cordiale.

Mais ces problèmes étaient réglés, désormais. Et bien qu'elle manquait de réel enthousiasme tant elle se sentait honteuse, son cœur n'arrêtait pas pour autant de faire des petits bonds dans sa poitrine sous le coup de l’espoir et l’impatience. Cette petite part d'elle avait besoin de savoir, maintenant, tout de suite, si ses rêves avaient une chance de se réaliser. Si elle pouvait se perdre dans ses yeux sans craindre d'être vue, de pouvoir l'enlacer, l'embrasser, de se laisser enivrer par le doux parfum de son corps. Si elle pouvait l'aimer de la manière la plus simple et bestiale, et si elle pouvait avoir la chance de voir un sourire se profiler sur ses lèvres et de savoir qu’elle en serait la raison.

Elle laissa échapper un petit sifflement de douleur, remarquant finalement que sa cigarette avait eu le temps de se consumer entre ses doigts, la brûlant même légèrement au passage. Quel gâchis. Elle écrasa le reste de son mégot dans un cendrier, et alluma son portable. Elle ouvrit son application de messagerie, faisant défiler les noms. Famille, amis, collègues, et puis elle. Fleur.

Leur dernière conversation datait un peu, et n’avait pour sujet que quelques broutilles concernant l’organisation. Elle lui avait également souhaité un bon rétablissement, pour les quelques soucis qu'elle avait eu au cours de leur dernière mission à Lost Hovel. De simples formalités.

Elle fixa l'écran pendant ce qui lui semblait être une éternité. Elle pesait le pour et le contre, essayant de jauger le coût de la réjection. Est-ce que cela valait réellement le coup ? Elle ne voulait pas voir leur relation professionnelle se tarir non plus à cause de ses bêtises. Quelques jurons glissèrent d’entre ses lèvres tandis qu'elle tapait du pied, extériorisant sa frustration comme elle le pouvait.

…Fuck it.

> Salut Fleur
> Désolée de te déranger, je voulais savoir si tu aurais un moment dans les jours à venir pour prendre un verre tous les deux
J'aimerais qu'on se parlent
> Y a rien d'urgent, mais je préférerais aborder ça irl dans un contexte plus posé que les couloirs de l’orga haha
> Voilà ¯\_(ツ)_/¯

Aussitôt le dernier message envoyé, elle éteignit son portable et le fourra de nouveau dans sa poche, les mains tremblantes. Hors de question d'y retoucher avant que sa journée de boulot ne se termine.

…Quoique, elle se doutait bien qu'elle ne s'y tiendrait pas, avec cette tempête qu'elle avait dans la tête.
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Kanae x Lyra :







Don't You Dare
Steel (My) Heart

13 Février 2324


Aujourd'hui encore, tandis que la brise matinale venait sonner le début d'un nouveau cycle sur Agapé, les mêmes visages quittèrent leur domicile. À Fontaine-d'Or, les artisans se levaient de bonne heure pour perfectionner leur art, et s'il est vrai qu'il était également possible de croiser des salariés en direction de leur lieu de travail, certaines âmes plus tranquilles venaient aussi fouler le pied sur l'une des plus belles villes du monde.

La fille du défunt Kenta Hasegawa, n'était hélas pas une de ces âmes tranquilles. Taraudée par une rencontre passée, accoudée à la balustrade de pierre, elle jouait avec ses doigts. Ses yeux étaient troublés. Elle se remémorait encore les événements dans sa tête, et pourtant, elle n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Elle qui avait côtoyé tant de personnes par le passé, aujourd'hui, peinait à se souvenir d'un visage sans sentir son cœur battre…

Entendant des bruits de pas, Kanae sortit immédiatement de sa transe, se tournant brusquement vers la personne originaire de ces sons. Hélas, ce n'était rien de plus qu'un passant. Et c'est sans un mot qu'elle reprit la même position qu'elle tenait depuis maintenant une dizaine de minutes. "Qu'est-ce qui m'arrive… ?" - se murmura la jeune femme à elle-même. Oui, elle s'attendait à ce que quelqu'un la rejoigne. Elle. Mais le doute quant à sa venue n'aurait jamais dû à ce point lui importer à ce point… Pourquoi est-ce que ça lui était si important ? Elle n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Ne savourant qu'à moitié cette scène que lui offrait des Fluvetins baladeurs, la leadeuse de culte était toujours plongée dans le passé. Elle se rejouait la scène. Encore. Et encore. Et encore ! Et à chaque fois, cela ne manquait pas. Le souvenir du visage de cette fille tâchait ses joues d'un rouge indigne de sa position. Son cœur battait en repensant à la discussion qu'elles avaient eu. Comment pouvait-elle encore se souvenir de son rire ? Ce rire pourtant si banal, qui n'avait d'atypique la timidité avec lequel Elle l'exprimait…

Et ce moment… Cet instant dans leur rencontre où, alors qu'elles étaient sur le point de se quitter, Kanae avait réussi à récupérer son numéro de téléphone… Rien qu'à y repenser, elle ressentait encore cette tension, ce stress qui l'avait envahi. Hélas, ce stress lui rappelait aussi et surtout celui du présent. Kanae avait contacté cette officière Trismegis, mais sans lui dévoiler ses intentions.

Celle aux cheveux crèmes comptait lui parler de ses sentiments. Zut, voilà qu'elle rougissait encore. Ça l'embarrassait jusqu'au plus profond de son être. C'était pourtant ce que c'était. Elle éprouvait en effet des sentiments à son égard, mais tout ça était très conflictuel pour Kanae. Comment pouvait-elle éprouver de l'amour pour une Trismegis ? Elle se sentait hypocrite. N'était-elle pas la moins bien placée que pour se laisser aller à ce genre de tracas ?

Quand bien même elle n'était pas certaine de savoir comment se sentir, Kanae gardait un sourire simplet. C'était comme si, malgré ces soucis qu'elle se faisait, ils n'avaient pas assez d'importance que pour l'empêcher de faire ce que son cœur lui dictait.

Ses yeux perdus dans les vitrines des boutiques de la ruelle d'en face, une voix se fit entendre. "Madame Hasegawa ?" Kanae la reconnut immédiatement. C'était elle. Elle était venue. Elle. Lyra Steelheart. La femme qu'elle avait rencontré ce jour là. Sa voix, toujours aussi posée et formelle qu'en ce jour si précieux.

La kôyienne se retourna aussitôt pour lui faire face, et s'en sentit rougir à nouveau. Elle était si belle. Même sa tenue de ville était tout aussi soignée que lorsqu'elle était venue lors de cette rencontre plus formelle. Pourtant, malgré ça, elle gardait toujours ce côté sérieux dont elle avait grandement fait preuve par le passé. Quelque chose que Kanae n'avait pas oublié, d'ailleurs.

La championne resta figée sur place quelques secondes, avant de finalement inviter la demoiselle à ses côtés. Il ne fallut pas longtemps avant que Lyra s'exécute, comme si ce n'était rien de plus qu'un ordre d'un de ses supérieurs. Cela étant, alors qu'elle la rejoignit devant la balustrade, l'officière se questionnait. Qu'est-ce qu'une personne aussi importante que Kanae pouvait bien lui vouloir ?

Pendant un temps, la situation ne changea pas. Lyra, intriguée, tentait naïvement de trouver une réponse dans ce cours d'eau qui s'étendait en face d'eux, s'attendant à ce que ce soit ce que la leadeuse s'attendait d'elle, alors que Kanae cherchait tout simplement comment exprimer ce qu'elle ressentait.

Finalement, malgré l'appréhension, elle trouva la force de parler. Je n'ai jamais rencontré- Sa gorge se serra. Légèrement paniquée, ses yeux rencontrèrent ceux de la Trismegis, presque aussi surprise qu'elle, ce qui n'aida pas à calmer les pulsations cardiaques du cœur de la kôyienne désespérée qui détourna rapidement le regard et se remit à fixer l'étendue d'eau…

Lyra ne dit rien. Elle sentait au fond d'elle que Kanae voulait lui dire quelque chose, mais aussi que c'était quelque chose de difficile pour elle. Quelque chose d'important, qui lui pesait, sans pour autant qu'elle ne sache réellement quoi. Elle se demandait presque si elle ne devait pas insister pour que la leadeuse de culte s'explique. Toutefois, elle se décida à ne rien faire, et à attendre.

Pour Lyra aussi, toute cette situation était particulière. Au fond d'elle, il y avait aussi cette peur, bien qu'elle n'était pas tout à fait similaire. Elle était en présence d'une figure importante, mais ce n'était pas tout à fait ça. Elle avait déjà eu l'occasion de discuter posément avec elle. Non, ce qui lui pesait, c'était ce petit quelque chose qui lui chatouillait l'estomac depuis quelque temps…

Dans ce silence à peine dérangé par les quelques locaux qui s'éveillèrent petit-à-petit, la situation semblait s'être figée. L'une était bien trop submergée par ses émotions que pour réussir à parler, et l'autre refusait de faire le premier geste par peur d'être offensante. Ce qui les débloqua ne fut rien de plus qu'une main tendue. Celle de Lyra qui n'en pouvait plus d'attendre et qui, sentant que Kanae était comme piégée dans sa tête, s'était forcée à la rassurer, accompagnant même son geste d'un léger sourire.

Kanae, surprise, ne sut que répondre pendant quelques secondes. C'était bien trop angoissant de se saisir de sa main. Au bout d'un moment, elle se décida à ne pas la saisir, préférant éviter le regard de celle qui lui procurait tant d'émotions. Rapidement cependant, une peur envahit la kôyienne, celle que son refus puisse avoir été mal pris, et après un léger soupir, elle retenta sa chance.

Je ne sais pas ce qui m'arrive… Ses yeux perdus dans le décor, la voix de Kanae était rempli de doute, surtout par rapport à leur dernière rencontre. Même Lyra s'en rendit compte, bien qu'elle la laissa simplement poursuivre, ne voulant pas la couper dans son élan. Depuis quelques jours, je ne pense… Qu'à ça. Qu'à… Toi.

Assez ironiquement, les deux se mirent à rougir en même temps. Lyra s'était retournée presque immédiatement pour faire face à Kanae, et Kanae, la tête légèrement baissée, ne lui adressa qu'un regard du coin de l'œil avant de continuer. C'est rare que des gens me résistent… Mais toi. Toi, si. Tu n'as pas peur de qui je suis. Pour toi, je suis une humaine, juste comme toi. Et… Je tenais à t'en remercier.

Kanae se redressa et prit une grande inspiration. Les écarquillés, Lyra, elle, sentait une pression nouvelle l'envahir, et instinctivement, sa fierté semblait vouloir faire barrage, refuser cette sensation. Et pourtant, elle ne put s'empêcher d'écouter ce que Kanae avait à dire, presque happée par cette déclaration.

Tu es intelligente, patiente, dévouée, tu ne te laisses pas marcher sur les pieds, et tu as ce truc si particulier que j'aurais du mal à décrire. Un quelque chose qui brûle en toi, qui te rend si vivante et tellement plus extraordinaire que toutes les personnes que j'ai rencontré dans ma vie, et je...

C'est à ce moment-là que Kanae se rendit compte de l'expression qu'arborait maintenant l'officière. Lyra, qui jusque-là avait essayé de rester digne, était complètement rouge face à toutes ces déclarations. Elle ne savait plus quoi dire. L'avait-elle un jour su ? À ce moment-là en tout cas, une chose était sûre. Quelque chose battait en elle.

Je crois que j'aimerai apprendre… À te connaître un peu mieux. Timidement, Kanae tendit à son tour sa propre main. Ses yeux plongés dans ceux de celle qui se tenait gênée devant elle, Lyra ne put s'empêcher de sourire. Avait-elle perdue la raison ou désirait-elle simplement écouter son cœur, ses doigts, délicatement, allèrent rencontrer ceux de Kanae, lui faisant écarquiller les yeux. Son souffle se coupa.

Ce serait… Avec plaisir. Kanae.



(Et elles se firent des bisous et tuèrent plein d'enfants.)
FIN.
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Fleur x Meteor :



non
« Fleur !! C’est quand que j’aurai une beau-maman !! Ou un beau-papa ! Maman, elle a déjà emmené plusieurs beau-maman et papa, mais toi … y a personne ! Dit, moi, je veux un beau-parent ! »
Fleur avait pris quelques instants – pour une fois – à réfléchir aux élucubration incessantes de sa fille. En essayant de ne pas s’attarder sur la vie sentimentale de son ex, qu’elle savait bien plus … animée que la sienne.
Alors, elle avait simplement haussé les épaules. « Deux parents, ça ne te suffit pas ? Tu en as, déjà, de la chance. » Et elle l’avait emmenée à l’école.  

Le lieutenant ne s’était quand même pas gêné pour contacter l’ex en question. « Tu devrais être plus discrète, avec tes aventures. Emily commence à trouver ça anormal que je ne ramène personne à la maison. ». Bref, rien de nouveau de son côté.
---


Pourtant, l’idée était restée dans un coin de son esprit, le reste de sa journée. Qui pourrait faire le beau-parent parfait ? Peut-être qu’Emily avait besoin d’une présence supplémentaire au foyer ? La garde alternée devait probablement être un peu compliquée, de son point de vue d’enfant. Il y avait Vitaly – non, elle avait déjà essayé, et hors de question qu’elle le contacte pour ça. Surtout qu’il avait ses propres histoires de cœur, et elle n’avait aucune envie de s’en mêler. Les sentiments, c’est compliqué – trop compliqué pour rien.

Non, quelqu’un d’autre lui était venu en tête. Alors, elle avait laissé un message à son ami, ancien camarade de promo et accessoirement, Lieutenant Trismegis.
« Meteor Quartz, voudrais-tu tenter d’assumer le rôle de beau parent pour Emily ? Si c’est le cas, rejoint-moi au restaurant ci-dessous pour un entretien.
- Fleurestine Brémont.
»
Bien. Le message était parfaitement clair – le rendez-vous était une bonne occasion pour tester les capacités de parenting du lieutenant.

---


Just According to Keikaku. Fleur était arrivée au restaurant, presque bien coiffée, et peut-être un peu mieux habillé que d’habitude. C’était le début de l’expérience sociale du couple hétérosexuel.
Meteor était arrivé, ne semblant presque pas reconnaître son ami d’enfance. « Tu es presque en retard.
- Est-ce que tu pourrais m’expliquer ?
- Assieds-toi. » Le roux se refrogna – ce n’était pas très mignon, pas très beaux parents gentil, tout ça. « Sil-te-plait. »
Bref, rien n’allait, dans ce rendez-vous, et Meteor s’en était probablement rendu compte assez vite.
« Aujourd’hui, j’ai une grande mission pour toi, si tu l’acceptes.
A mes côtés, il faut que tu feintes la création d’un couple répondant aux critères hétéro-normatifs de la société. Le but ? Faire en sorte qu’Emily pense à l’arrivée d’un nouveau beau-parent dans la famille. » Tout était parfaitement clair.
… Ou pas.
« Comment ç—» Il posa un doigt sur ses lèvres. « Chut. Pas besoin d’informations supplémentaires. » Peut-être que c’est à ce moment que Meteor commença à douter de la qualité de ses relations amicales – mais là, c’était déjà un peu tard.
« Et je suis censé faire quoi ? » « Faire comme si tu voulais de moi. » Du tac au tac, le lieutenant avait répondu sans aucune forme de gêne. Mais bon – niveau jeu de rôle, il n’allait pas non plus commencer à faire les yeux doux.
« Tu pourrais m’aider, au moins ? » Aucune réponse de la part du roux – juste un long, très long, et très gênant regard.
« Euhm … eh bien … je pourrais déjà dire que … ton regard de braise … me rend merguez ? »

Fleur avait pris quelques instants avant de réagir, ce qui plongea la conversation dans un blanc très, très dur à supporter. « C’est donc comme ça, que tu dragues les autres ? Je ne suis donc pas étonné de ton nombre de relations. » Petite gorgée d’eau à la fin de sa phrase, pour bien souligner son dédain.
Que de romantisme.
Et de blancs.
« Pourquoi tu veux faire ça, en fait ? »
« C’est un test. »
« … »
Très, très long.

La fin du repas arriva finalement assez vite, dans la souffrance pour l’un, dans la curiosité pour l’autre. « Maintenant, il se passe quoi ? »
« Je sais pas moi … on conclue, maintenant, ou quelque chose du genre ? » Fleur avait froncé les sourcils, mais … c’était important pour l’expérience sociale, non ? Puis, son cœur commençait à accélérer … et il ne lui semblait pas avoir de problème cardiaques. Est-ce que c’était ça, l’amour ? Avec un grand A ? Comme Assassinat ? Abstinence ? A l’aide ?

Alors, le roux s’était un peu penché vers l’autre lieutenant. Ses yeux s’étaient plongés dans les siens, comme si c’était la première fois qu’il les voyait vraiment – comme si ces prunelles étaient la plus belle chose existante à ce jour.
Ses lèvres s’entrouvrirent, à l’image de celle de Meteor. L’homme avait pris quelques couleurs, posant une main sur l’épaule de son ami … mais est-ce qu’ils pouvaient vraiment encore s’appeler comme ça ? Est-ce que c’était vraiment adapté, avec cette écart qui se réduisait ?
Puis, enfin, Fleur pris la parole.
« Tu as de la salade entre les dents. Ça te donne l’air encore plus stupide que tu ne l’ai vraiment. »
« … »
« Finissons la soirée chez moi, j’ai pas envie de me montrer en spectacle ici. » Encore une fois, Meteor n’avait aucune idée de ce qui l’attendais …


Sans doute pour ça qu’il s’est retrouvé, plusieurs heures plus tard, coincé entre son ami, et un film romantique. Pour une fois, le roux semblait concentré – comme s’il essayait d’apprendre comment ça marchait, la romance.
« Selon ce film … je dois déjà mettre mon bras ici … et ensuite me rapprocher… » Et c’est ainsi que Meteor s’est retrouvé face à face avec son Jean-Roux National, dans une position des plus… équivoque.
Heureusement, une variable en plus s’était mêlée à l’événement, pour limiter les traumatismes du côté de l’Agapéen.

« FLEUR !! POURQUOI TU ES COLLé AVEC TONTON METEOR ? » Un gros sac sur le dos, Emily avait fracassé la porte d’entrée, pour faire son … entrée dans l’appartement.
« Je veux pas lui, comme beau-parent ! »
Fleur soupira. Ouf. Mission avorté
Brutalement, elle repoussa Meteor. « Désolé, tu es visiblement pas à la hauteur. »
L’homme soupira bruyament, mais semblait détendu ; encore une magouille de son ami-e éviter, il n’allait certainement pas s’en plaindre.
« Par contre, je dois avancer sur mon manuscrit. » Le lieutenant se baissa vers sa fille. « Tu veux aller faire un tour au Parc avec Tonton Meteor, hein ? » Regard mauvais vers le tonton en question, avant que Fleur aille s’enfermer dans sa chambre.
Il n’avait néanmoins pas éviter le harcèlement professionnel, peste des temps modernes …

Ft. Dahlia
Winter




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Sūrya Mirza
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Lun 26 Fév - 13:23
Sūrya Mirza
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Nomination de la St-Valentin !!
 

Les votes sont désormais finis … voyons donc les vainqueurs !!!

Fanfic la plus marrante


Pour cette catégorie, c'est le texte Fleur x Meteor qui l'emporte! Un peu honteux pour moi qui écrit ces lignes ...
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Fanfic la plus romantique


Pour la plus romantique ✨ c'est Kanae qui gagne avec son texte pour Lyra! Dans la vraie vie, elle est quand même plus malveillante ...
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Fanfic la plus drama


Pour le titre de plus drama ouin ouin on pleure, c'est Caesar qui gagne ! Mais s'il te plait trouve toi une femme plus vieille.
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Fanfic la plus improbable


Bon ben là c'est Dahlia sans surprise hein ! Je l'avais déjà dit mais j'aime bien le fait que ce soit glauque lol.
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Fanfic la plus mignonne


Et pour cette dernière catégorie, c'est Lyra qui l'emporte avec son texte plein de guimauve et d'arc-en-ciel !
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Et voilà, merci à tous d'avoir participé ! Les sousous ont déjà été distribués.
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